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politique - Page 9

  • UN MINISTRE-ELU DE VANVES POURSUIVI POUR DIFFAMATION PAR LA VILLE DE PARIS

    La Ville de Paris déposera plainte contre Gabriel Attal, ministre des comptes publics pour diffamation après ses propos assimilant le dispositif des « loyers capitalisés » à un système frauduleux de «Ponzi». Le Conseil de Paris qui se réunissait cette semaine, pour voter son budget 2023, a autorisé jeudi la maire PS Anne Hidalgo à déposer plainte pour diffamation, au nom de la Ville,

    Objet de critiques répétées de l'opposition de droite et du centre, l'opération des loyers capitalisés consiste, pour la Ville, à demander à ses bailleurs sociaux la totalité des loyers dus sur plusieurs dizaines d'années et à inscrire le produit collecté en recettes de fonctionnement et non d'investissements pour équilibrer son budget. Il s'agit d'un dispositif dérogatoire mais légal.

    Le 23 novembre, Gabriel Attal avait qualifié sur France Inter «ce système de délirant, autorisant la Ville de Paris à s'endetter sur des années, en préemptant des logements et vous récupérez les loyers de décennies à venir auprès des bailleurs sociaux pour équilibrer un budget aujourd'hui…La vérité c'est qu'il y a aujourd'hui un milliard d'euros d'endettement en plus pour la Ville de Paris lié à ce système. Honnêtement, ça relève du Ponzi », avait estimé le ministre, en référence à un type d'escroquerie dit « de la pyramide de Ponzi » utilisé par Mardoff .  Devant le Sénat, le 16 novembre 2022, le ministre avait déjà épinglé ce système. Une « bombe à retardement » à laquelle Gabriel Attal avait promis de mettre fin. 

    «M.Attal devrait s’attaquer à la dette de l’Etat au lieu de se préoccuper des finances de la ville de Paris. Paris vaut mieux qu’une pré-campagne fondée sur la mauvaise foi avec 3 à 4 ans d’avance » avait déclaré Remi Féraud sénateur et président du groupe PS dans une allusion à ces 3 ou 4 ministres du gouvernement Borne en concurrence pour mener la liste Renaissance aux prochaines municipales de 2027. « Un ministre des Comptes publics a un grand pouvoir. Lorsque M. Attal a accusé la ville de malversations financières, il a non seulement fait preuve de malveillance mais aussi d'inconséquence», a jugé l'élu EELV Emile Meunier, estimant qu'il s'agissait d'une opération de déstabilisation politique. «Ce que dit le ministre engage la responsabilité, y compris sur le plan pénal, de centaines de personnes qui sont soit des élus, soit des fonctionnaires de la Ville de Paris, ou de l'Etat» a renchéri le premier adjoint Emmanuel Grégoire (PS), jugeant «logique que la Ville de Paris, «comme personne morale, puisse faire valoir son droit au respect».

    L'opposition a voté contre, faisant valoir que «si Anne Hidalgo devait porter plainte, elle devait le faire en son nom».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    RENAISSANCE  : Un vanvéen Martin Caragnon (sur la photo) vient d’être nommé correspond de Renaissance (ex-LREM) des Hauts de Seine « Une très bonne nouvelle pour les Hauts-de-Seine. C’est une fierté pour notre comité de voir un des nôtres nommé à un poste à responsabilité dans notre département. Nous sommes certains que Martin saura relever les futurs enjeux grâce à sa force de travail et à son investissement que nous connaissons tous » a twittée Séverine Edou, conseillère municipale de Vanves. Il avait été sur sa liste aux Municipales de 2020 et candidat LREM aux élections départementales sur le canton ded Vanves. Il remplace Bai Achidi, qui a fait un travail formidable et désormais déléguée de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine, qui a fait un travail formidable. Il a pour mandat donné par Stéphane Séjourné, président de Renaissance, d’organiser la restructuration du parti à l’échelon départementale et la préparation des prochaines échéances. « Fier et honoré de la confiance de la confiance de S.Séjourné de pour construire notre parti Renaissance dans les Hauts de Seine» a-t-il réagi en ajoutant : «Militants, élus, parlementaires, vous pouvez compter sur mon engagement total pour porter notre projet politique au service des Français et de l’intérêt collectif»

