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nicolas about

  • AVEC LE SENATEUR DE VANVES AU CŒUR DU DEBAT SENATORIAL SUR LA REFORME DES RETRAITES

    Souvenez-vous, voilà plus d’une semaine, Vanves Au Quotidien avait raconté les coulisses du travail de la Commission des Affaires Sociales dont la vice-présidente est Isabelle Débré, Sénateur des Hauts de Seine et 1ére Maire adjoint de Vanves, sur la réforme des Retraites. Nous reprenons le récit au début de la semaine dernière qui fut tout aussi mouvementé que la première durant laquelle l’Elysée a poussé le Sénat à accélérer avant la gréve et les manifestations d’aujourd’hui auquel devraient participer de nombreux vanvéens.

     

    Nous avions laissé Isabelle Debré lors d’un week-end  marqué par la fête de la Saint François à Vanves, qu’elle a consacré à rédiger les amendements sur les parents d’enfants handicapés, les parents militaires d’enfants handicapés, les méres de familles et sur la retraite par capitalisation (complémentaire) qui avaient été étudié et avalisé en commission. Et à la veille du débat général qui a commencé Mardi 5 Octobre et s’est prolongé jusqu’au Mercredi 6 Octobre. Dés ce moment là, les sénateurs apprenaient que l’Elysée avait décidé d’accélérer le tempo, en décidant de faire examiner  et voter les articles 5 et 6 en priorité « qui sont le socle de ce projet de réforme des retraites » insiste t-elle,  en prévoyant notamment le recul de l’âge de la retraite de 2 ans. Et le gouvernement reprenait à son compte deux amendements de la Commission des affaires sociales, « après négociation des responsables du Sénat avec le gouvernement, le ministre Woerth et l’Elysée » raconte t-elle : Tout d’abord maintien des droits à la retraite à 67 ans sans décote pour certaines méres de familles nés entre 1950 et 1955 qui ont élevés 3 enfants, « car ce sont ses familles qui sont le plus touchées par cette réforme ». Il devait être voté dés la reprise  des débats lundi 11 Octobre dans la journée. Ensuite retraite anticipée pour les parents qui ont élevé un enfant handicapé même après sa majorité. « Cet amendement a été voté dans la nuit de Vendredi à Samedi, sous la pression de notre commission, avec un sous amendement des centristes qui précisait que cela devait concerner ses enfants handicapés avant et après leur majorité ». Preuve que le groupe Union Centriste (UC) dont le président est Nicolas About que connait notre sénateur,  a fait monté les enchères en profitant de sa position d’arbitre.

     

    « AUCUN SYNDICAT NE L’A FAIT ! »

    Isabelle Debré a vécu en direct l’accélération donnée par l’Elysée au débat, après la réunion à l’Elysée de Jeudi matin, avec le premier ministre, Eric Woerth, Georges Tron, Gérard Larcher, Gérard Longuet, Nicolas About, et Muguette Dini, présidente de la Commission des affaires sociales qui la convoquait dans la foulée pour lui annoncer que les mesures d’âge seraient examinés en priorité, après les questions d’actualité prévu en début d’après midi. Durant les échanges qui ont duré deux jours et deux nuits avant la coupure du week-end, Isabelle Debré s’est fait remarquer deux fois de suite. Tout d’abord en se référant à « une déclaration de M.Peyrelevade, qui n’est pas de notre parti : Lui qui a fait passer la retraite à 60 ans, trouve normal qu’on recule aujourd’hui les âges de départ et de taux plein à 62 et 65 ans ». Ce qui a provoqué quelques vives protestations des sénateurs de gauche du genre « Qu’est-ce que cela prouve ?». Ensuite lorsque David Assouline (PS) qui faisait remarquer que « les jeunes sont dans la rue car ils savent que ce recul de deux ans, c’est un million d’emplois en moins pour eux », Eric Woerth a répliqué « qu’il est irresponsable que le PS cherche à attirer des jeunes dans la rue » suivi par Isabelle Debré qui faisait remarquer « qu’aucun syndicat ne l’a fait ». Ainsi notre sénateur est très présente lors des débats sur cette réforme des retraites, assurant même la permanence du groupe durant ses longues séances avec ses collégues franciliens. « Les débats sont vifs et musclés, mais pas irrespectueux » constatait elle encore hier après-midi.                                                  

