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JOURNAL DE CAMPAGNE…REGIONALE EN DIRECT DE VANVES

Petit rappel pour ceux qui ne suivraient pas la campagne pour les régionales à 9 dimanches du scrutin :

 

On connaît déjà plusieurs têtes de listes et candidats:  Pour la Majorité Présidentielle (UMP/NC), André Santini  avec Rama Yade, Roger Karoutchi, Frédéric Lefebvre, des habitués de Vanves, et bien sûr Bernard Gauducheau, notre maire à la 9éme place. Pour le PS, Philippe Kaltenbach, maire de Clamart avec uniquement deux sortants Sébastien Pietrasanta, maire d’Asnières et Marie Laure Meyer, conseillére municipale de Nanterre qui représente la Région à l’EPAD, et qui a sauvé sa peau contrairement à Lucile Schmid. Mais Vanves a un de ses élus PS en 23éme position : Fabian Estellano.   Pour les Verts,  Pierre Larrouturou  avec les sortants  Marc Lipinski, un vanvéen  en 3éme place et  Francine Bavay en 4éme, tous les deux Vice-Présidents sortants.

Pour les autres partis c’est encore l’inconnu, même si l’on sait qu’il pourrait bien s’agir de Chantal Brault, élu de Boulogne,  pour le Modem ;  et de Pascale Le Néouannic pour le Front de Gauche qui fera liste commune avec le PC, représenté par Gabriel Massou, élu de Gennevilliers  en seconde place. Peut être y aura-t-il d’autres vanvéens dans ces listes qui n’ont pas été rendue public

 

Pour l’ambiance, depuis la fin de la trêve des confiseurs, c’est plutôt au ras des paquerettes, même si on ne s’en aperçoit pas à Vanves. Si la campagne a commencée chez les politiques, ce n’est pas le cas dans la population, à quelques exceptions prés. La preuve : la permanence UMP de la rue Louis Blanc est resté fermé samedi matin, contrairement à son habitude, alors que celle du PS faisait le plein rue Sadi Carnot. A croire que le banquet du personnel communal qui se déroulait la veille leur ait resté sur l’estomac (à l’UMP). Il est vrai qu’il y avait un conseil départemental UMP92 parait il

 

Pour le PS dans les Hauts de Seine, l’objectif est de battre l’UMP et de dénoncer le systéme Sarkozyste. C’est la marotte de Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine et conseiller régional sortant qui présentait Mercredi dernier à Nanterre sa liste « Nous connaissons trop dans les Hauts de Seine, le système UMP : clanisme, favoritisme, arbitraire, affairisme… ».  Mais son objectif est surtout de donner un « vrai coup de canon » dans ce fief sarkozyste : Battre l’UMP au second tour. Un sondage datant de décembre 2009 donnait, selon le maire de Clamart, la gauche en tête au second tour devant l’UMP « même dans le 92 », alors qu’en 2004 si Jean-Paul Huchon avait devancé Jean-François Copé et Marine Le Pen en IDF, l'UMP était arrivé en tête au second tour dans le 92 avec 47,88 % des suffrages exprimés devant le PS (44,56%) et le  FN(7,56%).

Pour Jean Paul Huchon, l’adversaire, c’est Valérie Pécresse, « une sorte de clone de Sarkozy qui veut imposer le Grand Paris dont les franciliens ne veulent pas. Jamais la gauche n’a été aussi forte en IDF ». D’ailleurs le thème décliné par JP Huchon ces jours-ci est simple : Tout d’abord,  « il s'agit de rassembler pour les Franciliens, avec des gens qui ne se sont pas toujours retrouvés (lors des Européennes), car on souhaite rassembler toute la gauche au second tour ». Ensuite « c’est de construire un bouclier social, en mettant en place de nouvelles solidarités (une mutuelle pour les moins de 25 ans, le financement de la construction de Maisons de Santé et de la rénovation des locaux des  urgences des hôpitaux…) » car « les franciliens attendent qu’on les protége contre une politique nationale jugée néfaste ».

 

Du côté de l’UMP et de NC, ce n’est guére mieux : « Jean-Paul Huchon présente une liste de bric et de broc, faite de marchandages et de concessions politiciennes, et construite sur les décombres de l'extrême gauche. Tout y est, jusqu'à Robert Hue lui-même ! C'est l'addition de chapelles que sur le fond tout oppose. A force de verser dans le casting, Jean-Paul Huchon oublie juste le vrai enjeu de ces élections : proposer des idées au service des Franciliens. Il est vrai que depuis quelques jours, le parti socialiste s'est bien éloigné de cet enjeu : attaques ad hominem, injures, images truquées. Tout est bon pour esquiver la campagne sur le fond et ne pas parler d'un bilan inexistant » expliquaient récemment les portes paroles de Valérie Pécresse qui s’en est pris à Huchon et à Duflot ces jours-ci : « Le bilan Huchon, c'est la galère des transports, c'est la pénurie de logements, c'est le déficit de formation, c'est plus de pollution, en un mot, c'est une vie quotidienne qui devient de plus en plus dure ». Elle  lui a même reproché « son indifférence », « son absence », « son silence sur toute une série de sujets », l’accusant de « fragiliser notre pacte social » pour répliquer à ses propos tenus durant les vœux, où le président de Région avait accusé Nicolas Sarkozy de « défaire, à très grande vitesse,  le pacte social de l'après-guerre ». Et elle a continué en reprochant à la tête de liste des Verts  « l'écologie du retour en arrière , une écologie de contrainte, une écologie punitive », qui n'a « rien à voir avec l'écologie positive que nous défendons…Ce qu'elle veut, c'est la suppression de la voiture individuelle »… « On ne va pas prendre les mêmes et recommencer comme avant. 18 ans d'immobilisme, c'est impensable ».

 

Valérie Pécresse qui était aux Vœux d’André Santini, Vendredi soir,  est décidé à  mener une campagne de terrains, de projets… « Dans le respect mutuel » en ciblant son offensive sur les transports en commun avec beaucoup de tractages. D’ailleurs, la galette des Rois de l’UMP Vanves aura un air de campagne vendredi prochain à l’école Larmeroux, avec en dehors de nos leaders locaux UMP et NC, André Santini, Rama Yade, Roger Karoutchi.  Ils sont d’ailleurs optimiste puisqu‘un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles réalisé début Janvier, auprès de 1050 franciliens, annonçait que Valérie Pécresse arriverait en tête au 1er tour avec 32%, suivi par le PS Huchon (24%), la Verte Duflot (17%), le FN avec Christine Arnotu (10%), le Front de Gauche avec P.Laurent et JL Mélenchon (6%), le Modem d’Alain Dolium (5%), le NPA (4%),  Debout la République de Nicolas Dupont Aignan (2,5%) et l'Alliance écologiste indépendante de Jean-Marc Governatori (1%), 16% des sondés ne se prononcent pas. Mais l’IFOP n’a pas demandé ce qu’il serait pour le second tour qui est à craindre pour la droite qui a du mal à mobiliser et à faire la différence surtout si elle a fait le plein des voix.

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