Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cumul des mandats

  • LES ELUS DE VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CUMUL DES MANDATS : GAUDUCHEAU DEFEND UN STATUT DE L’ELU LOCAL

    Dans l’édition du 28 janvier de @lalettreduMaire, Bernard Gauducheau a signé une tribune « Du cumul au statut : Repensons l’exercice des responsabilités locales » qu’il a publié sur son site facebook, à un moment où cette question a été ravivé après la nomination de François Bayrou, maire de Pau à Matignon. « Le cumul des mandats, longtemps perçu comme un enjeu institutionnel, est désormais au cœur d’une réflexion démocratique cruciale » constate le maire de Vanves, en rappelant que « Si les parlementaires ne peuvent plus cumuler avec des fonctions exécutives locales depuis 2017, il est essentiel de réévaluer l’équilibre entre l’ancrage local des élus et la multiplication des mandats ». D’autant plus que cette loi a eu des effets dommageables en renforcant le sentiment de parlementaires déconnectés ou hors sol. « A rebours d’un débat pour / contre qui enferme la question du cumul dans une opposition binaire, il convient d’adopter une approche plus nuancée, qui soutient l’ancrage local des gouvernants tout en rejetant les cumuls excessifs, nuisibles à l’exercice réel de la responsabilité » souligne-t-il en se référant à une proposition de loi sénatoriale de 2021 qui propose de rétablir la possibilité de ce cumul pour les communes de moins de 10 000 habitants. « Elle peut constituer une réponse équilibrée et garantir l’ancrage local minimal des parlementaires sans les exposer à des cumuls inconciliables ».

    Il en profite pour défendre la mise en place d’un véritable statut pour les élus locaux, inspiré de celui des parlementaires qui « constituerait une alternative à ce cumul, en offrant aux élus, notamment ceux des plus petites collectivités, la protection fonctionnelle et les ressources qui leur manquent aujourd’hui…Il permettrait  de mieux encadrer cet exercice, d’améliorer les conditions de travail, de faciliter leur reconversion professionnelle et leur éviterait certainement le cumul horizontal, souvent synonyme de dispersions »

    Enfin, à ses yeux, « une amélioration des conditions d’indemnisation leur garantirait un revenu suffisant , leur permettant de se consacrer pleinement à leur mandat sans avoir besoin d’exercer une activité parallèle »… ou  de rechercher à cumuler des mandats  et fonctions publiques (indemnisées), comme l’a noté un internaute sur son blog  en citant, qu’il est maire, vice-président de GPSO,  conseiller régional d'Ile-de-France, membre du conseil d'administration de Hauts-de-Seine habitat, bailleur social du département, président d'Ile de France construction durable qui gère notamment les constructions-rénovation des lycées Franciliens , vice-président du Sigeif (service public du gaz et de l'électricité et des énergie locales en Ile-de-France).

    JUSTICE DES MINEURS : ATTAL REVIENT SUR LA SCENE

    Avec le texte sur la justice des mineurs, Gabriel Attal  qui était en retrait depuis plusieurs mois, tente un retour au premier plan comme l’ont noté les journalistes politiques. Ils n’ont remarqué que l’élu de Vanves  était aux abonnés absents, qu’il avait perdu le peu de prise qu’il avait sur la politique du gouvernement à l’époque de Michel Barnier, et perdu la main avec  la défaite de sa candidate à l’élection législative partielle dans les Hauts-de-Seine Laurianne Rossi  qui n’a même pas été qualifiée pour le second tour, dans une circonscription tenue depuis 2017 par les macronistes. «Un comble pour ce jeune loup de la politique, qui fut jusqu’à l’été 2024 le plus jeune Premier ministre de la Vème République et à qui beaucoup promettaient un avenir radieux ».

    Ce texte sur la justice des mineurs, dont l’objectif est d’aboutir à une remise en cause de l’excuse de minorité et à la création d’une comparution immédiate pour les mineurs, devait être voté à l’assemblée Nationale jeudi soir, même si cette proposition de loi a  fait grincer des dents au sein du groupe EPR qu’il préside. Et que la gauche remarquait que «pendant que Gabriel Attal se fait de la pub sur le dos de la justice des mineurs, la protection judiciaire de la jeunesse est à l’os» comme le sénateur PCF Ian Brossa (PC). 

    Le sujet permet en tout cas à Gabriel Attal de revenir sur le devant de la scène. Les militants Renaissance comme à Vanves ces jours-ci, ont distribués un  tract où apparaissent les visages gris de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon derrière le sien, coloré, frappé du slogan « Ni LFI, ni RN, le sursaut maintenant ! »…Diversement apprécié, certains militants ayant refusé de le distribuer. « Beaucoup veulent donner le sentiment qu’on ne pourrait plus rien faire et qu’il faudrait attendre la prochaine élection présidentielle. Je me dresse contre ça, je me mets à la place des Français qui ont d’autres préoccupations» expliquait il sur RTL ce 12 février, en continuant de tracer son chemin malgré les commentaires.

