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solidarité - Page 4

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE GRANDE REPRISE APRES LA TREVE DES CONFISSEURS

    Les vanvéens seront tout de suite mis dans le bain, après cette trêve de 15 jours, avec les vœux qui commencent à Issy les Moulineaux avec le député (de Vanves), les premières galettes des rois, l’actualité avec la manifestation contre le Mariage pour tous. Ce fameux projet de loi adopté le 7 Novembre par le Conseil des Ministres qui n’en finit pas de susciter des réactions souvent vives, des réflexions et des interrogations légitimes de part et d’autre. Les manifestations « pro » et « anti » vont se succéder en ce début d’année, chaque camp voulant jauger sa mobilisation à l’aune du nombre de manifestants. Et les vanvéens ne seront pas absents du débat.

     

    Lundi 7 Janvier – DES VANVEENS SUR LES PLANCHES

    A 19H au Théâtre (et jusqu’au 13 Janvier) : « Platonov » piéce d’Anton Tchekhof mise en scéne par Benjamin Poirée avec la compagnie La musicienne du silence. « Benjamin Porée avait 25 ans lorsqu’il m’a présenté son premier projet. Il est revenu pendant 2 ans, puis une après-midi avec toute son équipe, il  nous a présenté Platonov comme si c’était une soirée. On a trouvé cela superbe e réussi » raconte José Alfarroba, directeur du Théâtre. Platonov est la première piéce de Tchekhov écrite à l’âge de 18 ans. Mêlant comédie et tragédie, la piéce dépeint une société russe bourgeoise en train de dépérir, incapable de se sortir de l’ennui. Finalement toute cette piècetente de répondre à la question posé par Platonov : « Vivre ? Comment fait il faire ? ». 50 comédiens confirmés mais aussi amateurs se retrouveront sur la scéne dont une vingtaine de vanvéens, beaucoup du foyer Danton, « dont certains ont pris l’habitude de venir au théâtre, assister à nos spectacles, nous rencontrer au Bar avant de venir eux-même sur scéne comme Maadame Cassous qui vend les enveloppes du Club Murillo au forum » indique t-il en ajoutant : « On voudrait faire beaucoup plus de choses comme cela avec la population. Mais ce qui nous manque, ce sont les lieux pour faire les répétitions, et des moyens pour payer les animateurs ».

    Mardi 8 Janvier – SOLIDARITE

    A 10H à la Maison Paroissiale de Saint Remy : « Un accueil pour rien » organisé par le conseil pastoral à l’iniative de colette Pantin, à destination des personnes souffrant de la solitude. Rappelons que le Conseil Pastoral  réfléchit sur « la place du pauvre dans notre communauté ». « Il nous a semblé que la solitude était la détresse qui était la plus répandue et en même temps que la plus difficile à vivre, à côté du manque de logement, de nourriture, car elle touche tout le monde quel que soit sa condition sociale. Malheureusement, on ne se rend pas compte que son voisin ne va pas, même lorsqu’on le voit assez régulièrement. D’où l’idée de ce café pour  apporter un petit mieux, sans démarche à organiser, sans papier à écrire, sans inscription » explique t-elle.

    Jeudi 10 Janvier – MARIAGE POUR TOUS

    A 19H30 à l’Hôtel de Ville : Réunion du Comité Consultatif « Environnement/Développement durable » avec à l’ordre du jour : Présentation du service de l’eau, échanges abec les équipes locales de VEOLIA Eau Ile de France

    A 20H30 à l’église Saint Remy : Veillée de prière sur la question du « Mariage pour Tous » organisé par l’EAP et son curé pour « porter dans la prière les événements, en les présentant à Dieu ». Avant la manifestation du 13 Janvier.  

    Vendredi 11 Janvier- VŒUX

    A 18H30 au Palais des Sports de GPSO  Robert Carpentier : Vœux d’André Santini, député de Vanves auxquels participent généralement de nombreux  vanvéens, et notamment les Santni’s boys dont Bernard Gauducheau  qui se réunisent toujours autour de lui ce soir là dans un restaurant de sa ville.

    Samedi 12 Jabnvier – ECHANGES

    A 10H30 au café Le Bistroquet : Café Théo sur le théme : « qu’est-ce qu’un couple ». Il s’agit d’un temps d’échange ouvert à tous à l’initiative de chrétiens catholiques et protestants de Vanves, mise sur pied en Janvier 2011

    Dimanche 13 Janvier – MANIFESTATION

    A 12H au métro Plateau de Vanves/Malakoff et à 12H30 à Saint Remy : Les paroissiens de vanves ont rendez-vous pour partir ensemble à la manifestation. « Nous sommes tous invités à nous sentir concernés par la question du « Mariage Pour Tous. C’est une question qui dépasse le clivage religieux mais qui atteint les fondements même de l’institution du mariage. La moblisation est importante. Certes, la manifestation dans la rue n’est pas la seule manière de dire notre désaccord mais elle est un moyen qui peut parler à tous » explique t-on dans Sel et Lumière en indiquant que l’évêque du diocése,  Mgr Daucourt,  a invité les chrétiens à écrire à leurs députés ou leurs élus pour qu’ils puissent prendre en compte leur position  

