Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

françois bayrou

  • MUNICIPALES 2014 A VANVES : JEREMY COSTE, UN GAUDUCHEAU S’ BOY COMME DIRECTEUR DE CAMPAGNE DE LA LISTE UDI/UMP

     

    Beaucoup de lecteurs du bog Vanves92170-Actualités Vanves se sont demandés qui pouvait bien être ce jeune homme en photo voilà prés d’une semaine sans aucun commentaire. Il s’agit d’un Santini’s junior ou plutôt d’un Gauducheau’s Boy : Jeremy Coste. Ainsi le maire de Vanves suit l’exemple de son mentor puisqu’il fait parti des Santini ‘s boys avec Hervé Marseille (Sénateur maire de Meudon), Pierre Christophe Baguet (Maire de Boulogne et Président de GPSPO, mais aussi MM Ebling (ANRU), Legale (directeur de la SEM Issy Media), Loiseleur (directeur de la SEMADS), Provost (maire adjoint à Issy les Moulineaux chargé de l’urbanisme), Tremege (conseiller de Paris et ex-Maire adjoint de Tiberi)  et surtout  Kussmann (maire adjoint à Issy les Moulineaux chargé des écoles) qui a été le premier dircab d’André Santini à la mairie d’Issy les Moulineaux avant de diriger le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France).

    Tout le monde à Vanves en parle alors qu’il se fait rare et discret. Il n’était pas présent hier aux cérémonies marquant le 95éme anniversaire de l’armistice, ce qu’ont bien regretté des élus et militants de l’opposition socialiste. Par contre, ces derniers ont remarqué que l’UMP et l’UDI avaient mobilisé leurs troupes pour cette cérémonie patriotique : « Est-ce qu’ils auraient peur » s’est même interrogée Valérie Mathey. Elle ne savait pas que les sections UMP et UDI avaient invité leurs adhérents pour faire une photo de campagne avant le début des cérémonies square du 11 Novembre. L’avantage  en a été une forte participation de Vanvéens à une cérémonie qui avait souffert l’année dernière des vacances de la Toussaint et de l’absence des jeunes scolaires et de leurs familles. Ils étaient représenté hier  surtout par le Conseil Municipal des Jeunes dont l’un de ses membres a lu un poéme au carré militaire du cimetière.   Une parenthése en ce début de campagne qui devrait voir apparaitre de nouveaux visages comme c’est le cas avec Jeremy Coste   

     

    C’est la seconde génération des Santini ‘s Boy avec avec Thomas Hantz chargé notamment de la communication à la SGP (Société du Grand Paris) dont André Santini est le président du Conseil de Surveillance. Celui-cil'avait repéré dès 2008, à l'occasion de l'université d'été du Nouveau Centre. « J'ai rompu mes études pour travailler avec lui et, au côté de ce maître en politique, j'apprends tous les jours » expliquait Jeremy Coste qui a été son assistant parlementaire, avant d’être son conseiller à la Société du Grand Paris. Il est même le secrétaire du groupe A du comité stratégique de la SGP qui planche sur « la qualité du service dans le réseau » et où bien évidemment siége Bernard Gauducheau qui donne l’impression de le couver. Il a été choisi par le maire de Vanves comme directeur de campagne, et pourrait très bien apparaître sur la liste UDI/UMP et du coup, comme un sérieux candidat à sa succession lorsqu’il prendra sa retraite. Ce que craignent certains jeunes loups UMP vanvéens. Et ils ont bien raison car voilà ce qu’il répondait à la question : «  Qu’est-ce qui vous différencie fondamentalement de l’UMP ? » -«   L’Europe ! 80 % des membres de l’UMP sont eurosceptiques… Et puis leur politique sécuritaire qui considère qu’il faille réprimander tout le monde… Ce n’est pas ma conception : il faut mettre les gens autour d’une table pour discuter et trouver le consensus. L’UMP est un parti caporaliste : ils arrivent en disant : « ça c’est bon pour la France ». Je ne suis pas d’accord. Je suis pour que chacun puisse trouver sa place. Il y a plein de jeunes Francais qui ont des idées et qui n’ont pas fait de longues études… Nous devons être le parti qui se réconcilie avec la société civile ! ». Ca promet. Il est vrai qu’il connaît bien l’UMP, puisqu’à  16 ans, cet enfant  de Vénissieux a pris sa carte à l’UMP, où il est resté deux ans. En 2007, il s’était engagé en faveur de Nicolas Sarkozy. À fond ! « J’ai vraiment crû en Sarkozy. En l’homme, en sa capacité d’action. J’ai vite été déçu. »

