Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

laurent lafon

  • VANVES ET GRAND PARIS EXPRESS : Lorsque l’UDI titille un Jean Paul Huchon qui a du « répondant » !

    La séance plénière du Conseil Régional à laquelle participait Bernard Gauducheau hier, a donné l’occasion à Jean Paul Huchon, président PS de la Région Ile de France,  de faire le point sur le projet de Grand Paris Express que le maire de Vanves suit de très prés. Grâce d’ailleurs à une question du groupe UDI dont il fait parti, posée par Laurent Lafon, son collégue de Vincennes, président du groupe. Preuve qu’ils ne laissent rien passer concernant le Grand Paris et l’aménagement de la Région Ile de France dont le maire de Vanves est le porte parole du groupe

     

    « Au-delà d’un meilleur maillage du réseau de transports, GPE offre une réelle attractivité économique, et il apporte une réponse aux besoins immédiats de la population francilienne : construction de logements, création d’emplois, développement économique ou encore aménagement urbain des territoires. Alors que l'Etat et la Région étaient parvenus, après trois ans de conflit ouvert, à un accord global sur les projets de rénovation des lignes de transports existantes et de réalisation du Grand Paris Express, le gouvernement semble vouloir remettre en cause ce projet. Après l’épisode du milliard, nous avons eu droit à la séquence du désossement du projet avec le dépôt du « rapport Auzannet remettant en cause le financement et le calendrier du projet » a constaté Laurent Lafon, président du groupe UDI, hier au Conseil Régional. « Un peu partout dans les territoires,  les élus se sont élevés avec force pour dénoncer le rapport Auzannet et exprimer leur attachement à ce que l’ensemble du projet soit réalisé sans découpage et sans phasage. Dans ce concert unanime des élus et des collectivités pour défendre l’accord passé avec l’Etat, une seule collectivité est restée étonnement silencieuse : le conseil régional » s’est il étonné tout en rappelant les propos du président Huchon lors de la cérémonie des vœux au Muséum d’Histoire Naturelle en souhaitant que le projet soit réalisé dans son intégralité.« Nous ne voudrions pas, que ce projet finisse au milieu des dinosaures »

     

    Bien évidemment, Jean Paul Huchon s’est étonné de ce reproche – « je m’étonne que vous me reprochiez mon silence, c’est assez rare dans cette assemblée » -  alors qu’il s’est largement exprimé en public ces derniers jours sur ce sujet, et pas plus tard que lundi soir lors du lancement de la concertation sur le ligne Orange, sans parler des nombreuses questions des journalistes et une tribune pour préciser sa vision du Grand Paris. « J’ai même exprimé ma volonté de tenir ensemble avec Maurice Leroy (ex-ministre UDI du Grand Paris)  une réunion de presse » a-t-il révélé. « Avec le précédent gouvernement, nous avons construit un accord, car nous voulions à la fois peser sur les choix du projet de GPE, et que soient dégagés les moyens financier pour lancer en même temps le plan de Mobilisation des Transports, car la réussite du GPE passe par l’amélioration des RER. J’avais indiqué que nous avions franchi une première étape,  mais que le plus diffficile était devant nous, quand il faudrait passer à la réalisation. Nous y sommes aujourd’hui » a-t-il expliqué  en précisant « qu’on m’a laissé longtemps dans une indifférence glacée », et  en insistant sur le fait qu’il faille « traiter de concert la modernisation de l’existant, notammment le réseau RER »  - et on l’a encore vu cette semaine avec l’affaire du RER A dons les trains saitent des gares lorsqu’ils prennent du retard, qui a défrayé la chronique,  les 2H30 de retard sur le RER D Mardi soir, et l’incident de caténaire provoqué par un TGV sur la ligne du RER D qui a été coupé pendant une bonne partie de la journée d’hier  -  « et la réalisation de GPE. C’est celui que j’ai tenu devant la commission d’enquête parlementaire sur les RER, et que j’ai développé au lendemain du 6 Mai devant les ministres que j’ai rencontré maintes fois. J’ai bon espoir que nous parvenions à convaincre le goivernement que la plan de Mobilisation et GPE soiernt les deux faces d’un même projet »

     

