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muguette dini

  • NUIT BLANCHE AU SENAT POUR LA SENATEUR DE VANVES

    Isabelle Debré n’a pas arrêté de siéger au Sénat la semaine dernière et ce week-end, avec des séances jusqu’à 3H15 samedi matin, 5H du matin du dimanche, pratiquement une « Nuit Blanche ». « Nous avons siégé 68 heures en séance, 17 heures en commission, sans compter les auditions. La fatigue nous gagne et les réactions sont parfois vives » constatait vendredi soir, Muguette Dini, présidente de la Commission des Affaires sociales où siége la Sénateur de Vanves comme Vice Présidente, qui confiait de son côté : « Gérard Larcher (président du Sénat) veut aller jusqu'à bout du débat ».

     

    « Le Sénat est un lieu de débat où la parole est respectée, mais que devient l'image de notre assemblée quand les débats traînent en longueur sans rien apporter de neuf ? Nombre d'entre nous se sont exprimés à de multiples reprises et même au-delà des articles déjà examinés. Notre travail se dilue, comme un pastis que l'on arroserait jusqu'à le noyer... » expliquait Muguette Dini, vendredi. Alors que du côté de l’opposition, Guy Fischer constatait que  « chaque jour charrie son lot de provocations, à l'égard de notre groupe comme de tous nos concitoyens. Il y a d'abord eu la « potion amère » de M. About – « C’est une provocation du groupe PC »s’exclama ce dernier - Nous ne l'avons pas digérée ! Il y a eu « l'évier bouché » de M. Longuet et il y a aujourd'hui les propos de M. Arthuis. Devant expliquer à Nicolas Sarkozy pourquoi et comment le groupe de l'Union centriste en était arrivé à voter contre l'article 4 de ce projet de loi, il a affirmé que c'était à cause de l'obstruction des sénateurs communistes ! »

    Et pendant ce temps, là, Isabelle Debré essaie de garder son calme, ne prenant pas la parole à tout escient, se gardant de bons mots ou d’exclamations vengeresses. Pourtant, quelquefois, elle ne peut se retenir comme lorsque Marie Christine Blandin (Verts) expliqua à propos des militaires que « leur métier est d'apprendre à enlever la vie » - « Je suis très choquée d'entendre Mme Blandin dire que les militaires prennent la vie. Ils sont là pour nous protéger, et sont prêts à donner leur vie, comme cela a malheureusement été le cas aujourd'hui encore » répliqua t-elle en se référant à ce militaire tué en Afghanistan ces derniers jours. A un autre moment à propos d’un amendement sur les sapeurs pompiers, Samia Ghali (PS), sénateur de Marseille prit la défense des sapeurs pompiers de sa ville : « Leur dévouement doit être rappelé avec insistance, d'autant qu'on ne leur facilite pas toujours le travail ». Ce qui valu cette exclamation d’Isabelle Debré : « Il n'y a pas que Marseille ! » - « Rien ne vous empêche de défendre vos pompiers, et de voter notre amendement ! » répliqua l’élu de Marseille.

     

    DEBRE A LA CMP APRES LES DEBATS

    Vendredi soir, elle a eu l’occasion de défendre un amendement « qui étend aux militaires non officiers le bénéfice d'un départ anticipé à la retraite lorsqu'ils sont parents d'un enfant atteint d'une invalidité égale ou supérieure à 80 %. Cette possibilité est actuellement réservée aux seuls civils et officiers ». Et elle a été soutenue par l’ensemble des sénateurs de droite comme de gauche. « Exceptionnellement, nous soutiendrons l'amendement de Mme Debré » déclara Guy Fischer (PC)  « Cette correction était de bon sens » constata Georges Tron qui remplaçait Eric Woerth au banc du gouvernement. Mais c’est Mardi prochain, jour de gréve et de manifestation qu’elle devrait défendre plusieurs amendements de la Commission des Affaires Sociales sur lequels elle avait travaillé le week-end qui précéda l’ouverture des débats, voilà une quinzaine de jours. Elle a d’ailleurs été désignée par la commission, membre titulaire de la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer une rédaction commune pour les dispositions du projet de loi portant réforme des retraites qui n’ont pas été votées dans des termes identiques par les deux assemblées. Elle siègera en tant que Vice-présidente de la commission des affaires sociales aux côtés d’Alain Vasselle, Rapporteur général et de Dominique Leclerc, Rapporteur du projet de loi.

