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amendement

  • CONSEIL MUNICIPAL ANIME ET SALË MERCREDI SOIR A VANVES APRES UN DEBUT PLUS RESPECTUEUX

    Tout avait bien commencé pour ce dernier conseil municipal de l’année 2014 qui a été court, puisque les passionnés de football ont pu aller voir le match Barcelone-PSG décevant pour les parisiens. Un public plus nombreux qu’à l’habitude avec la présence du Conseil Général Guy Janvier (PS) qui était venu assisté à cette séance, « par curiosité et besoin de voir les conseillers municipaux de cette mandature, de mettre un visage sur les nouveaux » confiait il. Bernard Gauducheau (UDI) l’a même salué en lui rendant hommage à l’occasion de l’acquisition par la ville d’une propriété rue Diderot  où la municipalité a l’intention de réaliser un équipement sportif. « Certains pourraient dire, alors que nous traversons une période difficile, qu’on aurait pu éviter cette dépense. C’est le genre de décision qui s’inscrit dans une perspective d’avenir pour répondre à une demande en profitant d’une opportunité. Le Conseiller Général lorsqu’il était maire avait agi de la sorte en permettant à la ville d'acquérir ce terrain rue Solférino lorsque le garage Citroen avait fermé ses portes, pour y installer l’entrepôt municipal. Ce qui nous a permis de réaliser aujourd’hui, à cet emplacement, le nouveau conservatoire de musique ». Tout était bien parti pour cette séance où les élus devaient voter 22 délibérations jusqu’à la 15éme consacré à l’actualisation des tarifs d’entrée de la piscine et pratique de diverses activités aquatiques.

    Le maire a indiqué à l’assemblée « que le groupe a déposé un amendement en début d’après midi sur lequel la mairie va réfléchir et se prononcera en Juin, après examen en commission ». Puis il a empêché Gabriel Attal (PS) de présenter son amendement malgré l’insistance de ce jeune élu socialiste, suscitant un vif échange sur l’interprétation du Règlement Intérieur du Conseil Municipal qui permet depuis une modification intervenue cet été, à un groupe d’amender une proposition de délibération. Les élus socialistes demandaient de présenter cet amendement, comme c’est le cas dans toute assemblé, avant qu’un vote intervienne soit pour l’accepter ou le rejeter directement, soit pour un renvoi en commission. « On peut expliquer ! » demanda Anne Laure Mondon (PS). Mais le maire ne voulait rien entendre : « Vous savez, je peux faire voter tout de suite sur la délibération. Et ce sera réglé! » - « Mais a le droit de le présenter. Et on vous demande de le présenter ! » insistait AL Mondon (PS). « Ce n’est pas prévu. Et c’est comme cela ! Et le réglement est ainsi ! » s’est énervé Bernatrd Gauducheau en renvoyant dans les cordes le jeune Gabriel Attal : « Vous n’aurez qu’à vous adresser au Parisien pour avoir plus de précisions ! ». Du coup, le conseiller parlementaire de Marysol Touraine twitttait : « Vanves nie notre droit de présenter un amendement en conseil municipal. Déni de démocratie, malheureusement fréquent dans le 92 ». Auquel répondait  Hanna Sasportas, qui a beaucoup twittée pendant ses 2 H de délibérations : « Conseil municipal animé et salé pour l’opposition…Aie, ça doit faire mal ! ». Mais elle n'était pas la seule : Sandrine Bourg qui surveille tout ce qui tweete, répercute au dircab du maire pour qu'il l'en informe, ce qui explique pourquoi Bernard Gaducheau se tourne souvent en arrière. 

    Dans la présentation de cet amendement, Gabriel Attal expliquait que le groupe PS l’avait toujours interrogé sur l’accès des plus précaire à l’occasion de l’actualisation des tarifs de la piscine. D’ailleurs les bénéficiaires du RSA se voient aujourd’hui accorder ce tarif réduit, « ce qui signifie donc bien que vous validez le principe d’une tarification sociale pour cet équipement municipal ». Mais cela semble insuffisant aux yeux de ces élus socialistes qui ont proposé de l’étendre aux bénéficiaires des minima sociaux comme l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou l’allocation adulte handicapé (AAH) par exemple.

    Comme cette mesure a un coût, ils proposaient d’étendre le tarif normal aux jeunes de 26 ans qui bénéficient actuellement de ce tarif réduit quel que soit leur statut, à ceux qui travaillent, et aux retraités qui ont une retraite au dessus de la moyenne, en prenant comme critère l’assujettissement ou non à l’impôt sur le revenu.  Comme le groupe n’a pu présenter cet amendement, il s’est abstenu sur ce renvoi en commission. Ce qui leur valu cette réflexion de Bernard Gauducheau lorsqu’il donna la parole à Lucile Schmid (EELV) pour présenter son  vœu sur l’encadrement des loyers à Vanves, «Elle, a respectée la procédure et l’examen en commission » sur lequel reviendra le Blog. Du coup, le groupe socialiste n'a pas participé au pot convivial qui marque la fin du dernier conseil municipal de l'année, à l'invitation du maire.

