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roger karoutchi

  • A VANVES, DES ELUS PRENNENT POSITION SURTOUT POUR FILLON AU 2éme TOUR

    Selon les résultats définitifs, François Fillon a obtenu  46,49% , Alain Juppé 31,24% , Nicolas Sarkozy 14,9% dans les Hauts de seine  suivi par NKM avec 3,78%, Bruno Le Maire et  F.Poisson avec 1,6% , JF Copé 0,23%. « Personne n’attendait ses résultats, ni même les sondeurs. Nous avons affaire à un  électorat extrêmement volatile puisque c’est un choix qui se fait à l’intérieur d’une même famille politique. Rien n’est joué pour ce second tour. On a encore assisté à une inversion des tendances » constatait le maire de Suresnes, porte parole départemental d’Alain Juppé qui considère que tout se jouera programme contre programme, en faisant apparaître les différences entre les deux programmes sur plusieurs points.

    Tout comme Isabelle Debré: « c’est parce que les électeurs ont perçu sa loyauté et sa fermeté à travers les différents débats » ajoutait la porte parole et surtout seule parlementaire à avoir soutenu F. Fillon dans le département dés le départ,  avec 8 Maires dont PC Baguet, N.Gouetta. « La victoire de F.Fillon a été exceptionnelle dans certains villes où le maire ne s’étaient pas prononcés en sa faveur » constatait elle hier matin très sollicitée par les Médias,  en expliquant pourquoi : « Les français ont compris la sincérité de F.Fillon. Depuis le début de la campagne, il avait le meilleur programme, salué par tous, même par certains de nos concurrents qui nous  ont copié ou s’en sont inspirés. En revanche, on n’avait pas encore perçu la personnalité de F.Fillion. C’est cela qui a joué dans cette campagne, à travers ses interviews, ses écrits, ses débats. Les gens se sont aperçus qu’il avait vraiment l’étoffe d’un homme d’état, la sincérité, l’autorité, et dans l’élégance, c'est-à-dire qu’il était capable d’affirmer des choses, de contredire ses interlocuteurs toujours avec élégance. Les français ont perçu cette sincérité, cette autorité, sa fermeté » expliquait-elle «  C’est le retour de la droite, du gaullisme, de l’autorité mais en même temps, une ouverture d’esprit, et de d’écoute. Il n’a jamais dévié depuis le début, c'est-à-dire depuis les  3 ans qu’il sillonne la France, qu’il écoute, travaille son programme.  Et les français ont appris à connaitre l’homme qui s’est exprimé. On lui a reproché d’être resté 5 ans à l’Elysée. Mais cela prouve sa loyauté ! »

    Par contre, beaucoup de déception du côté des partisans de Bruno Le Maire : « La première réaction est une grosse déception puisque nous avons fait campagne depuis 2 ans au niveau national et départemental. B. Le Maire a quand même fait 500 déplacements dans toute la France, une ou deux meetings par semaine, son équipe ayant beaucoup donné tant au niveau national que départemental avec peu d’élus avec nous, ayant tout créé de toute pièce, en essayant de convaincre avec 3 ou 4 tractages par semaine sur le département, dans lequel s’est rendu plusieurs fois B.Le Maire. Il comptait beaucoup sur les Hauts de Seine parce qu’il considérait que c’était un département clef » explique Sandrine Bourg, conseillère municipale de Vanves et  réfèrente de l’ex-ministre de l’agriculture de N.Sarkozy. « On reconnaît la défaite ! F. Fillon a pris beaucoup de voix sur B.Le Maire parce que sur la fin, il a fait une meilleure campagne, mieux réussit à convaincre. On l’a vu sur le terrain dés le 1er débat: autant, au début, beaucoup d’altoséquanais l’appréciaient beaucoup et nous le disaient, autant après, on sentait que le vent avait tourné et que ses personnes étaient convaincus par F.Fillon. Et il a tout raflé sur le département. Pourtant les électeurs adhéraient à ce discours sur le Renouveau, mais après autant il a réussi à l’incarner,  autant il n’a pas réussi à convaincre suffisamment. Je ne pense pas que c’est la défaite totale, car les gens ont appris à le connaître, intégrer que c’est un nouveau visage pour l’avenir de la droite. Peut être fera t-il de meilleurs scores dans l’avenir » espère t-elle.