    Il a indiqué qu’il ne partage pas les conclusons du rapport Auzannet, mais « il a le mérite de mettre les pieds dans le plat et sur les questions techniques et financières. Je pense au coût du projet et j’ai été le premier à dire que cela allait coûter plus cher (30 Milliards d’euros au lieu de 20), et on le savait, avec plus de gares, plus d’interconnexions, et tout ce qui entoure le systéme. Tout cela pose la question de nouvelles ressources fiscales ou non pour la SGP mais également le plan de mobilisation qui écessitera d’engager 7 Milliards d’euros dans les années qui viennent. Plusieurs pistes sont envisagées, évoquées dans le rapport Carrez, et l’Etat sera au rendez-vous.  Tout le monde devra faire des efforts et les entreprises auront leur rôle à jouer. Le gouvernement consulte toutes les parties prenantes » pour arrêter cet accord qui « devra détailler les étapes de la réalisation de des grands projets de transports en s’adossant sur une optimisation des ressources nécessaires » a-t-il indiqué. « Voilà des preuves concrétes de notre engagement. On mettra un peu de temps pour le faire. Il se réalisera dans sa totalité, des modifications techniques, des adaptations car les élus et les populations seront consultés. Je considére que l’aboutissement de ce projet est l’action de notre vie à tous ».   

  • POLEMIQUES ENTRE CANDIDATS AUX CANTONALES : LE LOGEMENT AU CENTRE DES DEBATS A VANVES COMME A LA REGION

    Après l’épisode de l’incendie de voiture dans un parking du Plateau qui a mis le feu aux poudres entre les deux principaux challengers de cette élection cantonale à Vanves, les sujets de discorde ne manquent pas. Il suffit de prendre la difficile question du logement en Ile de France dont Guy Janvier (PS) a fait le théme du premier article d’une série qu’il déclinera tout au long de ses prochaines semaine pour présenter son programme sur son blog.  Une de ses préoccupations majeurs considérant que la municipalité n’en fait pas assez aors qu’elle a un taux de logements social de 23,5%. Il sera au cœur des débats qui s’ouvrent au conseil régional ce matin auxquels assistera Bernard Gauducheau  (NC) dont le groupe a lancé un appel aux maires franciliens pour protester contre les nouvelles conditions mises en place par la Région pour bénéficier de ces aides à la pierre, et sa décision de ne plus subventionner le logement socal intermédiaire. Appel qu’il a signé avec 32 maires.   

     

     « Alors que le gouvernement se désengage de la politique du logement avec un budget en baisse de 2,6% et le prélévement de 245 ME sur les bailleurs sociaux en 2011 » constatent JP Huchon et sa vice présidente verte,  Emmanuelle Cosse (Logement), « la Région consacre 271 ME au logement en 2011, c’est à dire plus que l’Etat dans son aide à la pierre en Iledde France (240 ME) ». Ce sera l’occasion de relancer la proposition de créer une autorité organisatrice du logement comme l’a fait Jean Paul Huchon en parlant d’un SLIF à l’image du STIF pour les transports. « Nous en discutons au sein de Paris Métropole, comme sur la solidarité entre les communes riches et pauvres, car il faudrait dans ce domaine que la gouvernance change, car en la matière, il y a des dizaines d’(interlocuteurs, des bailleurs sociaux, des intercommunalités, des communes, des dépatements » explique t-il en rappelant « qu’en 2004, les Régions avaient demandé la compétence logement au premier ministre JP Raffarin qui ne l’a pas mis dans la loi, alors que les élus ont fini par entrer dans le STIF. Beaucoup d’autorités morales et politiques préconisent cette autorité de régulation qui permettrait de résoudre la question des financements inextricables surtout lorsqu’en 2014, seront supprimés les financements  croisés ». Il explique « qu’elle pourrait rassembler les financements, être une instance de dialogue avec les bailleurs sociaux, avoir des pouvoirs propres (application de la loi SRU…) » en rappelant que cette proposition avait été lancé pendant les régionales de 2004 par André Santini, tête de liste UDF à l’époque.