     

    Ce jeune homme de 27 ans, né à Lyon, est issu d’une famille d’ouvriers dont le père est d’origine italienne et la mère réunionnaise. Après des études de sciences politiques (mention relations internationales à Lyon) puis d’une première année de maitrise en aménagement du territoire, il est devenu le collaborateur parlementaire d’André Santini. Dés la création du Nouveau Centre en 2007 il crée les Jeunes Centristes de Rhône-Alpes et puis a été élu  président des Jeunes Centriste (NC) en juin 2010 et s’est présenté en Juin 2012 dans la 14éme circonscription du Rhône. Prônant depuis longtemps le rassemblement de tous les courants centristes, Jérémy Coste a soutenu activement François Bayrou, allant même jusqu’à défendre une motion pro-Bayrou au congrès du Nouveau Centre, contre l’avis de la très grande majorité du parti hostile au Béarnais et ralliée au président sortant. « Je ne regrette absolument pas d’avoir soutenu Bayrou. Le rassemblement du centre pour les législatives était en marche. Malheureusement, avec son vote Hollande, il a détruit ce qu’il a construit pendant cinq ans, un message différent, alternatif, raisonnable, au dessus des clivages. Un homme politique avec son talent intellectuel ne pouvait pas faire ce choix. Encore une fois, je respecte l’homme et ses idées, j’ai les même. ».

     

    C’était la première rupture avec Hervé Morin, président du Nouveau avant que l’ex-ministre de la Défens ne l’exlu du NC « sans un appel, ni un message » lorsqu’il a décidé d’accompagner la démarche de JC Largarde député Maire  Drancy avec une partie de l’équipe nationale, et démissionné du NC en Juillet 2012. Un moment qu’il a mal vécu car « 5 ans ne s’efface pas aussi facilement ». Pour lui, l’UDI est une chance pour notre pays : « Entre la droite qui ne sait plus avec qui, ni dans quelle direction elle doit travailler et une gauche alliée à l’extrême gauche, embourbées dans une soupe idéologique sans aucune cohérence, la France a besoin d’une nouvelle offre politique. C’est ce que nous leur offrons » expliquait il à Paroles d’Actu. En dehors de l’UDI,  il est très attaché à l’Outre-Mer car il a grandi dans la culture créole grâce à se mar réunionnaise : « Marqué par cette culture, je sais à quel point l’Outre-Mer a des choses à nous apprendre en matière de tolérance, de dialoguie social… ». Ainsi  Jeremy Coste fait parti de ses nouveaux visagees de Vanves que les vanvéens devraient découvrir à l’occasion de ces élections municipales, avec notamment côté socialiste le jeune conseiller parlementaire de la ministre Marysol Touraine, Gabriel Attal qui, lui, est déjà présent sur le terrain aux côtés d’Antonio Dos Santos, le candidat du PS.

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : DE VRAIS CENTRISTES PRONENT « OSEZ LE RENOUVEAU » EN TERRE SANTINISTE

    Fabienne Gambiez, conseillére municipale à Issy les Moulineaux  et Bernard Léon, son suppléant vanvéen, retraité et administrateur d’une association nationale d’ingénieurs de l’environnement, se sont présentés dans cette élection législative dans la 10éme circonscription sous l’étiquette Le Centre Pour la France « qui regroupe un certain nombre de candidats venant du Modem mais aussi d’autres horizons, centre gauche, centre droite, radicaux qui se retrouvent dans une démarche forte de construction d’une force, à la fois libre, indépendante, ayant un certain sens des responsablités et de l’unité nationale, dans cette alternative à cette manière de faire de la politique actuellement et telle qu’elle l’a été pendant de nombreuses années, pour permettre à la France de se reconstruire et d’envisdager un redressement économique et social » 

     

    FABIENNE GAMBIEZ : « Osez le renouveau ! »

     

