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jean paul huchon

  • AVEC LES ELUS ET LES MILITANTS DE VANVES AU QG DE CAMPAGNE DE BARTOLONE DIMANCHE SOIR : De la déception, de la frustation !

    De nombreux militants socialistes  vanvéens avec leurs élus ont rejoint la place de Catalogne où se trouvait le QG de campagne de Claude Bartolone  (PS) durant la soirée électorale de Dimanche après avoir passé la journée dans un bureau de vote et participé au dépouillement, comme Gabriel Attal, conseiller municipal PS,  au collège Saint Exupery. « On savait que ce serait très sérré, que le résultat se jouerait à quelques voix. Quand j’ai vu les premières centaines de bulletins dépouillés, j’ai tout de suite compris que cela allait se jouer à très peu de voix ». Et c’est au QG de campagne de la tête de liste qu’il a eu confirmation que Valérie Pécresse l’avait emporté, partageant une très grande déception, avec notamment tous ces jeunes militants de Vanves qui s’étaient fortement  mobilisés depuis la Rentrée, et surtout ses derniers quinze jours. D’ailleurs la direction de campagne de Claude Bartolone a salué la mobilisation des militants altoséquanais et vanvéens (sur la photo avec Nadége Azzaz tête de liste PS 92, Valérie Mathey, Anne Laure Mondon, Philippe Dos santos)  qui ont été exemplaires dans cette campagne, pris en  exemple pour leur dynamisme et qui s’est traduit par les résultats tant à Vanves que dans le département « où le PS a fait quasiment le même nombre de voix que Jean Paul Huchon en 2010 à une époque où le PS 92 était mieux implanté avec des maires, des conseillers généraux etc… »  constate Gabriel Attal qui était 12éme sur la liste d’union PS/EELV/FG/PG

    « Beaucoup de déception que la gauche ait perdu la Région Ile de France. Déception au regard des enjeux colossaux qui sont traités par la Région, du bon bilan de Jean Paul Huchon qui a fait de l’IDF la première région d’Europe, très dynamique et très ouverte sur le monde. De la frustration aussi parce que les résultats se sont joués à très peu de voix, et que, sans doute, quelques mauvaises expressions, mal calibrées de l’entre deux tours ont eu un impact sur le résultat, et qui ont été exploitées évidemment par l’opposition » indique t-il.  «  Ce qui permet à Valérie Pécresse de l’emporter, c’est le report des voix du FN sur sa candidature. Après la déception, et la frustration, il y aussi de l’inquiétude sur l’avenir de la Région car Valérie Pécresse a été élu grâce aux voix du FN, en ayant sur sa liste des personnalités issues de la Manif Pour tous, de la droite très dure représentée par Geoffroy Didier. Et forcément de l’inquiétude sur l’avenir des politiques publiques menées par la Région alors même que notre pays et que notre Région ont besoin de rassemblement et de cohésion » ajoute t-il avec maintenant un peu de recul.

    «  A Vanves, au vu des résultats, nous avons eu une très grande satisfacton, car ils confirment la qualité de travail de terrain des militants et des élus socialistes ; Ils confirment, par ailleurs l’exigence de solidarité, d’innovation, de modernité qui est porté par les vanvéens et qu’ils ont exprimé par ce vote, puisqu’ils ont placé la liste Union de la Gauche très largement en tête. Les élus socialises entendent poursuivre leir travail en s’appuyant sur cette mobilisation pour, à la fois, continuer à aller au contact des vanvéens, expliquer et échanger sur l’action menée par le gouvernement, et pour continuer à nous battre sur les enjeux locaux qui concernent notre ville, et au premier rang, l’installation de la station GNV qui est un vrai cou porté à la cohésion et à la solidarité dont a besoin notre ville, puisqu’on remplace les seules structures à destination des jeunes du Plateau, quartier déjà délaissé par le maire, par une usine à gaz au sens propre et au sens figuré, dont on sait qu’elle n’apportera à la ville que nuisances et dangers pour les riverains »

  • VANVES ET SA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : RETARDS ET CONTESTATIONS

    Une réunion publique est prévue le mardi 5 Mai à 19H à l’école Larmeroux pour présenter le projet et le chantier de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 sud du futur réseau Grand Paris Express. Elle tombe en pleine actualité ! Tout d’abord parce que Philippe Yvin qui préside le directoire de la SGP (Société du Grand Paris) vient d’annoncer deux ans de retard pour la réalisation définitive de cette ligne qui reliera Pont de Sévres à Noisy Champ.  Ensuite,  des riverains et des habitants de cette future gare,  ont crée un collectif, des citoyens qui  réclament un véritable projet urbain pour ce quartier de la gare de Clamart