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : LE MODEM 92 AU PLUS MAL

    Le Modem lance aujourd’hui sa campagne en Ile de France en Plaine Saint Denis avec le nouveau venu Alain Dolium qui pose la question « Est-il le nouveau Obama français ? ». Il faut reconnaître  que les lieutenants ont bien choisi leur date. Nicolas About, sénateur des Yvelines que connaît bien Isabelle Debré quitte le Modem pour l’UMP et rejoindre Valérie Pécresse en dénonçant « un parti enfermé dans une posture d’opposition systématique ». La presse reléve constate que « privé du vivier de ses élus, évaporés au lendemain de son échec à la présidentielle de 2007, François Bayrou a dû recruter parmi les simples militants du Modem. Des néophytes à l’image d’Alain Dolium, sans aucun mandat, bombardé tête de liste en Ile de France, première région française ». Il parait que c’était le bal des débutants Dimanche sur l’estrade de la Maison de la Chimie dimanche dernier.

     

    Là-dessus, les vieux briscards de l’UDF restés au Modem veulent régler leur compte aux traites du NC comme Bernard Lehideux, président du groupe Modem au Conseil régional Ile de France qui veut poser la seule question qui vaille à André Santini, et dont il va s’en charger, puisque les journalistes et les bloggeurs ne la posent pas « Quel mandat André Santini choisira de quitter s’il siége au lendemain des élections ? ». A ses yeux, se faire élire pour ensuite démissionner, comme il l’a fait en 2004 est un déni de démocratie. D’autant plus, comme cela a été dit lors du débat du Grand Paris à l’Assemblée Nationale fin Novembre, le président de la République lui aurait promis la présidence de la Société du Grand Paris qui doit mettre en œuvre le plan transport du Grand Paris défendu par Christian Blanc. Pour l’instant le député de Vanves et d’Issy s’est borné à répondre aux Echos (21 Janvier 2010) : « Nous verrons… ! », en enclenchant sur le théme « Valérie Pécresse tracte beaucoup autour des gares, mais elle siége dans un gouvernement qui n’a pas toujours contribué au plan de mobilisation. N’est-ce pas contradictoire ? ». Histoire de faire oublier cette question intéressante tout de même.

     

    Enfin, dans les Hauts de Seine, c’est règlement à O.K. Corral au Modem qui vient de perdre son président fédéral 92. Antoine Dupin, conseiller régional sortant, et municipal à Meudon, a démissionné. Il est remplacé par la tête de liste sur le département : Chantal Brault, maire adjoint de Sceaux pour assurer l’intérim. Au centre de la polémique : la désignation de Pierre Creuzet, élu de Nanterre en 2éme place grâce à Denis Badré, sénateur Maire de Ville d’Avray que les vanvéens connaissent bien, qui a préféré écarter Antoine Dupin, en faisant même pression sur François Bayrou. Une suite logique dans la mesure où le président du Modem 92 avait posté à l’automne une lettre ouverte très sévère sur la gouvernance de Bayrou, la préparation des régionales, dénonçant la fuite des élus.

    En attendant, la liste Modem 92 a dû mal à se boucler, mais Denis Badré ne désarme pas, heureux d’avoir repris la main – vous savez ces anciens de l’UDF qui ont un compte à régler avec les ex-UDF devenus NC – en expliquant que « nous construisons cette liste dans l’esprit le plus respectueux de tous les courants et le plus soucieux des meilleurs résultats », et qu’il a foi en Alain Dolium pour « renouveler le débat politique dans notre famille et au niveau régional ».  Fermez le ban. Les élections régionales vu de Vanves et des Hauts de Seine vont être passionnantes, surtout avec des candidats vanvéens.