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elections législatives 2012

  • A VANVES , LUCILE SCHMID NE PERD PAS ESPOIR DE FAIRE CHUTER ANDRE SANTINI

    4 mois après les élections législatives, rencontre avec Lucile Schmid (EELV) pour faire le point. Elle reste très déçue de ne pas avoir été la femme qui a fait chûter André Santini qui n’en menait pas large au début de la campagne des élections législatives. Mais on ne refait pas l’histoire. Comme cette occasion manquée de se présenter dans la 13éme circonscription contre Patrick Devedjian qui lui a été faîte et de battre le président du Conseil Général des Hauts de Seine comme en est persuadé son ami le sénateur EELV des hauts de Seine, André Gattolin. Mais elle ne lâche pas prêt à repartir contre André Santini. En attendant, elle planche sur la constitution d’une fondation politique EELV, comme l’ont tous les grands partis, en montant le dossier administratif et financier, avec Jean Paul Besset, député Européen qui travaille sur le programme d’activité et le budget. « Une telle fondation sert d’archivage et de mémoire du parti (comme à la Fondation J.Jaurés au PS).  L’histoire des Verts est à raconter. Des débats sont à organiser autour de l’histoire de l’écologie politique en France, sur la question du lien entre les sciences et la décision politiquen, entre l’innovation et la décision politique…..  montrer que l’écologie politique, c’est de vrais choix et pas une pensée sectorielle. Et faire passer l’idée que l’écologie transforme l’économie et la société durablement et globalement » explique t-elle.

     

     

    Vanves au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces législatives 4 mois après ?

    Lucile Schmid : « Il a bien fallu 3 mois pour me remettre de ma déception. Je croyais vraiment à la possibilité de victoire, même si André Santini est dans le paysage politique français depuis très longtemps. C’est un homme puissant. Je tiens à dire que je n’ai toujours pas perdu l’espoir de le battre

     

    VAQ - Rendez-vous en 2017 ?

    L.S. : « Quand il y aura une élection ! Mais c’est une déception qui a été profonde et  continue à être présente. Dans l’action politique, il faut toujours rebondir. Evidement, j’ai réfléchi à ce bilan de campagne. Aux éléments positifs et négatifs. Parce que, lorsqu’on n’a été jamais aussi prés de la victoire, il faut réfléchir aux éléments positifs : J’ai adoré le fait que l’on fasse campagne ensemble, écologistes et socialistes. Cela été quelque chose de fort. Des jeunes ont été très présents dans la campagne, qui n’appartenaient à aucun parti politique. Il y avait une capacité d’élan par rapport à l’idée que la politique nous concerne tous. Enfin, j’ai été en tête partout dans la 10éme circonscriptiojn sauf à Issy les Moulineaux, et notamment à Vanves où j’habite.

     

    VAQ - Et les éléments négatifs ?

    L.S. : « La division, avec la présence d’une dissidence socialiste, a été un élément qui nous a affablit collectivement. Les réseaux municipaux ont joué un rôle très important à Issy les Moulineaux où André Santini a été très largement en tête. Cela signifie que cette élection est vraiment mixte, à la fois nationale et municipale. Le fait que l’on ai eu aucune mairie a été déterminant. J’ai été frappée de voir dans la  campagne comment André Santini avait re-municipalisé l’élection. Il passait son temps à dire aux isséens qui représentent 60% de l’électorat de la circonscription : « Je suis votre maire ! Regardez tout ce que je fais de bien. J’ai baissé les impôts locaux, j’ai ouvert des classes ». Il se servait du cumul des mandats pour assurer un résultat aux législatives. Et je tiens à ré-affirmer  que je suis contre le cumul des mandats.

     

    VAQ - Que se passe t-il actuellement chez les Verts,  notamment avec le traité européen ? Etes-vous dans ou hors de la Majorité ?

    L.S. : « Tout d’abord, le parti EELV a un parlement, comme dans tous les partis politiques, qui a voté à 70% contre ce traité. J’ai fait parti de ceux qui étaient contre ce traité, mais plutôt pour l’abstention. Parce que je pense que le traité, dans son contenu, est très contestable. En même temps, être dans le gouvernement, fait que l’on a aussi des responsabilités par rapport à des directives majoritaire. Le désaccord entre socialistes et écologistes s’est fait sur un texte qui avait été négocié par Nicolas Sarkozy, donc qui n’est pas de gauche.

