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andré roche (rpr)

  • LENDEMAINS D’ELECTIONS SUR LE CANTON DE VANVES : DEBRE ET BERGER REMETTENT LES PENDULES DE LA MAJORITE UMP/UDI A L’HEURE !

    Cette victoire d’Isabelle Debré et de Jean Didier Berger (UMP) remet les pendules à l’heure au sein de la majorité UMP/UDI et notamment dans l’ancien canton-ville de Vanves.

    Il faut se souvenir qu’en 1980, lorsqu’André Roche (RPR) est décédé et avait été remplacé par Gérard Orillard (RPR) son 1er adjoint, il avait été passé un accord tacite entre RPR et UDF pour se partager la ville-canton, la ville revenant au RPR et  le canton  à l’UDF, non sans quelques tentatives hégémoniques d’un côté comme de l’autre. Ainsi lorsque Roger Aveneau  (UDF) a ainsi remplacé André Roche au Conseil Général où il a été élu en jusqu’en 1998, il avait eu contre lui au 1ertour en 1980, Claude Lemel alors 1er adjoint RPR de G.Orillard. Mais pas aux élections cantonales suivantes de 1986 et de 1992.  La défaite en 1995 de Didier Morin (RPR) qui avait succédé à Gérard Orillard (RPR) décédé des suites d’une longue maladie, en 1991,  avait quelque peu changée la donne.  Bernard Gauducheau (UDF) était devenu,  en quelque sorte,  le leader de l’opposition RPR/UDF, même si Isabelle Debré (RPR) était présent au conseil municipal pour son premier mandat (dans l’opposition) et n’avait pas encore le poids (politique) qu’elle a acquisepar la suite. Il est vrai qu’il était entré au conseil municipal  en 1989 et avait été maire adjoint chargé des écoles et de la Jeunesse de G.Orillard et de D.Morin. En fonction des accords, il  remplaçait Roger Aveneau  (UDF) au Conseil Général  en battant François Bordes (PS) en 1998 et devait laisser le leadership à Isabelle Debré (RPR)  pour les Municipales de 2001.

    Il n’en a rien été puisqu’il a profité de son avantage pour essayer d’imposer une primaire  à Isabelle Debré qui avait reçu l’investiture RPR. Ce qui a  aboutit finalement à la présence de deux listes RPR  et UDF face à  Guy Janvier (PS) qu’il  a réussit à battre en arrivant devant la liste RPR au 1er tour  et en imposant ses conditions aux gaullistes qui n’ont eu droit qu’à 6 élus et 3 maires adjoints dont la place de 1ére maire adjoint au lieu de 2 si Isabelle Debré n’avait pas menacé de se retirer. Elle en garde d’ailleurs un très mauvais souvenir. Ainsi l’UDF obtenait les deux postes de maire et de conseiller général de Vanves, ce que n’avait pas pu faire le RPR. Mais cela n’a duré que 3 ans, car Bernard Gauducheau était battu par Guy Janvier en 2004 puis en 2011 aux élections cantonales,  sans qu’il y ait un candidat  UMP. Aux municipales, il réussissait à imposer une liste unique UMP/NC en 2008 et UMP/UDI en 2014, même si pour cette dernière élection municipale, certains élus et  militants UMP  auraient préférés partir sous leurs couleurs. Entretemps, le maire était élu en 2010 au Conseil Régional et Isabelle Debré  entrait au Sénat en 2004 puis était réélu en 2011 où elle devenait l’une des rares femmes vice présidente de la haute Assemblée lors de son renouvellement en Septembre 2014.

    Du coup durant l’automne 2014,  Isabelle Debré,  sollicitée par Patrick Devedjian président du Conseil Général, alors que le maire de Vanves était indécis sur le fait d’y aller de nouveau ou de privilégier finalement  les régionales, pour faire équipe avec JD Berger (qui souhaitait se présenter)  sur ce nouveau canton de Clamart/Vanves et transformer l’essai en le ramenant dans la majorité départementale. Ce qui a été réalisé dimanche dernier. Ainsi la majorité UMP/UDI revient à un équilibre plus normal, même si cela a fait grincer des dents du côté centriste, avec un maire UDI et une conseillère général UMP, comme dans les années 80 et 90 mais à l’inverse. Et cet équilibre est un bien commun à la majorité qui lui a toujours permis de diriger cette ville à l’image de la majorité départementale gaulliste/centriste qui gére ce département depuis 50 ans.