     

    Ce premier  tronçon (sud)  de la ligne 15 de 33 kilomètres avec 16 gares que la SGP va  réaliser d'une traite -  « Une véritable première en France » selon Philippe Yvin - n’est finalement pas simple à réaliser. A l’entendre, il nécessite « un peu plus de temps d'études, d'optimisation de la phase achats pour permettre aux entreprises de génie civil de répondre à ces appels d'offres complexes dans les meilleures conditions, et l'allongement de la phase de travaux ». Les travaux préparatoires avec les opérations de déviations des réseaux souterrains existants (gaz, électricité, télécom, eau…) qui doivent préparer les travaux de génie civil vont demander certainement plus de temps que prévu aux concessionnaires, à cause de surprises et d’imprévus. D’autant plus que les équipes de la SGP sur le terrain n’ont pas caché que ces travaux qui viennent tout juste de commencer, permettront de reconnaître le terrain pour parfaire les méthodes de construction, afin de permettre d’ajuster le dimensionnement des ouvrages (tunnel, gares, puits de travail) et d’adapter les méthodes constructives. Vu l’ampleur de ce projet, et depuis son début, tout le monde reconnait qu’il faut renforcer les équipes de la SGP notamment et en terme d’ingénierie. Jean Paul Huchon, est prêt pour que le STIF (Syndicat des Transports de l’Ile de France)  qu’il préside apporte son appui technique et son expertise en  ce sens.

    L’autre cause de ce retard était inévitable, même si la SGP a cherchée à l’éviter par tous les moyens  (enquête parcellaire, servitude d'utilité publique...) : Les contentieux qui découlent des expropriations des terrains nécessaires à ce réseau, notamment pour y aménager les bouches d’aération ou les accés secours, et peuvent rallonger les délais, comme ce fut le cas pour d’autres projets en Ile de France   

     

    Dans le même temps, et plus localement, un collectif de citoyens et d’habitants de la gare de Clamart vient de se créer pour réclamer un véritable projet urbain pour le quartier de la future station de métro Fort d'Issy/Vanves/Clamart/Malakoff, et fait signer une pétition qui aurait recueillie plus de 1000 signatures. Ils ne décolérent pas depuis que le passage souterrain entre le clos Montholon et la place de la gare a été supprimé, que les marronniers du parkings ont été abattus, et l’abri vélos déplacé, avec l’installation de palissades…et le projet du maire Jean Didier Berger (UMP° de déclasser du domaine public cette place de la gare afin de vendre ce terrain à un promoteur immobilier privé pour y construire 4 immeubles de bureaux (et de logements ?). 

    Pour ces habitants du quartier de la Gare « l'arrivée de la station Fort d'Issy / Vanves / Malakoff est un rendez-vous majeur à ne pas gâcher. Le site de la gare présente bien des atouts : une desserte exceptionnelle, un foncier disponible de 2,5 ha, un enjeu partagé entre 4 communes, un pôle stratégique où tous les modes de déplacements doivent pouvoir converger et cohabiter ». Ils ont créé ce collectif « pour rassembler tous ceux qui veulent s'engager, dans un esprit constructif et indépendamment de toute formation politique, pour un projet urbain transparent et concerté au quartier de la gare ». Il a même lancé une pétition pour demander au maire de Clamart d'engager une concertation et de renoncer au déclassement et à la vente de la place de la gare.

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : PECRESSE (UMP) LANCE SA CAMPAGNE ET LES ESPRITS S’ECHAUFFENT A LA REGION

    Les élus et militants UMP vanvéens n’étaient pas aussi nombreux que ceux de l’UDI,  samedi dernier, tout simplement parce que le lancement de campagne de Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP pour les régionales s’est déroulé en Seine Saint Denis, à Rosny, et un samedi matin. Parce que « c’est ici dans le 93 que se joue une bonne partie de l’avenir de la Région Capitale » dans « un département resté à gauche, où la majorité des villes est désormais dirigé par notre famille famille politique » a expliqué Valérie Pécresse dans une salle des fêtes, pas assez grande pour accueillir les 2000 franciliens présents selon les organisateurs. « J’ai rêvé d’une région qui ne confondrait pas politique et idéologie, politique et sectarisme, où l’éthique et le bon usage de l’argent public remplacerait le clientélisme, l’opacité, le gaspillage » a déclaré Valérie Pécresse devant la fine fleur des élus franciliens, des parlementaires aux maires, avec notamment Isabelle Debré

