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  • UNE REUNION PUBLIQUE PLENIERE A VANVES (suite et fin) DE PLUS EN PLUS INCISIVE

    Au fur et à mesure des deux heures qu’ont duré la réunion publique plénière de jeudi dernier, les échanges sont devenus de plus incisifs sur des sujets brûlants avec un maire qui a répondu quelquefois de manière vive

    Un cycliste a fait remarquer que si les différents aménagements cyclables ont apaisé la ville, il n’en reste pas moins que le carrefour de l’insurrection est une véritable coupure urbaine (dangereuse), en voulant savoir s’il y avait un projet de réaménagement. « Il n’y a pas de projet immédiat ! » a répondu Pascal Vertanessian, adjoint au Maire en faisant état  d’une signalétique pour éviter ce carrefour avec un itinéraire bis Aristide Briand-René Coche-Victor Basch. « On constate aussi que les cyclistes ont dû mal à respecter le code de la route » a remarqué Kevin Cortes, adjoint au maire (sécurité) en ajoutant « Je me méfie plus des cyclistes que des voitures en tant que piéton ! » - « c’est quoi votre vision de la ville pour les cyclistes » a alors demandé un autre intervenant. « Dés que l’on peut, on fait ! On adapte nos chaussées lorsque c’est possible. On fait au mieux, de la peinture, de la signalétique, des plateaux surélevés, des ralentisseurs… » a  assuré P.Vertanessian. « Depuis plusieurs années, il y a une évolution qui tente à se réapproprier l’espace public avec des élargissements de trottoirs, des zones20, de rencontres, d’itinéraires bis ou vert…Mais on part de loin vu la densité de notre ville, et la place qu’occupe la voiture. On ne peut pas congestionner la ville » a ajouté le maire qui a fait une longue digression sur le fait de ne pas pouvoir disposer de limitateur de vitesse automatique sur les véhicules lorsqu’ils circulent sur des zones 30 ou des voies partagés, à la suite d’une intervention d’un participant qui remarquait que beaucoup d’automobilistes ne respectaient la limitation de vitesse  (à 20 km/h) rue Sadi Carnot 

    Une intervenante s’est interrogé sur un certain nombre de permis de construire qui ont bénéficié de dérogations au PLU et maintenant au PLUi permettant de construire plus haut et plus dense. « Les gabarits d’immeubles sont acceptables ! Heureusement que l’on construit des immeubles »  a souligné le maire  en faisant remarquer que « l’on a du mal à maintenir notre population » et en ajoutant « Je ne suis pas du bord des égoistes qui ne veulent pas que l’on construise car ils sont bien installés chez eux » en visant son interlocutrice qui habite un immeuble  derrière lequel était prévu la construction d'une résidence de 200 logements à l’emplacement de deux pavillons, par un promoteur à qui il a refusé le permis de construire.  « Quelles sont vos marges marnoeuvres ? » - « Celles que nous donne le législateur » a-t-il répondu en indiquant que « le T3 est privilégié à vanves pour être un territoire ouvert aux familles. Et on a droit à des dérogations en fonctions de la desserte en transports en commun »

    Enfin, l’aire de jeux aux abords des Glacières du parc F.Pic a fait l’objetd’une question, suite à son réaménagement critiqué par des parents qui ont pétitionné comme a fait état le blog. Pascal Vertanessian  a expliqué  queles contraintes imposées par le classement du site,  limitent les marges de manœuvres de la ville   

  • VIVES INQUIETUDES SUR LA VILLA DUPONT A VANVES

    Des vanvéens ont remarqués que des travaux d'installation d'un muret paraissent engagés villa Dupont,  un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier, comme les dirigeants de l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) ou des vanvéens attentifs à ce qui se passent dans leur ville surtout au niveau urbanisme : «Connaissez-vous svp les intentions du ou des propriétaires des maisons de la villa Dupont ? Comme d'autres, je remarque que  la plupart des villas sont inoccupées, des travaux d'installation d'une grille paraissent engagés. Quelles sont également vos intentions en terme de protection éventuelle de ce bel ensemble ? Voire les démarches que vous avez engagées» demande Sophie Germain présidente de l’ARRM sur Facebook qui essayé, sans succés d'inciter la mairie de faire classer ce site pour le protéger. «Cet endroit était un plaisir pour les enfants et les passants  De l’architecture, des arbres, un passage amusant. Il aurait été possible pour la mairie de dialoguer avec le propriétaire des maisons (oui un seul) pour proposer des locataires avec caution, des projets participatifs, des tiers lieux. Au lieu de cela : fermeture du passage et probable destruction de cet ensemble. La ville de Vanves perd son histoire, ses arbres et son architecture. Chacun peut le constater dans tous les coins de la ville» constate sur twitter Laurent Delrieu, un vanvéen très attentif sur ce qui se passe à Vanves. Mais voilà, son propriétaire qui a des problèmes fiscaux refusent de louer ces pavillons, on ne sait pourquoi, alors qu'il ne manque pas de potentiels locataires qui ont fait des propositions. Beaucoup de riverains craignent que Bouygues qui a un projet immobilier en face, contesté, lorgne sur ce site bucolique

    Ce petit joyau a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un cadre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France » consacré à Vanves en 2004.