  • VANVES SE MOBILISENT CONTRE LA SOLITUDE ET LA PAUVRETE GRACE A DES ACTIONS BENEVOLES

    Il est beaucoup question de pauvreté ces temps-ci, avec malheureusement une crise qui se durcit. L’hiver fait sentir ses premiers effets, les places d’hébergements se multiplient pour ne pas laisser dans la rue et le froid les SDF. Certains essaient de polémiquer avec l’Eglise alors que celle-ci n’a attendu personne pour s’occuper depuis bien longtemps du logement, de l’hébergement, des SDF… avec de nombreux acteurs. A Vanves des associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent Paul, la Croix Rouge sont très présents sur le terrain avec des vanvéens à titre individuel, et multiplient les initiatives et les actions. 

     

    Ainsi, le Conseil Pastoral de Vanves, à l’initiative de Colette Pantin a organisé mardi de 10H à 12H son premier «  accueil pour rien » qui aura lieu tous les premiers mardi de chaque mois. Il s’agit d’une rencontre informelle lancée par le Conseil Pastoral qui réfléchit notamment sur « la place du pauvre dans notre communauté. Il nous a semblé que la solitude était la détresse qui était la plus répandue et en même temps que la plus difficile à vivre, à côté du manque de logement, de nourriture, car elle touche tout le monde quel que soit sa condition sociale. Malheureusement, on ne se rend pas compte que son voisin ne va pas, même lorsqu’on le voit assez régulièrement. D’où l’idée de ce café pour  apporter un petit mieux, sans démarche à organiser, sans papier à écrire, sans inscription » explique t-elle. Cette idée a reçu un accueil favorable. « Pas question de faire double emploi avec le Secours Catholique qui tient ses permanences »précise  Colette Pantin qui a reçu une visite ce matin là -  « Je ne m’attendais pas à avoir beaucoup de monde. On ne fait que commencer ! » et celle d’André Giard, responsable du Secoours Catholique de Vanves

     

    Le Secours Catholique vient de rendre public un document très intéressant : « Regards sur 10 ans de pauvreté ». Ses équipes ont rencontré 88 200 ménages en situations de pauvreté en Ile de france en 2011 dont  12 000 dans les Hauts de Seine et 120 à Vanves. « Pas plus, ni moins qu’avant » indique André Giard.  Des familles mono parentales, des femmes seules avec enfants,  que l’équipe de Vanves suit plus particulièrement, certaines étant parties en Grande Couronne après la fermeture de l’hôtel dit « 115 » (du Parc des Expositions), rue Eugéne Baudoin qui connait des travaux de rénovation pour retrouver sa destination première. « Beaucoup de gens basculent de la précarité dans la pauvreté. Ils ne peuvent plus faire face aux factures. Beaucoup de personnes âgées qui ont de maigres retraites jamais revalorisées. Sans parler des sans papier. Nous voyons apparaître des travailleurs pauvres  qui ont un petit salaire et ne sont pas dans une situation de très grande pauvreté ou d’errance, mais dans une situation financièrement extrêmement contrainte »

     

    Ce rapport indique que le niveau de vie moyen des ménages en situation de pauvreté est de 422 €, sensiblement inférieur au niveau de vie moyen de l’ensemble des ménages en situation de pauvreté. Dans le même temps, les loyers payés par ses ménages sont beaucoup élevés (+25%) que dans le reste de la France tant pour les locataires du parc privé que social. Plus de la moitié des impayés concernent d’ailleurs des mensualités de loyers. Enfin, 40% des ménages rencontrés ne disposent pas d’un logement stable, ce qui est la proportion la plus élevée des régions. Toujours selon ce rapport, les situations se banalisent  - « Voilà 10 ans, une femme avec un enfant dehors, c’était insupportable, preuve d’un dysfonctionnement grave. Maintenant cela devient courant » - les demandent alimentaires, conséquence de revenus trop faibles, sont en hausse – « Notre société a  complètement installé et banalisé le fait que les restos du coeur distribuent 115 millions de repas en ayant commencé à 8,5 millions » - les  situations sont devenues plus complexes et s’en sortir devient une gageure, proche de l’impossible, d’autant plus que le Secours Catholique a constaté un manque d’articulation au niveau de l’action sociale…

     

    Ses équipes au plan local, comme à Vanves, se mobilisent en faisant de l’accueil, de l’écoute, de l’accompagnement sous forme d’aides matérielles ou financières, mais aussi humaine, en mettant en avant la considération de l’autre, des actions collectives de façon à remettre les gens en route, avec une grosse activité autour du logement. Le Secours Catholique des Hauts de Seine devrait d’ailleurs fait le point le 19 Janvier prochain sur sa campagne « Loggement 92 » mené avec d’autres associations : «  Les équipes locales se sont emparés du sujet hébergement/logement et ont interpellé leurs élus sur la mise à disposition de logement, sur la sensibilisation des citoyens par rapport aux logements vacants. Nous commençons à avoir une prise de conscience dans un certain nombre de communes, avec la loi SRU qui prévoit de construire 25% de log sociaux. La mayonnaise prend avec des propriétaires qui ont mis à disposition des appartements sous forme de baux glissants,  mais cela reste réduit, avec quelques unités » constatent ses responsables départementaux.

