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  • HISTOIRE DE LA GARE DE VANVES-MALAKOFF (Suite) : UN EDIFICE AMBITIEUX ET AUDACIEUX

    A L’époque le journal « l’Illustration » avait faisait la description de cette gare au lendemain de son inauguration : Cette gare a été implanté au pied du talus ferroviaire haut de 5 m, en prenant place en soubassement de l’ouvrage d’art.  Le pont gare qui mesurait 25 m de large dont un passage de 15 m de large afin de pouvoir communiquer entre les deux villes et 10 m retranchés pour aménager le hall d’accueil, la billeterie, des boutiques avec des vitrines côté rue pour éclairer le passage et leur entrée vitrée côté hall, une bibliothéque sous le palier de l’escalier d’accès aux quais avec un abri en béton armé sur des piliers ronds dont la base était formée par un banc circulaire. A chaque extrémité une salle d’attente, un abri à bagages à proximité d’un monte charge. Les inscriptions des quais, exposées aux intempéries, étaient en lettres de métal blanc sur fond d’ardoise. Côté Vanves entre les quais et la cour des voyageurs, un bâtiment aux lignes cubistes à toit terrasse abritait les bureaux des facteurs et du chef de gare, l’enregistrement des bagages, le hall des messageries, la consigne, le vestiaire des agents au rez de chaussée, l’appartement du chef de gare au 1er étage qui seul dépassait le niveau des voies lui permettant de surveiller les quais depuis sa salle commune

    Le pont jeté sur sur le passage de la rue, la marquise des quais d’embarquement, les ouvertures du bâtiment accentuaient et faisaient prédominer la ligne horizontale, conforme à l’expression d’une voie ferrée, des trains qui la suivent et du sens de leur mouvement. Si l’ossature est de béton armé, le gris du béton jouait avec le remplissage de briques roses, posés de champ et debout, séparés par de gros joints blancs, donnant à la muraille un aspect de vannerie des plus heureux effet. A l’intérieur, des carreaux de faience d’un beige délicat recouvraient les murs jusqu’à hauteur d’homme. Ils tranchaient délicatement avec le gros crépi blanc qui enduisait la partie supérieur et donnait ainsi, par la clarté qu’il reflète, l’impression d’une hauteur plus grande que la réalité. "Ainsi Jean Philippot avait, après la gare Deauville-Truvile (1931) et Meudon Rive-Gaiche (1935), signé un équipement d’un esthétique moderne et fonctionnellle, prochede l’esthétique industrielle" selon l’auteur de l’ouvrage « Images du Patrimoine »consacré à Vanves

    A SUIVRE

  • HISTOIRE DE LA GARE DE VANVES-MALAKOFF (Suite) : UNE PETITE GARE BUCOLIQUE

    Si le feu vert a été donné à la construction de cette gare de Vanves-Malakoff, ce résultat découle certes de la pression exercée par les élus et les habitants, mais aussi du plan d’extension de la Région parisienne, d’aménagement et d’embellissement de Vanves en 1930 qui prévoyait l’électrification des voies ferrée, la suppression des passages à niveau, une réorganisation de la circulation urbaine imposant la reconstruction de cette gare, l’accroissement du trafic banlieue. De surcroît, la nationalisation en 1937 de l’entreprise ferriviaire devenue « Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat » s’est accompagné d’un véritable renouvellement des installations.   

    Cette gare tant souhaitée et attendue a été construite entre 1882 et 1883 entre la rue d’Arcueil (maintenant J.Jezequel)  et la route de Montrouge (maintenant Ernest Laval). Elle a été inaugurée le 1er Octobre 1884. A l’époque, le trajet entre Vanves et Paris durait 12 mn et le billet coûtait 0,45 frd en 1ére et 0,30 frs en 2éme. Les voyageurs accédaient à la gare par un petit escalier en bois au bout d’un sentier qui la reliait à la rue de Paris (Ernest Laval). Un sentier qui est devenu par la suite, la rue J.Jezequel  (ex-A.Duru). En 1934, elle fut reconstruite sous la forme d’un pont gare sur les plans de l’architecte Jean Philippot. Edifice ambitieux pour l’époque fut inaugurée le 1er Octobre 1934 par F Pic. Elle a permis la suppression des passages à niveau extrêmement dangereux tout comme l’élargissement du pont du clos Montholon en 1931

    A SUIVRE

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES SUR LA RUE JACQUES JEZEQUEL : DEBAT CONSTRUCTIF POUR UNE RUE APAISEE MAIS PAS A SENS UNIQUE

    La réunion publique semestrielle  automnale  du quartier Centre Ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville, Mardi soir, a été principalement consacré à la rue Jacques Jezequel qui doit faire l’objet d’une requalification l’été prochain. Il s’agissait pour Bernard Gauducheau de présenter le diagnostic effectué par les services de GPSO et de recueillir l’avis des riverains, en présence de Pierre Avril, maire adjoint de Malakoff chargé de la voirie, « parce que ce projet jouxte notre voisine ». Elle est une traduction concréte d’un accord Conseil Général-GPSO-ville de Vanves sur la municipalisation des voies départementales. « A chaque fois, comme le conseil général doit rétrocéder une voirie en bonne état, cette municipalisation donne lieu à des travaux de requalification comme ce fut le cas pour d’autres voies à Vanves : République, Martinie-Pasteur. Et dans le  prolongement de cet axe, il restait à faire la rue Jacques Jezequel » a expliqué le maire en présentant un état des lieux.

