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aquaboulevard

  • L’AQUABOULEVARD FREQUENTE PAR BEAUCOUP D’HABITANTS DE VANVES EN VOIE DE REHABILITATION

    Le site de l'Aquaboulevard, entre le 15e arrondissement de Paris et Issy-les-Moulineaux, fréquenté par beaucoup de vanvéens, va être entièrement réhabilité pour relancer son attractivité. En effet, l’ensemble immobilier, autrefois symbole de modernité, peine désormais à masquer les effets du temps. Ses structures massives de béton sont devenues des îlots de chaleur et en ont fait une barrière imposante plutôt qu’un lieu de vie. Son architecture vieillissante des années 80, les nombreux commerces en berne ou encore les très grands volumes inexploités participent à cette désuétude. Il avait été inauguré en 1989  par jacques Chirac et était alors le seul parc aquatique parisien auquel se sont ajoutés des salles de cinéma en 1998. En septembre 2022, la mairie de Paris annonçait la rénovation du site, divisant le bâtiment unique en 3 îlots séparées par des voies piétonnes et prévoyant notamment la création de logements et de commerce

    Le principal objectif de ce projet, porté par la ville de Paris, le groupe Forest Hill et le promoteur WO2, est de transformer le site en un nouveau lieu de vie, alliant de nombreux usages (parc aquatique, espaces sportifs, logements, commerces et restaurants, crèches, bureaux, pépinière d’entreprises, cinéma, parking). La réhabilitation du centre aquatique est la mesure phare du projet. Sa consommation d’énergie devrait être fortement diminuée grâce à la création d’un pôle énergie commun et d’une boucle de géothermie. «Actuellement, l’Aquaboulevard est une passoire thermique parmi les plus consommatrices d’énergie de la région parisienne» rappelle Philippe Goujon maire du XVéme arr.de Paris. Pour mener à bien ce projet d’envergure, près de 25 000m2 de logements privés et sociaux  (415) devraient sortir de terre. Des bureaux seront également construits et le cinéma Gaumont sera entièrement rénové. Ce futur espace prévoit de s’ouvrir sur l’environnement avec notamment le redressage du site vers Paris et Issy-les-Moulineaux. « C’est un projet de quartier bas carbone avec beaucoup de plantations d’arbres, car le nombre d’espaces extérieurs et de plantations devrait s’accroître, multipliant les surfaces perméables, passant de 30 % à 60 %. ». Le projet complet devrait être livré courant 2026, et transformera sans aucun doute ce quartier en pleine mutation.

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : RIC ET RAC AU CONSEIL DE PARIS

    Le Conseil de Paris a approuvé le 9 Juillet dernier, à une courte majorité, 87 voix pour, 73 contres et une abstention, la révision simplifiée du PLU devant permettre l’édification de la tour Triangle dans le XVe arrondissement. Le groupe EELV, le Parti de Gauche, le MoDem, et la quasi-totalité des élus UMP et UDI ont voté contre la révision qui est quand même passée, de justesse. Ces derniers avaient pourtant jusqu'à présent soutenu le projet. Mais de nombreux élus estimaient insuffisantes les réponses de la Ville aux réserves soulevées par le projet. Comme Philippe Goujon, maire UMP du XVéme arrondissement qui  a mis en cause l'insuffisance des réponses de la Ville aux réserves émises par le commissaire enquêteur à l'issue de l'enquête publique, et le non respect par la Ville de plusieurs promesses, comme il l’avait déjà  fait le 1er juillet devant le conseil d’arrondissement.

     

    Ainsi, il avait dénoncé « l’opacité, le manque de concertation, les promesses non tenues, les mauvaises réponses aux réserves du commissaire enquêteur et aux habitants concernant l’intérêt général du projet, les conditions de transport et de circulation, l’amélioration de la compétitivité du parc des Expositions etc. Le projet présenté est de moins en moins conforme au projet initial et son utilité n’est plus démontrée. La démission subite de Mme Hidalgo de la Commission en charge de la modernisation et l’exploitation du parc des Expositions ainsi que le passage en force de la municipalité qui n’attend pas les conclusions de la seconde enquête publique ajoutent au trouble des élus du 15e qui regrettent l’absence de transparence et de concertation autour de ce projet »

     