    A Suivre : Les élections régionales en toile de mire

  • 50 ANS POUR LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE ET 47 ANS POUR LE CANTON DE VANVES

    Le Blog rappelait hier, qu’André Roche, maire de Vanves (1965-1980) a été l’un des premiers 40 conseillers généraux des Hauts de Seine, vice président chargé des sports du temps lorsque le conseil général était présidé par Jacques Baumel, député maire de Rueil Malmaison. 3 vanvéens lui  ont succédé durant ces 50 ans qui sont célébrés ce week-end, le déparement ayant été en 1964 comme les 7 autres départements franciliens.

    André Roche (UDR)  a vécu  la première réunion du Conseil Général des Hauts de Seine,  le 4 Octobre 1967  dans les locaux (en pré-fabriqué) de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense)  au rond point des Bergéres, là où fut construit le CNIT, les 4 Temps puis l’Arche de La Défense. Pierre Lagravére, conseiller général R.I. (Républicain Indépendant) de Colombes a été élu président pas tout à fait au  bénéfice de l’âge, après 9H de débats, de suspensions de séance, de tractations dans les couloirs,  puisqu’ils y avaient 20 conseillers généraux de droite  (9 Gaullistes, 11 centristes) et 20 de gauche (15 PC et 5 PS). « La gauche a ratée l’occasion qui lui était offerte en 1967 de prendre la présidence du conseil général à cause des exigences socialistes. Ceux-ci avaient imposé la candidature de Georges Dardel (SFIO) maire de Puteaux aux communistes qui la refusaient parce qu’il s’était maintenu face à l’un des leurs  lors de l’élection cantonale, et avait refusé de se désister aux législatives. Après avoir proposé Guy Ducoloné (PC), conseiller général d’Issy les Moulineaux, les communistes avancèrent le nom de Robert Pontillon (SFIO) alors maire de Suresnes, un ou deux centristes laissant entendre qu’ils pourraient voter pour lui si la gauche suivait. Mais le groupe SFIO a maintenu Georges Dardel en expliquant « qu’ils entendaient choisir des hommes en toute connaissance de cause et sans pression extérieure ». Résultats : 5 voix pour la SFIO, 15 pour le PC et 20 pour le centriste » raconte Xavier Haudiquet dans un mémoire sur les élections cantonales entre 1967 et 1987, paru en 1987. Dés 1973, lorsque la Préfecture fut achevée, ils se sont réunis dans cette salle (qui existe toujours) de  forme ovoïde avec un toit concave dénommée « chateaubriand », accessible par une rampe en colimaçon à pente douce. Les tables d’origine de ses élus, étaient faites d’un plateau de bois semi-circulaire équipé d’un tube inox, contenant lampe, micro, dispositif permettant de demander la parole. Elle sert aujourd’hui de salle de réunion, de colloque, et les bureaux voisins sont occupés par les services de la sécurité de la Préfecture 