    Ensuite, parlons de Daniel Cohn Bendit qui m’a beaucoup soutenu dans ma campagne et s’est beaucoup impliqué dans les Hauts de Seine puisque notre sénateur André Gattolin est l’un de ses très proches et de mes supporters. Dany qui sait dépasser les idées partisanes et croit toujours en l’Europe, parce que c’est son espace politique, nous a expliqué qu’il fallait, à tout prix, voter pour ce traité même s’il est mauvais – et c’est tout le paradoxe – parce qu’il permettra, malgré tout, de recréer un élan qui manque à l’Europe. Il nous a incité à faire un pari même si on se pose des questions sur sa possiblité de relancer l’Europe.

    Enfin, Dany a été très blessé que le parlement de notre parti ait vôté contre ce traité. Il l’a beaucoup dit de l’extérieur. Et du coup, le sentiment que chez les verts, rien n’est simple, a pris un coup de neuf. Je le regrette car je pense que le mieux serait que l’on s’explique entre nous, sans forcément y associer la société française.

     

    VAQ - Comment se présente cette Rentrée pour EELV à Vanves et ailleurs ?

    L.S. : « Ce qui nous interpelle actuellement est un constat : un certain nombre de dossiers municipaux donnent raison à l’engagement à la fois Vert et associatif. Nous voyons bien que l’écologie progresse, quelque part, au nivreau municipal et dans les enjeux locaux, auprès des citoyens. Tout en étant conscient que dans le même temps, son image politique reste à éclaircir. C’est un défi auquel nous devons faire face. Surtout que nous avons deux échéances importantes en 2014, locale très importante avec les municipales où les écologistes sont assez bon, et européenne qui a marquée  en 2008, une nouvelle entrée des verts dans le paysage politique français autour de EELV. La capacité que l’on aura à faire le lien entre cette échéance locale et européenne, m’interesse beaucoup,  car elle reste à démontrer. Et je suis optimiste là dessus, à la condition de refaure l’unité  les éléments européens et nationaux. Sachat que sur les éléments municipaux, nous sommes en pârfaite harmonie. Après tout le sujet, est de transformer une ville en profondeur. Et un projet municipal de transformation peut exister, même dans une ville comme Vanves où il y a de fortes contraintes. Sachant qu’on ne peut pas se contenter de repeindre les murs de la ville en vert.

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LENDEMAINS DE SECOND TOUR (Suite et Fin) ET DEJA LES MUNICIPALES EN LIGNE DE MIRE

    Aux lendemains de ses élections législatives dans les Hauts de Seine, chacun est resté sur ses position : « Les socialistes nous avaient annoncés, avant les élections, que le PS prendrait 4 siéges à la droite. En réalité, il ne voulait pas nous dire qu’ils en prendraient déjà 2 au PC dés le 1er tour, qui se voit amputé des 2/3  de ses parlementaires. On est sans pitié avec les alliés ! A droite, nous avons perdu deux siéges…parce que nous n’avons pas toujours été suffisamment vigilant dans nos campagnes. Contrairement à ce que l’on a dit, il n’y a pas de tremblement de terre dans les Hauts de Seine » qui « subissent le courant politique qui s’est déployé sur l’ensemble de la France » a déclaré Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil Général  qui veut jouer maintenant au patron de l’UMP 92,  en préconisant d’accepter « de se rassembler dans nos diversités. La droite est diverse, et de plus en plus. Nous devons l’accepter parce qu’elle correspond au corps électoral qui veut à côté de ses grandes forces, qu’il y ait place pour l’expression d’autres sensibilités. A l’UMP, nous n’avons pas été assez précautionneux de ce point de vue pour laisser s’exprimer davantage les autres sensibilités à côté de nous ! Je souhaite qu’à l’avenir dans ce département qui est tellement observé, jalousé, critiqué souvent même vilipendé, nous ayons la sagesse de nous rassembler en acceptant nos différences ». Pascal Buchet, secrétaire fédéral du PS 92 réagissait de son côté en expliquant que « Les socialistes qui n’avaient aucun député depuis 1993, en ont quatre (Alexis Bachelay, Julie Sommaruga, Sébastien Pietrasanta et Jean Marc Germain). C’est une victoire impressionnante des socialistes et une défaite toute aussi impressionnante de Sarkozy dans son fief. Au-delà des succés des socialistes, nous voyons à quel point dans de nombreuses circonscriptions, les écarts sont très faibles. C’est la sarkozie et sa ligne dure qui a été battu (Guéant, Pemezec, Aeschlimann) »

