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"le santini"

  • ANDRE SANTINI A VANVES POUR DEDICADER SES BONS MOTS : « LE SANTINI »

    André Santini dédicace ce matin à 11H à la librairie Blondel, place de la République, son dernier livre « Le Santini » Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Au fil des pages et des noms, quelques allusions tout d’abord à ces jeunes qu’il a formé et qui essaient de s’émanciper de leur mentor. A « Collaborateur » il explique : »Tous ceux qui marchent dans mon sillage finissent par réussir. Quant aux autres, c’est qu’ils n’ont pas marché assez droit » en donnant entre parenthésen, leurs initiales : PCB, MM, BG, LG, SP, BF, JC. A vous de deviner. Et il revient quelques pages plus loin sur les « Santini Boys » : « Ce sont mes apôtres. Des hommes jeunes, souvent pères de familles. Les premiers sont d’anciens éléves de l’université de Tolbiac où j’ai enseigné le droit public. Les seconds viennent de mon parti. Les derniers sortent de l’IFAC ». Comme Bernard Gauducheau qui confiait encore ses derniers jours le connaitre depuis l’âge de 6 ans, c’est à dire 50 ans. A « Enseignement », il explique « qu’autour d’Issy les Moulineaux, les maires de Meudon (Hervé Marseille), de Vanves (Bernard Gauducheau), de Boulogne (Pierre Christophe Baguet), ont été mes collaborateurs. Mon rôle est de repérer les gens capables. Pédagogie et politique devraient toujours aller de pair ».  

     

    A travers, ses pages, il raconte l’origine de ses formules à gravées à jamais dans le livre de l’humour politique dont VGE a fait lesx frais. Au mot « Enterrements » il raconte : « C’était à Notre Dame, pendant la messse funébre de François Mitterrand, je m’ennuyai un peu. Il faisait un brouillard terrible de jour là. A l’intérieur, il y avait un opaque nuage d’encens. De temps en temps arrivaient de grands pointures : Fidel Castro, Helmut Kohl, et puis Giscard, évidemment, un peu en retard, sans doute pour se faire voir. C’est alors que je me penche sur l’épaule d’une ministre socialiste qui était à ma droite et je lui dis : « Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Valéry Giscard d’Estaing ». J’ignorais qu’il deviendrait un jour immortel… ». A « Cohn Bendit Daniel », il raconte « qu’on m’avait prêté ce trait à propos de Cohn-Bendit : « La preuve qu’il est allemand, il revient en France tous les trente ans ».

    Pour Hervé Morin, le candidat NC aux présidentielles de 2012, il se fait plus sévére : « On m’attaque peu, parce qu’on a peur de mes répaties. Pourtant, Hervé Morin osé déclarer un jour, à propos de je ne sais quelle réunion : « Rien n’a changé, quand je suis parti, Santini dormait, quand je suis revenu, il dormait encore » - « Je te préviens lui dis-je quelques jours plus tard  en réunion à l’Assemblée Nationale, je vais t’en balancer une ! «  - « Ah ! Non ! » - « Mais si, je dirai : « Morin a passé trois ans à courir après ses chevaux de courses, et maintenant il court après ses électeurs ». C’est dit.L’inépuisable, l’indécollable 1% ».

     

    Mais Jean Paul II restera l’homme qui l’a le plus marqué, au tout début de ses mandats  : « Pour son premier voyage aspotolique en France, sa Sainteté s’est posée à Issy les Moulineaux, le 1er Juin 1980, dans un bel héliciopéte blanc. Je l’ai reçue dans la grande Chapelle du Séminaire. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Alors vous êtes maire ! Ce doit être difficile d’être élu local » - « Oui, votre Sainteté ». Puis je lui présente le livre d’or. Il le signe et ajoute : « Il faudra expliquer, monsieur le Maire ! » - « Expliquer, Votre sainteté ! » - « Que j’ai écrit debout ! » - « Et pourquoi votre sainteté ? » - « Parce que j’ai mal écrit ! ». Tous mes collégues avec leur écharpe étaient bien alignés. Il a remonté la colonne en les regardant tous dans les yeux. Qu’ils soient communistes, socialistes ou fancs maçons, ils étaient à quatre pattes. Avec Jean Paul II, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’on appelle « l’aura ». J’entendrai plus tard un prêtre de Radio Vatican dire du Saint Pére : « quand il rencontre quelqu’un, il lui donne l’impression d’être unique ». C’est exactement ce que j’ai ressenti ».  

