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chantal brault

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : 3 MODEM AU LIEU DE 2

    Comme l’avait bien annoncé Vanves Au Quotidien, Aurélie Marchand, Présidente du Modem de Vanves et chef d’entreprise de 37 ans,  est non seulement candidate sur la liste Modem 92 aux Régionales de Mars 2010, mais aussi à la dernière et 29éme place, emblématique, car le dernier autant que les premiers tire la liste. Par contre il y en a une de plus : Nicole Le Meur à la 13éme place  qui travaille beaucoup dans l’habitat social pour la SNCF après avoir été DRH dans une de  ses filiales et Gilles Guillamot, secrétaire départemental des Jeunes Démocrates (JD) qui s’occupe « de la visibilité et la communication des J.D. ». Adhérent à l’UDF en 2006, il a suivi François Bayrou au Modem. Il milite pour que les jeunes étudiants aient un accés plus facile au logement, considérant que le bilan Huchon est insuffisant dans ce domaine, malgré un plan voté cet automne. « Je fais parti d’un collectif qui milite pour la préservation du bâtiment C de la résidence Universitaire d’Antony »

     

    LES MILITANTS DE L’EXTREME CENTRE A L’ASSAUT DE LA REGION

     

    3 Vanvéens sur 29, ce n’est pas mal pour une liste départementale qui a été enfin bouclée après quelques difficultés semble t-il d’ego et de petits calculs sénatoriaux. « C’est un travail de dentelle qui mérite de grands soins, qui répond à des enjeux majeurs. Elle a été construite en tenant de l’histoire, courte et longue à la fois, du Modem 92 qui a fait de bons scores aux dernières municipales et européennes. Dans un département avec une histoire politique forte, avec des personnalités politiques fortes qui ne rendent pas les choses simples » a expliqué Chantal Brault, tête de liste, maire adjoint de Sceaux qui fait tandem avec Pierre Creuzet, élu de Nanterre depuis 20 ans. Ils ont expliqués que tous ces candidats ont mené des combats,  sont jeunes, des quadras, compétents, prêt à siéger et non à jouer l’absentéisme comme certains.

     

    Le Modem a construit cette campagne autour d’un certain nombre d’idées, avec 3 grandes priorités : L’emploi et le développement économique avec la ferme intention de multiplier par 2 et même 3 le budget régional en visant les chômeurs de longue durée, les créateurs d’entreprises et les TPE qui embauchent (avec la création de l’assurance-recrutement). L’égalité des chances pour tous qui vise à l’employabilité grâce à des formations et l’apprentissage adapté aux secteurs d’avenir (Ecole de la 2éme chance, Université populaire du soir dans les lycées) et au développement des transports entre les banlieues avec comme objectif : Plus de proximité pour mieux vivre, avec pour objectif d’améliorer la qualité de vie et le mieux vivre ensemble, de réduire le temps de transport afin que chaque francilien soit à moins de 30 mn des services essentiels publics et privés ».

     

    Evidemment, les 29 co-listiers donneront un aspect plus altoséquanais à ce programme en s’attachant plus particulièrement à rendre la ville vivable pour qu’elle soit durable, « en facilitant l’organisation de 3 bassins de vie ( Nord 92 avec la Défense pour centre, Le centre avec le noyau du Val de Seine, et le Sud adossé à la RN 20 de Montrouge à Antony) exemplaire en termes d’équilibre, de gouvernance, de qualité de vie et de mobilité ». Ils viseront à ce que la Région aide à requalifier les quartiers dégradés, favorise la mixité sociale, l’articulation entre les quartiers d’affaires avec les quartiers d’habitat, soutienne la formation professionnelle et l’orientation grâce à des pôles de formation autour de l’université de Paris X, de la cité U d’Antony, des grands lycées et d’une cité des Sciences et des savoirs prévues sur l’île Seguin, et créé de nouvelles lignes de bus rapides et confortables desservant les zones d’emplois à partir des zones résidentielles sociales.   

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : LE MODEM 92 AU PLUS MAL

    Le Modem lance aujourd’hui sa campagne en Ile de France en Plaine Saint Denis avec le nouveau venu Alain Dolium qui pose la question « Est-il le nouveau Obama français ? ». Il faut reconnaître  que les lieutenants ont bien choisi leur date. Nicolas About, sénateur des Yvelines que connaît bien Isabelle Debré quitte le Modem pour l’UMP et rejoindre Valérie Pécresse en dénonçant « un parti enfermé dans une posture d’opposition systématique ». La presse reléve constate que « privé du vivier de ses élus, évaporés au lendemain de son échec à la présidentielle de 2007, François Bayrou a dû recruter parmi les simples militants du Modem. Des néophytes à l’image d’Alain Dolium, sans aucun mandat, bombardé tête de liste en Ile de France, première région française ». Il parait que c’était le bal des débutants Dimanche sur l’estrade de la Maison de la Chimie dimanche dernier.

