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café de la gare

  • GABRIEL ATTAL AU CAFE DE LA GARE DE VANVES POUR SIGNER UN ACCORD AVEC LA CONFEDERATION DES BURALISTES DE FRANCE

    C’est un événement très rare si ce n’est exceptionnel, pour être noté. Non pas la visite d’un ministre à Vanves, car c’est courant. Mais qu’il se déplace pour concrétiser un accord par une signature avec un organisme professionnel. C’est ce qui s’est déroulé le 19 Janvier en fin d’après midi au café de la gare lorsque Gabriel Attal a signé avec le président de la confédération des buralistes un protocole de soutien de 290 M€ sur 5 ans pour les 23 500 buralistes, acteurs économiques essentiels et relais de services publics. Un plan qui avait été dévoilé deux jours plus tôt, mardi dernier, lors d’une interview à La Voix du Nord

    Le plan au buralistes de 290 M€ s'inscrit dans la continuité du Fonds de transformation mis en place entre 2018 et 2022 et doté de 100 millions d'euros. L'enveloppe de 20 M€ par an est d'ailleurs reconduite à partir de cette année et jusqu'en 2027. A cela s'ajoute 15 M€ par an pour aider la profession «à se sécuriser» face aux cambriolages et aux actes violents. Pour lutter contre le trafic illicite de tabac, 45 M€ ont été débloqués pour l'achat de 22 scanners «qui cibleront les centres de colis postaux ou les conteneurs des ports très touchés par l'augmentation du trafic, ainsi que 200 lecteurs de plaques d'immatriculation» a précisé la ministre Attal. Ce plan d'aide leur permettra également de toucher davantage par paquet de cigarettes vendu :«La part de la vente d'un paquet qui revient au buraliste passera progressivement de 8,1% aujourd'hui à 8,35% en 2025» a-t-il indiqué.

    Les quelque 23.500 buralistes du territoire, dont le réseau emploie 80.000 personnes, ont réalisé 44 milliards d'euros de ventes en 2021, dont 21,6 milliards tirés des produits du tabac.  Forcés de se diversifier face à l'inexorable baisse de leurs revenus sur fond de recul du tabagisme, ils cherchent à réduire leur dépendance à l'activité de vente de tabac. «Les buralistes sont devenus des relais essentiels des missions de service public» a d'ailleurs souligné M. Attal. «Ils permettent le paiement de factures, l'achat de billets de train, ils servent de relais postaux...», a-t-il continué

  • UN ATELIER TRES PARTICIPATIF D’EN MARCHE SUR DES SUJETS QUI FACHENT A VANVES

    Deux événements politiques ce week-end : le lancement de la candidature de Bernard Gauducheau pour la 4e fois à l’école Marceau samedi soir, sur lequel reviendra le Blog, et  l’atelier participatif de la candidate d’en Marche, Séverine Edou, qui attire de plus en plus de monde : Plus d’une soixantaine, hier matin, malgré la pluie, au café de la Gare. Il faut reconnaître que le théme abordé est au centre des débats de ces élections Municipales de 2020  à Vanves comme dans le reste de la France : l’Urbanisme, le cade de vie et la transition écologique. Ce deuxiéme atelier était animé par Véronique Azéra qui est une spécialiste des questions d’urbanisme, maire adjointe chargée de ces questions à Vanves entre 1995 et 2001. «On a constaté que beaucoup de projets immobiliers à Vanves suscitent des réactions » a-t-elle remarqué pour lancer les échanges

    Le représentant du collectif créé pour lutter contre le projet Mixcité du parc des expositions qui bétonnerait la rue du 4 Septembre, pour l’instant reporté, sauf pour les hôtels, a été le premier à prendre la parole. «Cela  a été une prise de conscience des riverains, car on est complétement dans les questions de cadre de vie ». La seconde, bien sûr, était la chef de file des riverains contre le projet immobilier de Bouygues Immobilier rue Raymond Marcheron à l’emplacement de deux pavillons qui s’inscrit en faux concernant les propos du maire sur un second permis de construire qui aurait pris en compte les avis des riverains : «La façon de construire à Vanves est un vrai problème. On est dans une vision minérale de la ville, alors que Vanves est un village. Le PLU a été révisé avec une volonté ouverte d’urbaniser ! Mais les temps ont changé. On souhaite des des jardins en pleine terre, des espaces verts, des petites maisons» expliquait cette riveraine du projet Bouygues Immobilier en utilisant lez terme de révégétaliser. «On a l’impression que laville est pro-promoteur. On fait une réunion, avec l’un d’entre eux, et le maire est toujours présent ! En même temps ; les infrastructures, les commerces, les transports ne suivent pas pour accompagner ces projets » ajoutait un autre riverain de ce projet. Finalement, tout était résumé dans ces trois interventions même si d’autres ont reconnu, mais sans le citer, que le SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Ile de France) qu’il y avait une volonté des pouvoirs publics de densifier la partie urbaine de la région parisienne, auquel a adhéré Vanves, mais en minéralisant à outrance alors que d’autres villes, voisines, ont aménagé des éco-quartiers (Fort d’Issy), des quartiers de centre ville mixte habitat-commerces (quartier de la gare à Clamart). «Il faut travailler en amont, discuter avec les promoteurs. Quand c’est réfléchi, on peut discuter et se concerter »…

    Un lycéen a lancé le débat dans une autre direction en demandant une vraie réflexion sur le parc du lycée Michelet : «Même nous on n’a pas le droit d’en profiter» en suscitant des réactions : « Je trouve invraisemblable que l’on ne puisse pas l’ouvrir ».. . « Il faudrait commencer par abattre le mur (du Bd du Lycée)»…. «Le parc F.Pic est pourri. Il est dans un état lamentable. Il y a certes des ruches, des canards, mais plus de manége, avec deux écoles. Il y a un vrai sujet d’en faire un lieu d’éducation, d’exemplarité de bonnes pratiques » indiquait un autre jeune. D’autres sujets ont été abordé comme le vélo - «En dehors de la coulée verte, il n’y a pas de piste cyclable à vanves, On ne s’y sent pas en sécurité à vélo ! » constatait ce jeune lycéen – l’absence de panneaux photovoltaïques, de systéme de récupération des eaux de pluie sur les bâtiments communaux, la place de la République qui pourrait être mieux valorisée  - « pourquoi ne pas privilégier les piétons dans ce quartier en  dehors de quelques week-ends en été ? » - jusqu’à cette question posée par un participant : « Quel est l’impat carbone de Vanves ? Comment participe t-elle à la neutralité carbone ? Comment Vanves agit sur la transition écologique ? »