Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

andré santini député nc de la 10éme circonscription des hauts de

  • GALETTE DES ROIS TRES MOBILISATRICE DE l’UMP DE VANVES A L’ECOLE LARMEROUX

    Dans la série « Galettes des Rois », après le GEV Mardi soir au Café de la Gare, c’était au tour de la 10éme circonscription UMP (Vanves-Issy) hier soir à l’école Larmeroux : 95 militants et sympathisants étaient inscrits, 130 sont venus. La Grande galette du Moulin des Lavandières n’était pas assez grande pour tous. Il a fallu rajouter quelques galettes de plus avec bouteilles de cidres et corbeilles de mandarines

     

    André Santini était venu au début pour dédicacer son livre dictionnaire « Le Santini », en battant le record de la vente-dédicace de la librairie Blondel du 7 Janvier dernier. « On va avoir une année difficile. Le pessimisme gagne des points. Il y a des gens qui ne savent pas encore pour qui voter » a déclaré André Santini dans les quelques mots qu’il a adressés à l’assistance avant de rejoindre sa mairie d’Issy Les Moulineaux où il recevait dans l’une des 4 réunions prévus, les 6500 nouveaux isséens avec une bonne nouvelle : Les impôts locaux baisseront en 2012. « Même au sein de mon équipe, il y en a qui n’en voit pas l’intérêt » a-t-il constaté tout en ajoutant à propos du président Sarkozy : « Il se débrouille quand même après avoir pris tant d’embrouilles ! ». En tous les cas, dans les coulisses, les tractations battent leur plein entre Vanves et Issy, entre l’UMP et le NC, entre Isabelle Debré et André Santini pour que  le poste de suppléant échoit à une vanvéenne, et non une boulonnaise,  d’autant plus que c’est une vanvéenne qui est candidat d’EELV et du PS contre le député sortant NC avec Lucile Schmid (EELV).

     

    « Nous allons vivre une année riche. Nicolas Sarkozy exapére certains. On lui reproche certainses petites erreurs du début, à un moment où il avait ses peines de cœur. On n’en est pas moins homme. Il y a eu des maladresses. Aujourd’hui, je ne vois qu’une chose : C’est l’intérêt du pays ! Et le seul qui est capable de tenir la barre, qui a l’audace, qui a l’expérience, c’est lui ! Les autres n’en ont pas la capacité !» a expliqué Isabelle Debré, sénateur et Délégué UMP pour la 10éme circonscription. « Nous allons travailler, vendre le bilan de Nicolas Sarkozy qui est excellent (retraites, service minimum dans les transports, réforme des universités, allocation adulte handicapé augmentée malgré la crise…). Nous avons un capitaine à la bare qui a réformé et continue même avec des réformes impopulaires ! On a vraiment quelqu’un sur qui compter » a-t-elle conclue. Dans l’assistance, une vanvéene, Sylvie Roy, qui travaille au cabinet du ministre Xavier Bertrand, rayonnait de plaisir. Une des propositions faîte par le rapport du député de Haute Saone Joyandet  sur lequel elle a travaillé avec lui, a été repris par le président de la République lors du sommet social : O% de charge pour l’embauche de jeunes de -25 ans dans les TPE de moins de 10 employés.  

  • ANDRE SANTINI A VANVES POUR DEDICADER SES BONS MOTS : « LE SANTINI »

    André Santini dédicace ce matin à 11H à la librairie Blondel, place de la République, son dernier livre « Le Santini » Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Au fil des pages et des noms, quelques allusions tout d’abord à ces jeunes qu’il a formé et qui essaient de s’émanciper de leur mentor. A « Collaborateur » il explique : »Tous ceux qui marchent dans mon sillage finissent par réussir. Quant aux autres, c’est qu’ils n’ont pas marché assez droit » en donnant entre parenthésen, leurs initiales : PCB, MM, BG, LG, SP, BF, JC. A vous de deviner. Et il revient quelques pages plus loin sur les « Santini Boys » : « Ce sont mes apôtres. Des hommes jeunes, souvent pères de familles. Les premiers sont d’anciens éléves de l’université de Tolbiac où j’ai enseigné le droit public. Les seconds viennent de mon parti. Les derniers sortent de l’IFAC ». Comme Bernard Gauducheau qui confiait encore ses derniers jours le connaitre depuis l’âge de 6 ans, c’est à dire 50 ans. A « Enseignement », il explique « qu’autour d’Issy les Moulineaux, les maires de Meudon (Hervé Marseille), de Vanves (Bernard Gauducheau), de Boulogne (Pierre Christophe Baguet), ont été mes collaborateurs. Mon rôle est de repérer les gens capables. Pédagogie et politique devraient toujours aller de pair ».  