     

    Là-dessus, les vieux briscards de l’UDF restés au Modem veulent régler leur compte aux traites du NC comme Bernard Lehideux, président du groupe Modem au Conseil régional Ile de France qui veut poser la seule question qui vaille à André Santini, et dont il va s’en charger, puisque les journalistes et les bloggeurs ne la posent pas « Quel mandat André Santini choisira de quitter s’il siége au lendemain des élections ? ». A ses yeux, se faire élire pour ensuite démissionner, comme il l’a fait en 2004 est un déni de démocratie. D’autant plus, comme cela a été dit lors du débat du Grand Paris à l’Assemblée Nationale fin Novembre, le président de la République lui aurait promis la présidence de la Société du Grand Paris qui doit mettre en œuvre le plan transport du Grand Paris défendu par Christian Blanc. Pour l’instant le député de Vanves et d’Issy s’est borné à répondre aux Echos (21 Janvier 2010) : « Nous verrons… ! », en enclenchant sur le théme « Valérie Pécresse tracte beaucoup autour des gares, mais elle siége dans un gouvernement qui n’a pas toujours contribué au plan de mobilisation. N’est-ce pas contradictoire ? ». Histoire de faire oublier cette question intéressante tout de même.

     

    Enfin, dans les Hauts de Seine, c’est règlement à O.K. Corral au Modem qui vient de perdre son président fédéral 92. Antoine Dupin, conseiller régional sortant, et municipal à Meudon, a démissionné. Il est remplacé par la tête de liste sur le département : Chantal Brault, maire adjoint de Sceaux pour assurer l’intérim. Au centre de la polémique : la désignation de Pierre Creuzet, élu de Nanterre en 2éme place grâce à Denis Badré, sénateur Maire de Ville d’Avray que les vanvéens connaissent bien, qui a préféré écarter Antoine Dupin, en faisant même pression sur François Bayrou. Une suite logique dans la mesure où le président du Modem 92 avait posté à l’automne une lettre ouverte très sévère sur la gouvernance de Bayrou, la préparation des régionales, dénonçant la fuite des élus.

    En attendant, la liste Modem 92 a dû mal à se boucler, mais Denis Badré ne désarme pas, heureux d’avoir repris la main – vous savez ces anciens de l’UDF qui ont un compte à régler avec les ex-UDF devenus NC – en expliquant que « nous construisons cette liste dans l’esprit le plus respectueux de tous les courants et le plus soucieux des meilleurs résultats », et qu’il a foi en Alain Dolium pour « renouveler le débat politique dans notre famille et au niveau régional ».  Fermez le ban. Les élections régionales vu de Vanves et des Hauts de Seine vont être passionnantes, surtout avec des candidats vanvéens.

  • JOURNAL DE CAMPAGNE…REGIONALE EN DIRECT DE VANVES

    Petit rappel pour ceux qui ne suivraient pas la campagne pour les régionales à 9 dimanches du scrutin :

     

    On connaît déjà plusieurs têtes de listes et candidats:  Pour la Majorité Présidentielle (UMP/NC), André Santini  avec Rama Yade, Roger Karoutchi, Frédéric Lefebvre, des habitués de Vanves, et bien sûr Bernard Gauducheau, notre maire à la 9éme place. Pour le PS, Philippe Kaltenbach, maire de Clamart avec uniquement deux sortants Sébastien Pietrasanta, maire d’Asnières et Marie Laure Meyer, conseillére municipale de Nanterre qui représente la Région à l’EPAD, et qui a sauvé sa peau contrairement à Lucile Schmid. Mais Vanves a un de ses élus PS en 23éme position : Fabian Estellano.   Pour les Verts,  Pierre Larrouturou  avec les sortants  Marc Lipinski, un vanvéen  en 3éme place et  Francine Bavay en 4éme, tous les deux Vice-Présidents sortants.

    Pour les autres partis c’est encore l’inconnu, même si l’on sait qu’il pourrait bien s’agir de Chantal Brault, élu de Boulogne,  pour le Modem ;  et de Pascale Le Néouannic pour le Front de Gauche qui fera liste commune avec le PC, représenté par Gabriel Massou, élu de Gennevilliers  en seconde place. Peut être y aura-t-il d’autres vanvéens dans ces listes qui n’ont pas été rendue public

     

    Pour l’ambiance, depuis la fin de la trêve des confiseurs, c’est plutôt au ras des paquerettes, même si on ne s’en aperçoit pas à Vanves. Si la campagne a commencée chez les politiques, ce n’est pas le cas dans la population, à quelques exceptions prés. La preuve : la permanence UMP de la rue Louis Blanc est resté fermé samedi matin, contrairement à son habitude, alors que celle du PS faisait le plein rue Sadi Carnot. A croire que le banquet du personnel communal qui se déroulait la veille leur ait resté sur l’estomac (à l’UMP). Il est vrai qu’il y avait un conseil départemental UMP92 parait il

     