  • DEPUTE : LE MAIRE DE VANVES EN REVE, LES ECOLOGISTES VANVEENS L’ONT IMAGINE

    Dans un livre « Paris Climat 2015- Vingt ans après » édité par la Fondation pour une ecologie politique au début de l’année 2015, avant la COP 21,  Marc Lipinski et Lucile Schmid ont écris un petit roman fiction  : « Paris Vanves, commune et transformation écologique » en 2030 où ils imaginent qu’un (e) certain (e) Lipinski-Schmid explique comment les écologistes avaient conquis la mairie en 2020 grâce à l’élection de Bernard Gauducheau à l’Assemblée Nationale. Selon les dernières rumeurs, le maire de Vanves s’agite beaucoup, histoire de ne pas se faire oublier lorsque la loi sur le cumul des mandats s’appliquera à André Santini, s’il préfère choisir sa mairie plutôt que le palais Bourbon. Mais rien n’est moins sûr !

    « C’est à l’occasion de l’ascension de son maire de centre droit à de plus hautes fonction en 2017 que la donne a changé. Aux élections municipales suivantes, l’équipe citoyenne et écologiste qui, depuis 2001, s’était progressivement implantée dans  le paysage social, s’imposait à la surprise des moins avisés, d’abord au 1er tour face à une gauche traditionnelle déconsidérée aux plans national comme local, puis largement au second tour face à un candidat de droite sans ancrage local affirmé. Cette victoire imprévue était clairement liée à la modification de la sociologie de la population vanvéenne qu’avait entraînée l’impossibilité pour les plus jeunes foyers de trouver à se loger dans Paris Cœur (anciennement Paris-Muros) ».  La nouvelle équipe municipale  soutenue par la candidate aux présidentielles de 2017, Noëlle Dumont-Hulot qui avait fait un score à deux chiffres, avait révolutionnée « les modes de fonctionnement à l’intérieur même du conseil municipal et de la mairie, mais aussi avec tous les habitants, entre autre, grâce à un usage généralisé et novateur des technologies numériques maîtrisés par tous les habitants », « un dialogue quotidien entre élus et citoyens »… « Finis les sempiternels affrontements entre majorité automatique et opposition systématique, les propositions innovantes sont prises en considérations, sans préjuger de leur origine ». Adepte du non cumul, et de la limitation des mandats,  ses élus avaient passé le relais au bout de deux mandats (maximum) en associant leurs successeurs à l’exercice de leur mandat.

  • ELECTIONS DEPATEMENTALS A VANVES : CARNETS DE CAMPAGNE

    L’image de la campagne électorale pour les élections départementales durant ce week-end à Vanves, est celle de la place de l’Insurrection devant l’agence de la Poste où l’ensemble des candidats et/ou de leurs militants républicains, étaient présents pour tracter et rencontrer les vanvéens, en ce samedi matin de marché : Ainsi UMP, PS, FdeG/PC et EELV se cotoyaient avec certains de leurs chefs de file : Guy Janvier (PS), Boris Amoroz (FdeG/PC) et Catherine Naviaux (EELV). Mais pas de FN qui ne fait pas campagne, à Vanves, en dehors de quelques affiches. Pendant ce temps là, Isabelle Debré se promenait en ville, avec Bernard Gauducheau  aux Puces des Couturières dans le pavillon de l’avenue Victor Hugo, aux portes Ouvertes du LEP Dardenne, à la braderie Bout-choux qui attire de plus en plus de jeunes parents, et dans les points de tractages. Mais la vice présidente du Sénat n’est pas venue déjeuner avec les joueurs d’Expograph Vanves aux Platanes avant leur match, ce qui en a déçu plus d’un, alors qu’elle était attendue. Mais elle s’est rattrapée en donnant le coup d’envoi du match contre l’équipe de Marseille devant une tribune où s’étaient assis le maire avec Maxime Gagliardi et Bernard Gauducheau, Guy Janvier avec Antonio Dos Santos et Jean Cyril Le Goff. Le score : 1 à 1. Ce qu’espérent  les  candidats UMP et PS pour le 1er tour en espérant que le FN n’arrive à provoquer une triangulaire. « Je suis persuadé que les candidats UMP ne seront pas élu dés le 1er tour, car nous avons 5 tandems qui se présentent » expliquait Guy Janvier samedi après midi.