     

    A Grenouille, il rappelle cette expression de François Bayrou sur les centristes : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette plein de grenouilles, elles sautent dans tous les sens ». A Sénateur, il explique que « je m’imagine parlant de mon arthrite en parcourant le Luxembourg et puis discourant de mes hémorroïdes dans les salons de Boffrand. Ses fauteuils qui, selon la légende, furent ceux de Bonaparte au lendemain de Brumaire, offrent pour ce type d’affection, un confort sans égal ». Isabelle Debré appréciera.  A « Vote », il confie que « si les isséens continuent à m’élire, c’est parce qu’ils ont le sentiment que je les aime. Il faut lire mon courrier : « Vous, monsieur santini, qui êtes si bon… ». Ils votent également pour moi, parce que je suis un peu vieux. « Ca va votre santé, Monsieur santini ?... ». Ils ne supportent pas qu’on m’attaque, que l’on me bouscule. Ils se sont habitués  à moi ». Mais il n’a pas raconté qu’en 2001, ayant considéré avoir fait le tour de sa fonction de maire, il comptait bien se trouver un successeur, et passer la main. Et lorsqu’il s’en est confié à des administrés, et pas seulement de droite ou du centre, ceux-ci l’ont menacé de faire la gréve du vote (pour son successeur). Quel chemin parcouru lorsqu’il confiait au début des années 80 à des journalistes en herbe, qu’il avait encore beaucou à travailler (le terrain isséen bien sûr) pour acquérir une certaine notoriété. A « Fin », il écrit : « Je ne n’imagine pas un après politique. Je me vois mourir en seine, devant le Gtand Paris » etc….pendant plus de 300 pages.

  • UNE ACTUALITE POLITIQUE RICHE A VANVES : DU CANDIDAT SORTANT PAS ENCORE SORTI AU CANDIDAT CONTRE SON PLEIN GRE !

    Commençons par André Santini, le député de Vanves qui, à l’ocasion, de la sortie de son dictionnaire autobiographique « Le Santini » (Editions Le Cherche Midi), organise une  dédicace cet après midi à partir de 17H  au  magasin Auchan (centre commercial Les 3 Moulins) à Issy les Moulineaux.

     

     « Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, président de la SGP, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Continuons avec la Sénateur de Vanves et des Hauts de Seine, Isabelle Debré qui a accepté la proposition qui lui a été faite de siéger dans la future commission sénatoriale de contrôle de l’application des lois constituée le 30 novembre 2011 au Sénat. Un poste stratégique depuis que la Haute Assemblée est présidé par le socialiste Jean Pierre Bel qui, avec une majorité sénatoriale de gauche, est en train de détricoter ce qu’a fait la majorité présidentielle, notamment avec la suppression du Conseiller Territorial. Mais ce n’est pas aussi facile que cela car, devant le refus de la droite sénatoriale de participer au Comité de Pilotage des Etats Généraux des Collectivités locales, il a dû les reporter après les présidentielles, alors qu’il voulait les débuter dés Janvier/février 2012.  

