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le figaro

  • UNE SEMAINE EN BREF A VANVES

    Pas de rendez-vous à Vanves ces deux semaines de vacances de la Toussaint. Sauf à la Piscine pour fêter Halloween le 27 Octobre entre 15H et 17H pour les 6/10 ans. Comme d’habitude, de nombreux vanvéens sont partis, malgré la pénurie d’essence, car les stations services ont commencés à être livrés après trois semaines de blocages des raffineries, avec de longues files impressionnantes de véhicules aux stations notamment Total rue Jean Bleuzen, lorsqu’il y en avait.

    Le quartier du lycée Michelet a été bloqué par la police vendredi matin, à cause d’une manif de lycéens, avec des  grilles d’entrée cadenassées, un feu de poubelle... Un brusque regain de tension qui a touché d’autres lycées notamment dans les Hauts de Seine, à la suite des événements qui ont secoué pendant deux semaines Nanterre autour de son lycée Joliot Curie. La police a procédé à 4 interpellations. Enfin, le Mondial de l'Auto n'a pas provoqué, cette année, de blocage du quartier riverain du parc, ni de stationnements anarchiques, comme les précédentes édition, même s'il y a eu quelques embouteillages 

     

    ATTAL ET LE 49.3

    L'exécutif a dégaîné l'article 49.3 de la Constitution deux fois de suite, cette semaine,  pour faire voter le budget annuel de l'État, malgré les tentatives de l’exécutif de dialoguer avec leurs détracteurs et de les convaincre de «co-construire» ce budget, et le PLSS. « Tous les députés invités sont venus et ont relevé l’utilité de cette démarche. Maintenant c’est à eux d’expliquer pourquoi ils ne font pas davantage preuve d’ouverture malgré cette main tendue. Ce n’est pas à moi de me justifier» expliquait Gabriel Attal ministre des Comptes Publics encore avant son application. «Il n’y a pas eu de passage en force » expliquait après 55H de débat.  «Le 49.3, c’est une clé pour avancer quand tout est bloqué. En l'occurrence, après avoir longuement discuté avec elles et après avoir débattu du budget jusqu’au bout, on constate que les oppositions ne souhaitent pas ouvrir la possibilité d'avancer avec nous, ou en tout cas de nous laisser avancer. Dans ces conditions, on prendra aussi nos responsabilités sur le budget de la Sécurité sociale» prévenait il avant son application 24H aprés. 

    LES JEUNES AGRESSEURS DE YOURI RENVOYES EN PROCES

    Plus d'un an après l'agression du jeune Yuriy à Paris, début 2021, le juge d'instruction a ordonné mardi dernier le renvoi en procès criminel de 13 adolescents ou jeunes hommes qui comparaîtront pour «tentative de meurtre» sur le jeune collégien. Dans son ordonnance selon l'AFP,  le juge d'instruction estime que «les faits s'inscrivent dans un contexte de rivalité entre jeunes individus, résidents du 15e arrondissement de Paris, formant la bande RD4 d'une part, et celle du plateau de Vanves d'autre part. Il est établi que l'agression de Yuriy (...) était un acte de vengeance en réponse à l'agression subie cinq jours plus tôt par le demi-frère et cousin de deux des mis en cause» d'après le magistrat. Deux procès devraient donc se tenir, possiblement à huis clos vu l'âge au moment des faits des mis en cause.

    PAS VANVES DANS LE TOP DES 5 VILLE OU IL FAIT BON VIVRE

    Pas contre, sa voisine qui vient d’inaugurer son cœur de ville, est au top puisqu’elle est la ville la plus agréable à vivre des Hauts-de-Seine, selon un classement dévoilé le 18 octobre 2022, dans le Figaro. «À Issy-les-Moulineaux, la combinaison sécurité, loisirs et transports permet à la Ville d’atteindre le haut du classement. Seule ombre au tableau : les prix de l’immobilier. En moyenne, le mètre carré se négocie autour 8 635 euros lors des ventes ». Derrière Issy-les-Moulineaux, Boulogne, la ville la plus peuplée du département, ses habitants saluant notamment la qualité des commerces et des services, ainsi que sa sécurité. À l’instar d’Issy-les-Moulineaux, les prix de l’immobilier sont le principal défaut de la ville. Saint-Cloud, autre ville du sud ouest du département est 3e pour ses collines et son domaine historique , la qualité des commerces et des services, ainsi que l’offre culturelle. Le top 5 est clôturé par Bourg-la-Reine et Courbevoie. Selon le classement, les villes où il fait le moins bon vivre sont Colombes, Villeneuve-la-Garenne et Bagneux.  Vanves se classe à la 18éme place