    Il s’était étonné, dans une longue intervention,  « de découvrir dans les réponses de la ville à la réserve du commissaire enquêteur  sur le cumul des projets dans le secteur et sur leur impact sur les capacités limités du transport public et des problèmes de circulation, une vaste panoplie de projets dont nous ignorons tout, et ce au détour d’un rapport d’étude qui a été rédigé par un bureau inconnu de nous jusqu’à ce jour, mais qui travaille, visiblement depuis longtemps pour la mairie centrale qui en a gardé la totale confidentialité. Alors on voit dans ces documents des projets à cours terme, Pullmann (ex-hôtel Sofitel Sévres), qui ne nous a jamais été présenté par la ville de Paris » - Il devrait finalement ne plus être démoli et être investi par TF1 – « Il nous a fallu aller à la pêche aux infos auprès des opérateurs directement. L’aquaboulevard sur lequel la ville est restée muette sur la modernisation prévue et justifié de cet équipement aquatique... Enfin, la Mondiale Péri XV : Est-ce c’est à Issy les Moulineaux ? Dans le XVéme ? C’est la première fois que j’entends parler de cette tour mondiale Péri XV ! » s’étonnait il. Il s’agit de la fameuse tour bio climatique du cabinet d’architecte Le Studio dans le secteur Guynemer (Issy les Moulineaux) qui aurait essuyé un refus de la part du préfet de police selon le collectif d’associations, parce qu’elle se trouverait dans l’axe de l’hélipport. « Il y a encore une liste abondante de projets à moyen terme : le terrain Safran,  le terrain RFF et municipal proche de Safran, et la ZAC Pont d’Issy ».

     

    Le maire du XVéme a surtout donné « les raisons de son changement d’attitude qui ne l’incitent guére à renouveler sa confiance sur l’un des projets les plus emblématiques de cette mandature à cause des engagements non tenus par la 1ére adjointe qui conditionnait partiellement notre appui à ce projet : la pépinière d’entreprises tournée vers l’activité foire et salons a disparue, Le renforcement des transports en commun est abandonné  puisqu’on attend GPE (Grand Paris Express) en 2030, et sur la ligne 12 particulièrement saturée. Pas d’atelier locale d’urbanisme ou d’étude d’impact sur l’opportunité économique sur la réalisation d’immeubles de grandes hauteurs aux portes de la capitale. Pas de requalification des secteurs dégradés de l’arrondissement pour éviter un XVéme arrondissement à deux vitesses »

     

    Et il a mis en avant la disparition de l’hôtel et du centre de congrés prévus initialement dans la tour : « Centre de Congrés, Hôtel, commerces étaient les éléments qui justifiaient à l’origine la réalisation de la tour annoncée en 2008 par B.Delanoë lui même… Mais ce sont ces équipements qui ont été retirés très rapidement du projet transformé en un simple immeuble de bureaux en blanc. Le Commissaire enquêteur a fait part de ses interrogations sur l’évolution du programme : « La réalisation d’un centre de congrés, d’une pépinière d’entreprise a été abandonné. L’opération ne répond pas aux attentes des habitants ». Il conteste la réaliqation de 5000 emplois etc…  Et la réponse de la ville consiste à rappeler que l’opération Triangle contribue à limiter le phénoméne de délocalisation de grandes entreprises et de siéges sociaux dans les communes limitrophes… Il est bien temps de s’en apercevoir après que tant et tant de siéges de grandes entrepruses, parfois des multinationales comme Microsof, Générali se soient installés à Issy les Moulineaux. On dénonce depuis longtemps cet appauvrissement de Paris qui est dû en partie à un PLU anti écoonmique comme le qualifiait le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris en 2006. Avec Triangle, la mairie de Paris est pris en flagrant délit d’incohérence puisque d’un côté, elle limite les capacités de dévelopement des bureaux dans l’Ouest Parisien et d’un autre côté, elle fait ses tours ! ». Jamais  Philippe Goujon ne s’était livré à un tel réquisitoire reprenant finalement les arguments du collectif d’associations qui combattent ce projet. Une affaire à suivre car ce n’est pas terminé, car elles attendent le rapport du Commissaire Enquêteur justement sur ce centre des Congrés et cet hôtel prévu dans la partie vanvéenne du parc des expositions.

  • LE PENTAGONE FRANÇAIS AUX PORTES DE VANVES

    Les médias ont beaucoup parlé du secteur Portes de Versailles et Balard depuis Vendredi, qui est à deux pas de Vanves, avec des incidences notoires passées, présentes et futures. Le salon de l’Agriculture dont on a beaucoup parlé hier avec la visite de jacques Chirac, le futur Pentagone Français dont le chantier a été confié Jeudi dernier à Bouygues. Ces événements ont fait revenir sur le devant de l’actualité tout ce quartier du sud Parisien ou du Nord Isséen et vanvéens, avec son héliport, dont le trafic est de plus en plus limité, l’Aquaboulevard, l’Hôtel Sévres Paris ex-Sofitel, sa plaine de Jeux installé sur l’ex-champ de manœuvre d’Issy devenu Plaine de Vaugirard dont le souvenir était rappelé à l’occasion de l’évocation de la Commune de Paris Dimanche dernier. Le Blog de Vanves Au Quotidien profite de cette trève des vacances de Février pour revenir sur l’histoire de quartier riverain de Vanves. En commençant par la présence de l’Armée…

     

