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politique - Page 8

  • TESSA, UNE TEXANE A VANVES FACE AUX CHOIX DES ELECTIONS AMERICAINES

    Depuis de nombreuses semaines, les quelques ressortissants américains vivant à Vanves, comme en France reçoivent au moins une dizaine de SMS sur leur portable, si ce n’est plus, pour soutenir la campagne des deux candidats en liste. Kamela Harris pour Tessa Kreighbaun, une texane originaire d’Austin qui vit depuis 30 ans en France et depuis quelques mois à Vanves, parce que ses parents travaillaient dans l’hexagone. Et elle y est resté parce qu’elle a eu un déclic pour notre pays.

    Ce qui ne n’a pas empêché de faire des aller-retours et notamment en 2000 puisqu’elle a participé à la campagne de Jo Biden. Rien n’à voir avec la France : « Vous voyez les français installer des pancartes dansleur jardin ou sur leur balcon pour le candidat qu’ils soutiennent. Et le porte à porte que j’ai effectuée pendant le COVID ! Ce qui était compliqué. Mais on prend du temps à poser des questions, à échanger avec des gens même si on n’est pas d‘accord » descrit elle en assurant que « ce démarchage est plus authentique ! On parle de leurs craintes, de leurs espoirs. On leur donne l’occasion de s’exprimer ». Rien à voir avec le porte-à-porte à la Française et à la va-vite

    Tessa fait partie de ces américains qui sont tristes de voir leurs compatriotes divisés, se déchirer ainsi avec les extrémistes du côté Trump  qui ne comprennent pas que l’on ne soit pas de leur avis. « Trump fait peur avec ces idées. S’il veut être président, ce n’est pas pour l’intérêt du pays mais pour son intérêt » souligne Tessa qui a voté par correspondance…pour Kamela Harris car « elle beaucoup d’expérience et elle veut ce qu’il y a de mieux pour les USA ». Elle partage l’avis de nombreux expatriés en France qui sont inquiets pour l’avenir de leur pays, dans une société divisée où il est « de plus en plus compliqué de dialoguer. Il y a vingt ans, le débat politique était encore constructif entre les deux partis. Aujourd’hui, il n’y a plus d’échanges amicaux ni de respect, on perçoit l’autre comme son ennemi »

    Tessa sera, comme beaucoup d’américains en France, devant son poste TV cette nuit, pour suivre les résultats. Elle n’est pas loin de penser comme beaucoup de ces compatriotes que "Dans une société américaine toujours Si Donald Trump gagne, ce sera dangereux pour les États-Unis et, si Kamala Harris gagne, j’ai peur que la situation dégénère dans la rue, comme lors de l’assaut du capitole le 6 Janvier 2021». Comme beaucoup d’américains en France, cette texane vanvéenne  « ne voit pas comment les deux camps peuvent s’entendre !».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    FEU A LA PISCINE R. AVENEAU

    Des travaux d’étanchéité sont réalisées cette semaine sur le toît de la piscine municipale Roger Aveneau. Comme les ouvriers utilisent des chalumeaux pour agréger les plaques de goudron, cela créé de la fumée. Mais la grosse fumée dégagée en début de semaine au dessus du parc F.Pic (sur la photo)  a donnée à penser qu’il y avait le feu à la piscine. Mais ce n’était pas le cas, encore que la cause en revient, parait il, à un ouvrier qui aurait oublié d’éteindre le robinet alimentant en gaz son chalumeau. Résultats : beaucoup de coups de files à la mairie pour savoir si on pouvait toujours aller quelques brasses à la piscine, et des photos prises par des riverains ou des promeneurs dans le parc. 

    CANDIDATURE D’ATTAL A RENAISSANCE

    Gabriel Attal que l’on ne voit pas beaucoup dans sa circonscription et à Vanves ces temps-ci, est sur le point d’officialiser sa candidature à la tête du parti Renaissance, qui tiendra son congrès les 23 et 24 novembre, dans un courrier aux adhérents ou dans une vidéo. Il est vrai que ces  dernières semaines, l'ancien Premier ministre se partage entre ses déplacements en province pour faire campagne, et le parlement où le débat sur le budget 2025 a commencé lundi. Dans l'entourage de Gabriel Attal, on souligne sa popularité, notamment après ses six mois à Matignon, et aux législatives. Nombreux sont les députés qui estiment «qu'il a mouillé le maillot » pendant la campagne post-dissolution, et ce, afin de limiter la casse. Ses proches rappellent que 62 représentants de fédérations départementales, sur une centaine, ont signé une tribune en faveur de Gabriel Attal, qui termine d'ailleurs sa tournée pour les rencontrer. Il souhaite désormais soigner ses relations avec les élus nationaux. Il a prévu le 5 Novembre un moment convivial avec l’ensemble du groupe macroniste où sera présente Elisabeth Borne, son adversaire  qui refuse de retirer sa candidature malgré plusieurs tentatives de conciliation et malgré la popularité de Gabriel Attal auprès des militants