     

    Deux leçons ont été tiré du scrutin tant du côté  des gaullistes que des centristes à travers les réactions de nos édiles locaux ses derniers jours. JF Copé, secrétaire génaral de l’UMP,  lors de son déplacement à Levallois pour soutenir Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois,  avait déjà annoncé ce qu’il a déclaré sur les plateaux TV Dimanche : Lancer une grande campagne de mobilisation à la Rentrée.  Selon les derniers chiffres, le militantisme UMP est resté très fort dans les Hauts de Seine : 13 500 militants au 31 Mai 2012 (+41% par rapport à Mai 2011) et 15 à 16 000 prévus pour Juillet 2012. « Depuis le 6 Mai, nous enregistrons 1000 adhésions par jour au niveau national : l’UMP devrait compter 280 à 290 000 adhérents fin Juillet » indiquait Roger Karoutchi, sénateur et Secrétaire Départemental UMP. Mais ce n’est pas suffisant  comme il l’a bien expliqué ses derniers temps : « La formation unifiée créée en 2002 permet d’assurer la présence au sdecond tour, mais elle n’a pas les réserves nécessaires pour dépasser ses objectifs. Le vrai sujet maintenant, c’est de savoir s’il peut y avoir une grande famille centriste non intégrée à l’UMP organisée à nos côtés ».

     

    Dans le même temps, Chantal Brault, maire adjoint à Sceaux,  qui a été une responsable du Modem 92 et a pris ses distances avec François Bayrou lorsqu’il a pris fait et cause pour François Hollande, expliquait lors de la soirée électorale du Conseil Général dimanche : « Les cartes vont être rebattues, nous allons nous réorganiser, car nous ne pouvons pas continuer comme cela, car il y a un problème de gouvernance au Mouvement Démocrate. Si nous pouvons rassembler le centre, lui donner une visibilité dans ce département, re-constituer les troupes, les rassembler et peser dans le débat départemental et national, c’est mon espérance. Je sais que ce sera compliqué, un peu long. Mais il faut y arriver sans perdre son âme et son identité. Patrick Devedjian a dit « on se rassemble avec nos diversités ». Nous avons aussi des diversités. On essayera de les rassembler pour être une force qui  compte dans le département »... avec le NC, avec la Majorité Départementale (?) qui restent très discret sur ce point là      

     

     

    Enfin, ils ne  cachent pas que ses élections législatives annoncent les municipales : « Il y a des villes où on peut avoir une stratégie pour 2014. Et des villes où il y a besoin de rajeunir les équipes pour les garder ! » constatait, en autre, JJ Guillet président de l’UMP 92 et député de la 8éme circonscription (Meudon). Vanves est concerné bien sûr comme toutes les autres villes. André Santini (NC) insistait lundi soir lors d’une soirée UMP/NC de remerciements aux militants qui avaient participé à sa campagne, sur la nécessité de travailler  en union pour 2014, de parler du bilan (extraordinaire) de la municipalité de Vanves, de revoir certaines méthodes etc…. « On n’a plus la possiblité de faire des guerres d’égo, ni d’avoir d’état d’âmes » ajoutait Bernard Gauducheau (NC). « Je ne suis pas inquiet pour les municipale. Nous avons un bon bilan, une bonne équipe. Nous allons travailler ensemble. Et nous allons retrouser nos manches ! » expliquait Isabelle Debré (UMP). Histoire de poser le débat à droite : Une liste d’union ou deux listes pour ratisser large !      

     

    Du côté de l’opposition municipale, c’est encore l’inconnu, dans la mesure où il n’est pas sûr que Guy Janvier (PS) conduise la liste en 2014. Un nom circule sous le manteau, Nicolas Chaigneau  (PS) qui a été le directeur de campagne de Guy Janvier en 2008. La section PS a un nouveau secrétaire avec Antonio dos Santos depuis la démission de Fabian Estellano nommé en Province dans la Région du Chabichou. Enfin du côté des Verts, il en est de même à moins que Lucile Schmid  ne décide de prendre la tête des Verts en 2014 dans la foulée des élections législatives. Car tous ont bien remarqué que « Vanves fait partie des villes qui ont subis de plein fouet la progression de la gauche » à l’occasion de ses élections législatives. Socialistes et écologistes veulent en profiter alors qu’à droite ils se rassurent en expliquant « Il n’y a pas qu’à Vanves qu’on a voté à Gauche ». Quant à faire des prévisions, laissons cela à ces fameux commentateurs du dimanche soir et éditorialistes du Lundi matin qui font des plans sur la cométe.

