Le secrétariat du Stade de Vanves est installé depuis une semaine au 12 rue Larmeroux, c'est-à-dire la piscine municipale Roger Aveneau. Il s’est installé dans l’ancien appartement de fonction du directeur du service des Sports du temps de Gérard Clérin, puis du responsable des gardiens du PMS A.Roche, au 1er étage en face des bureaux du service des sports de la ville. Tout le staff des stadistes est encore dans les cartons et commence à peine à prendre leurs marques tout comme le président Bruno Chauvet
piscine municipal
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LA PHOTO DU JOUR A VANVES : LE SECRETARIAT DU STADE DE VANVES S’INSTALLE
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CONSEIL MUNICIPAL ANIME ET SALË MERCREDI SOIR A VANVES APRES UN DEBUT PLUS RESPECTUEUX
Tout avait bien commencé pour ce dernier conseil municipal de l’année 2014 qui a été court, puisque les passionnés de football ont pu aller voir le match Barcelone-PSG décevant pour les parisiens. Un public plus nombreux qu’à l’habitude avec la présence du Conseil Général Guy Janvier (PS) qui était venu assisté à cette séance, « par curiosité et besoin de voir les conseillers municipaux de cette mandature, de mettre un visage sur les nouveaux » confiait il. Bernard Gauducheau (UDI) l’a même salué en lui rendant hommage à l’occasion de l’acquisition par la ville d’une propriété rue Diderot où la municipalité a l’intention de réaliser un équipement sportif. « Certains pourraient dire, alors que nous traversons une période difficile, qu’on aurait pu éviter cette dépense. C’est le genre de décision qui s’inscrit dans une perspective d’avenir pour répondre à une demande en profitant d’une opportunité. Le Conseiller Général lorsqu’il était maire avait agi de la sorte en permettant à la ville d'acquérir ce terrain rue Solférino lorsque le garage Citroen avait fermé ses portes, pour y installer l’entrepôt municipal. Ce qui nous a permis de réaliser aujourd’hui, à cet emplacement, le nouveau conservatoire de musique ». Tout était bien parti pour cette séance où les élus devaient voter 22 délibérations jusqu’à la 15éme consacré à l’actualisation des tarifs d’entrée de la piscine et pratique de diverses activités aquatiques.
Le maire a indiqué à l’assemblée « que le groupe a déposé un amendement en début d’après midi sur lequel la mairie va réfléchir et se prononcera en Juin, après examen en commission ». Puis il a empêché Gabriel Attal (PS) de présenter son amendement malgré l’insistance de ce jeune élu socialiste, suscitant un vif échange sur l’interprétation du Règlement Intérieur du Conseil Municipal qui permet depuis une modification intervenue cet été, à un groupe d’amender une proposition de délibération. Les élus socialistes demandaient de présenter cet amendement, comme c’est le cas dans toute assemblé, avant qu’un vote intervienne soit pour l’accepter ou le rejeter directement, soit pour un renvoi en commission. « On peut expliquer ! » demanda Anne Laure Mondon (PS). Mais le maire ne voulait rien entendre : « Vous savez, je peux faire voter tout de suite sur la délibération. Et ce sera réglé! » - « Mais a le droit de le présenter. Et on vous demande de le présenter ! » insistait AL Mondon (PS). « Ce n’est pas prévu. Et c’est comme cela ! Et le réglement est ainsi ! » s’est énervé Bernatrd Gauducheau en renvoyant dans les cordes le jeune Gabriel Attal : « Vous n’aurez qu’à vous adresser au Parisien pour avoir plus de précisions ! ». Du coup, le conseiller parlementaire de Marysol Touraine twitttait : « Vanves nie notre droit de présenter un amendement en conseil municipal. Déni de démocratie, malheureusement fréquent dans le 92 ». Auquel répondait Hanna Sasportas, qui a beaucoup twittée pendant ses 2 H de délibérations : « Conseil municipal animé et salé pour l’opposition…Aie, ça doit faire mal ! ». Mais elle n'était pas la seule : Sandrine Bourg qui surveille tout ce qui tweete, répercute au dircab du maire pour qu'il l'en informe, ce qui explique pourquoi Bernard Gaducheau se tourne souvent en arrière.
