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elections départementales mars 2015

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LENDEMAINS D’ELECTIONS DEPARTEMENTALES AVEC EN TOILE DE MIRE LES REGIONALES DE DECEMBRE 2015

    Rentrée départementale pour la nouvelle assemblée élue Dimanche avec 15 anciens et 23 nouveaux dont Isabelle Debré (UMP) et Jean Didier Berger (UMP) qui vont découvrir le fonctionnement de cette assemblée, les us et coutume de l’hôtel départemental.  Le groupe UMP-UDI-DVD qui compte 38 élus sur 46, a désigné, et son candidat qui sera élu,  Patrick Devedjian qui remplie pour son  3éme mandat de président, et son président : Eric Berdoati, maire de Saint Cloud et rapporteur du budget. L’assemblée désignera donc ce matin à partir de 9H30 son président,  ses vice présidents, mais les délégations seront attribuées plus tard, et l’ensemble de la Commission Permanente (CP) qui dans les Hauts de seine, est constitué de tous les conseillers départementaux. C’est là où se prennent les décisions car la CP permet d’individualiser toutes les décisions et délibérations votées en assemblée plénière. Isabelle Debré devrait être élue Vice présidente, comme l’avait été en son temps Bernard Gauducheau (1998-2004) chargé alors de la culture.

    Mais revenons sur les résultats du canton et dans chaque ville, Clamart et Vanves, qui auront sûrement des implications aux Régionales qui vont suivre, et arriver très vite. Valérie Pécresse, tête de liste UMP, a prévu de lancer la campagne des régionales le 11 Avril prochain à Rosny (93).

    Quelques spécialistes de la carte électorale se sont amusés à calquer les résultats de ces élections départementales dans les nouvelles régions qui présagent la victoire de la droite dans 7 régions (sur 13)  dont l’Ile de France à 55%.  Et ils en tirent la leçon que pour des régions comme l’Ile de France, où ce sera difficile, car la situation apparait extrêmement serrée. Ces spécialistes expliquent que la présence partout, au second tour, du FN qui va provoquer des triangulaires, « va pousser les grands blocs à s’entendre »… « Il y aura un enjeu à être uni dés le premier tour !». Il faudra donc privilégier des listes d’union UMP/UDI et notamment en Ile de France. Ce qui devrait largement changer la donne pour tous ceux qui souhaitent se représenter ou se présenter. Tout se jouera à l’aune des promesses et du respect de la parole donnée jusqu’au bulletin déposé dans l’urne dans les élections qui l’ont précédé. D’autant plus qu’il y a beaucoup de candidatures pour être sur la liste du 92 avec tous ceux qui ont laissé leur place à cause du redécoupage cantonal.  Et les vainqueurs de l’élection dans le canton de Vanves/Clamart ont « un métro d’avance ».  Tout d’abord parce que Valérie Pécresse a toujours souhaité avoir un coup de main d’Isabelle Debré qui a vécu l’expérience d’être, en binôme avec Roger Karoutchi, tête de liste dans les Hauts de seine aux élections régionales de 2004. Et que Jean Didier Berger peut apparaître comme un protégé de la chef de file de l’UMP en Ile de France, siégeant à ses côtés à la Commission Permanente du Conseil régional où tout se joue et se décide, et qui lui fait entièrement confiance, étant toujours à ses côtés pour le soutenir (sans état d’âme) comme ce fut le cas lors des dernières échéances électorales à Clamart.  

     « Partout en IDF, les forces de la droite et du centre ont largement progressé. Elles ont été confortées là où elles étaient déjà majoritaires. Grâce à une stratégie d’alliance, elles ont fait le grand chelem dans les Yvelines en remportant 21 cantons sur 21. Elles ont aussi ont très largement renforcé leurs positions dans les Hauts-de-Seine (38 élus sur 46) et dans le Val d’Oise (32 élus sur 42). La droite et le centre ont aussi fait un bond avant et fait tanguer les places fortes historiques de la gauche que sont le Val-de-Marne depuis 1976 (22 élus sur 50) et la Seine-Saint-Denis, à gauche depuis sa création en 1968 (18 élus sur 42) » constatait Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP en Ile de France et tête de liste pour les régionales de Décembre 2015 qui se réjouissait de voir deux départements franciliens basculer à droite : En Seine-et-Marne, qui était jusqu’ici dirigée par la gauche, la droite et le centre ont balayé l’ancienne majorité en remportant 19 cantons sur 23. Plus symbolique encore, le fief historique du Premier ministre, l’Essonne, à gauche depuis 1998, est tombé. Il a donné une très large victoire à la droite et au centre avec plus de 70 % des cantons acquis à leurs candidats »… « Au final, c’est à un véritable basculement politique de l’Ile de France qu’on a assisté ce soir puisque la droite et le centre compte désormais 220 conseillers départementaux sur 310 (71 % des élus) contre 143 sur 297 (48 %) auparavant » expliquait elle dimanche soir… avec les régionales en toile de mire.

