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  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS - 1) LE CHANTIER DE LA GARE FORT D’ISSY/VANVES/CLAMART

    La ligne 15 Sud, entre Pont de Sévres et Noisy Champs a donc été déclarée d’utilité publique par un décret paru dans le J.O. du 27 Décembre 2014. Occasion de s’intéresser à ce que dit le rapport du Commissaire enquêteur et sur ce qu’ont inscrit comme observations les riverains de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart dont certains ont créé une association (ARGC) qui se sont sentis concernés.  Le rapport a constaté que chaque maire (des villes concernées)  a insisté pour que le nom de sa commune soit indiqué si le nom des autres l’étaient à moins d’un autre nom comme celui du quartier « Clos Montholon » comme l’a suggéré Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Pour la petite histoire, il ne fallait pas que le nom de Clamart apparaisse en premier dans la mesure où son ancien maire socialiste n’avait rien fait pour obtenir cette gare qui n’était pas prévu au départ, contrairement à son collègue centriste de Vanves qui peut en porter la paternité avec l’aide d’André Santini (UDI), président du Conseil de Surveillance de la SGP (Société du Grand Paris)

    Le projet du futur tronçon traverse le territoire vanvéen sur une quarantaine de mètres au niveau de la point sud ouest de la commune, à l’intersection de la rue du Clos Montholon et de l’avenue du Général de Gaulle, juste à l’entrée de la gare souterraine, aménagée sous la gare de Clamart (ligne Paris-Montparnasse). Le PLU a été révisé à cette occasion notamment pour que le chapitre consacré aux transports collectifs dans le rapport de présentation en fasse mention et décrive les principales caractéristiques. Seul l’article 12 de la zone UD a été modifié afin de permettre, pour les construction et installations nécessaires au RTGP (Réseau de Transports du Grand Paris), d’apprécier les capacités de stationnement en fonction des besoins estimés de la construction.

    La commune de Vanves a demandée que « les inquiétudes légitimes exprimées par les riverains sur les nuisances soient prises en compte ». Le Maire de Vanves dans un courrier au Président de la Commission d’enquête a souhaité que « des réponses claires soient apportées sur le déroulement du chantier (nuisances sonores, conditions d’évacuations des déblais, risques de mouvements de terrains et fissures des constructions) ». D’ailleurs sur le chantier, les problématiques soulevées concernent tout d’abord son organisation et surtout la limitation de son impact sur le quotidien des habitants ; Ensuite les risques liés à l’instabilité du sol avec l’apparition de fissures, un riverain de Vanves demandant la mise en place de moyens de surveillance, un autre insistant sur le Référé avant travaux ;  Enfin  les gênes temporaires à la circulation et à l’accessibilité « en toute sécurité » des piétons à la gare existante. 

    La SGP qui a répondu au Maire de Vanves, a insisté sur le mode de réalisation du tunnel par tunnelier qui permet d’éviter au maximum les impacts sur les territoires contrairement à d’autres techniques de réalisation de tunnel comme la tranchée à ciel ouvert. « Le creusement du tunnel sera opéré en toute sécurité, grâce  à une distance suffisante entre le haut du tunnel et les fondations des bâtis de toute nature ». La SGP a travaillé depuis de longs mois avec RFF pour trouver une solution ferroviaire pour l’évacuation des déblais, mais une partie devra l’être par camion pour rejoindre un port de la Seine où ils seront évacués par péniches. SNCF PROMIXITES a fait une proposition d’aménagement d’une véritable installation embranchée en gare de Clamart, sans interface, avec le fonctionnement de la gare Montparnasse (et de son avant-gare qui s’étend sur Châtillon/Montrouge) afin de  permettre de tripler (3 trains par jour au lieu de 1), les trains d’évacuations des déblais et d’acheminement des voussoirs.  Comme pour toutes les gares, la SGP établira un plan de management environnemental chantier dans lequel toutes les phases de chantier seront analysées. Enfin, elle  prévoit une signalétique particulière pour se repérer et se déplacer. « Une communication adaptée au chantier sera mise en place accompagnant chaque phase de travaux et ses éventuelles nuisances ».