    Cette candidate part avec un slogan « Osez le renouveau ! » qui peut se poser à différents niveaux : « Osez le renouveau  parce qu’on est face à un candidat qui est installé depuis de nombreuses années. Osez le renouveau des pratiques politiques sur la ville parce que j’estime être en face d’un candidat sortant qui n’a jamais été présent dans l’hémicyle, qui cumule un certrain nombre de postes, de mandats, de fonctions auquel il faut mettre fin. Osez le renouveau en m’engageant à être un député à plein temps, par respect vis-à-vis des électeurs. La situation de la France est telle qu’on ne peut pas être de temps en temps là pour régler quelques dossiers  alors qu’il faut vraiment les prendre à bras le corps et s’investir à plein » explique Fanienne Gambiez, l’une des 3 élus Modem du Conseil Municipal d’Issy les Moulineaux 

     

    Elle joue sur du velours car Vanves et Issy les Moulineaux sont une terre centriste, et ses habitants ont une culture centriste, rejetant les extrêmes, comme l’ont démontré les résultats de F.Bayrou à Vanves, à Issy les Moulineaux et sur la circonscription.  « Le député sortant inscrit sa candidature dans la continuité de Nicolas Sarkozy qu’il a soutenu en 2007 et en 2012. Il part avec un slogan « je vais vous protéger » qui s’inscrit dans la continuité de la campagne des présidentielles,  complétement éloigné de la démarche centriste qui m’anime. Il ne communique pas du tout sur son bilan parce qu’il a été complétement absent de l’hémicyle et du travail parlementauire pendant 5 ans. Ses propositions se réduisent plus à des actes municipaux que de réelles propositions parlementaires. Avec un gros point d’interrogation ? Où il est ? Il n’a pas d’étiquette ! Il est soi disant candidat d’union, mais on ne sait pas autour de qui, ni à travers quoi ? Il ne se revendique même pas du NC qui est sa famille actuelle » s’étonne t-elle en clamant partout qu’elle porte « les véritables valeurs centristes dans cette élection ».

     

    Son objectif est d’être présent au second tour : « J’estime que les valeurs que je porte, le combat que je méne et les projets que je défend, sont pertinents et intéressent les électeurs. J’ai voulu faire des propositions de proximité alors qu’un certain nombre de mes concurrents restent sur des généralités ou des thématiques défendues lors des présidentielles. Ce n’est pas suffisant car il y a quand même une dimension locale des ses élections ». Elle parle ainsi des problèmes d’environnement, d’un urbanisme plus raisonné, de préservation et de développement des espaces verts surtout sur le territoire isséen très dense en construction,  de revoir le mode de gouvernance entre les élus en développant le travail commun sur des projets d’envergure « alors qu’ils n’ont pas l’habitude de travailer ensemble », de recréer un véritable tissu de PME sur ce territoire isséen  « où on a beaucoup de multinationales, qui apportera une diversité dans l’offre d’emploi dans la ville, sachant qu’il n’y a plus que 19% des isséens qui travaillent sur leur ville, étant obligé de se déplacer pour travailler ailleurs, alors qu’il faut rapprocher le lieu de travail du domicile »

     

    Et pour cela, au-delà des tractages dans les grands axes de transports, avec son suppléant et son équipe, elle va à la rencontre des citoyens, déambuler dans les rues, car « c’est beaucoup moins agressif. Il faut retrouver le sens de la démocratie, et recréer un lien entre l’élu et le citoyen. Je prend un plaisir fou dans cette campagne, car les gens sont agréablement surpris de voir qu’ils peuvent discuter avec un candidat, échanger, poser des questions. L’élection législative est beaucoup moins impersonnelle que l’élection présidentielle. Il faut recréer du lien entre le politique et le citoyen, parce que on a l’impression que le politique est éloigné, que c’est une image sur une affiche mais on ne le rencontre jamais » indique t-elle en étant très confiante « grâce au très bon accueil des électeurs qui ne s’y retrouvent pas du tout par rapport aux deux candidatures du PS, ayant même l’impression d’un conflit entre isséen et vanvéens, avec un candidat sertant sans bilan, ni projet. J’ai l’impression d’avoir un boulevard face à moi ! »

      

    BERNARD LEON : « Ces législatives sont une avant-scéne des futures municipales »

     

    Contrairement à Christian Raoult, suppléant de Lauent Pieuchot (dissident PS), Daniel Léon suppléant de Fabienne Gambiez,  n’a pas fait de document propre qu’il distribue dans sa ville.