  • LENDEMAINS D’ELECTIONS SUR LE CANTON DE VANVES : DEBRE ET BERGER REMETTENT LES PENDULES DE LA MAJORITE UMP/UDI A L’HEURE !

    Cette victoire d’Isabelle Debré et de Jean Didier Berger (UMP) remet les pendules à l’heure au sein de la majorité UMP/UDI et notamment dans l’ancien canton-ville de Vanves.

    Il faut se souvenir qu’en 1980, lorsqu’André Roche (RPR) est décédé et avait été remplacé par Gérard Orillard (RPR) son 1er adjoint, il avait été passé un accord tacite entre RPR et UDF pour se partager la ville-canton, la ville revenant au RPR et  le canton  à l’UDF, non sans quelques tentatives hégémoniques d’un côté comme de l’autre. Ainsi lorsque Roger Aveneau  (UDF) a ainsi remplacé André Roche au Conseil Général où il a été élu en jusqu’en 1998, il avait eu contre lui au 1ertour en 1980, Claude Lemel alors 1er adjoint RPR de G.Orillard. Mais pas aux élections cantonales suivantes de 1986 et de 1992.  La défaite en 1995 de Didier Morin (RPR) qui avait succédé à Gérard Orillard (RPR) décédé des suites d’une longue maladie, en 1991,  avait quelque peu changée la donne.  Bernard Gauducheau (UDF) était devenu,  en quelque sorte,  le leader de l’opposition RPR/UDF, même si Isabelle Debré (RPR) était présent au conseil municipal pour son premier mandat (dans l’opposition) et n’avait pas encore le poids (politique) qu’elle a acquisepar la suite. Il est vrai qu’il était entré au conseil municipal  en 1989 et avait été maire adjoint chargé des écoles et de la Jeunesse de G.Orillard et de D.Morin. En fonction des accords, il  remplaçait Roger Aveneau  (UDF) au Conseil Général  en battant François Bordes (PS) en 1998 et devait laisser le leadership à Isabelle Debré (RPR)  pour les Municipales de 2001.

    Il n’en a rien été puisqu’il a profité de son avantage pour essayer d’imposer une primaire  à Isabelle Debré qui avait reçu l’investiture RPR. Ce qui a  aboutit finalement à la présence de deux listes RPR  et UDF face à  Guy Janvier (PS) qu’il  a réussit à battre en arrivant devant la liste RPR au 1er tour  et en imposant ses conditions aux gaullistes qui n’ont eu droit qu’à 6 élus et 3 maires adjoints dont la place de 1ére maire adjoint au lieu de 2 si Isabelle Debré n’avait pas menacé de se retirer. Elle en garde d’ailleurs un très mauvais souvenir. Ainsi l’UDF obtenait les deux postes de maire et de conseiller général de Vanves, ce que n’avait pas pu faire le RPR. Mais cela n’a duré que 3 ans, car Bernard Gauducheau était battu par Guy Janvier en 2004 puis en 2011 aux élections cantonales,  sans qu’il y ait un candidat  UMP. Aux municipales, il réussissait à imposer une liste unique UMP/NC en 2008 et UMP/UDI en 2014, même si pour cette dernière élection municipale, certains élus et  militants UMP  auraient préférés partir sous leurs couleurs. Entretemps, le maire était élu en 2010 au Conseil Régional et Isabelle Debré  entrait au Sénat en 2004 puis était réélu en 2011 où elle devenait l’une des rares femmes vice présidente de la haute Assemblée lors de son renouvellement en Septembre 2014.

    Du coup durant l’automne 2014,  Isabelle Debré,  sollicitée par Patrick Devedjian président du Conseil Général, alors que le maire de Vanves était indécis sur le fait d’y aller de nouveau ou de privilégier finalement  les régionales, pour faire équipe avec JD Berger (qui souhaitait se présenter)  sur ce nouveau canton de Clamart/Vanves et transformer l’essai en le ramenant dans la majorité départementale. Ce qui a été réalisé dimanche dernier. Ainsi la majorité UMP/UDI revient à un équilibre plus normal, même si cela a fait grincer des dents du côté centriste, avec un maire UDI et une conseillère général UMP, comme dans les années 80 et 90 mais à l’inverse. Et cet équilibre est un bien commun à la majorité qui lui a toujours permis de diriger cette ville à l’image de la majorité départementale gaulliste/centriste qui gére ce département depuis 50 ans.

