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expropriations

  • VANVES ET SA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : DES RIVERAINS PRÊT A EN DECOUDRE

    La réunion publique prévue et annoncée pour  le 5 Mai se déroulera le 28 Mai  à 19H à l’école Larmeroux pour présenter le projet et le chantier de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 sud du futur réseau Grand Paris Express. Les vanvéens et les riverains de cette future ligne devront attendre plus d’une vingtaine de jours pour connaître ce projet de gare et questionner les responsables de la SGP (Société du Grand Paris) sur ce retard de deux ans pour la réalisation définitive de cette ligne qui reliera Pont de Sévres à Noisy Champ.  Ils ont beaucoup insisté sur les raisons techniques mais peu sur les risques de contentieux avec les riverains concernés par les expropriations  nécessaires au passage de nouveau métro. Nous avions fait état de l’avis de Pierre Serne, vice Président transports qui n’était pas du tout étonné, puisqu’il s’attendait à de tels retards, à cause de l’ampleur des premiers travaux de déviation des concessionnaires, mais aussi à cause des expropriations et des contentieux qui en découleront,  pour aménager notamment les bouches d’aération et les accès secours,  malgré les efforts effectués avec la SGP pour les prévenir et les éviter (enquête parcellaire pour prévoir le rachat du tréfonds,  éviter le référé, création d’une servitude d’utilité publique…).

    Ainsi dans l’une des associations de riverains qui se sont constituées ses derniers temps autour de certains gares et le long de son tracé ,le désenchantement est grand : « Nous avons décidé de ne pas déposer de référé suite à l’enquête publique, ce qui n’a pas été le cas sur toute la ligne : d’autres associations du même type  ont décidé de le faire pour un tas de raisons, alors que nous avions préféré le dialogue pour avancer de façon positive, et éviter de bloquer quoi que ce soit. La plupart des riverains ont reçu des offres qui n’étaient pas engageantes jusqu’à présent avec des prix évalués au mètre carré sans beaucoup d’explications » indique Michel Benkemoun, président de l’ARGC (Association des Riverains de la Gare de Clamat) qui  a beaucoup travaillé sur ce sujet, notamment avec des notaires et des gens dont le métier est de faire des évaluations de biens. « Nous avons rédigé  un rapport que nous avons envoyé à la SCET, organisme délégué par la SGP pour gérer la vente des tréfonds, voilà quelques jours dans lequel nous expliquons avoir fait les calculs, que nous ne comprenons pas les coefficients que la SGP applique à tel et tel endroit,  et où nous  présentons les travaux menés par des experts que nous avons  payés » explique t-il.

    Ainsi chaque propriétaire de parcelle concernée – Il y a 60  au  niveau surtout de Clamart et de Malakoff, un seul du côté de Vanves - va envoyer ses prochains jours un courrier,  d’autant plus que la SCET les a déjà prévenu : « Il n’y a rien à négocier ! Et de toute façon, ce n’est pas nous qui négocierons car nous ne sommes qu’un intermédiaire. On n’a rien à voir là dedans ! Ce n’est pas nous le bon interlocuteur ! Circulez, il n’y a rien à voir  » rapporte le président de l’ARGC qui vient d’écrire à la SGP en annonçant  que les riverains sont prêt à bloquer le processus : « jusqu’à présent on s’est comporté en citoyen responsable ! Si jamais il n’y a rien à négocier, que les prix sont fixés – alors que nous avons eu des offres orales et pas écrites -  et qu’on ne peut pas discuter ne serait-ce que des coefficients qui sont appliqués pour comprendre pourquoi, alors que l’on n’est pas d’accord, nous bloqueront le processus. Et s’il faut passer par des voies judiciaires, on le fera ! Il nous faut des réponses écrites sur les prix, sur les frais liées à la vente, s’il y a une fiscalité liée à la vente, qu’est-ce qu’il en est des servitudes en cas de construction après avoir  vendu une partie de son sous sol … ». C’est vrai que cela peut durer deux ans de plus selon les plus pessimistes. En tous les cas, c’est malheureusement le prix à payer pour réaliser un aménagement dans le Grand Paris actuellement.