    Le commissaire enquêteur insistait sur le fait que «  la SGP devra poursuivre les études et la reconnaissance du terrain pour affiner (en plan et en profil en long) la position du tunnel en sortie de gare Fort d’Issy-Vanves-Clamart ». Elle devra étudier la proposition de la SNCF « d’aménager une véritable installation embranchée en gare de Clamart permettant de tripler les possibilités d’évacuation des déblais et d’acheminement des voussoirs à partir de cette gare de marchandise moyennant un surcoût de 10 à 12 M€ »

    A SUIVRE

  • MURS ANTI BRUIT FERROVIAIRE DE VANVES : LA REGION LANCE LES DERNIERES ETUDES AVANT TRAVAUX

    La Commission Permanente du Conseil Régional d’Ile de France a voté hier matin, un crédit de 139 390,50 €  pour poursuivre et  engager les études de niveau « projet » des protections phoniques (murs anti bruit, y compris leur insertion paysagére, et protection de façades) le long des voies SNCF Paris Montparnasse tant du côté Vanves que Malakoff. Ces études interviennent préalablement  aux travaux dans le cadre du programme régional de résorption des points du bruit ferroviaire, qui doivent se monter à 557 562 € sur les communes de Vanves et Malakoff. Cette décision intervient alors que le maire laissait entendre, lors de la réunion publique de lundi soir à Marceau, que l’Etat se désengageait du financement de cette opération dont la répartition était la suivante : 139 390,50 chacun (25%) pour l’Etat, la Région, RFF, 115 025 € (20,63%) pour la CA (Communauté d’Agglomération) GPSO et 24 365 € (4,7%) pour la CA Sud Seine(Malakoff, Clamart, Fontenay).

    Au vu des dernières études d’AVP (Avant Projet) réalisées en 2012 et achevées en 2013, après des études acoustiques préalables réalisées en 2002 et 2003,  il  s’agit de réaliser des études de projet de résorption des nuisances sonores puisqu’un certain nombre de nuisances sonores ont été identifiées ler long des voies sur ces deux communes, dû à l’évolution du matériel roulant et à l’augmentation du nombre de trains en soirée et en matinée : Elles  ont montré des dépassements des seuils PNB de 73 dB(A) de jour et 68 dB(A) la nuit.  « Ces études « projet » qui devraient durer un an ont pour objectif de déterminer la méthode de construction des écrans, en fonction des résultats de reconnaissance sols ainsi que d’autres données d’entrées définies dans l’étude AVP » selon RFF (Réseau Ferré de France)

    « Les traitements envisagés dans ce cadre (murs anti-bruit, protections et isolations  de façades…) permettront de diminuer les niveaux de bruit en deça des seuils réglementaires de nuisances sonores pour les riverains de ces voies ». L’AVP avait prévu depuis la gare de Vanves-Malakoff jusqu’à Clamart, 10 écrans anti-bruit ayant une longueur totale de 1,2 km complétés environ par 480 ouvertures à protéger sur les deux communes. Les travaux sont prévus pour 2016-17 avec une contrainte importante sur la réalisation, à cause de la forte proximité des voies ferrées et de l’implantation des écrans. L’insertion paysagére a été intégrée dés la phase AVP et l’ensemble du projet fera l’objet d’une concertation auprès des riverains sûrement en 2015.     

    Ainsi cette opération lancée en 2002 pourrait se concrétiser 15 ans après son démarrage,  la ville n’étant nullement en cause, puisqu’elle résulte d’une mauvaise volonté de RFF qui a considéré jusqu’en 2013, date de sa relance, que Vanves n’était pas un secteur  prioritaire. Elle faisait partie des engagements de l'équipe municipale élue puisqu'elle l'a inscrite dans le programme de cette nouvelle mandature qui a débutée en Mars dernier.

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES SUR LA RUE JACQUES JEZEQUEL : DEBAT CONSTRUCTIF POUR UNE RUE APAISEE MAIS PAS A SENS UNIQUE

    La réunion publique semestrielle  automnale  du quartier Centre Ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville, Mardi soir, a été principalement consacré à la rue Jacques Jezequel qui doit faire l’objet d’une requalification l’été prochain. Il s’agissait pour Bernard Gauducheau de présenter le diagnostic effectué par les services de GPSO et de recueillir l’avis des riverains, en présence de Pierre Avril, maire adjoint de Malakoff chargé de la voirie, « parce que ce projet jouxte notre voisine ». Elle est une traduction concréte d’un accord Conseil Général-GPSO-ville de Vanves sur la municipalisation des voies départementales. « A chaque fois, comme le conseil général doit rétrocéder une voirie en bonne état, cette municipalisation donne lieu à des travaux de requalification comme ce fut le cas pour d’autres voies à Vanves : République, Martinie-Pasteur. Et dans le  prolongement de cet axe, il restait à faire la rue Jacques Jezequel » a expliqué le maire en présentant un état des lieux.