    « On n'imagine pas qu'il puisse être un second rôle dans la vie publique donc, par définition, c'est un retrait ! » constatait Roger Karoutchi, sénateur-secrétaire départemental LR  et soutien de l’ex président qui votera pour François Fillon, comme beaucoup d’autres sarkozystes : « Pendant des années, j’ai cru que Nicolas Sarkozy devait être le leader naturel de notre famille politique. Le message proposé lors de la primaire n’a pas suscité l’adhésion des Français. Dimanche, les français ont plébiscité François Fillon. Cette vague doit prendre de l’ampleur pour lancer dans les meilleures conditions la campagne de la présidentielle. C’est pourquoi Nicolas Sarkozy & BLM ont appelé à voter pour François Fillon au second tour, ce qui est tout à leur honneur.Comme je l’ai déjà indiqué, j’ai toujours pensé que François Fillon avait le meilleur programme. Le Peuple de France vient d’indiquer qu’il lui fait confiance pour redresser le pays. C’est pourquoi, j’appelle tous les Français et plus modestement les vanvéens à voter pour François Fillon. Avec une large victoire son autorité et sa légitimité seront un atout supplémentaire dans la campagne nationale qui s’annonce très rude et disputée. La vision très libérale de François Fillon aura besoin d’une famille unie. Je ne doute pas qu’il mènera à la victoire la droite et le centre unis derrière son leadership et son programme » indiquait le jeune conseiller municipal Nicolas Monte qui a fait campagne avec Maxime Gagliardi et Phlippe Thieffine pour l’ex-chef de l’Etat.

  • VANVES BIENTOT SOUS LA TUTELLE DE LA METROPOLE DU GRAND PARIS

     

    Les budgets 2014 de la Région Ile de France et du département des Hauts de Seine devraient être votés en fin de journée. Bernard Gauducheau (UDI) devrait voter contre alors que Marc Lipinski (EELV)  votera pour au Conseil Régional. Guy Janvier (PS) votera contre au Conseil Général qui n’y consacrera qu’une seule journée, alors qu’il aura fallu 3 jours pour la Région. Avec des répercussions sur Vanves : Equipement sportif du lycée Michelet, Rénovation du collège Saint Exupery, protections phoniques le long de la voie ferrée .

    Ces votes important interviennent à un moment où le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile France) a reçu, mardi dernier,  le feu vert du Conseil d’Etat qui doit permettre au Premier Ministre de signer le décret et le publier au Journal Officiel. Vanves, tout comme GPSO,  est concerné au premier chef comme les 1271 autres communes franciliennes, car ce document s’impose à son PLU et son PLH, tout comme au PLH (Plan local de l’Habitat) et au CDT (Contrat de développement Territorial) de GPSO. Il organise une région à l’habitat dense, mieux irrigué par les transports en commun, garants d’un essor économique tout en préservant les terres agricoles. « C'est une sacrée étape qui nous permet maintenant de passer à la mise en oeuvre. Très concrètement, les communes et les intercommunalités vont avoir trois ans pour adapter les plans locaux d'urbanisme pour qu'ils soient compatibles avec ce document » expliquait on à la Région : « C'est un élément de stabilité pour l'ensemble des acteurs économiques, agricoles, les collectivités locales: tout le monde a maintenant un cadre qui n'est plus susceptible de bouger à long terme »

    Seul ombre au tableau : La loi sur la MGP (métropole du Grand Paris) a été adopté définitivement hier par le Parlement, au Sénat le matin et à l'Assemblée Nationale l'aprés-midi. Elle entrera en vigueur le 1er Janvier 2016. Certains élus craignent qu’elle dépossède la Région de certains secteurs d’interventions comme le logement, l’aménagement etc…« la Métropole du Grand Paris (MGP), c’est la mort programmée de la Région. Toutes les compétences de la Région sont données à la MGP (logement, développement économique, mobilité durable…) qui aura toutes les dotations. Et d’après-vous, à qui l’Etat  va les prendre. A la Région, en lui expliquant qu’elle peut supporter cette baisse considérable, Par contre, elle gardera la charge de la dette (5 à 6 milliards). Elle ne tiendra pas : Où elle disparaîtra, où elle sera tellement contrainte qu’il faudra trouver une solution institutionnelle » explique un spécialiste en la matière, le Sénateur UMP Roger Karoutchi 