    Ce sera un mini « pentagone » qui ouvrira ses portes aux portes de Vanves en 2014/15 : 300 00 m2 de Bureaux pour 10 000 personnes actuellement dispersées dans 15 endroits dans Paris, sur un terrain de 16,5 ha dénommé déjà par certains « Balardgone »  pour accueillir le ministre et son cabinet avec ses 15 services,  les états majors des trois armées, le centre opérationnel de commandement, la DGA (direction Générale de l’Armement), le Contrôle Général des armées, l’Inspection Générale des Armées…  Alors qu’à Washington, le siége du secrétariat d’Etat à la Défense accueille 22 000 personnnes dans 600 000 m2. Le groupe Bouygues, s’est associé à l'agence d'architecte Nicolas Michelin, l'architecte Jean-Michel Wilmotte qui sera chargé d'aménager « la Corne ouest » du site (immeubles de bureaux locatifs), que l’on aperçoit – vide – du Périph où se trouvait le célébre bassin d’essai que certains ont essayé de sauver sans succés,  et l'Atelier 2/3/4 de la rénovation de la Cité de l'Air, à l'est, plus proche du parc des expositions de son hall 1.

     

    Rappelons que ce site, propriété de l'Etat, a été initialement mis à la disposition des armées par la convention du 29 mars 1890 avec la ville de Paris, qui a instauré un champ de manœuvres de 63 ha le long et en dehors des fortifications parisiennes, sur le village d'Issy que celui-ci a cédé à son voisin parisien contre contribution financière contrairement à ce qu’a voulu laisser entendre, à une certaine époque, André Santini, le député maire d’Issy les Moulineaux. « En effet, la ville de Paris, soucieuse de préserver certains monuments de l'exposition universelle de 1889 et de retrouver le libre emploi du Champ de Mars utilisé jusqu'alors comme terrain de manœuvres, s'est portée acquéreur de terrains à Issy-les-Moulineaux pour procéder à un échange avec les armées. Ce domaine était limité au Nord par les fortifications construites sous le règne de Louis-Philippe. Utilisé dans un premier temps pour des manœuvres militaires, le site s'est distingué par sa vocation aéronautique, affirmée dès le début du XXème siècle » raconte un historien de la ville de Paris.

     

    « La Cité de l'air a été conçue dès son origine comme un lieu de vie autonome, avec ses services techniques et de recherche (Ecole nationale supérieure de l'aéronautique), son pôle de restauration, une coopérative d'achat, des services médicaux et une garderie d'enfants. Le monument en forme d'hélice situé Boulevard Victor devant le bâtiment n°26 de la base commémore les 30 ans de la création du ministère de l'air, le 15 septembre 1928. Les bâtiments du ministère de l'Air situés le long du boulevard Victor ont été construits, quant à eux, en 1934. La Base aérienne 117 a été créée, en tant qu'entité, en 1936. Situé avenue de la porte de Sèvres, « Le mur des fusillés » témoigne des faits de résistance pendant la seconde Guerre mondiale et commémore les 140 résistants fusillés dans le stand de tir de Balard » ajoute t-il.

     

    Le site de Balard tel qu’on le connait aujourd’hui, composée de deux parcelles,  séparées par l'avenue de la Porte de Sèvres depuis 1962, date de la construction du premier tronçon du boulevard périphérique. Les bâtiments F et G ont été réalisés en 1971 ainsi que la tour A et la rotonde entre  1978 à 1991. Au sud de la parcelle ouest, des bâtiments RATP ont été construits en 2003 pour l'entretien du tramway sur un terrain appartenant à la ville de Paris. Enfin, les travaux de déconstruction des bâtiments de la parcelle Ouest du site de Balard  (90 000 m2) dont l’ancien bassin d’esssai, mais pas le bâtiment Perret qui sera rénové, se sont déroulées entre Février et Décembre 2010. En passant à côté de ces terrains, tous les vanvéens remarquent surtout les deux tours F le long de l’avenue d’Issy, construite en 1971 dont la restructuration très lourde devrait s’achever en Mars 2012, et la tour A le long de l’avenue de la Porte de Sévres (ancienne tour de la Direction Générale de l'Armement, construite en 1979)  dont la rénovation a été engagée en mai 2010. Les travaux, qui comprendront du désamiantage, de la démolition, de la mise aux normes incendie ainsi que l'aménagement des espaces de travail, s'achèveront avant l'été 2012. Elle devrait pouvoir accueillir, grâce à une surface d'environ 8 600 m² de bureaux, 750 permanents. Enfin, pour la petite histoire, il est bon de savoir que l’actuel Président de la République, Nicolas Sarkozy,  a effectué son service militaire dans cette cité de l’Air du Bd Victor à la fin des années 70, avec ses compéres, Brice Hortefeux, actuel ministe de l’intérieur, et Eric Raoult, député Maire UMP du Raincy (93) et ex-ministre de la ville. Il parait que leur tâche d’appelé était de cirer les parquets…bonne préparation pour une carrière politique.