    Pour le PS dans les Hauts de Seine, l’objectif est de battre l’UMP et de dénoncer le systéme Sarkozyste. C’est la marotte de Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine et conseiller régional sortant qui présentait Mercredi dernier à Nanterre sa liste « Nous connaissons trop dans les Hauts de Seine, le système UMP : clanisme, favoritisme, arbitraire, affairisme… ».  Mais son objectif est surtout de donner un « vrai coup de canon » dans ce fief sarkozyste : Battre l’UMP au second tour. Un sondage datant de décembre 2009 donnait, selon le maire de Clamart, la gauche en tête au second tour devant l’UMP « même dans le 92 », alors qu’en 2004 si Jean-Paul Huchon avait devancé Jean-François Copé et Marine Le Pen en IDF, l'UMP était arrivé en tête au second tour dans le 92 avec 47,88 % des suffrages exprimés devant le PS (44,56%) et le  FN(7,56%).

    Pour Jean Paul Huchon, l’adversaire, c’est Valérie Pécresse, « une sorte de clone de Sarkozy qui veut imposer le Grand Paris dont les franciliens ne veulent pas. Jamais la gauche n’a été aussi forte en IDF ». D’ailleurs le thème décliné par JP Huchon ces jours-ci est simple : Tout d’abord,  « il s'agit de rassembler pour les Franciliens, avec des gens qui ne se sont pas toujours retrouvés (lors des Européennes), car on souhaite rassembler toute la gauche au second tour ». Ensuite « c’est de construire un bouclier social, en mettant en place de nouvelles solidarités (une mutuelle pour les moins de 25 ans, le financement de la construction de Maisons de Santé et de la rénovation des locaux des  urgences des hôpitaux…) » car « les franciliens attendent qu’on les protége contre une politique nationale jugée néfaste ».

     

    Du côté de l’UMP et de NC, ce n’est guére mieux : « Jean-Paul Huchon présente une liste de bric et de broc, faite de marchandages et de concessions politiciennes, et construite sur les décombres de l'extrême gauche. Tout y est, jusqu'à Robert Hue lui-même ! C'est l'addition de chapelles que sur le fond tout oppose. A force de verser dans le casting, Jean-Paul Huchon oublie juste le vrai enjeu de ces élections : proposer des idées au service des Franciliens. Il est vrai que depuis quelques jours, le parti socialiste s'est bien éloigné de cet enjeu : attaques ad hominem, injures, images truquées. Tout est bon pour esquiver la campagne sur le fond et ne pas parler d'un bilan inexistant » expliquaient récemment les portes paroles de Valérie Pécresse qui s’en est pris à Huchon et à Duflot ces jours-ci : « Le bilan Huchon, c'est la galère des transports, c'est la pénurie de logements, c'est le déficit de formation, c'est plus de pollution, en un mot, c'est une vie quotidienne qui devient de plus en plus dure ». Elle  lui a même reproché « son indifférence », « son absence », « son silence sur toute une série de sujets », l’accusant de « fragiliser notre pacte social » pour répliquer à ses propos tenus durant les vœux, où le président de Région avait accusé Nicolas Sarkozy de « défaire, à très grande vitesse,  le pacte social de l'après-guerre ». Et elle a continué en reprochant à la tête de liste des Verts  « l'écologie du retour en arrière , une écologie de contrainte, une écologie punitive », qui n'a « rien à voir avec l'écologie positive que nous défendons…Ce qu'elle veut, c'est la suppression de la voiture individuelle »… « On ne va pas prendre les mêmes et recommencer comme avant. 18 ans d'immobilisme, c'est impensable ».

     

    Valérie Pécresse qui était aux Vœux d’André Santini, Vendredi soir,  est décidé à  mener une campagne de terrains, de projets… « Dans le respect mutuel » en ciblant son offensive sur les transports en commun avec beaucoup de tractages. D’ailleurs, la galette des Rois de l’UMP Vanves aura un air de campagne vendredi prochain à l’école Larmeroux, avec en dehors de nos leaders locaux UMP et NC, André Santini, Rama Yade, Roger Karoutchi.  Ils sont d’ailleurs optimiste puisqu‘un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles réalisé début Janvier, auprès de 1050 franciliens, annonçait que Valérie Pécresse arriverait en tête au 1er tour avec 32%, suivi par le PS Huchon (24%), la Verte Duflot (17%), le FN avec Christine Arnotu (10%), le Front de Gauche avec P.Laurent et JL Mélenchon (6%), le Modem d’Alain Dolium (5%), le NPA (4%),  Debout la République de Nicolas Dupont Aignan (2,5%) et l'Alliance écologiste indépendante de Jean-Marc Governatori (1%), 16% des sondés ne se prononcent pas. Mais l’IFOP n’a pas demandé ce qu’il serait pour le second tour qui est à craindre pour la droite qui a du mal à mobiliser et à faire la différence surtout si elle a fait le plein des voix.