    Comme l’ensemble des villas à Vanves  (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau 

    C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur le Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière. D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, la municipalité avait eu l’occasion de préciser lors d’une réunion publique, qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourrait  pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU

  • AGIR SUR LE PLATEAU DE VANVES N’EN CONTINUE PAS MOINS SON ACTION MALGRE UNE CERTAINE FEBRILITE ELECTORALE

    Malgré les polémiques suscitées par son flyer d’invitation à son assemblée générale du 10 Mai dernier à l’école Max Fourestier, et démultiplié par une lettre ouverte du Maire sur papier glacé, et non écologique, l’association Agir sur le Plateau n’en continue pas moins son action en restant sereine et Zen, ses responsables mettant cela  sur le compte d’une certaine fébrilité politique provoqué par cette période électorale

    Elle n’en continue pas moins son action au jour le jour et ayant fait mardi soir, le point sur ses actions devant plus d’une cinquantaine de membres sur les 250 qu’elle compte, avec quelques curieux venus grâce justement à ce flyer. «On représente des soucis et des inquiétudes qu’on essaie d’apporter à la mairie et à GPSO » explique Pierre Bousseau son président qui a passé en revue, avec son bureau, les sujets d’actualité, après avoir constaté que depuis sa création, elle avait obtenue des résultats mis en place par la mairie et GPSO : le kiosque, la librairie le Cheval Vapeur, la station de bus 95 sous le pont SNCF...

    -La révision du PLU de Vanves provoqué par le projet d’hôtel rue du Moulin par Viparis sur un terrain dans le périmétre du parc des expositions où les travaux ont commencé : «Lors de l’enquête publique, on est intervenu avec le collectif du 4 Septembre pour faire part de nos observations. Des avis défavorables ont été émis par ls habitants notamment sur sa hauteur de 33m. 12 alertes ont été faites par la commissaire enquêteur notamment sur la préservation des arbres, la consolidation du terrain, à cause de carrières » a indiqué son président. «On peut s’étonner du choix de cet hôtel, sorte d’auberge de jeunesse, par Viparis et la ville avec la chambre à 40 € » selon une habitante. « On a des doutes sur la qualité du bâtiment qui sera inhabitable dans 5 ans» ajoute un autre participant. «Ce n’est pas l’hôtel qui nous a été présenté lors du comité des riverains » soulignait Claudine Charfe.  En tous les cas, une chose est sûre, à Issy les Moulineaux, André Santini a pris en compte les observations des riverains en abaissant la hauteur de 40 à 25 m du futur hôtel Marriott, et à Vanves, Bernard Gauducheau n’a rien pris en compte des avis émis par ses futurs riverains en imposant ce projet «d’un hôtel du pauvre» géré par la chaîne Oklo

    - La Signalétique : Le président Bousseau a rappelé que l’association avait remis en janvier 2021 à la mairie et à GPSO montrant que les livreurs avaient du mal à trouver leurs clients, d’autant plus qu’avec la crise sanitaire, l’e-commerce s’est développé avec la multiplication de livraison, qui a commencé à avoir un début de concrétisation à l’automne dernier. Mais ce n’est tout à fait réglé comme le remarquait un riverain de la rue Auguste Compte qui constatait toujours un manque de plaques de rues.

    - Le projet Mozaïc : » le désiamantage et l’apurement des immeubles où étaient installés l’aDEME et Orange en autres, sont sur le point d’être terminé, avec l’enlévement des faiences sur les façades. Il est prévu maintenant de faire sauter les petites fenêtres pour les remplacer par de grandes baies vitrées, ce qui va générer du bruit (jusqu’en Juin) et de détruire le bâtiment qui accueillait le self service prés du carrefour du 19 Mars » ont indiqué les dirigeants de l’association qui sont satisfait de cette opération qui réhabilite des immeubles avec 22 600 m2 de bureaux, des commerces en rez-de-chaussée. Il n’en reste pas moins qu’ils s’interrogent sur le devenir du fun Park et des terrains de jeux, vu le manque de terrains dans ce secteur de la porte Brancion, avec la réalisation de la résidence étudiante de Woodeum, seule réalisation qui ait survécu du projet «Imaginons la Métropole du Grand Paris», malgré les assurances de la mairie de Vanves

    - Relais Postal : c’est le « serpent de mer » qui fâche sur le Plateau, car aux yeux des habitants, aucun relais postal n’a remplacé l’ancienne annexe de la poste  qui devrait accueillir une mini-créche privée. Le relais postal installé dans le Franprix de l’avenue de Verdun est complétement excentrée du Plateau. Autant aller place de l’insurrection à 250 m de là, ce qui impossible pour des personnes âgées ayant quelques problèmes de motricités  d’autant plus qu’il n’y a plus de navette municipale, remplacé par un nouvau dispositif « Vanves Express » qui parait bien disuassif pour certains d’entre eux