     

    CAFE POLITIQUE   

    Guy Janvier (PS) conseiller général sortant n’a pas pu rester jusqu’à la fin du Match, car il animait un Café politique au Tout Va Mieux avec Remi Carton. Occasion de faire le point sur la campagne à une semaine du 1er tour : Les 40 000 exemplaires du programme des candidats socialistes ont été boités sur Vanves et Clamart, permettant aux électeurs d’avoir entre leurs mains leurs 75 propositions. « Je n’en ai pas vu chez les autres ! Le programme de l’UMP se résume à expliquer qu’il est important d’avoir des représentants de la majorité au Conseil département pour obtenir des subventions. Ce qui n’est pas vrai, car j’en ai obtenu, alors que je suis dans l’opposition, pour Vanves » expliquait il en revenant sur cette dernière semaine de campagne : « Nous avons choisi de faire venir la secrétaire d’Etat à la ville, Myrian El Khombi à Clamart, car il y a un intérêt à tenir une réunion dans ce quartier du Pavé Blanc où se trouvent les 700 logements ded 3 F que le maire de Clamart veut détruire. C’est un moment fort de cette campagne avec la réunion départementale du PS 92 lundi soir à Boulogne avec Stephane Le Foll, porte parole du gouvernement et ministre de l’Agriculture »

    En dehors de ses temps fort, les candidats et les militants socialistes continueront le porte à porte, et le vendredi sera consacré à une visite chez tous les commerçants de Vanves et de Clamart. « La situation à Vanves me parait plus facile. Le simple fait qu’Isabelle Debré se présente est bon pour nous. Elle a reconnue n’avoir pas pu assister à l’ensemble du match d’Expograph Vanves à cause de ses responsabilités sénatoriales. Que va-t-elle faire de son 3éme mandat ? »  s’est il interrogé en rappelant qu’il est conseiller général depuis 10 ans, qu’il n’a jamais pu obtenir un bureau pour tenir ses permanences de conseiller général.  « L’UMP et l’UDI ne seront pas élu au 1er tour. C’est pourquoi ce 1er tour est important. Aucune voix ne doit nous manquer. On aura un 2éme tour. Il faudra parler avec nos partenaires de gauche si nous sommes en tête. Il y a une fenêtre de tir qui s’explique  par la multitude des mandats d’Isabelle Debré qui va se retourner contre elle, et le nouveau maire de Clamart a fait plusieurs fautes avec la destruction (programmée) des 700 logements 3 F qui ont été rénovés, et le projet (de densification) du quartier de la gare de Clamart ».

     

    DEBRE SOUTENUE PAR LA MODEM LEMEUR

    Nicole Lemeur (Modem) répond sans sourciller à ses détracteurs qui l’accuse le Modem d’être une girouette après avoir soutenu Antonio Dos Santos (PS) aux Municipales et de soutenir maintenant Isabelle Debré (UMP) aux Départementales. « Aux Municipales, on soutenait un homme avec lequel on partageait des valeurs humanistes que l’on retrouve avec Isabelle Debré. Et puis, nous n’étions pas d’accord avec Bernard Gauducheau, notamment sur certains aspects de son projet et notamment vis-à-vis de la tour Triangle et du Parc des Expositions. La cohérence de tout cela, est que nous dépassons les étiquettes, les notions de partis, pour soutenir des gens dans ce qu’ils peuvent apporter, il est vrai,  dans un contexte qui est loin d’être simple, avec l’objectif de dépasser les invectives. Nous soutenons ainsi des gens qui dialoguent, échangent, dépassent les jeux des partis » explique Nicole Lemeur au lendemain de la réunion publique, où elle a expliqué les raisons du soutien du Modem, avec beaucoup d’émotions  car elle savait qu’elle s’adressait à une assemblée hostile au Modem. « C’est une gaulliste sociale, qui a toujours tenue le même discours. Elle s’est engagée, bien avant la politique, dans la lutte contre l’enfance maltraité au sein de l’association « L’enfance Bleue ». Les compétences des départements ne sont pas encore assez claires, mais une chose est sûre, ils s’occuperont toujours de la solidarité. Elle a les compétences en matière sociale et de solidarité » explique t-elle en ayant noté qu’elle a rédigé un excellent rapport sénatorial sur les mineurs étrangers isolés en France. « Le Conseil Départemental des Hauts de Seine va être obligé, dans un contexte contraint, notamment à cause de la péréquation, de s’occuper du RSA  et de l’insertion, des personnes âgées, des handicapés. Il faut qu’il y ait des élus  qui soient pragmatiques et ont le souci de l’efficacité, pour répondre aux besoins grandissants, avec la crise, en faisant mieux avec moins. Il faut des élus de dialogue, capable de se mettre autour de la table, convaincre ses pairs,  capable de jeter des ponts, ce qui est rare en politique, et de dire qu’une idée est bonne même lorsqu’elle vient de l’opposition ».