    A Suivre : Les élections régionales en toile de mire

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LENDEMAINS D’ELECTIONS HEUREUX ET MALHEUREUX

    « Je suis ravi du résultat, en particulier sur Vanves où on a fait un très beau score avec 56%, et à Clamat avec 60%, ce qui est important pour nous, parce que c’est l’amplification du résultat de l’année dernière en passant de 53,7% à 60,6%. C’est une confirmation magnifique sur tous les projets de la commune. »  réagissait Jean Didier Berger Dimanche soir au Conseil Général des Hauts de Seine où il s’était déplacé avec Isabelle Debré : « c’est grâce à eux, leur courage, leur bras, qu’on a gagnée » confiait elle en rendant hommage à son équipe qui l’entourait,  après avoir dédiée cette victoire à la présidente-fondatrice de l’Enfance Bleue  qui a disparue voilà peu comme elle l’avait fait lors de la proclamation des résultats à la mairie de Vanves quelques heures plus tôt, devant tous les candidats (vanvéens). Toute sa garde rapprochée était émue aux larmes, comme elle, lorsqu’elle a pris la parole sous des applaudissements nourris, et quelques uns timides, pas seulement du côté de la gauche. Elle avait d’ailleurs remerciée son opposition « pour la tenue de la campagne, sauf les trois derniers jours, avec le dernier tract et l’attitude inadmissible de Remi Carton dans le bureau de vote (de Larmeroux) »

    Beaucoup d’élus et militants UMP et UDI de Vanves s’étaient ensuite déplacés à la soirée électorale du Conseil Général,  dont Bernard Gauducheau bien sûr  - l’un d’entre eux qui a l’habitude tweeter n’a pas hésité à envoyer : « B.Gauducheau a fait un meilleur score au 1er tour l’année dernière » -  mais aussi quelques socialistes dont Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal et Guillem Gervilla qui était sur la liste d’Antonio Dos Santos est maintenant conseiller parlementaire de Gérard Collomb maire PS de Lyon, les autres étant restés sur Vanves. Gabriel Attal, jeune conseiller municipal s’était fait remarqué dans la salle H.Darien, en arrivant, le cœur en fête, alors que les résultats des bureaux tombaient, en s’exclamant, devant les yeux équarquillés de ses colégues : « C’est bon, on a gardé l’Ardéche !». Et à ce moment là, on a entendu du fond de la salle « Et la Lozére aussi ! ».   Guy Janvier était extrêmement déçu : « Je pensais faire jeu égal avec Isabelle Debré sur Vanves, sachant que sur l’ensemble du canton, ce serait plus difficile. Mais je ne faisais pas d’illusion, car cela aurait été miraculeux si on avait réussi. Le score n’est pas si déshonorable que cela. Je constate qu’il y avait énormément de bulletin B&N, donc des gens qui ne se sont pas reconnus dans les deux candidats qui restaient en lice, de droite et de gauche » confiait il au blog en rendant hommage à Remi Carton « qui a été un partenaire extraordinaire dans la bagarre »

    LES REACTIONS 

    MAXIME GAGLIARDI DELEGUE UMP DE VANVES

    « Heureux bien évidemment du succès de dimanche soir sur Vanves car il est incarné par une femme d’une grande qualité et aux valeurs morales irréprochables. Isabelle Debré remporte sur Vanves une nette victoire face au leader naturel de la gauche locale - Maire pendant 6 ans et Conseiller Général depuis 2004 qui n’avait jamais perdu une élection cantonale.

    Isabelle Debré a gagné cette élection en réunissant la Droite et les Centres UDI, Modem. Ce rassemblement s’est fait autour d’une femme généreuse, attentive à tous, dont le moteur politique est le respect de l’autre. Cette victoire, c’est aussi une chance pour notre ville de voir ses dossiers avancer avec une efficacité encore plus grande » a réagit Maxime Gagliardi délégué UMP pour Vanves, qui a tenu «  à saluer la combativité de Guy Janvier et l’esprit au service des Vanvéens qui l’a toujours animé durant son mandat de Conseiller Général. Pour l’UMP, c’était la première campagne sous ses couleurs depuis sa fondation en 2002. Je pense donc à tous nos militants et adhérents qui se sont mobilisés sans compter autour de la candidature d’Isabelle Debré et du Président du Groupe UMP au Conseil Municipal, Bertrand Voisine, que je salue pour son engagement déterminant dans cette campagne. Enfin, puisqu’il s’agissait d’un binôme et d’un nouveau canton, félicitations à Jean-Didier Berger, Maire de Clamart, qui a confirmé sa victoire municipale de 2014. II a apporté son énergie, son talent et le souffle du renouveau pour parvenir à cet éclatant succès ».