Dans la présentation de cet amendement, Gabriel Attal expliquait que le groupe PS l’avait toujours interrogé sur l’accès des plus précaire à l’occasion de l’actualisation des tarifs de la piscine. D’ailleurs les bénéficiaires du RSA se voient aujourd’hui accorder ce tarif réduit, « ce qui signifie donc bien que vous validez le principe d’une tarification sociale pour cet équipement municipal ». Mais cela semble insuffisant aux yeux de ces élus socialistes qui ont proposé de l’étendre aux bénéficiaires des minima sociaux comme l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou l’allocation adulte handicapé (AAH) par exemple.
Comme cette mesure a un coût, ils proposaient d’étendre le tarif normal aux jeunes de 26 ans qui bénéficient actuellement de ce tarif réduit quel que soit leur statut, à ceux qui travaillent, et aux retraités qui ont une retraite au dessus de la moyenne, en prenant comme critère l’assujettissement ou non à l’impôt sur le revenu. Comme le groupe n’a pu présenter cet amendement, il s’est abstenu sur ce renvoi en commission. Ce qui leur valu cette réflexion de Bernard Gauducheau lorsqu’il donna la parole à Lucile Schmid (EELV) pour présenter son vœu sur l’encadrement des loyers à Vanves, «Elle, a respectée la procédure et l’examen en commission » sur lequel reviendra le Blog. Du coup, le groupe socialiste n'a pas participé au pot convivial qui marque la fin du dernier conseil municipal de l'année, à l'invitation du maire.
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50 ANS POUR LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE ET 47 ANS POUR LE CANTON DE VANVES
Le Blog rappelait hier, qu’André Roche, maire de Vanves (1965-1980) a été l’un des premiers 40 conseillers généraux des Hauts de Seine, vice président chargé des sports du temps lorsque le conseil général était présidé par Jacques Baumel, député maire de Rueil Malmaison. 3 vanvéens lui ont succédé durant ces 50 ans qui sont célébrés ce week-end, le déparement ayant été en 1964 comme les 7 autres départements franciliens.
André Roche (UDR) a vécu la première réunion du Conseil Général des Hauts de Seine, le 4 Octobre 1967 dans les locaux (en pré-fabriqué) de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense) au rond point des Bergéres, là où fut construit le CNIT, les 4 Temps puis l’Arche de La Défense. Pierre Lagravére, conseiller général R.I. (Républicain Indépendant) de Colombes a été élu président pas tout à fait au bénéfice de l’âge, après 9H de débats, de suspensions de séance, de tractations dans les couloirs, puisqu’ils y avaient 20 conseillers généraux de droite (9 Gaullistes, 11 centristes) et 20 de gauche (15 PC et 5 PS). « La gauche a ratée l’occasion qui lui était offerte en 1967 de prendre la présidence du conseil général à cause des exigences socialistes. Ceux-ci avaient imposé la candidature de Georges Dardel (SFIO) maire de Puteaux aux communistes qui la refusaient parce qu’il s’était maintenu face à l’un des leurs lors de l’élection cantonale, et avait refusé de se désister aux législatives. Après avoir proposé Guy Ducoloné (PC), conseiller général d’Issy les Moulineaux, les communistes avancèrent le nom de Robert Pontillon (SFIO) alors maire de Suresnes, un ou deux centristes laissant entendre qu’ils pourraient voter pour lui si la gauche suivait. Mais le groupe SFIO a maintenu Georges Dardel en expliquant « qu’ils entendaient choisir des hommes en toute connaissance de cause et sans pression extérieure ». Résultats : 5 voix pour la SFIO, 15 pour le PC et 20 pour le centriste » raconte Xavier Haudiquet dans un mémoire sur les élections cantonales entre 1967 et 1987, paru en 1987. Dés 1973, lorsque la Préfecture fut achevée, ils se sont réunis dans cette salle (qui existe toujours) de forme ovoïde avec un toit concave dénommée « chateaubriand », accessible par une rampe en colimaçon à pente douce. Les tables d’origine de ses élus, étaient faites d’un plateau de bois semi-circulaire équipé d’un tube inox, contenant lampe, micro, dispositif permettant de demander la parole. Elle sert aujourd’hui de salle de réunion, de colloque, et les bureaux voisins sont occupés par les services de la sécurité de la Préfecture