    Il n’est pas le seul à le penser, car ceux qui suivent de près,  cette affaire de la Métropole du Grand Paris, et les élections municipales, n’ont pas manqué de remarquer plusieurs choses :  le silence du maire de Paris, Betrand Delanoë qui est pourtant à l’origine de cette ouverture de la ville de Paris à ses voisins, en ayant développé des relations suivies avec la banlieue grâce à des accords de coopération – que Vanves a signé avec Paris – la création de Paris Métropole porté sur les fonds baptismaux à Vanves. L’élimination de Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris qui a été le maitre d’œuvre de cette politique depuis 2011, des listes conduite par Anne Hidalgo. Et pour cause, beaucoup d’élus tant à droite qu’à gauche partagent l’idée que sont à  la manœuvre,  Anne Hidalgo pour prendre la main sur la mairie de Paris, et Jean Marie Le Guern pour prendre la  main sur la Métropole du Grand Paris.  Ainsi en sera fini de la politique d’ouverture de Paris qui se refermera sur elle-même comme avant 2001, du temps de « Chirac et Cie » qui considérait les villes riveraines et la Région comme des vassaux.

    Et tout cela avec, à la manœuvre « don Bartolone », surnom donné au Président de l’Assemblée Nationale et toujours patron du 93,  « avec l’aide du quarteron de députés socialistes mal inspirés et méconnaissant l’histoire et la géographie francilienne, qui ont imposés cette MGP, sans le véritable débat public qu’aurait mérité l’avenir des 12 millions d’habitants de la Région Capitale » comme le demandent nombre d’élus franciliens. Certains d’entre eux, à gauche (au FdeG/PC), leur reprochent « d’avoir outrepassé leur mandat, car ce n’était pas du tout prévu et inscrit dans leur programme », d’autres, plutôt à droite,  en veulent beaucoup à JP Huchon et à l’exécutif « qui portent la responsabilité de la disparition annoncé de la Région, de ce suicide organisé qui se déroule sans réactions » car « ils ne se sont pas battus pour la défendre ! » 

    Mais, il n’est pas certain que cette loi passe le filtre du Conseil constitutionnel sans dégâts pour leurs auteurs : « le Gouvernement a choisi de bouleverser l’organisation de la région parisienne par un simple amendement déposé par surprise – portant atteinte à la clarté et à la sincérité du débat parlementaire -  qui n’a rien à voir avec son  projet initial, déposé sur le bureau du Sénat en première lecture, portant sur un EPCI de droit commun : il le transforme en un tout autre projet, portant sur un EPCI  à fiscalité propre à statut particulier » dont «  le périmètre est défini par la loi et l’adhésion est obligatoire. Le prétendu EPCI absorbera les compétences, le patrimoine et les ressources des EPCI existants -  Il n’y aura donc absolument aucune coopération. En réalité, le projet du Gouvernement revient à créer une nouvelle collectivité à statut particulier qui  aurait la tutelle sur les communes, ce qui constituerait une violation flagrante de l’article 72, alinéa 5 de la Constitution » car  « aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre ». Le Gouvernement et sa majorité nient les principes de décentralisation et de subsidiarité, protégés par la Constitution. Il résulte néanmoins de cette disposition que ce qui a été décentralisé ne peut pas être recentralisé » a expliqué Patrick Devedjian président du Conseil Général et fin juriste.

    « Le  Conseil constitutionnel aura à répondre à toutes ces questions qui n’ont manifestement jamais soucié le gouvernement » dont « le but n’est pas de régler des problèmes, il est vrai lancinants, d’organisation territoriale de notre pays et de la capitale de la France. Il est à l’évidence d’assurer la main mise d’une unique formation politique sur l’ensemble de la région parisienne, par une manipulation administrative à vocation électorale. Tout Paris bruisse encore du partage intervenu entre Mme Hidalgo et M. Le Guen, M. Huchon ayant décidé de se taire et le Gouvernement de laisser faire !» concluait il lors du débat à l’Assemblée Nationale.

  • MUNICIPALES DE MARS 2014 A VANVES : L’UNION UMP/UDI EST UN GAGE DE SUCCES

     

    « Il faut que l’on soit solide. Il n’y a pas eu un couac dans notre équipe. Nous avons eu des idées, des moyens en allant les chercher. Le plus difficile est de gérer cette collectivité constituée d’individualités. Mais nous aimons l’action car nous sommes tournée vers l’avenir. Nous avons envie de construire, de réaliser des choses. Et nous avons, en face de nous, des gens qui apparaissent  : Des écologistes qui ne sont jamais présents dans la ville, qui ne s’intéressent pas à vous. Un candidat PS qui est sûrement un brave type qui a travaillé pendant des années dans sa ville. Mais qu’est-ce qui l’empêchait de s’en occuper avant. Ces gens n’ont ni honte, ni honneur » a déclaré Bernard Gauducheau en lançant la campagne de la liste UDI/UMP qu’il méne au combat municipal en Mars prochain. « S’occuper d’une ville est quelque chose de difficile. Mais on a la passion des gens dont on s’occupe » a-t-il expliqué avec beaucoup d’émotion dans la voix en pensant à ces années d’actions et d’engagements pour cette ville, sans compter. « Ce n’est pas pour un 3éme mandat que je me présente. C’est parce que les vanvéens ont besoin d’espoir » a-t-il conclu, entourée par une bonne partie de l’équipe municipale et de vanvéens, UDI et UMP, qui constitueront la prochaine équipe, notamment quelques jeunes centristes et gaullistes, dans ce préau fêtiche de l’école élementaire Marceau.