     

    Ce vanvéen depuis 11 ans s’est engagé dans la vie locale à travers le Modem, surtout depuis qu’il est à la retraire : « Quand Fabienne m’a demandé d’être son suppléant, j’ai eu un mouvement de surprise car je ne m’y attendais pas, n’ayant rien recherché. Mais comme j’ai trouvé que son combat était des plus intéressant sur cette circonscription où beaucoup de questions se posent -  elle propose de passer du XXau XXIéme siécle dans les pratiques politique, ce qui me convient tout à faire – j’ai tout de suite accepté » raconte ce centriste qui souhaite sortir de cette dualité d’appareil. «  Etre centrale et pas centriste obligatoirement, cela veut dire essayer de travailler avec les intelligences.  Il y en a à droite et à gauche, malheureusement, elles sont enkystées dans des jeux de clans et d’appareils comme l’ont constaté Mendés France et Delors. Aujourd’hui, il faut sortir de cette dualité d’appareils, car nous sommes  arrivé à l’extrême limite de ces systémes.  Si l’on veut que la France se reléve, il faut en sortir, et pour en sortir, il faut pouvoir s’exprimer librement, travailler à droite lorsque c’est nécessaire et utile pour la France, et avec la gauche pour les mêmes raisons. Il nous faut faire entrer la diversité dans le parlement de façon à ce que chaque couche de la société puisse s’exprimer sur les problèmes qui les condernent. Aujourd’hui, trop de personnes ne sont plus représentés dans le parlement ».

     

    Il est confiant dans le résultat au 1er tour de Fabienne Gambiez « qui a une chance d’être une alternative à ses partis dont on voit bien que la giouvernance n’est pas satisfaisante » :« Division à gauche. Fin de régne à droite d’un député qui a 10 ans de non participation au Parlement équivalent à une sorte d’emploi fictif comme l’a rappelé l’un de ses opposants d’une manière très humoristique. Nécessité de tenir compte de l’évolution des populations, de leur proposer une qualité de vie qu’ils n’ont pas. Bâtir n’est pas tout sur un territoire en évolution, mais construire une qualité de vie humaine, environnementale, familliale, remettre l’humain dans la ville, pour respecter noter philosophie humaniste qui éclaire nos choix. Enfin une évolution du vote des vanvéens vers François Hollande, alors que j’ai entendu dire que  les centristes de Vanves avec les représentants de l’UMP,  étaient peut être un peu moins soudé aujourd’hui qu’ils ne paraissaient l’être autrefois.  Je ne sais pas si c’est vrai ? Mais je le comprendrais parce que les positions de l’UMP ont été de moins en moins acceptables au cours de ces dernières années » s’interroge t-il en constant que « sur Vanves, il y a la résurgance d’une vraie centralité à construiire. Tout le monde n’est pas disqualifié pour le faire comme l’UMP l’a été. Ces législatives sont une avant-scéne des futures municipales. Et je n’ai pas de projets personnellement directement sur Vanves ! ». A vérifier !

  • ANDRE SANTINI A VANVES POUR DEDICADER SES BONS MOTS : « LE SANTINI »

    André Santini dédicace ce matin à 11H à la librairie Blondel, place de la République, son dernier livre « Le Santini » Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Au fil des pages et des noms, quelques allusions tout d’abord à ces jeunes qu’il a formé et qui essaient de s’émanciper de leur mentor. A « Collaborateur » il explique : »Tous ceux qui marchent dans mon sillage finissent par réussir. Quant aux autres, c’est qu’ils n’ont pas marché assez droit » en donnant entre parenthésen, leurs initiales : PCB, MM, BG, LG, SP, BF, JC. A vous de deviner. Et il revient quelques pages plus loin sur les « Santini Boys » : « Ce sont mes apôtres. Des hommes jeunes, souvent pères de familles. Les premiers sont d’anciens éléves de l’université de Tolbiac où j’ai enseigné le droit public. Les seconds viennent de mon parti. Les derniers sortent de l’IFAC ». Comme Bernard Gauducheau qui confiait encore ses derniers jours le connaitre depuis l’âge de 6 ans, c’est à dire 50 ans. A « Enseignement », il explique « qu’autour d’Issy les Moulineaux, les maires de Meudon (Hervé Marseille), de Vanves (Bernard Gauducheau), de Boulogne (Pierre Christophe Baguet), ont été mes collaborateurs. Mon rôle est de repérer les gens capables. Pédagogie et politique devraient toujours aller de pair ».  