Jacques Baumel (UDR) a été le second président du Conseil Général entre 1970 et 1973, remplacé par Charles Pasqua (UDR) entre 1973 et 1976, mais a repris son fauteuil en 1976 jusqu’en 1982. Les gaullistes avaient compris que l’union était la seule façon de préserver leur position face à la gauche avec des règles simples : prime au sortant par la majorité départementale, primaires organisées s’il y a lieu dans les autres cas avec désistement automatique au 2éme tour pour le candidat arrivé en tête. Celles-ci n’ont pas manqué, organisées ou sauvages, car la prééminence des gaullistes fut contestée surtout avec la création de l’UDF en 1978, lorsque les centristes et les républicains indépendants ont commencé à s’organiser : 10 en 1967, 3 en 1973, 4 en 1976 et en 1978. « Cette union avec ses obligations et ses dérapages a permis un véritable partage tacite du département qui auto limitait les prétentions des deux principaux de la majorité ». Il n’empêche que les centristes furent les premières victimes de ces primaires qui les firent passer de 11 à 8, même si après la création de l’UDF, cette formation gagnait 5 cantons en 1979 et 1985, avec quelques grosses têtes aujourd’hui disparues (Marcel Noutary à Rueil, Alfred Nomblot à Bourg la Reine, Georges Prévot à Villeneuve la Garenne) ou à la retraite (Henry Wolf à Meudon). Comme les socialistes qui payèrent très fortement leur erreur du 4 Octobre 1967, en étant sous représenté, avec seulement 3 conseillers généraux, et même un seul (Jean Vons maire de Chatenay) après le découpage de 1985 ajoutant 5 cantons de plus… alors qu’au moment de la création des Hauts de Seine, la SFIO était bien implantée avec 13 maires contre 6 au PC. Ce dernier n’en est pas moins resté influent malgré sa perte de vitesse progressive. Il n’a jamais pu enlever un seul canton aux gaullistes (depuis 50 ans), même s’il a connu, contrairement au PS, une remontée lors de la vague rose de 1976 avec 16 élus au lieu de 12, grâce à la stratégie de l’Union de la Gauche avec Guy Ducoloné à Issy, Guy Schmauss à Clichy battu par Gilles Catoire en 1988.
Avec la décentralisation opérée en 1982, Paul Graziani (RPR), alors premier adjoint de Georges Gorse (RPR) maire de Boulogne, succédait à Jacques Baumel (RPR) en 1982, lorsque les élus sont devenus le vrais patrons du département : « Nous avons tout de suite joué la carte de l’identité des Hauts de Seine avec ses 36 communes qui existent et auraient aussi bien pu être noyées dans un conglomérat de banlieue. Les Hauts de Seine sont devenus une collectivité puissante et performante. Et je maintiens le terme de performance qui ne veut pas dire riche. Il ne faut pas avoir de complexe aujourd’hui. On n’enrichira pas la province en appauvrissant l’Ile de France » expliquait il. Ce fut le temps des gestionnaires entre 1982 et 1988, pendant lequel de nombreux projets ont vu le jour : Les Haras de Jardy, la Maison de Chateaubriand, le parc des Chanteraînes, la reconstruction des pont de Billancourt, le lancement de la VRGS, Biotel 92 (Télé alarme)… avec l’installation du conseil Général dans son bâtiment actuel inauguré par Jacques Chirac, alors Premier Ministre en décembre 1987. Mais les handicaps ne manquaient pas, auquel s’est attaqué Charles Pasqua (RPR) lorsqu’il est revenu à la tête de cette assemblée en1988 avec Pacte 92, Agir pour l’emploi, Etudes Dirigés et plan d’aide à la lecture… en s’aidant des compétences de personnalités diverses comme Castro, Maurice Leroy (Pacte 92), Henri Guaino (chargé de d’élaborer la charte de l’an 2000 du 92) faisant des Hauts de Seine, un véritable laboratoire comme le titrait la presse, dont les altoséquanais sentent encore les effets.
Vanves a donc été représenté au Conseil Général par 4 élus : le gaulliste André Roche (1967-1980), les centristes Roger Aveneau (1980-1998) et Bernard Gaucheau (1998-2004), ainsi que le socialiste Guy Janvier depuis 2014, son mandat devant être renouvelé en décembre 2015. Durant ses premières années d’existence, le conseil général a financé de nombreux équipements structurants de notre commune : La piscine Roger Avenerau, le gymnase Maurice Magne, la restructuration du PMS A.Roche, les écoles Lameroux, Gambetta, les colléges Saint Exupery qui doit faire l’objet d’une vaste réhabilitation, et Michelet, la restauration de l’église Saint Remy, l’élagissement du CD 50 et l’aménagement du site propre pour les bus etc….