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élections européennes 2014

  • ELECTIONS EUROPEENNES : LES RAISONS D’UN DESINTERET A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE

    La campagne pour l’élection au parlement européen de dimanche n’a guére passionné les vanvéens comme les français. Les politiques vanvéens se sont tous retrouvés au marché, de la droite à l’extrême gauche, samedi dernier, pour distribuer  - exercice obligé - le programme de leurs candidats-députés, sans Front National. Ils se sont mobilisés pour faire tenir les bureaux de vote durant  le scrutin par leurs militants alors que c’est la fête des méres, et faire des procurations ...

    Certains ont participé à des réunions départementales comme le PS à Clichy, l’UMP à la Garenne Colombes dirigé par un député européen-maire UMP (Philippe Juvin), l’UDI à une rencontre avec un candidat à la Commission européenne  (Guy Verhofstadt) dans la halle de l’Ile Saint Germain. Pour le reste, c’est passé complétement au dessus de la tête des vanvéens. Certains ont réagis face à cette multitude de liste, 31 en Ile de France ( ?), ce qui a posé quelques problèmes avec les panneaux électoraux et d’envois de ce qu’on l’appelle « la propagande » en terme militant. D’autres occasionnellement comme ce vanvéen, mercredi dernier à la lecture de l’article de parisien sur la nouvelle réglementation des « chasses d’eau » par l’Europe.  

    A comparer avec la campagne des européennes de 2009 à Vanves : L’UMP avait organisé une réunion avec Pierre Lequiller alors député et Président de la Délégation de l’assemblée Nationale pour l’UE (9 Mars 2009), Le PS avec Elisabeth Guigou (11 Mai 2009), le NC et  l’UMP avec Jean Marie Cavada et Isabelle Caullery, deux députés européens (18 Mai 2009). Et pourtant déjà, la campagne était qualifiée de morne en 2009. Six ans après, c’était le service très minimum.     

    « Si nos habitants étaient au courant de ce qui est fait par l’Europe dans les communes, peut être qu’ils changeraient d’avis et y porteraient plus d’attention » expliquait un européen convaincu lors d’une réunion organisée par la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO voilà une dizaine de jours en constatant par exemple que les grands panneaux d’affichages de nos collectivités locales sur leurs chantiers où apparaissent les cofinancement (Région, Département etc..) oublie toujours d’indiquer l’aide apportée par l’UE lorsque c’est le cas. Et pourtant, elle finance des projets vraiment communaux  ! Le nouveau maire adjoint chargé des relations  européennes et internationales d’Issy les Moulineaux, Alain Levy  indiquait que la sensibilisation à l’idée européenne commençait par les jeunes et les jumelages en donnant un exemple : Le séminaire de rentrée du Conseil Municipal des Jeunes se déroule dans l’une des villes jumelles européennes d’Issy les Moulineaux. Vanves pourrait bien s’en inspirer tant pour la recherche de subventions extérieures puisqu’elle est championne en la matière, que pour relancer les jumelages auprès des vanvéens.  

    Même son de cloche du côte de la Région Ile de France lorsque Valérie Pécresse, président du groupe UMP expliquaient que « si les franciliens étaient au courant de ce qui est fait avec les Fonds Structurels Européens (FSE) peut être qu’ils voteraient plus facilement pour l’Europe ». D’autant plus que leur gestion ont été délégué aux Régions. Mais ils sont mal ou peu utilisés en  Ile de France  selon la chef de file UMP régional : 13 € par francilien contre 138 € par habitant dans les autres régions. 2 milliards de FSE n’auraient pas été « appelés » selon ses dires.  « Ils pourraient nous aider à financer des infrastructures de transports ! » constatait elle. Et l’UE a financé des projets d’investissements pour améliorer le réseau existant et soutenir des projets de mobilités innovants : Le tram des Maréchaux qui relie le pont Garigliano et la Porte de la Chapelle, avant son extension à la porte d’Asnières à hauteur de 1,2 Mde€ entre 2004 et 2014, Autolib’ à hauteur de 75 M€, et différents programmes franciliens de recherches et de développement de voitures électriques (280 M€).

    Mais voilà, tout ce que les franciliens ont retenu ces derniers temps de l’Europe, c’est la nouvelle réglementation européenne sur la TVA qui a amené la France à rehausser de 10% le taux de TVA dans les transports alors qu’ils constituent un besoin de première nécessité pour les franciliens. Sans que l’Ile de France soit entendu lorsque son président, Jean Paul Huchon est allé plaider à Bruxelles en faveur d’un taux réduit sur les transports franciliens...sans succés.  