     

    Ce lancement s’est déroulé juste avant le match de l’équipe de France contre l’Ukraine,  mardi soir – « Le match le plus important est celui qui se joue ici » n’a pas manqué de rappeler Bernard Gauducheau à ses invités de marque -  et a commencé par l’inauguration de la permanence UDI/UMP rue Jean Bleuzen.  Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseil Régional,  André Santini, député,  Roger Karoutchi sénateur,   Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Denis Laghero, conseiller général,  Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional étaient présent pour couper symboliquemet un ruban bleu et fushia aux couleurs de l’UMP et de l’UDI. Mais très vite tout le monde s’est retrouvé dans le préau pour les discours qui ont été très cours, et ont célébré finalement l’union : « On est venu pour rémoigner vis-à-vis de Bernard et d’Isabelle qui sont un symbole d’union. Si on a pu gagner cette ville, c’est parce qu’ils sont uni et travaillent ensemble. Il est important qu’il y ait cette union pour tous les scrutins. D’autant plus que les socialistes vont charcuter le département pour arriver à quelque chose » (Hervé Marseille UDI). « L’unité a été et elle est la garantie de succés. Vanves n’est pas une ville facile où il faut se battre. L’équipe en  place doit garder cette ville. C’est un accord gagnant/gagnant exemplaire » (Roger Karoutchi UMP).

     

    Isabelle Debré et Bernard Gauducheau l’ont d’ailleurs bien montré dans leur présentation respective de l’un et de l’autre avant qu’ils ne prennent la parole : « Depuis 1995, on est ensemble. On méne avec l’UMP et l’UDI, le combat politique à Vanves. C’est un gage de succés ! » a déclaré le Maire. « Il travaille, il aime sa ville. C’est un homme d’expérience. On a un très bon bilan et on aura un très bon progtramme » a ajouté la Sénateur. « Le travail fait ici d’urbanisme et d’aménagement est très fin. Bernard Gaducheau a changé doucement sa ville. Votre unité à deux est riche et prometteuse » a ajouté Patrick Devedjian. « Vous avez beaucoup travaillé avec GPSO, avec le Conseil Général. Vanves s’est ainsi métamorphosé. Vous méritez de gagner » a ajouté André Santini considéré par Valérie Pécresse, comme « le pére protecteur de Vanves » -  « Vous avez un bon maire. Il faut le garder, le protéger, le faire gagner, le faire grandir ! »  

     

    Ses leaders politiques ont bien sûr commenté l’actualité : Hervé Marseille a parlé d’un « gouvernement qui fait des choses épouvantables » en prenant l’exemple de la Métropole du Grand Paris (MPG) : « Le gouvernement veut nous mettre sous la tutelle de Paris et tout donner à la Seine Saint Denis ». Le président du Conseil Général des Hauts de Seine a expliqué que « l’on est dans une situation insupportable. Ces élections sont l’occasion de dire « cela suffit » au gouvernement. On en a assez d’être, dans les Hauts de Seine, le point de frustration socialiste, car nous avons des villes bien gérées et prospéres qui se développent » contrairement à la Seine Saint Denis en rappelant que ces deux départements, lors de leurs créations, étaient pratiquement dans les conditions (socio économiques) semblables. « Le projet de la MGP est celui du 9.3. Bartolone est à la manœuvre. Et le verrou aujourd’hui, c’est le maire, perméable à vos soucis. Ce qui ne sera plus le cas avec la MGP ».  Pour Valérie Pécresse, « une certaine désillusion se fait sentir dans les communes, une énorme insatifaction chez les francliens et même des tensions  car ce gouvernement dresse les français les uns contre les autres ». Elle consiére que « la longue marche de l’alternance commence par les municipales, puis les européenes et les sénatoriales, puis les cantonales et les régionales. Il faut se mettre en orde de bataille car la reconquête des territoires est primordial ».