    Cette rue s’étend sur 230 m, sur une largeur de 9 m avec deux voies de circulation dont le revêtement est en mauvais état, des trottoirs vieillissants  de 2 m qui se retrécissent d’un côté à cause d’un escalier et d’un passage surelevé donnant sur quelques uns des commerces qui se regroupent tous, autour de la petite place Albert Culot, avec à l’autre bout, Intermarché et Panopée.  6 accidents ont été comptabilisés entre 2007 et 2011, à cause peut être d’une vitesse que les habitants trouvent souvent excessive sur cette voie. Pourtant la circulation a diminué avec la mise en sens unique du boulevard Camelinat à Malakoff. D’après le diagnostic, aucun passage piéton (4) n’est aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite), avec absence d’équipement pour les mal voyants. Cette voie compte 22 places de stationnement mais beaucoup de véhicules se garent mal lorsqu’ils se rendent au café de la Gare ou d’autres commerces voisins, 2 aires de livraisons dont une sert de stockage pour Intermarché, 18 arbres d’alignements dont 2 sont sains et 6 avec des lésions importantes. 

    Ces travaux de requalification nécessiteront de refaire le revêtement de la chaussée, les trottoirs, la bordure des trottoirs avec les avaloirs, l’éclairage et  la signalisation, avec de nouvelles plantations, un réaménagement de la petite contre-allée, ce qui devrait réduire le nombre de places de stationnement. Le maire espére renouveler l’opération du pont du Clos Montholon grâce à un accord Vanves-Malakoff-Clamat avec RFF, afin d’embellir le pont gare Vanves-Malakoff  et l’accès à cette gare SNCF/Transilien. « Cette gare nous préoccupe depuis longtemps, car elle est dans un tel état de délabrement. J’ai  demandé à RFF s’il allait inscrire au monument historique. Ils ont seulement prévus d’élargir les accés mais c’est tout » a indiqué l’élu de Malakoff. Le maire a indiqué que ces travaux de requalification seront précédés de travaux sur le réseau d’assainissement en tranchée et en chemisage au printemps. « On essaiera de réaliser les travaux les plus pénalisant durant les vacances d’été » a promis le maire.

    Les riverains se sont tout d’abord inquiétés d’emplacements pour le stationnement des vélos et des motos, du nombre d’emplacements de stationnement pour les véhicules, de la préservation de la zone bleue tout en reconnaissant que certains ne bougent pas leur véhicule de la journée. « A partir du moment, où on requalifie, on perd des places de stationnement » a indiqué le maire. Des riverains se sont plaints du mauvais stationnement des clients du café de la gare. La pharmacienne, et d’autres,  a demandé des ralentisseurs pour freiner les automobilistes qui « ont tendance à accélérer lorsqu’ils voient le feu tricolore au vert ».  Ensuite, ils ont demandé des trottoirs plus large et notamment au niveau d’Intermarché, qui est revenu souvent dans les interventions, car il stocke des cartons et des cageots devant les accès de service. Un riverain a demandé si Intermarché ne pouvait pas augmenter les rotations de livraisons pour éviter d’avoir ses immenses camions qui se garent en double file. Enfin le maire a interrogé les riverains sur le type d’aménagement qu’ils souhaitaient pour cette voie : classique genre rue Bleuzen, plus apaisé comme le mail Sadi Carnot. « L’une des solutions serait d’aménager une voie qui se situerait entre le mail et la rue classique » ont-ils répondu. Par contre  l’ensemble des riverains et surtout les commerçants ont rejeté l’idée d’une voie à sens unique. « Cela tuerait le commerce. Oui pour la circulation plus douce. Non pour le sens unique. On a vu les effets de la mise en sens unique du Bd Camelinat sur nos commerces » a indiqué un commerçant alors qu’un habitant de cette rue pense « qu’un sens unique permettrait d’augmenter le nombre de places de stationnement ».

     

    Cette réunion publique qui a permis d’aborder les thémes de la requalification (aussi) du parc des Expositions et du projet de métropole du Grand Paris, a donné l’occasion au Maire d’annoncer un scoop : Vanves aura son immeuble bio climatique. Pas une tour comme à Issy les Moulineaux (du côté de la pointe de la rue Guynemer prés de Paris) mais une petite résidence de 12 logements à l’emplacement du pavillon de M.Vincent à côté de la Paroisse Saint Luc.