    UDI : Hervé Marseille qui est souvent venu à Vanves, sénateur des Hauts de Seine,-Président du Groupe Union Centriste au Sénat a déclaré sa candidature, la semaine dernière, à la Présidence de l’UDI, dont il est Président délégu depuis le retrait de Jean-Christophe Lagarde à la mi-octobre. Un congrès pour élire le futur Président de l’UDI sera organisé le 10 décembre à Boulogne. Les  adhérents de Vanves comme tous les autres un courrier annonçant cette candidature. Il indique vouloir garantir l'autonomie du parti de centre-droit : «Notre courant n’aura d’avenir que s’il sait garantir son indépendance». Il appelle également à une refondation programmatique : «il est indispensable d’ajuster nos propositions sur l’avenir de l’Europe, sur l’équilibre de nos institutions, sur la décentralisation, sur la protection de l’environnement et pour une meilleure justice sociale : c’est la condition sine qua non pour faire entendre nos valeurs». Hervé Marseille est soutenu par un large rassemblement des cadres du mouvement et notamment par les porte-parole de l’UDI, Valérie Létard, vice-Présidente du Sénat et Christophe Naegelen, co-président du groupe LIOT à l’Assemblée nationale. Il défendra les convictions centristes : européennes, humanistes, social-libérales dans un paysage politique divisé qui fait face à la montée des extrêmes. Fondée par Jean-Louis Borloo en 2012, l’UDI est une formation politique de centre-droite indépendante dont la première adhérente est Simone Veil et la troisième force politique territoriale du pays.

  • LE MINISTRE DE VANVES SE PREPARE A DES SEMAINES INTENSES DE DEBAT SUR LE BUDGET 2023

    A partir de demain, Gabriel Attal plonge dans un long tunnel qui va l’occuper de longues semaines : le débat budgétaire au parlement, avec pour commercer l’Assemblée Nationale. Il l’a préparé en menant les « dialogues de Bercy », une série de trois après midi de discussions avec une trentaine de membres des bureaux des commissions des finances , des représentants des différents groupes qui y siégent, des deux assemblées, qui se sont sont déroulés, à chaque fois, dans un  lieu différent : A Bercy au 7e étage dans cette grande salle toute vitrée  sur un côté avec, en toile de fond, les imposantes toursde la bibliothéque françois Mitterrand, , à l’Assemblée, au Sénat. «L’intégralité des groupes sont venus et sont restés »constatait il. Un exercice «inédit» - comme il ne cesse de le répéter – et pourquoi pas, un «coup de com» en vue de mettre au pied du mur les oppositions.

    Auparavant, il a dû durant une bonne partie de l’été, recevoir  tous les ministres venus négocier leur budget qui avaient demandé pas moins de 45 milliards d’euros de crédits supplémentaires par rapport à 2022…  n’hésitant d’ailleurs pas à «tirer la sonnette d’alarme» directement auprès d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée et bras droit d’Emmanuel Macron, qu’il voit régulièrement, lorsque certains restaient sourds aux timides alertes sur la dette, en revenant à la charge.

    «C’est l’un des budgets les plus difficiles à construire de ces dernières années» confiait  Gabriel Attal à ses équipes, dont la tâche sera plus difficile que celle de son prédécesseur, Olivier Dussopt. « Les budgets de crise Covid en 2020 et 2021 consistaient à dépenser des dizaines et des dizaines de milliards d’euros pour sauver l’économie tricolore, avec la sacro-sainte bénédiction du «quoi qu’il en coûte» présidentiel. Aujourd’hui, il faut tenter de revenir à une certaine normalité dans un contexte très incertain » notent les observateurs avertis. Depuis des semaines, il a aiguisé ses couteaux pour être prêt à l’affront dès l’examen du budget au Parlement, à partir de lundi. Tout en ayant aussi à l’esprit que «le 6e étage» - celui de Bruno Le Maire - lui laissera un peu d’espace sur ce terrain-là.