    Valérie Pécresse s’en  est pris au bilan de la gauche, de l’échec du trio JP Huchon, MP de la Gontrie, « son bras droit depuis 13 ans », et la verte Emmanuelle Cosse en dénonçant une région « fracturée de toute part » au niveau territorial, économique et social, éducatif, transport , numérique, environnemental, humain. « Le vrai bilan de la gauche c’est 17 ans d’impuissance, d’immobilisme, de fatalisme » avec une « gauche régionale, championne de l’esquive : Je ne suis responsable de rien, comptable de rien, coupable de rien… Leur bilan c’est leur boulet, ils veulent s’en exonérer, ils n’y échapperont pas ». Elle a d’ailleurs dénoncé un  incroyable gâchis comme l’UDI, l’inefficacité de la Région  - « Ce ne sont pas les feux de cheminée qui sont responsable de la pollution mais les bouchons routiers ! » - le clientélisme  en dénonçant « ses subventions versées aux associations bien connues des cercles socialiste, communistes et verts », et le manque criant d’ambition : « Avez-vous entendu parler d’un grand projet régional depuis 17 ans ? Le Grand Paris ! Mais c’est Nicolas Sarkozy qui l’a fait ! » a-t-elle constaté en posant la question : « Un quatrième mandat pour quoi faire ? » 

    Elle a commencée à donner une idée  des objectifs poursuivis :« Redonner à l’IDF son premier rang » c’est à dire redonner la fierté d’habiter en IDF, réparer une région fracturée, faire de la Région IDF le moteur de l’avion France. Elle défendra d’ailleurs trois valeurs - l’autorité, la liberté et la justice – qu’elle a illustrée par les propositions défendus par le groupe UMP au Conseil Régional : Sécurisation des transports, des commerces de proximité, des quartiers, des lycées, soutien au logement intermédiaire, à l’accession sociale en refusant de « financer plus de logement social là où il y en a déjà plus de 30% », abroger la réduction de 75% dans les transports aux 167 000 étrangers en situation irrégulière.

    Elle a surtout donnée une idée de la campagne qu’elle a décidée de mener d’ici Décembre 2015,  participative, au plus près des franciliens, de leurs attentes, de leurs besoins. C’est pourquoi elle viendra à leur rencontre : « Vous me verrez partout, dans les gares, sur les marchés, auprès des lycéens, des salariés, des entrepreneurs, des familles, des agriculteurs, des ouvriers, des retraités… » en s’étant donné pour objectif d’ici l’été de parcourir les 100 circonscriptions d’IDF en 100 jours. Ainsi, pendant que les chefs de file UDI et UMP franciliens lancent leur campagne,  la majorité socialiste a pris un métro de retard en en étant encore aux primaires, pour départager JP Huchon et MP de la Gontrie, sa 1ére Vice présidente, alors que les dernières élections locales ont démontrée que la « maison socialiste est en train de brûler ». La gauche régionale se déchire comme l’ont constaté les élus de l’opposition régionale siégeant à la commission permanente du Conseil Régional jeudi dernier, et notamment Bernard Gauducheau. Les esprits se sont échauffés à plusieurs reprises sur la présence d’une équipe TV du magazine « Supplément » de C+, sur le pic de pollution,  sur le redéploiement de subventions versées à des associations, la délégation régionale au festival de Cannes, la candidature de la Région Capitale aux JO 2024 contre laquelle se sont prononcés les écologistes etc… 

    Mais la délibération concernant le projet de tram T10 entre Antony (Croix de Berny) et Clamart (Gare SNCF et futue GPE)  qui doit compléter le T6 (entre Chatillon/Montrouge-Velizy) et sa station d’entretien et de remisage prévu dans le bois de Verrière à la limite de Châtenay et du Plessis Robinson, a eu pour résultat de voir un  vice Président écologiste,  Pierre Serne chargé des transports,  se désolidariser de l’exécutif en votant comme le groupe EELV pour un renvoi de ce dossier en commission, tout en expliquant et en s’emballant quelque peu : « Je souhaite que le bois de Verrière ne soit pas le Sivens de la Région d’Ile de France, et encore moins qu’il y ait un mort ». Dossier défendu par JP Huchon qui ne se voyait pas « ne pas tenir  compte de la position du département des Hauts de Seine dont  le Conseil Général  en a débattu et qui  va en financer une part importante ». Et a fait voter cette délibération contre la volonté des verts de retarder un projet crucial pour les transports dans un sud des Hauts de seine qui était jusqu'à présent bien mal desservi.