     

    A travers, ses pages, il raconte l’origine de ses formules à gravées à jamais dans le livre de l’humour politique dont VGE a fait lesx frais. Au mot « Enterrements » il raconte : « C’était à Notre Dame, pendant la messse funébre de François Mitterrand, je m’ennuyai un peu. Il faisait un brouillard terrible de jour là. A l’intérieur, il y avait un opaque nuage d’encens. De temps en temps arrivaient de grands pointures : Fidel Castro, Helmut Kohl, et puis Giscard, évidemment, un peu en retard, sans doute pour se faire voir. C’est alors que je me penche sur l’épaule d’une ministre socialiste qui était à ma droite et je lui dis : « Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Valéry Giscard d’Estaing ». J’ignorais qu’il deviendrait un jour immortel… ». A « Cohn Bendit Daniel », il raconte « qu’on m’avait prêté ce trait à propos de Cohn-Bendit : « La preuve qu’il est allemand, il revient en France tous les trente ans ».

    Pour Hervé Morin, le candidat NC aux présidentielles de 2012, il se fait plus sévére : « On m’attaque peu, parce qu’on a peur de mes répaties. Pourtant, Hervé Morin osé déclarer un jour, à propos de je ne sais quelle réunion : « Rien n’a changé, quand je suis parti, Santini dormait, quand je suis revenu, il dormait encore » - « Je te préviens lui dis-je quelques jours plus tard  en réunion à l’Assemblée Nationale, je vais t’en balancer une ! «  - « Ah ! Non ! » - « Mais si, je dirai : « Morin a passé trois ans à courir après ses chevaux de courses, et maintenant il court après ses électeurs ». C’est dit.L’inépuisable, l’indécollable 1% ».

     

    Mais Jean Paul II restera l’homme qui l’a le plus marqué, au tout début de ses mandats  : « Pour son premier voyage aspotolique en France, sa Sainteté s’est posée à Issy les Moulineaux, le 1er Juin 1980, dans un bel héliciopéte blanc. Je l’ai reçue dans la grande Chapelle du Séminaire. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Alors vous êtes maire ! Ce doit être difficile d’être élu local » - « Oui, votre Sainteté ». Puis je lui présente le livre d’or. Il le signe et ajoute : « Il faudra expliquer, monsieur le Maire ! » - « Expliquer, Votre sainteté ! » - « Que j’ai écrit debout ! » - « Et pourquoi votre sainteté ? » - « Parce que j’ai mal écrit ! ». Tous mes collégues avec leur écharpe étaient bien alignés. Il a remonté la colonne en les regardant tous dans les yeux. Qu’ils soient communistes, socialistes ou fancs maçons, ils étaient à quatre pattes. Avec Jean Paul II, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’on appelle « l’aura ». J’entendrai plus tard un prêtre de Radio Vatican dire du Saint Pére : « quand il rencontre quelqu’un, il lui donne l’impression d’être unique ». C’est exactement ce que j’ai ressenti ».  

     

    A Grenouille, il rappelle cette expression de François Bayrou sur les centristes : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette plein de grenouilles, elles sautent dans tous les sens ». A Sénateur, il explique que « je m’imagine parlant de mon arthrite en parcourant le Luxembourg et puis discourant de mes hémorroïdes dans les salons de Boffrand. Ses fauteuils qui, selon la légende, furent ceux de Bonaparte au lendemain de Brumaire, offrent pour ce type d’affection, un confort sans égal ». Isabelle Debré appréciera.  A « Vote », il confie que « si les isséens continuent à m’élire, c’est parce qu’ils ont le sentiment que je les aime. Il faut lire mon courrier : « Vous, monsieur santini, qui êtes si bon… ». Ils votent également pour moi, parce que je suis un peu vieux. « Ca va votre santé, Monsieur santini ?... ». Ils ne supportent pas qu’on m’attaque, que l’on me bouscule. Ils se sont habitués  à moi ». Mais il n’a pas raconté qu’en 2001, ayant considéré avoir fait le tour de sa fonction de maire, il comptait bien se trouver un successeur, et passer la main. Et lorsqu’il s’en est confié à des administrés, et pas seulement de droite ou du centre, ceux-ci l’ont menacé de faire la gréve du vote (pour son successeur). Quel chemin parcouru lorsqu’il confiait au début des années 80 à des journalistes en herbe, qu’il avait encore beaucou à travailler (le terrain isséen bien sûr) pour acquérir une certaine notoriété. A « Fin », il écrit : « Je ne n’imagine pas un après politique. Je me vois mourir en seine, devant le Gtand Paris » etc….pendant plus de 300 pages.