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LENDEMAINS DE 2éme TOUR

    Rappelons que dans la 10 éme circonscription qu’André Santini (NC/UMP) a fait  22 302 voix (53,37%) et Lucile Schmid (EELV/PS) : 19 486 (46,63%). A   Vanves  Lucile Schmid (EELV/PS) avecc  5855 voix  (53,81%) est arrivé devant André Santini (NC/UMP) avec  5026 voix (46,19%). Par contre à Issy les Moulineaux, André Santini (UMP/NC) a fait 13 936 voix (58,03%) et Lucile Schmid 10 080 (41,07%).  

     

    Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, Françoise Saimpert se sont retrouvés dimanche soir à la soirée électorale du Conseil Général avec beaucoup d’élus et de militants UMP et NC. Mais sans André Santini qui a préféré rester à Issy les Moulineaux pour fêter sa victoire avec ses amis et collaborateurs, et ménager sa santé.   « André Santini a fait un meilleur score que ne l’a fait Nicolas Sarkozy. Il va falloir travailler encore, mais cela n’a rien à voir avec une élection municipale ! Comme quoi l’implantation cela compte ! » réagissait Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine (et de Vanves)  devant les tableaux affichant les résultats de la 10éme circonscription. Bernard Gauducheau (NC), maire de Vanves,  s’attendait à ce résultat à Vanves. « Et je l’avais pratiquement prévu ! A Issy les Moulineaux, André Santini a bénéficié de la division de la gauche ». Pascal Buchet, Secrétaire fédéral du PS 92 avait une autre explication : « Dans la 10éme, nous voyons qu’il y a des personnalités qui s’érodent année après année, mais qui résiste encore un peu ! Ce sera pour la prochaine fois » confiait il à quelques journalistes. 

      

    André Gattolin, sénateur EELV des Hauts de Seine,  regrettait de ne pas avoir son « alter ego » à l’Assemblée Nationale, comme il l’avait dit lors de sa participation aux réunions publiques des candidats EELV et notamment à Issy les Moulineaux avec Daniel Cohn Bendit : « Lucile Schmid est une vraie amie de 30 ans. Lorsqu’elle a quittée le PS, c’est moi qui l’ait invité à rejoindre EELV voilà deux ans. Elle avait toutes les compétences pour faire un bon député. Mais il y a un travail d’implantation qui est la force d’André Santini, et une certaine réussite de sa ville, même s’il y a des orientations, en tant qu’écologiste, qui ne me satisfont pas. Ce n’est pas un maire catastrophique, loin s’en faut. Mais les fonctions d’un maire de grande ville et celles d’un député actif sont incompatibles » confiait il à l’auteur de ce blog.   

     

    « Lorsque je vois les scores que fait André Santini à Issy les Moulineaux, le non-cumul n’est pas entré dans les moeurs ! C’est un peu décevant » réagissait de son côté, Lucile Schmid (EELV).  « A Vanves le résultat est excellent, ainsi qu’à Meudon et à Boulogne où on est en tête. Mais il y a un problème de participation très important comme au niveau national. Il est clair qu’à Issy les Moulineaux, cela a été une super élection municipale.  Comme c’est un maire omniprésent, André Santini a réussi quelque part, à faire dépendre toute autre mandat qu’il demande aux électeurs, le fait qu’il est maire d’Issy Les Moulineaux. Il n’en reste pas moins que ce n’était pas une élection municipale, mais il a gagné car il a municipalisé l’élection. Comme l’abstention était assez massive au niveau national, cela a renforcé l’effet municipal » expliquait elle  en parlant d’une « politique de réseau : Santini ayant fait 49% au 1er tour, il est assez clair que ceux qui ont voté pour François Hollande, ne se sont pas beaucoup déplacé Dimanche pour voter pour moi. L’issue du 1er tour à Issy les Moulineaux a entraîné une abstention de gauche et une mobilisation des réseaux municipaux ». Elle ajoute que « l’autre enseignement que je garde, c’est que Santini a fait campagne car il  s’est senti menacé ! Et nous avons réussi à donner un sentiment que c’était possible ! Quelque part, là où les électeurs sont plus libres, cela a fonctionné ! »