     

    3 PRIORITES FRANCILIENNES

    3 priorités ont été fixées  par la Région : Tout d’abord développer massivement la construction de logements sociaux  (PLUS) et très sociaux (PLAI) alors de 65% des ménages franciliens y sont éligibles et que l’Etat aide surtout des PLS (logements sociaux intermédiaires). Les financements de la Région seront soumis à condition : Ainsi dans les communes comportant moins de 20% de logements sociaux, tout programme PLUS devra compter un taux minimum de 20% de PLAI, porté à 30% dans les communes faisant l’objet d’un constat de carence. Pour le PLS, le soutien de la Région sera réservé aux communes dotées de plus de 40% de logements sociaux afin de créer de la mixité sociale.  Elle mettra des conditions d’accès plus contraignants à ces financements afin de pousser les promoteurs  à construire  25% de grands logements dans les programmes PLS et PLAI, et 25% dans les programmes PLUS, et prévoir 5% de logements adaptés aux handicapés. La région incitera les opérateurs du logement social à renforcer leurs engagements environnementaux pour leur permettre d’atteindre les objectifs du Grenelle de l’Environnement à l’horizon 2020 (Bâtiments à énergies positives). Enfin, deux autres priorités concernent la lutte contre la précarité énergétique en lançant un plan de réhabilitation thermique des logements, avec une aide à la réhabilitation des foyers de travailleurs immigrés ; et le soutien aux copropriétés privées dégradées ou en difficulté avec une aide pour lutter contre le saturnisme.

     

    UN APPEL DES MAIRES NC

    Les débats risquent d’être vifs  car plusieurs groupes ont affutés leurs armes : EELV a annoncé qu’il défendra un bouquet de mesures ambitieuses à destination des habitants les plus en difficultés d’IDF : « Il n’y a pas de fatalité au mal-logement, depuis des années la situation s’aggrave et les responsables politiques concluent qu’on ne peut rien faire. Il y a au contraire des solutions concrètes et immédiates possibles pour peu qu’on fasse preuve de courage politique » prévient le célébre  Augustin Legrand, élu régional EELV.  Le Nouveau Centre où siége Bernard Gauducheau a lancé « appel aux maires franciliens » afin de dénoncer la nouvelle  politique régionale du logement, ce qui a aboutit à une lettre ouverte a président de la Région Capitale, signé par 32 Maires dont ceui de Vanves. Ils contestent la critérisation des aides régionales et le « choix idéologique  et  aberrant  de  ne  plus aider le logement social intermédiaire » en expliquant que « les  premières victimes de la critérisation, ce  seront  les  classes  moyennes,  aux  revenus insuffisants pour se loger à  Paris  et  d’une  manière  générale en Ile de France », où les niveaux des  loyers des logements privés ont considérablement augmenté en dix ans. « Le  logement social intermédiaire joue donc un rôle clé pour la mixité sociale,  évite  la  juxtaposition  de  zones « privilégiées » et de poche de  « pauvreté.  Avec la disparition des aides au logement social intermédiaire,  c’est  toute  cette mixité sociale, à travers la possibilité d’un parcours  résidentiel pour les Franciliens, qui est attaquée » explique Laurent Lafin, président du groupe NC et maire de Vincennes qui est à l’initiative de cet appel  en demandant solennellement  avec ses 32 collégues à  Jean-Paul  Huchon  de  « reconsidérer ces  mesures  »  et  en  y  associant les élus municipaux qui sont les premiers  acteurs du logement en Ile-de-France.

     

    LE PS DENONCE LES HAUTSDE SEINE

    Enfin, le groupe PS du Conseil Régional s’en est pris à l’UMP qui  « détruit du logement social dans les Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, où la situation du logement est particulièrement préoccupante » en prenant l’exemple de la Résidence Universitaire d’Antony (RUA) qui « est emblématique de la conception du logement social proposée par la droite francilienne : la fermeture et la destruction partielle de cet ensemble locatif prive les étudiants franciliens de plus de 2 000 logements sociaux. A ce jour, aucune proposition sérieuse n’a été faite par les élus locaux UMP pour compenser cette destruction et reconstituer l’offre locative sur place. Cette destruction illégitime est d’autant plus scandaleuse qu’elle a lieu dans un département ou un tiers des villes concernées par la loi SRU accusent de lourds retards en matière de logement social » a rappellé Benoît Marquaille, conseiller régional et challenger de Philippe Pemezec au Plessis Robinson. Pour Guillaume Balas, président du Groupe socialiste, « avec 65% des ménages franciliens éligibles au logement social et très social, il est évident que la résolution du problème du logement passe par l’augmentation de l’offre locative à critères sociaux. Or l’Etat se dérobe à ses responsabilités. Au point qu’il n’est plus le premier financeur d’aide à la pierre en ÎDF, place désormais occupée par la Région, une collectivité dont le logement ne fait pas partie des compétences obligatoires ».