     

    A travers, ses pages, il raconte l’origine de ses formules à gravées à jamais dans le livre de l’humour politique dont VGE a fait lesx frais. Au mot « Enterrements » il raconte : « C’était à Notre Dame, pendant la messse funébre de François Mitterrand, je m’ennuyai un peu. Il faisait un brouillard terrible de jour là. A l’intérieur, il y avait un opaque nuage d’encens. De temps en temps arrivaient de grands pointures : Fidel Castro, Helmut Kohl, et puis Giscard, évidemment, un peu en retard, sans doute pour se faire voir. C’est alors que je me penche sur l’épaule d’une ministre socialiste qui était à ma droite et je lui dis : « Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Valéry Giscard d’Estaing ». J’ignorais qu’il deviendrait un jour immortel… ». A « Cohn Bendit Daniel », il raconte « qu’on m’avait prêté ce trait à propos de Cohn-Bendit : « La preuve qu’il est allemand, il revient en France tous les trente ans ».

    Pour Hervé Morin, le candidat NC aux présidentielles de 2012, il se fait plus sévére : « On m’attaque peu, parce qu’on a peur de mes répaties. Pourtant, Hervé Morin osé déclarer un jour, à propos de je ne sais quelle réunion : « Rien n’a changé, quand je suis parti, Santini dormait, quand je suis revenu, il dormait encore » - « Je te préviens lui dis-je quelques jours plus tard  en réunion à l’Assemblée Nationale, je vais t’en balancer une ! «  - « Ah ! Non ! » - « Mais si, je dirai : « Morin a passé trois ans à courir après ses chevaux de courses, et maintenant il court après ses électeurs ». C’est dit.L’inépuisable, l’indécollable 1% ».

     

    Mais Jean Paul II restera l’homme qui l’a le plus marqué, au tout début de ses mandats  : « Pour son premier voyage aspotolique en France, sa Sainteté s’est posée à Issy les Moulineaux, le 1er Juin 1980, dans un bel héliciopéte blanc. Je l’ai reçue dans la grande Chapelle du Séminaire. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Alors vous êtes maire ! Ce doit être difficile d’être élu local » - « Oui, votre Sainteté ». Puis je lui présente le livre d’or. Il le signe et ajoute : « Il faudra expliquer, monsieur le Maire ! » - « Expliquer, Votre sainteté ! » - « Que j’ai écrit debout ! » - « Et pourquoi votre sainteté ? » - « Parce que j’ai mal écrit ! ». Tous mes collégues avec leur écharpe étaient bien alignés. Il a remonté la colonne en les regardant tous dans les yeux. Qu’ils soient communistes, socialistes ou fancs maçons, ils étaient à quatre pattes. Avec Jean Paul II, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’on appelle « l’aura ». J’entendrai plus tard un prêtre de Radio Vatican dire du Saint Pére : « quand il rencontre quelqu’un, il lui donne l’impression d’être unique ». C’est exactement ce que j’ai ressenti ».  

     

    A Grenouille, il rappelle cette expression de François Bayrou sur les centristes : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette plein de grenouilles, elles sautent dans tous les sens ». A Sénateur, il explique que « je m’imagine parlant de mon arthrite en parcourant le Luxembourg et puis discourant de mes hémorroïdes dans les salons de Boffrand. Ses fauteuils qui, selon la légende, furent ceux de Bonaparte au lendemain de Brumaire, offrent pour ce type d’affection, un confort sans égal ». Isabelle Debré appréciera.  A « Vote », il confie que « si les isséens continuent à m’élire, c’est parce qu’ils ont le sentiment que je les aime. Il faut lire mon courrier : « Vous, monsieur santini, qui êtes si bon… ». Ils votent également pour moi, parce que je suis un peu vieux. « Ca va votre santé, Monsieur santini ?... ». Ils ne supportent pas qu’on m’attaque, que l’on me bouscule. Ils se sont habitués  à moi ». Mais il n’a pas raconté qu’en 2001, ayant considéré avoir fait le tour de sa fonction de maire, il comptait bien se trouver un successeur, et passer la main. Et lorsqu’il s’en est confié à des administrés, et pas seulement de droite ou du centre, ceux-ci l’ont menacé de faire la gréve du vote (pour son successeur). Quel chemin parcouru lorsqu’il confiait au début des années 80 à des journalistes en herbe, qu’il avait encore beaucou à travailler (le terrain isséen bien sûr) pour acquérir une certaine notoriété. A « Fin », il écrit : « Je ne n’imagine pas un après politique. Je me vois mourir en seine, devant le Gtand Paris » etc….pendant plus de 300 pages.