     

    Du côté socialiste, la semaine qui vient, sera marquée par l’entrée de Valérie Mathey au Conseil Municipal Mercredi prochain, à la place de Guy Janvier. Le Conseiller Général s’en expliquera le lendemain, Jeudi 8 Décembre à 20H30 lors d’une réunion « compte rendu de mandat » qu’il organise dans l’ex-école maternelle (du centre) rue Aristide Briand. La section PS de Vanves n’a pas procédé Jeudi soir à la désignation de son candidat aux élections législatives dans la 10éme circonscription, comme ailleurs, puisqu’elle a été réservée aux verts suite à l’accord PS-EELV. « Le bureau national du parti socialiste ayant enterriné le gel de la 10ème circonscription pour un candidat EELV, il n'y a pas lieu de présenter une candidature socialiste… Nous avons pris acte, à Vanves, de cette décision du national et étant légitimistes nous la respectons » a précisé Anne Laure Mondon qui avait été pressentie pour être la suppléante d’un candidat isséen (Puijalon) au Blog de Vanves Au Quotidien.

     

    Enfin, du côté des Verts, Lucile Schmid n’est pas la seule candidate à la candidature : Pierre Toulouse et Nicolas Laforêt ont fait aussi acte de candidature. La première souhaite, notamment,  « faire cesser l’exception anti démocratique dans les Hauts de Seine et porter nos engagements contre le non cumul. André Santini est député de notre circonscription depuis plus de 20 ans. Il cumule ce mandat avec celui de maire, de très nombreuses responsabilités politico-économiques et des liens connus avec les lobbies ». Ce sera pour elle, l’occasion d’un troisiéme duel sachant qu’elle y va,  aguérrie, en espérant que les troupes verts isséennes la soutiendront mieux que lors des cantonales de Mars 2011.    Le troisiéme a le mérite de défendre certaines causes en se présentant « pour qu’il y ait des cours de langues adaptés à chaque catégorie de personne », « créer des maisons pour des projets artistiques » ou « pour des entreprises ou des personnes qui ne savent pas comment faire », « d’augmenter les cotisations sociales pour le cif et le dif » ….

     

    Enfin, le second qui se déclare « militant de base et simple conseiller municipal d’opposition à Vanves où je vis (mal) au quotidien l’indifférence des copains du groupe par rapport aux maigres enjeux de cette fonction élective, très engagé dans la promotion du vélo comme mode de transport – y compris au sein d’EELV où ça n’est pas gagné- et qui n’avait aucune raison de briguer un mandat supplémentaire ». Pierre Toulouse n’y va pas de main morte dans sa profession de foi : « J’ai néanmoins considéré qu’on ne pouvait pas accepter sans un minimum de concurrence la désignation d’un candidat annoncé. Même si cette candidature annoncée est le résultat d’un travail de longue haleine ayant nécessité un sens tactique et une ténacité remarquable…Il faut sans doute des gens comme ça dans l’appareil politique. Mais ce n’est pas ma conception de la « politique autrement » et je voulais le dire haut et fort. Je n’aurai aucune amertune à n’être pas retenu in fine, n’ayant, en tout état de cause, que bien peu d’appétence à rejoindre une Assemblée Nationale dont une bonne patie des représentants – sans doute pas chez les EELV – a pour seul objectif de se faire ré-élire ou de favoriser les copains ».

     

    Cela a le mérite d’être clair comme son commentaire sur cette « pantalonnade des présidentielles/législatives et de l’accord PS » qui « n’est pas très réjouissante », mais « simplement financièrement indispensable…être idéaliste n’empêche d’avoir les pieds sur terre » ! Cela ne doit pas nous empêcher de vivre au quotidien la vie qu’on souhaite proposer aux électeurs pour « sauver l’humanité ! » déclare t-il en croyant à la force de l’exemple : « Manger moins de viande, se déplacer en train et à vélo, investir pour isoler son logis, partager ce qu’on a, donner de son temps aux autres, s’engager, soutenir les exclus, apprendre, cultiver et se cultiver…et avec tout ça, « être heureux et le montrer », cela fera plus que bien de palabres ou que quelques amendements. L’austérité joyeuse n’est pas un oxymore…c’est une question de survie ». Pour une fois que cet élu de Vanves, réservé, s’exprime aussi publiquement, c’était dommage de ne pas en faire profiter les vanvéens.