     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS SAUVE DES EAUX ?

    Nos députés et sénateurs ont choisi la voie de la sagesse  hier en répondant finalement au souhait de l’Elysée de voir se développer des efforts de compréhension mutuels pour éviter un nouveau conflit entre l'Etat et la Région Ile de France. Cela a été le cas pour les 7 sénateurs et les 7 députés qui ont siégé en Commission Mixte Paritaire jeudi matin. Seront-ils suivis par d’autres, notamment certains maires de droite qui refusent encore aujourd’hui de rejoindre Paris Métropole, futur Agora du Grand Paris souhaité par le Président de la République

     

    Le terrain avait été préparé depuis la fin des débats au Sénat, mais surtout deux  jours avant la réunion de la CMP, puisque les députés UMP franciliens décidaient mardi dernier de sauver le projet de rocade de 60 km autour de Paris dénommé Arc Express proposé par la Région et le Stif.  Ils se sont tous mis d'accord pour supprimer l'amendement du sénateur Yves Pozzo di Borgo (NC)  qui mettait fin au débat public sur Arc Express, au lendemain de la promulgation de la loi, ce qui revenait à enterrer le projet. « On est tous d'accord pour faire disparaître cet amendement » expliquait un participant à la réunion. Ainsi le débat public sur Arc Express validé par la Commission nationale du débat public (CNDP) le 7 avril « avancerait en même temps » que le débat public qui sera lancé pour le projet du gouvernement de double boucle de métro automatique autour de Paris. Les députés UMP soulignaient la « bonne volonté » de leur groupe et comptaient sur un geste en retour de Jean Paul Huchon. Ils espéraient ainsi que le débat public sur Arc Express ne commencerait pas avant le débat sur la double boucle de métro.

    De leur côté, les parlementaires PS voulaient tenter jeudi « d'atténuer les dispositions les plus dangereuses » du projet de loi dont ils contestent le financement, la gouvernance et la pertinence, sans exclure un recours au Conseil constitutionnel après le vote, car il y aurait « quelques petits motifs d’inconstitutionnalité ».  Les élus PS franciliens contestaient la « pertinence » du Grand Paris (130 kilomètres de métro automatique circulant 24h sur 24h pour desservir des « clusters » - pôle de compétitivité - censé favoriser la création d'un million d'emplois d'ici 2025 selon Christian Blanc Secrétaire d’Etat à la Région Capitale. Comme par hasard, un grand quotidien du soir, révélait à la veille de la réunion de la CMP que deux études en provenance de la DREIF (direction régional de l’Equipement) et l’IAU IDF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) contestaient les chiffres de M.Blanc, « trop élevés pour être crédibles » qui « nécessiteraient une rupture avec les tendances démographiques actuelles, des changements comportementaux et institutionnels très importants ». 

     

    Comme prévu, députés et sénateurs, ont donc convenus lors de la CMP d’hier, du lancement de deux débats publics sur les projets de métro automatique autour de Paris, la double boucle de Christian Blanc, et le projet Arc Express de la région IDF présidée par Jean-Paul Huchon (PS) qui doivent de toute façon passer par Vanves (ou à proximité). Ainsi, la commission nationale du débat public (CNDP) lancera « conjointement » la procédure de débat public sur ces deux projets et de façon « coordonnée ». Les élus PS se sont abstenus, faisant valoir que le dossier Arc Express, soutenu par tous les élus du Val-de-Marne, était prêt et aurait pu être lancé dès juin, à la différence du projet du gouvernement. « J'ai sauvé le soldat Huchon » a déclaré à  Yves Albarello. Un autre amendement prévoit un délai maximum de quatre mois à compter de la promulgation de la loi pour que le débat public sur le projet du gouvernement soit lancé, afin de  garantir qu'il n'y ait pas (trop) de retard sur le lancement du débat public sur Arc Express. Enfin, Le périmètre d'intervention de la future société chargée d'aménager les quartiers autour des « nouvelles gares »  a été porté jeudi de 250 m à 400 m. Ainsi l'augmentation du périmètre d'intervention de la Société du Grand Paris (SGP) sans qu'il soit nécessaire de signer un contrat de développement territorial avec les communes concernées « permettra le développement d'une véritable opération d'aménagement. En portant le périmètre de 20 à 50 hectares, il est possible de rendre possible un aménagement cohérent » ont expliqué Yves Albarello et Jean Pierre Fourcade dans leur amendement, que les parlementaires de gauche ont désapprouvé. Ainsi, sur la base d'une quarantaine de gares nouvelles, le rayon d'action de la SGP atteindrait 2.000 hectares, soit 20 km2 ou un cinquième de la surface de Paris (105 km2 environ).