    Cette rue s’étend sur 230 m, sur une largeur de 9 m avec deux voies de circulation dont le revêtement est en mauvais état, des trottoirs vieillissants  de 2 m qui se retrécissent d’un côté à cause d’un escalier et d’un passage surelevé donnant sur quelques uns des commerces qui se regroupent tous, autour de la petite place Albert Culot, avec à l’autre bout, Intermarché et Panopée.  6 accidents ont été comptabilisés entre 2007 et 2011, à cause peut être d’une vitesse que les habitants trouvent souvent excessive sur cette voie. Pourtant la circulation a diminué avec la mise en sens unique du boulevard Camelinat à Malakoff. D’après le diagnostic, aucun passage piéton (4) n’est aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite), avec absence d’équipement pour les mal voyants. Cette voie compte 22 places de stationnement mais beaucoup de véhicules se garent mal lorsqu’ils se rendent au café de la Gare ou d’autres commerces voisins, 2 aires de livraisons dont une sert de stockage pour Intermarché, 18 arbres d’alignements dont 2 sont sains et 6 avec des lésions importantes. 

    Ces travaux de requalification nécessiteront de refaire le revêtement de la chaussée, les trottoirs, la bordure des trottoirs avec les avaloirs, l’éclairage et  la signalisation, avec de nouvelles plantations, un réaménagement de la petite contre-allée, ce qui devrait réduire le nombre de places de stationnement. Le maire espére renouveler l’opération du pont du Clos Montholon grâce à un accord Vanves-Malakoff-Clamat avec RFF, afin d’embellir le pont gare Vanves-Malakoff  et l’accès à cette gare SNCF/Transilien. « Cette gare nous préoccupe depuis longtemps, car elle est dans un tel état de délabrement. J’ai  demandé à RFF s’il allait inscrire au monument historique. Ils ont seulement prévus d’élargir les accés mais c’est tout » a indiqué l’élu de Malakoff. Le maire a indiqué que ces travaux de requalification seront précédés de travaux sur le réseau d’assainissement en tranchée et en chemisage au printemps. « On essaiera de réaliser les travaux les plus pénalisant durant les vacances d’été » a promis le maire.

    Les riverains se sont tout d’abord inquiétés d’emplacements pour le stationnement des vélos et des motos, du nombre d’emplacements de stationnement pour les véhicules, de la préservation de la zone bleue tout en reconnaissant que certains ne bougent pas leur véhicule de la journée. « A partir du moment, où on requalifie, on perd des places de stationnement » a indiqué le maire. Des riverains se sont plaints du mauvais stationnement des clients du café de la gare. La pharmacienne, et d’autres,  a demandé des ralentisseurs pour freiner les automobilistes qui « ont tendance à accélérer lorsqu’ils voient le feu tricolore au vert ».  Ensuite, ils ont demandé des trottoirs plus large et notamment au niveau d’Intermarché, qui est revenu souvent dans les interventions, car il stocke des cartons et des cageots devant les accès de service. Un riverain a demandé si Intermarché ne pouvait pas augmenter les rotations de livraisons pour éviter d’avoir ses immenses camions qui se garent en double file. Enfin le maire a interrogé les riverains sur le type d’aménagement qu’ils souhaitaient pour cette voie : classique genre rue Bleuzen, plus apaisé comme le mail Sadi Carnot. « L’une des solutions serait d’aménager une voie qui se situerait entre le mail et la rue classique » ont-ils répondu. Par contre  l’ensemble des riverains et surtout les commerçants ont rejeté l’idée d’une voie à sens unique. « Cela tuerait le commerce. Oui pour la circulation plus douce. Non pour le sens unique. On a vu les effets de la mise en sens unique du Bd Camelinat sur nos commerces » a indiqué un commerçant alors qu’un habitant de cette rue pense « qu’un sens unique permettrait d’augmenter le nombre de places de stationnement ».

     

    Cette réunion publique qui a permis d’aborder les thémes de la requalification (aussi) du parc des Expositions et du projet de métropole du Grand Paris, a donné l’occasion au Maire d’annoncer un scoop : Vanves aura son immeuble bio climatique. Pas une tour comme à Issy les Moulineaux (du côté de la pointe de la rue Guynemer prés de Paris) mais une petite résidence de 12 logements à l’emplacement du pavillon de M.Vincent à côté de la Paroisse Saint Luc.