  • LA RENTREE POLITIQUE DU DEPUTE DE VANVES DANS LES HAUTS DE SEINE ET LE MAGAZINE LE POINT

    Après huit mois à Matignon, le plus jeune premier ministre a passé le relais au plus vieux Premier ministre de la véme République le 5 Septembre dernier. Depuis, il multiplie les déplacements dans les fédérations Renaissance de province, il a présidé les journées parlementaires d’Ensemble pour la République dont il a pris la tête, s’est déplace en Ukraine et doit samedi présider la rentrée de Renaissance Hauts de Seine à Meudon (au gymnase Leduc) avec l’ensemble des élus et des militants du département. Après avoir déjà brigué la tête des députés Ensemble pour la République (EPR) à l'Assemblée Nationale, il pourrait viser le secrétariat général du mouvement. Et dans les Hauts de Seine, à moins de deux ans des municipales, il se pourrait bien qu’il se présente sur la liste conduite par André Santini, pour un jour lui succéder à la tête d’Issy les Moulineaux, principale ville de sa circonscription des Hauts de Seine, après avoir compris qu’il avait tout à perdre à essayer de conquérir la mairie de Paris et à mettre son nez dans ce panier à crabe parisien. En attendant, il se confie dans une longue interview dans le Point de cette semaine qui titre : « J’ai une histoire à écrire avec les Français »

    Voilà comment se dessine son « après-Matignon », après un passage finalement express : « Huit mois, c'est court », a-t-il reconnu dans son discours de passation . « À vivre, personnellement, sa situation a été très violente », observait un député macroniste auprès de BFMTV.com. « Mais une nomination en politique, c'est comme une nomination à un poste de sélectionneur de foot: à la minute où vous êtes choisi, vous savez que vous pouvez tomber ». L'ex-Premier ministre peut  compter sur une forte popularité au sein des macronistes, des membres du parti et des militants. « On ne peut pas dire qu'il ne mouille pas la chemise. Ça a été un vrai chef de la majorité, avenant, bienveillant et disponible. Ce sera un futur très bon chef de groupe et ailleurs certainement » assurait auprès de BFMTV,  Nadia Hai ex-ministre de la ville en ajoutant : « Son style énerve peut être, mais c'est surtout parce qu'il réussit…. Avec lui, on a envie de gagner en tout cas, il a effet d'entrainement. Et puis quoi... Il faut bien quelqu'un devant ». Beaucoup n’hésitent à dire comme elle « qu’on a besoin de son énergie ! ». Et surtout dans les Hauts de Seine où il est en train de se constituer un fief.

    En attendant, il s’est installé à l’assemblée Nationale où il a fait rapatrier le bureau de son père. Il prévient dans son entretien au Point : « A l’Assemblée, nous sommes le premier groupe de gouvernement. Rien ne pourra se faire sans nous. Et si nous parvenons à des compromis, alors ce sera « le Parlement décide, le gouvernement exécute ». C’est donc le moment où jamais d’agir vraiment depuis le Parlement. Sur tous les sujets que j’ai évoqué – lutte contre la délinquance, désmicardisation, services publics – nous comptons agir, imposer des mesures à l’agenda ». Et de prévenir qu’il se battra « pour qu’il n’y ait pas de rupture sur une politique favorable à l’économique, à l’emploi, et donc pour protéger les français des hausses d’impôts. Je me battrai pour qu’il n’y ait pas de rupture dans l’investissement pour l‘école – Nous refuserons toute baisse du budget de l’éducation nationale - la santé, pour la transition écologique ». Il annonce enfin qu’il prendra d’autres initiatives en dehors de la politique : «J’ai décidé de créer une fondation consacrée à la lutte contre le harcèlement que je lancerai cet automne »… qui enverra des intervenants dans les écoles, en formant les personnels, en finançant l’accompagnement juridique des familles. «Je continuerai à mener ce combat que je porte au plus profond de mes tripes »… Et peut être il prendra sa plume.  

    Et Macron ? : « La relation est nécessairement différente maintenant que je ne suis plus Premier Ministe. Elle est faite de reconnaissance – mutuelle je crois et de franchise ». Le Président lui a envoyé un album souvenir de son passage à Matignon, paraphé d’un message affectueux.