  • AVEC LE SENATEUR DE VANVES AU CŒUR DU DEBAT SENATORIAL SUR LA REFORME DES RETRAITES

    Souvenez-vous, voilà plus d’une semaine, Vanves Au Quotidien avait raconté les coulisses du travail de la Commission des Affaires Sociales dont la vice-présidente est Isabelle Débré, Sénateur des Hauts de Seine et 1ére Maire adjoint de Vanves, sur la réforme des Retraites. Nous reprenons le récit au début de la semaine dernière qui fut tout aussi mouvementé que la première durant laquelle l’Elysée a poussé le Sénat à accélérer avant la gréve et les manifestations d’aujourd’hui auquel devraient participer de nombreux vanvéens.

     

    Nous avions laissé Isabelle Debré lors d’un week-end  marqué par la fête de la Saint François à Vanves, qu’elle a consacré à rédiger les amendements sur les parents d’enfants handicapés, les parents militaires d’enfants handicapés, les méres de familles et sur la retraite par capitalisation (complémentaire) qui avaient été étudié et avalisé en commission. Et à la veille du débat général qui a commencé Mardi 5 Octobre et s’est prolongé jusqu’au Mercredi 6 Octobre. Dés ce moment là, les sénateurs apprenaient que l’Elysée avait décidé d’accélérer le tempo, en décidant de faire examiner  et voter les articles 5 et 6 en priorité « qui sont le socle de ce projet de réforme des retraites » insiste t-elle,  en prévoyant notamment le recul de l’âge de la retraite de 2 ans. Et le gouvernement reprenait à son compte deux amendements de la Commission des affaires sociales, « après négociation des responsables du Sénat avec le gouvernement, le ministre Woerth et l’Elysée » raconte t-elle : Tout d’abord maintien des droits à la retraite à 67 ans sans décote pour certaines méres de familles nés entre 1950 et 1955 qui ont élevés 3 enfants, « car ce sont ses familles qui sont le plus touchées par cette réforme ». Il devait être voté dés la reprise  des débats lundi 11 Octobre dans la journée. Ensuite retraite anticipée pour les parents qui ont élevé un enfant handicapé même après sa majorité. « Cet amendement a été voté dans la nuit de Vendredi à Samedi, sous la pression de notre commission, avec un sous amendement des centristes qui précisait que cela devait concerner ses enfants handicapés avant et après leur majorité ». Preuve que le groupe Union Centriste (UC) dont le président est Nicolas About que connait notre sénateur,  a fait monté les enchères en profitant de sa position d’arbitre.

     

    « AUCUN SYNDICAT NE L’A FAIT ! »

    Isabelle Debré a vécu en direct l’accélération donnée par l’Elysée au débat, après la réunion à l’Elysée de Jeudi matin, avec le premier ministre, Eric Woerth, Georges Tron, Gérard Larcher, Gérard Longuet, Nicolas About, et Muguette Dini, présidente de la Commission des affaires sociales qui la convoquait dans la foulée pour lui annoncer que les mesures d’âge seraient examinés en priorité, après les questions d’actualité prévu en début d’après midi. Durant les échanges qui ont duré deux jours et deux nuits avant la coupure du week-end, Isabelle Debré s’est fait remarquer deux fois de suite. Tout d’abord en se référant à « une déclaration de M.Peyrelevade, qui n’est pas de notre parti : Lui qui a fait passer la retraite à 60 ans, trouve normal qu’on recule aujourd’hui les âges de départ et de taux plein à 62 et 65 ans ». Ce qui a provoqué quelques vives protestations des sénateurs de gauche du genre « Qu’est-ce que cela prouve ?». Ensuite lorsque David Assouline (PS) qui faisait remarquer que « les jeunes sont dans la rue car ils savent que ce recul de deux ans, c’est un million d’emplois en moins pour eux », Eric Woerth a répliqué « qu’il est irresponsable que le PS cherche à attirer des jeunes dans la rue » suivi par Isabelle Debré qui faisait remarquer « qu’aucun syndicat ne l’a fait ». Ainsi notre sénateur est très présente lors des débats sur cette réforme des retraites, assurant même la permanence du groupe durant ses longues séances avec ses collégues franciliens. « Les débats sont vifs et musclés, mais pas irrespectueux » constatait elle encore hier après-midi.