    GUY JANVIER (PS) EX-CONSEILLER GENERAL DE VANVES

    Ces résultats nous interrogent sur la crédibilité des partis poltiques dans leur ensemble, pas uniquement du PS,  mais aussi de la droite. J’en retire, pour le PS qu’il va falloir que l’on tire des conclusions de tout cela à l’occasion du congrés du PS en Juin prochain. Je défends la « Cohérence socialiste » qui signifie que lorsqu’on fait des promesses, il faut les tenir, mais aussi que je défends F.Hollande et le gouvernement Valls, et que je me situe dans ceux qui veulent que le gouvernement socialiste réussisse. Je ne suis pas un frondeur ! Je vais continuer à me battre pour les idées et les convictions qui sont les miennes, avec honnêteté. Je ne retire absolument rien au tract  que nous avons sorti et qui expliquait les dix raisons de battre I.Debré et JD Berger. Je connais suffisamment les Hauts de Seine pour connaître et avoir eu affaire au systéme Pasqua-Balkany et cie. Si elle s’est sentie agressée, c’est malheureusement le systéme auquel elle appartient. Cela ne veut pas dire qu’on n’a pas aussi à se regarder dans la glace, avec Cahuzac qui est totalement condamnable. Il est de notre responsabilité de condamner ce qui ne va pas, à gauche comme à droite. Je ne retire rien aux arguments que j’ai utilisé en négatif et en positif. Mais cela fait toujours mal, lorsque c’est la vérité qui blesse. Je vais continuer à me battre. J’ai plein d’engagements associatifs, je vais m’occuper du SEL ( Systéme d’Echange Local) de Vanves, car il faut reconquérir les citoyens par l’association associative et citoyenne » 

    REMY CARTON REMPLACANT DU CANDIDAT PS

    « Heureux d’avoir pu passer de l’autre côté du miroir : Etre candidat. Si je devais résumer la campagne, je dirais que nous avons fait une campagne courageuse, là où on nous promettait l’échec. C’était le sens de « Réussir ». La certitude que la qualité du bilan et le sérieux d’un programme pouvaient déjouer tous les pronostics pessimistes dans le sens de l’intérêt général. Nos adversaires ont mené une campagne inverse, basée sur l’idée que le succés devait venir de la force de l’évidence annoncée. Le 1er tour leur a donné tort. Ils ont dit et répété qu’ils étaient le choix de l’efficacité, sans dire ou assumer que cette efficacité était celle de la casse des politiques sociales et du triomphe des projets ubuesques. Nous avons labouré le terrain, les 4 candidats ensemble, depuis des mois. Mon seul regret : le choix d’une frange marginale de l’appareil politique du Front de Gauche de bloquer par pure idéologie toute possibilité d’union des forces de l’opposition républicaine. Avoir pour maître-mot une lutte de classe absolue et absurde ne peut mener qu’à la victoire de la droite et faire perdre, pour de bon, tous ceux qui souffrent de tout espoir. Heureusement, les électeurs sont libres et ne s’arrêteront pas à la présence ou non de tel ou tel logo pour choisir ceux qui préfèrent défendre des personnes plutôt que  des politiques (municipales ou nationales) ».  

    BORIS AMOROZ CANDIDAT FG/PC

    « À l'issue du second tour des élections départementales, le Front de Gauche compte 176 conseillers départementaux en métropole, dont 167 PCF et apparentés. Le PCF et le Front de gauche sont donc la 3ème force politique en terme d'élus, derrière l'UMP-l'UDI, le PS, et loin devant le FN. Les résultats nationaux, départementaux et du canton montrent que les électrices et les électeurs expriment une nouvelle fois leur rejet de la politique du gouvernement, défendue par le Parti Socialiste et son organisation. Lois Macron, privatisations, destruction des services publics, baisse des dotations aux collectivités... sont clairement rejetés.
    Il est urgent de construire dans les luttes, dans l'action quotidienne et la solidarité concrète, dans le débat politique, une réponse politique neuve, clairement à gauche. Le résultat en progrès du Front de Gauche sur Vanves (6,21%) et nationalement (9,4% des voix au premier tour) ouvre à nouveau l'espoir, pour la construction d'un mouvement de gauche, alternatif, populaire. Dans notre département, avec 6 conseillers, le Front de Gauche reste de loin le premier groupe d'opposition au Conseil Départemental, face à une majorité
    UMP-UDI réactionnaire, incarnée ici par le maire de Clamart et la vice-présidente du Sénat.
    Le Val-de-Marne, que beaucoup de commentateurs de la vie politique annonçaient comme perdu pour la gauche, garde sa majorité et une présidence communiste. C'est une politique de progrès social au service de ses habitants qui est là confirmée dans les urnes. Malheureusement, dans les Hauts-de-Seine, c'est une politique inégalitaire et au bénéfice des plus fortunés qui continuera d'être appliquée.