     

    JP Huchon, président de la Région IDF a salué « le travail des parlementaires de gauche qui se sont battus pour la mise en place rapide du débat public sur Arc Express. Malgré cette avancée, la CMP a maintenu voire aggravé l’autoritarisme et le déni démocratique qui fondent le projet de loi Grand Paris : absence d’avis conforme du STIF sur la double boucle et risque de transfert de charges sur les collectivités ; aggravation des pouvoirs de préemption et d’expropriation de la Société du Grand Paris contre l’avis des communes ; gouvernance autoritaire imposée au plateau de Saclay.  A l’instar d’une majorité de collectivités locales, des architectes, des professionnels de l’aménagement, et des milieux économiques,  le projet de Christian Blanc n’a toujours pas fait la preuve de sa pertinence économique, sociale et écologique. C’est ce que disent les services de l’Etat eux-mêmes. Sans compter que le gouvernement est dans une impasse financière totale sur le projet » a réagit JP Huchon en demandant au gouvernement de lancer dans les quatre mois le débat public sur Arc Express, que l’Etat s’engage à abonder le Plan de mobilisation pour les transports de la Région et à transmettre le SDRIF au Conseil d’Etat.

     

    De son, côté, le nouveau Centre par la voix de Laurent Lafon, président du groupe NC au Conseil Régional demandait à l'Etat et à la Région d'établir publiquement un « vrai partenariat de travail et d'action pour le Grand Paris », «  des signes concrets de bonne volonté et plus seulement de grandes déclarations d'intention ». Le NC appellait l'Etat à « lever le tabou du SDRIF » en l'approuvant, afin que ce texte voté démocratiquement soit applicable. Dans le même mouvement, Laurent Lafon  demandait que Jean-Paul Huchon cesse « d'opposer son plan pour les transports, au Grand Huit imaginé par Christian Blanc.Sortons de l'hypocrisie : la vérité c'est que les deux schémas sont complémentaires » et qu’il mette « immédiatement » le plan de modernisation des transports : « la Région a la responsabilité, les moyens et le devoir de le faire. Qu'attend t-elle ? ». Enfin, il appellait enfin « tous les maires » à rejoindre « massivement » Paris Métropole pour traduire en acte les propos du président de la République qui appelait de ses vœux, en mars dernier, le renforcement de cette structure de dialogue. « Le Grand Paris ne doit plus être l'otage de l'affrontement entre l'Etat et la Région. Les maires sont en première ligne. Voilà pourquoi je souhaite que Paris Métropole préfigure la gouvernance de la métropole. Le Grand Paris se fera et Paris Métropole doit en être l'inspirateur » déclarait Laurent LAFON qui franchit ainsi une étape décisive dans la réflexion sur l'organisation de la région parisienne.

     

    Saura t-il convaincre Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional de le faire alors qu’il fait partie du même mouvement politique, et qu’il est quand même l’uin des co-fondateur de la Conférence Métropolitaine qui a donné naissance à Paris Métropole. Ou choisira t-il comme l’a si bien exprimé un maire UMP du Val de Marne lors des Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) de bloquer les choses avec ses collègues de la droite altoséquanaise : « On en a marre de ses élus des Hauts de Seine qui bloquent les choses, qui n’acceptent pas de venir siéger à Paris Métropole et travailler avec des élus de gauche, reclus comme ses gaulois dans leur village altoséquanais. On arrive à discuter entre maires de droite comme de gauche dans cette enceinte, et on n’y arrivera que comme cela »… « C’est là que l’on doit examiner et débattre des projets du Grand Paris.! ».  Est-ce que les maires et les Conseillers Généraux UMP et NC des Hauts de seine sauront faire évoluer leur position comme les parlementaires UMP ?