  • VANVES ET SA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : RETARDS ET CONTESTATIONS

    Une réunion publique est prévue le mardi 5 Mai à 19H à l’école Larmeroux pour présenter le projet et le chantier de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 sud du futur réseau Grand Paris Express. Elle tombe en pleine actualité ! Tout d’abord parce que Philippe Yvin qui préside le directoire de la SGP (Société du Grand Paris) vient d’annoncer deux ans de retard pour la réalisation définitive de cette ligne qui reliera Pont de Sévres à Noisy Champ.  Ensuite,  des riverains et des habitants de cette future gare,  ont crée un collectif, des citoyens qui  réclament un véritable projet urbain pour ce quartier de la gare de Clamart

     

    Ce premier  tronçon (sud)  de la ligne 15 de 33 kilomètres avec 16 gares que la SGP va  réaliser d'une traite -  « Une véritable première en France » selon Philippe Yvin - n’est finalement pas simple à réaliser. A l’entendre, il nécessite « un peu plus de temps d'études, d'optimisation de la phase achats pour permettre aux entreprises de génie civil de répondre à ces appels d'offres complexes dans les meilleures conditions, et l'allongement de la phase de travaux ». Les travaux préparatoires avec les opérations de déviations des réseaux souterrains existants (gaz, électricité, télécom, eau…) qui doivent préparer les travaux de génie civil vont demander certainement plus de temps que prévu aux concessionnaires, à cause de surprises et d’imprévus. D’autant plus que les équipes de la SGP sur le terrain n’ont pas caché que ces travaux qui viennent tout juste de commencer, permettront de reconnaître le terrain pour parfaire les méthodes de construction, afin de permettre d’ajuster le dimensionnement des ouvrages (tunnel, gares, puits de travail) et d’adapter les méthodes constructives. Vu l’ampleur de ce projet, et depuis son début, tout le monde reconnait qu’il faut renforcer les équipes de la SGP notamment et en terme d’ingénierie. Jean Paul Huchon, est prêt pour que le STIF (Syndicat des Transports de l’Ile de France)  qu’il préside apporte son appui technique et son expertise en  ce sens.

    L’autre cause de ce retard était inévitable, même si la SGP a cherchée à l’éviter par tous les moyens  (enquête parcellaire, servitude d'utilité publique...) : Les contentieux qui découlent des expropriations des terrains nécessaires à ce réseau, notamment pour y aménager les bouches d’aération ou les accés secours, et peuvent rallonger les délais, comme ce fut le cas pour d’autres projets en Ile de France   

     

    Dans le même temps, et plus localement, un collectif de citoyens et d’habitants de la gare de Clamart vient de se créer pour réclamer un véritable projet urbain pour le quartier de la future station de métro Fort d'Issy/Vanves/Clamart/Malakoff, et fait signer une pétition qui aurait recueillie plus de 1000 signatures. Ils ne décolérent pas depuis que le passage souterrain entre le clos Montholon et la place de la gare a été supprimé, que les marronniers du parkings ont été abattus, et l’abri vélos déplacé, avec l’installation de palissades…et le projet du maire Jean Didier Berger (UMP° de déclasser du domaine public cette place de la gare afin de vendre ce terrain à un promoteur immobilier privé pour y construire 4 immeubles de bureaux (et de logements ?). 

    Pour ces habitants du quartier de la Gare « l'arrivée de la station Fort d'Issy / Vanves / Malakoff est un rendez-vous majeur à ne pas gâcher. Le site de la gare présente bien des atouts : une desserte exceptionnelle, un foncier disponible de 2,5 ha, un enjeu partagé entre 4 communes, un pôle stratégique où tous les modes de déplacements doivent pouvoir converger et cohabiter ». Ils ont créé ce collectif « pour rassembler tous ceux qui veulent s'engager, dans un esprit constructif et indépendamment de toute formation politique, pour un projet urbain transparent et concerté au quartier de la gare ». Il a même lancé une pétition pour demander au maire de Clamart d'engager une concertation et de renoncer au déclassement et à la vente de la place de la gare.