    Jacques Baumel (UDR) a été le second président du Conseil Général entre 1970 et 1973,  remplacé par Charles Pasqua (UDR) entre 1973 et 1976,  mais a repris son fauteuil en 1976 jusqu’en 1982. Les gaullistes avaient compris que l’union était la seule façon de préserver leur position face à la gauche avec des règles simples : prime au sortant par la majorité départementale, primaires organisées s’il y a lieu dans les autres cas avec désistement automatique au 2éme tour pour le candidat arrivé en tête. Celles-ci n’ont pas  manqué, organisées ou sauvages, car la prééminence des gaullistes fut contestée surtout avec la création de l’UDF en 1978, lorsque les centristes et les républicains indépendants ont commencé à s’organiser : 10 en 1967, 3 en 1973, 4 en 1976 et en 1978.  « Cette union avec ses obligations et ses dérapages a permis un véritable partage tacite du département qui auto limitait les prétentions des deux principaux de la majorité ». Il n’empêche que les centristes furent les premières victimes de ces primaires qui les firent passer de 11 à 8, même si après la création de l’UDF, cette formation gagnait 5 cantons en 1979 et 1985, avec quelques grosses têtes aujourd’hui disparues (Marcel Noutary à Rueil, Alfred Nomblot à Bourg la Reine, Georges Prévot à Villeneuve la Garenne) ou à la retraite (Henry Wolf à Meudon). Comme les socialistes qui payèrent très fortement leur erreur du 4 Octobre 1967, en étant sous représenté, avec seulement 3 conseillers généraux, et même un seul (Jean Vons maire de Chatenay) après le découpage de 1985 ajoutant 5 cantons de plus… alors qu’au moment de la création des Hauts de Seine, la SFIO était bien implantée avec 13 maires contre 6 au PC. Ce dernier n’en est pas moins resté influent malgré sa perte de vitesse progressive. Il n’a jamais pu enlever un seul canton aux gaullistes (depuis 50 ans), même s’il a connu, contrairement au PS, une remontée lors de la vague rose de 1976 avec 16 élus au lieu de 12, grâce à la stratégie de l’Union de la Gauche avec Guy Ducoloné à Issy, Guy Schmauss à Clichy battu par Gilles Catoire en 1988.

    Avec la décentralisation opérée en 1982,  Paul Graziani (RPR), alors premier adjoint de Georges Gorse (RPR) maire de Boulogne, succédait à Jacques Baumel  (RPR) en 1982, lorsque les élus sont devenus le vrais patrons du département : « Nous avons tout de suite joué la carte de l’identité des Hauts de Seine avec ses 36 communes qui existent et auraient aussi bien pu être noyées dans un conglomérat de banlieue. Les Hauts de Seine sont devenus une collectivité puissante et performante. Et je maintiens le terme de performance qui ne veut pas dire riche. Il ne faut pas avoir de complexe aujourd’hui. On n’enrichira pas la province en appauvrissant l’Ile de France » expliquait il. Ce fut le temps des gestionnaires entre 1982 et 1988, pendant lequel de nombreux projets ont vu le jour : Les Haras de Jardy, la Maison de Chateaubriand, le parc des Chanteraînes, la reconstruction des pont de Billancourt, le lancement de la VRGS, Biotel 92 (Télé alarme)… avec l’installation du conseil Général dans son bâtiment actuel  inauguré par Jacques Chirac, alors Premier Ministre en décembre 1987. Mais les handicaps ne manquaient pas, auquel s’est attaqué Charles Pasqua (RPR) lorsqu’il est revenu à la tête de cette assemblée en1988 avec Pacte 92, Agir pour l’emploi, Etudes Dirigés et plan d’aide à la lecture… en s’aidant des compétences de personnalités diverses comme Castro, Maurice Leroy (Pacte 92), Henri Guaino (chargé de d’élaborer la charte de l’an 2000 du 92)  faisant des Hauts de Seine,  un véritable laboratoire comme le titrait la presse, dont les altoséquanais sentent encore les effets. 

    Vanves a donc été représenté au Conseil Général par 4 élus : le gaulliste André Roche (1967-1980), les centristes Roger Aveneau (1980-1998) et Bernard Gaucheau (1998-2004), ainsi que le socialiste Guy Janvier depuis 2014, son mandat devant être renouvelé en décembre 2015. Durant ses premières années d’existence, le conseil général a financé de nombreux équipements structurants de notre commune : La piscine Roger Avenerau, le gymnase Maurice Magne, la restructuration du PMS A.Roche, les écoles Lameroux, Gambetta, les colléges Saint Exupery qui doit faire l’objet d’une vaste réhabilitation, et Michelet, la restauration de l’église Saint Remy, l’élagissement du CD 50 et l’aménagement du site propre pour les bus etc….