  • UNE TRADITION DE CHARITE A VANVES A TRAVERS LES SIECLES

     « Que la charité fasse seule, ce que la justice ne saurait faire ! ». C’est un peu le mot d’ordre des membres de cette association « Société Saint Vincent de Paul » présente à Vanves, notamment à Saint François, qui organise ce week-end une quête pour financer leurs actions en faveur des plus démunis, comme chaque année à cette période.

     

    Ils ont à cœur de poursuivre l’œuvre du Bienheureux Frédéric Ozanam, le fondateur de la Société en 1833, alors qu’il était étudiant dans une France et un qsuartier latin alors voué à l’anticléricalisme. Comme lui, ses 700 000 bénévoles dans le monde, 17000 en France et une vingtaine à Vanves  se déplacent auprès des personnes isolées, malades, âgées, à leur domicile, à l’hôpital et dans les maisons de retraite, pour leur apporter le réconfort et leur amitié sans prosélytisme. Ils pratiquent finalement ce qu’ils appellent « la charité de proximité » c'est-à-dire la visite à domicile, à l’hôpital, à la maison de retraite pour une écoute, l’aide aux démarches administratives, la remise de colis alimentaires d’urgence. Cette association est confrontée bien sûr au probléme de l’âge de ses adhérents, autour de 65 ans en moyenne, cherchant par tous les moyens à se rajeunir avec des jeunes, des actifs, en insistant sur la palette des actions proposées : « chacun peut trouver chez nous un engagement qui lui correspond et qui soit compatible avec sa vie professionnelle » indiquent ses responsables. Elle a d’ailleurs, au niveau national, lancée une campagne de recrutement orientée vers les moins de 30 ans, tout en étant conscient des difficultés ou des limites : « Les jenes sont prêts à s’engager, mais ils ne veulent pas se sentir happés par une association et avoir le sentoiment de ne plus pouvoir s’en sortir ».  Au niveau nationale, elle est présente sur Internet, Facebook, et même twiter.

     

    A Vanves, ses membres visitent bien sûr de nombreux vanvéens isolés, organisent trois goûters et une excursion dans l’année. Pour Noël, ils préparent et distribuent des colis. Ils s’associent à leurs confréres des autres associations caritatives de Vanves et participent aux actions menées par la ville de Vanves, notamment aux journées de la quête de la Banque Alimentaire, à l’épicerie Social intercommunale (vanves/Issy) dont ils sont membre fondateur avec la Croixd Rouge et Le Secours Catholique. Ils sont même sollicités pour payer des loyers, des factures scolaires et médicales par les services sociaux de la mairie. Ils ont apporté leur soutien à une association qui étudie, construit et met en œuvre, au Mali, un programme d’équipement régional dans des coopératives. Finalement, ils perpétuent, même si leur association a été créée en 1833 et voilà plus de 60 ans à Vanves une tradition bien ancrée à Vanves qui remonte à l’époque de Saint Vincent de Paul que ses fondateus ont choisi comme patron. Selon le témoignage du pére Oudin rapporté dans le livre d’Hippolyte Chailley « Vanves des origines au début du XXéme siécle », une Congrégation de la Charité avait été érigée pour les pauvres de la paroisse de Vanves en l’année 1461, qui était alors une association de femmes. Ces dames de la charité devaient visiter chaque jour des malades, les soigner, distribuer des vivres et des secours en argent, assister les mourants et veiller à leur faire porter en temps utile le Saint Sacrement. 58 vanvéennes, jeunes filles ou veuves s’éyaient engager dans cette confrérie qui avait ses statuts et son règlement. « C’est évidemment à l’exemple des « charités »  de Saint Vincent de Paul » que la Confrérie de Vanves fut organisée » et qu’elle exista durant tout le temps que l’abbé Oudin fut le prieur-curé de Vanves, jusqu’ »en 1672-75. Il est peu probable qu’elle ait subsisté à son départ de Vanves à moins qu’elle ne se soit fondue avec la Confrérie Notre Dame qui existait au XVIIIéme siécle. Il n’en reste pas moins étonnant de constater que voilà 3 à 4 siécles des femmes à l’appel de leur pasteur surent se rassembler pour venir plus en aide aux plus démunis. En 1840, 200 ans après, se reformait une association des dames de la Charité qui a fonctionnée jusqu’au mieu du XXéme siécle, et dont la conférence Sainht Vincent de Paul a pris le relais jusqu’à aujourd’hui, avec beaucoup de femmes, mais aussi des hommes.