  • LA DEPUTEE DE VANVES, PROVENDIER (LREM) POUR LE RETOUR DE LA TAXE CARBONE

    85 députés de tout bord (LREM, Modem, UDI)  ont signés une tribune dans Le Figaro, cette semaine, pour demander le rétablissement de la taxe carbone, en l’adaptant au contexte social. Et la députée de la 10e circonscrption (Issy/Vanves) en fait parttie avec l’écologiste Matthieu Orphelin, Barbara Pompili (LREM), Jean Christophe Lagarde,  président de l’UDI etc…   Première réaction d’un ministre macroniste – mais ce n’est pas Gabriel Attal – « Si on voulait donner du carburant aux Gilets Jaunes, on ne s’y prendrait pas autrement ! ». Ambiance dans la majorité présidentielle. Ni d’ailleurs le ministre de l’environnement François de Rugy qui expliquait, que « c’est le moment où jamais d’en débattre » à l’occasion du Grand Débat National.

    Ainsi la taxe carbone revient dans le débat, deux mois après son abandon par le gouvernement, afin de répondre à l’une des premières revendications des gilets jaunes, alors que ce mouvement de protestation n’est pas terminé. «Ce n’est pas le moment de ressortir ce chiffont rouge ! Cela risque de relancer le ras-le-bol fiscal » tonnait on au sein du groupe et du mouvement LREM.     

     «D'autres pays ont trouvé d'autres modalités pour augmenter leur fiscalité sur l'énergie et pour rendre cette hausse juste. Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble » expliquent ces députés en citant la Colombie-Britannique, province du Canada qui a instituée la taxe Carbone. « Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble, avec l'ensemble des parties prenantes. Pour nous, la fiscalité carbone n'est pas un dogme, pas plus qu'un marqueur politique. C'est, parmi d'autres, un outil efficace pour faire évoluer les décisions d'investissement, favoriser les comportements vertueux, donner un avantage aux véhicules ou aux chaudières qui consomment peu ou pas d'énergies fossiles, et répondre à l'urgence climatique. Un outil efficace qui a été accompagné, en France, d'aides pour inciter nos concitoyens à investir dans des équipements plus écologiques, et en particulier les ménages modestes. Le dernier dispositif en date permet à ces derniers d'acquérir une chaudière performante pour 1 euro seulement. Mais cela n'est pas suffisant. Trop de ménages qui ont déjà tant de mal à boucler les fins de mois se sont retrouvés piégés par la hausse des prix de l'énergie, notamment due à la flambée de prix mondiaux du pétrole. Et beaucoup de nos concitoyens sont convaincus que la fiscalité carbone n'est qu'un prétexte pour faire payer toujours plus les Français, pour augmenter sans cesse des dépenses publiques dont ils ne perçoivent plus les bénéfices » constatent ils.

    « Nous entendons ces critiques, qui toutes sont légitimes. Elles nous poussent non pas à vouloir abandonner la fiscalité carbone mais à travailler ensemble à un nouveau contrat entre l'État, les citoyens, les collectivités locales, les associations environnementales et de consommateurs et les syndicats autour de cette fiscalité. Dans et autour du grand débat national, de nombreuses propositions sont sur la table pour en faire une mesure de progrès environnemental et social: renforcement et simplification des aides, nouvelles mesures de redistribution, fléchage de l'utilisation des recettes, nouveaux secteurs professionnels couverts par la fiscalité carbone… Écoutons ces idées venues du terrain et qui posent les bases d'une fiscalité écologique enfin juste socialement » concluent ils en reconnaissant que la mise en place d'une fiscalité carbone n'est pas un long fleuve tranquille.

    Dans les Hauts de Seine, Florence Provendier n’est pas la seule à avoir signé cette tribune, puisqu’on y trouve  Frédérique Dumas, Jacques Maire, Jacques Marilossian, Laurianne Rossi. En tous les cas les électeurs de la 10éme circonscription auront l’occasion d’en discuter avec la députée lors de la réunion d’iniative locale qu’elle organise le 19 Février prochain à 20H à l’hôtel Ibis d’Issy les Moulineaux consacrée au théme de la transition écologique.