  • AVEC LE SENATEUR DE VANVES AU CŒUR DU DEBAT SENATORIAL SUR LA REFORME DES RETRAITES

    Souvenez-vous, voilà plus d’une semaine, Vanves Au Quotidien avait raconté les coulisses du travail de la Commission des Affaires Sociales dont la vice-présidente est Isabelle Débré, Sénateur des Hauts de Seine et 1ére Maire adjoint de Vanves, sur la réforme des Retraites. Nous reprenons le récit au début de la semaine dernière qui fut tout aussi mouvementé que la première durant laquelle l’Elysée a poussé le Sénat à accélérer avant la gréve et les manifestations d’aujourd’hui auquel devraient participer de nombreux vanvéens.

     

    Nous avions laissé Isabelle Debré lors d’un week-end  marqué par la fête de la Saint François à Vanves, qu’elle a consacré à rédiger les amendements sur les parents d’enfants handicapés, les parents militaires d’enfants handicapés, les méres de familles et sur la retraite par capitalisation (complémentaire) qui avaient été étudié et avalisé en commission. Et à la veille du débat général qui a commencé Mardi 5 Octobre et s’est prolongé jusqu’au Mercredi 6 Octobre. Dés ce moment là, les sénateurs apprenaient que l’Elysée avait décidé d’accélérer le tempo, en décidant de faire examiner  et voter les articles 5 et 6 en priorité « qui sont le socle de ce projet de réforme des retraites » insiste t-elle,  en prévoyant notamment le recul de l’âge de la retraite de 2 ans. Et le gouvernement reprenait à son compte deux amendements de la Commission des affaires sociales, « après négociation des responsables du Sénat avec le gouvernement, le ministre Woerth et l’Elysée » raconte t-elle : Tout d’abord maintien des droits à la retraite à 67 ans sans décote pour certaines méres de familles nés entre 1950 et 1955 qui ont élevés 3 enfants, « car ce sont ses familles qui sont le plus touchées par cette réforme ». Il devait être voté dés la reprise  des débats lundi 11 Octobre dans la journée. Ensuite retraite anticipée pour les parents qui ont élevé un enfant handicapé même après sa majorité. « Cet amendement a été voté dans la nuit de Vendredi à Samedi, sous la pression de notre commission, avec un sous amendement des centristes qui précisait que cela devait concerner ses enfants handicapés avant et après leur majorité ». Preuve que le groupe Union Centriste (UC) dont le président est Nicolas About que connait notre sénateur,  a fait monté les enchères en profitant de sa position d’arbitre.

     

    « AUCUN SYNDICAT NE L’A FAIT ! »

    Isabelle Debré a vécu en direct l’accélération donnée par l’Elysée au débat, après la réunion à l’Elysée de Jeudi matin, avec le premier ministre, Eric Woerth, Georges Tron, Gérard Larcher, Gérard Longuet, Nicolas About, et Muguette Dini, présidente de la Commission des affaires sociales qui la convoquait dans la foulée pour lui annoncer que les mesures d’âge seraient examinés en priorité, après les questions d’actualité prévu en début d’après midi. Durant les échanges qui ont duré deux jours et deux nuits avant la coupure du week-end, Isabelle Debré s’est fait remarquer deux fois de suite. Tout d’abord en se référant à « une déclaration de M.Peyrelevade, qui n’est pas de notre parti : Lui qui a fait passer la retraite à 60 ans, trouve normal qu’on recule aujourd’hui les âges de départ et de taux plein à 62 et 65 ans ». Ce qui a provoqué quelques vives protestations des sénateurs de gauche du genre « Qu’est-ce que cela prouve ?». Ensuite lorsque David Assouline (PS) qui faisait remarquer que « les jeunes sont dans la rue car ils savent que ce recul de deux ans, c’est un million d’emplois en moins pour eux », Eric Woerth a répliqué « qu’il est irresponsable que le PS cherche à attirer des jeunes dans la rue » suivi par Isabelle Debré qui faisait remarquer « qu’aucun syndicat ne l’a fait ». Ainsi notre sénateur est très présente lors des débats sur cette réforme des retraites, assurant même la permanence du groupe durant ses longues séances avec ses collégues franciliens. « Les débats sont vifs et musclés, mais pas irrespectueux » constatait elle encore hier après-midi.