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anne laure mondon

  • PASSAGE DE RELAIS A LA SECTION PS DE VANVES

    A l’occasion de la réunion dela section PS de Vanves, Philippe Goavec (sur la photo à droite) qui part s’installer à Clamart a passé le flambeau à Anne Laure Mondon, conseillére Municipale qui a été élu secrétaire de Section, avec la mise en place d’une direction collégiale composée de Valérie Mathey, conseillée municipale, Michel Marguerit, trésorier

    Il avait asuré l’intérim après le départ d'anciens militants à En Marche dès début 2017, dans un contexte difficile pour le PS. «Je pars à regret même s'il faut noter qu'à Vanves l'inflation des prix de l'immobilier est telle, qu'il devient compliqué de rester » dans « une ville qui conserve son identité et ses qualités dans des contextes où immobilier, sécurité, commerces et services publics semblent pâtir d'un manque de maîtrise et de vision» précise-t-il. «Même si le contexte n'a pas été le plus facile avec le départ de nombreux adhérents pour En Marche, les scores difficiles pour le PS aux dernières élections, nous avons su maintenir le «feu socialiste» et restons une section forte d'une vingtaine de militants actifs, motivés et fidèles à leurs valeurs et convictions. Cette période nous a permis de remettre la convivialité et l'échange au coeur de notre section mais aussi de préparer la renaissance»

  • LA SUPPRESSION DES CONTRATS AIDES OBLIGE VANVES A RECRUTER DES CONTRACTUELS

    La suppression des contrats aidés qui sont le dernier levier d’insertion, ont fait l’objet de deux questions orales d’Anne Laure Mondon (PS) et de Boris Amoroz (FG/PC) au conseil municipal de 27 Septembre dernier (sur la photo lors d'un tractage (B.Amoroz à gauche, et AL Mondon à droite). Il sera intéressant de suivre ce que devrait décider aujourd’hui le Conseil d’Etat qui tiendra audience aujourdhui à 14H30 sur ce sujet. Car les associations Pouvoir citoyen,  des Elus écologistes en Île-de-France,  le Collectif des Associations Citoyennes qui regroupe plus de 1.500 associations dont 140 réseaux nationaux, la Fédération des MJC d'Île-de-France ainsi que la commune de Grande Synthe, l’Association Internationale des Soldats de la Paix et la Fédération Nationale des Anciens des Missions Extérieures, ont déposé un référé-suspension contre le gel des contrats aidés décidé par le gouvernement qui est un coup dur porté à l’équilibre des territoires, au travail des associations et bien sur à l’emploi, en particulier des personnes les plus fragiles.

    «Le gouvernement a annoncé une suppression massive des emplois aidés, malgré un chiffre revu à la baisse suite à la grogne des collectivités et associations, près de 40% le seront l’an prochain. De nombreux contrats aidés dans les cantines scolaires, les espaces verts ou encore les associations sportives ont été et seront concernés par ces suppressions » a constaté A.L. Mondon. « Le gouvernement Macron-Philippe a lancé cet été le plus grand plan social de France. « Coûteux », « pas efficaces », « sans résultats » sont les qualificatifs mensongers utilisés par Pénicaud et Philippe pour les qualifier. S’il est bien des gens coûteux, ce sont les agioteurs et ceux des marchés financiers qui se gavent du travail d’autrui. Mais derrière ce dispositif, le dernier-né d’une longue série de statuts précaires imaginés depuis quarante ans pour offrir aussi bien un tremplin aux personnes éloignées du travail qu’un mécanisme de maquillage des vraies statistiques du chômage, se joue non seulement la vie de femmes et d’hommes licenciés du jour au lendemain, mais aussi la bonne marche et l’activité de nombreux services publics et d’associations, avec suppression de postes de surveillant scolaires, d’aides aux handicapés, de personnels d’associations humanitaires.Un plan social qui ne dit pas son nom, silencieux, même s’il commence à faire du bruit, sans indemnité ni dispositif de retour à l’emploi, qui déchire un peu plus le lien social. Il n’est bien sûr pas question pour nous, au Parti Communiste, de s’arc-bouter sur ce statut, mais de le faire évoluer pour quelque chose de mieux ; les pistes existent ! » a expliqué B. Amoroz.

    Ils ont souhaité connaître les emplois concernés sur la ville (nombre, fonctions, coûts…), dans les associations vanvéennes (celles avec qui la mairie travaille et les autres), « et combien de personnes sont ainsi affectées par ce plan social macronien » selon B.Amoroz. « Par ailleurs, il a été finalement annoncé que les emplois seraient bien conservés pour l’accompagnement des enfants handicapés. Nous souhaiterions néanmoins savoir si, à Vanves, les suppressions brutales de cette rentrée 2017 ont eu des conséquences auprès d’enfants vanvéens en situation de handicap »a demandé A.L. Mondon   

    24 CONTRATS AIDES, 11 INTEGRES

    Marie-France Mugnier, conseillére municipale chargée du personnel communal a indiquée que « depuis 2013, la ville de Vanves s’est engagée dans une démarche de recrutement des contrats aidés avec un double objectif : Permettre à des personnes ayant des difficultés à retrouver un emploi de pouvoir se réinsérer dans le monde du travail et garder ces personnes sur des postes plus pérennes lorsque les conditions étaient remplies : besoin dans les services et manière de servir des agents. Ces personnes étaient affectées dans différents secteurs de la ville : 19 au service Education, 2 au service Petite Enfance, 2 pour la piscine municipale, 1 au service des sports pour le gardiennage du Stade. C’est ainsi qu’au total, 24 contrats aidés ont été signés sur cette période et 11 personnes ont été intégrées définitivement dans les services municipaux à l’issue de leur contrat aidé avec à la clef un emploi stable. La ville de Vanves a donc joué son rôle d’intégrateur social en les gardant sur des postes pérennes. Le coût total pour Vanves depuis 2013 s’élève à 785 839 €, 369 720 € de subvention de l’Etat soit un coût de 416 119 € à la charge de la Ville. Deux personnes sont encore en contrats aidés sur la ville, avec des échéances en octobre et novembre 2017. Nous avions envisagé de recruter 4 autres contrats aidés : 2 au service éducation et 2 à la piscine. Nous avons donc été obligés de procéder à des recrutements de contractuel ce qui a un cout plus important pour la ville » a t-elle indiqué en ajoutant qu’à ce jour, tous les enfants dont le handicap nécessite une aide supplémentaire  bénéficient d’une AVS dans nos écoles En revanche, je n’ai pas connaissance du nombre de contrats aidés signés par les associations car celles-ci n’en ont pas fait part à la ville».

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.