Des vanvéens ont remarqués que des travaux d'installation d'un muret paraissent engagés villa Dupont, un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier, comme les dirigeants de l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) ou des vanvéens attentifs à ce qui se passent dans leur ville surtout au niveau urbanisme : «Connaissez-vous svp les intentions du ou des propriétaires des maisons de la villa Dupont ? Comme d'autres, je remarque que la plupart des villas sont inoccupées, des travaux d'installation d'une grille paraissent engagés. Quelles sont également vos intentions en terme de protection éventuelle de ce bel ensemble ? Voire les démarches que vous avez engagées» demande Sophie Germain présidente de l’ARRM sur Facebook qui essayé, sans succés d'inciter la mairie de faire classer ce site pour le protéger. «Cet endroit était un plaisir pour les enfants et les passants De l’architecture, des arbres, un passage amusant. Il aurait été possible pour la mairie de dialoguer avec le propriétaire des maisons (oui un seul) pour proposer des locataires avec caution, des projets participatifs, des tiers lieux. Au lieu de cela : fermeture du passage et probable destruction de cet ensemble. La ville de Vanves perd son histoire, ses arbres et son architecture. Chacun peut le constater dans tous les coins de la ville» constate sur twitter Laurent Delrieu, un vanvéen très attentif sur ce qui se passe à Vanves. Mais voilà, son propriétaire qui a des problèmes fiscaux refusent de louer ces pavillons, on ne sait pourquoi, alors qu'il ne manque pas de potentiels locataires qui ont fait des propositions. Beaucoup de riverains craignent que Bouygues qui a un projet immobilier en face, contesté, lorgne sur ce site bucolique
Ce petit joyau a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un cadre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France » consacré à Vanves en 2004.
Comme l’ensemble des villas à Vanves (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau
C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur le Plateau, l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière. D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, la municipalité avait eu l’occasion de préciser lors d’une réunion publique, qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourrait pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU