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solidarité

  • SOLIDARITE DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LA PRECARITE A VANVES

    Plusieurs rendez-vous sont inscrits la semaine prochaine pour faire appel à la générosité et à la solidarité des vanvéens avec l’ensemble des associations oeuvrant dans ce cadre  avec le week-end prochain, la 38e collecte des banques alimentaires, précédé  mercredi par la venue du Solidaribus du Secours Populaire au carrefour Legris de 9H à 13H, et dans le cadre de la quinzaine du festival des Solidarités, la soirié débat organisée par le groupe La Vie nouvelle des Hauts de Seine, la Ruche de Vanves et Le groupe local du CCFD Terre Solidaire, autour du film : La Beauce, le glyphosate et moi d’Isabelle Vayron. Il s'agit d'un documentaire sur la filière mondialisée de la tomate d'industrie. Cette mobilisation a commencée dés ce week-end  par la collecte de fin d’année  du Secours Catholique, notamment à vanves, qui a rendu public ces jours-ci son rapport annuel sur l’Etat de la pauvreté en France  

    9 263 personnes et ménages ont été accompagnés dans le département en 2021 par le Secours Catholique des Hauts de Seine qui peut compter sur 1 640 bénévoles, répartis dans 36 équipes locales, pour mener ses actions.  Il y en a une à vanves qui «assure accueil alimentaire et écoute (70 familles accueilles, 380 rendez-vous, 489 colis alimentaires et bébés), une activité écrivain public (138 familles aidées, 380 RDV, 321 réponses), des aides financières notamment pour la formation, mais aussi un accompagnement, un soutien régulier des certaines familles, des moments festifs à destination des accueillis (goûter, Noël…) » indiquent ses responsables  dans le Sel et Lumière de ce week-end.

    Sa délégation départementale indiquait que dans les Hauts de Seine, ses équipes s’occupaient surtout de familles  monoparentales (31,3 %), en particulier des mères seules (24,6 % contre 6,7 % pour les pères seuls), mais aussi des couples avec enfants (27,5 %). Elle notait que la part d’hommes seuls (21,9%) a également augmenté. Quant à l’âge des bénéficiaires, 70,5 % d’entre eux ont entre 25 et 49 ans. Ils font davantage appel au Secours Catholique pour des demandes relevant de l’écoute, de l’accueil et du conseil (55%). Une autre part importante concerne l’aide alimentaire (37 %). Une majorité des personnes n’ont aucune source de revenus : 56,3 % sont en inactivité ou au chômage. Pour ceux en activité, 39,7 % ont un emploi précaire et 34,7 % sont en CDI. Selon la délégation des Hauts-de-Seine, leurs données sont assez similaires aux analyses faites à l’échelle nationale.

  • A VANVES LES GESTES DE SOLIDARITE ET DE SOUTIENS SE MULTIPLIENT DURANT LE CONFINEMENT

    Les petits gestes et les signesde solidarité discrets se multiplient comme ce rendez-vous quotidien à 20H aux fenêtres pour applaudir et encourager le personnel de santé qui le mérite, sur le plateau notamment (sur la photo, le centre commercial désert en fin d’après midi)  ou cette petite affichette vu à l’entrée de l’immeuble pour proposer ses services pour faire des courses des voisins âgés. Sans parler de ceux qui, par exemple, sur Facebook, remercient les commerçants d’être ouvert comme le kiosque sur le plateau, les boulangeries etc…

    Autre geste :  L’ensemble des évêques de France invitent les Français à un geste commun demain 25 mars prochain à 19H30, fête de l’Annonciation pour les catholiques,  mais tout le monde peut s’y joindre : «déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années».  Ainsi un peu partout en France, «les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les Fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun. Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre Histoire, la Libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres !» indique Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de France

    Parmi ces initiatives, l'association «Voisins solidaires», connue de longue date pour avoir mis en place, et avec succès, la «Fête des voisins»,  surtout à vanves qui a été l’une des premières à la soutenir, s’est de nouveau mobilisée pour mettre à disposition un «kit coronavirus». Il s’agit de renforcer la solidarité entre voisins en cette période d'épidémie, sur son site :voisinssolidaires.fr.  Ce kit de survie est composé de plusieurs feuilles à imprimer : une affiche à mettre dans le hall de l'immeuble, un tract à mettre dans toutes les boîtes aux lettres, mais également un panneau des voisins où chacun peut inscrire quel service il est prêt à rendre, faire les courses pour les plus vulnérables, troc entre voisins, cours aux enfants du personnel hospitaliers, aller promener un chien..  «En cette période de crise, si certains d’entre vous craignent pour leur santé et ont besoin d’un coup de main pour aller faire des courses, ramener quelque chose de la pharmacie ou autre urgence, vous pouvez compter sur la solidarité de l’immeuble», explique ainsi l'association sur Twiter d’autant plus important que, pour éviter la propagation du coronavirus,  le confinement reste la meilleure des solutions. Et les personnes âgées de plus de 70 ans et celles qui ont la santé fragile sont particulièrement encouragées à se calfeutrer. Du coup, loin des bousculades dans les supermarchés, de beaux gestes de solidarité entre voisins et habitants naissent un peu partout en France, comme l’a constaté cette association. «Entre les risques de contamination du coronavirus et les injonctions à rester chez soi, le quotidien se retrouve chamboulé. Et l’entraide redevient une valeur forte. Aider et demander de l’aide sont à nouveau des gestes naturels » souligne t-elle

  • VOILA 30 ANS, VANVESSE MOBILISAIT POUR LA ROUMANIE

    Vanves a vécu une mobilisation sans précédent le jour de Noël 1989 pour la Roumanie ! Alors que des documentaires rappellent actuellement à la TV, la chute du couple Ceaucescu. 

    La mairie de Vanves avait organisée le 25 Décembre, une collecte pour ce pays alors que tout le monde avait vécu en direct grâce à la TV la chute, le procés et l’exécution du couple Ceaucescu. Elle avait rapporté 61 531 Frs de dons et 40 m3 en vêtements alimentations et médicaments qui ont remplis 5 camions. Un vanvéen d’origine roumaine, Tudor Anescot, chef d’entreprise qui se trouvait être un ami proche du premier Premier Ministre roumain, Petre Roman,  d’après la dictature, s’était beaucoup mobilisé ce jour là : « Le dimanche de Noël, tôt le matin, j’étais sous le choc des images venues de Roumanie. Je pensais aller à la Mairie pour vois si, nous habitants de Vanves, nous pouvions faire quelque chose de plus. Au même moment, j’ai entendu les hauts parleurs qui invitaient les vanvées à venir apporter leur soutien à la Révolution roumaine. Avec mon épouse, nous nous sommes rendus à la mairie où nous avons passé toute la journée pour donner un coup de main à l’équipe qui recevait les dons, qui chargeait les camions » racontait il dans la presse locale. « En arrivant à la mairie, nous étions bouleversé par la tragédie roumaine. En repartant le soir, nous étions bouleversés par l’image de tous ces gens animés d’un même élan, inimaginable de solidarité, de générosité envers leurs fréres roumains. Et quand dans notre boîte aux lettres, nous avons trouvé 200 frs dans une enveloppe sur laquelle était écrit « Pour la Roumanie libre », nous avons pleuré » racontait ce roumain installé alors à Vanves depuis 8 ans et qui considérait que « La France est la grande soerur de la Roumanie ».

    « Pour les roumains, la référence, l’inspiratrice a toujours été la France. Il ne faut pas s’étonner si certains d’entre eux, célébes, ont trouvé en France une seconde patrie et qu’à son tour la France les a considéré comme ses propres enfants : Eliade et A.Ciornu, Ionesco, Virgil Gheorghiu… » expliquait il avant de témoigner de la vie derrière le rideau de fer qui l’avait mené à quitter son  pays et à rejoindre la France « d’où je regardais amer et sans espoir ce qui se passait en Roumanie ».  Son rêve était de  voir un jour,  Vanves se jumeler avec une petite ville industrielle située à l’entrée des Carpates à 80 km au nord de Bucarest : Cimpina. C’était un 25 décembre 1989 à Vanves, c’est-à-dire 56 jours après la chute du rideau de fer.