  • A VANVES , LUCILE SCHMID NE PERD PAS ESPOIR DE FAIRE CHUTER ANDRE SANTINI

    4 mois après les élections législatives, rencontre avec Lucile Schmid (EELV) pour faire le point. Elle reste très déçue de ne pas avoir été la femme qui a fait chûter André Santini qui n’en menait pas large au début de la campagne des élections législatives. Mais on ne refait pas l’histoire. Comme cette occasion manquée de se présenter dans la 13éme circonscription contre Patrick Devedjian qui lui a été faîte et de battre le président du Conseil Général des Hauts de Seine comme en est persuadé son ami le sénateur EELV des hauts de Seine, André Gattolin. Mais elle ne lâche pas prêt à repartir contre André Santini. En attendant, elle planche sur la constitution d’une fondation politique EELV, comme l’ont tous les grands partis, en montant le dossier administratif et financier, avec Jean Paul Besset, député Européen qui travaille sur le programme d’activité et le budget. « Une telle fondation sert d’archivage et de mémoire du parti (comme à la Fondation J.Jaurés au PS).  L’histoire des Verts est à raconter. Des débats sont à organiser autour de l’histoire de l’écologie politique en France, sur la question du lien entre les sciences et la décision politiquen, entre l’innovation et la décision politique…..  montrer que l’écologie politique, c’est de vrais choix et pas une pensée sectorielle. Et faire passer l’idée que l’écologie transforme l’économie et la société durablement et globalement » explique t-elle.

     

     

    Vanves au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces législatives 4 mois après ?

    Lucile Schmid : « Il a bien fallu 3 mois pour me remettre de ma déception. Je croyais vraiment à la possibilité de victoire, même si André Santini est dans le paysage politique français depuis très longtemps. C’est un homme puissant. Je tiens à dire que je n’ai toujours pas perdu l’espoir de le battre

     

    VAQ - Rendez-vous en 2017 ?

    L.S. : « Quand il y aura une élection ! Mais c’est une déception qui a été profonde et  continue à être présente. Dans l’action politique, il faut toujours rebondir. Evidement, j’ai réfléchi à ce bilan de campagne. Aux éléments positifs et négatifs. Parce que, lorsqu’on n’a été jamais aussi prés de la victoire, il faut réfléchir aux éléments positifs : J’ai adoré le fait que l’on fasse campagne ensemble, écologistes et socialistes. Cela été quelque chose de fort. Des jeunes ont été très présents dans la campagne, qui n’appartenaient à aucun parti politique. Il y avait une capacité d’élan par rapport à l’idée que la politique nous concerne tous. Enfin, j’ai été en tête partout dans la 10éme circonscriptiojn sauf à Issy les Moulineaux, et notamment à Vanves où j’habite.

     

    VAQ - Et les éléments négatifs ?

    L.S. : « La division, avec la présence d’une dissidence socialiste, a été un élément qui nous a affablit collectivement. Les réseaux municipaux ont joué un rôle très important à Issy les Moulineaux où André Santini a été très largement en tête. Cela signifie que cette élection est vraiment mixte, à la fois nationale et municipale. Le fait que l’on ai eu aucune mairie a été déterminant. J’ai été frappée de voir dans la  campagne comment André Santini avait re-municipalisé l’élection. Il passait son temps à dire aux isséens qui représentent 60% de l’électorat de la circonscription : « Je suis votre maire ! Regardez tout ce que je fais de bien. J’ai baissé les impôts locaux, j’ai ouvert des classes ». Il se servait du cumul des mandats pour assurer un résultat aux législatives. Et je tiens à ré-affirmer  que je suis contre le cumul des mandats.

     

    VAQ - Que se passe t-il actuellement chez les Verts,  notamment avec le traité européen ? Etes-vous dans ou hors de la Majorité ?

    L.S. : « Tout d’abord, le parti EELV a un parlement, comme dans tous les partis politiques, qui a voté à 70% contre ce traité. J’ai fait parti de ceux qui étaient contre ce traité, mais plutôt pour l’abstention. Parce que je pense que le traité, dans son contenu, est très contestable. En même temps, être dans le gouvernement, fait que l’on a aussi des responsabilités par rapport à des directives majoritaire. Le désaccord entre socialistes et écologistes s’est fait sur un texte qui avait été négocié par Nicolas Sarkozy, donc qui n’est pas de gauche.

    Ensuite, parlons de Daniel Cohn Bendit qui m’a beaucoup soutenu dans ma campagne et s’est beaucoup impliqué dans les Hauts de Seine puisque notre sénateur André Gattolin est l’un de ses très proches et de mes supporters. Dany qui sait dépasser les idées partisanes et croit toujours en l’Europe, parce que c’est son espace politique, nous a expliqué qu’il fallait, à tout prix, voter pour ce traité même s’il est mauvais – et c’est tout le paradoxe – parce qu’il permettra, malgré tout, de recréer un élan qui manque à l’Europe. Il nous a incité à faire un pari même si on se pose des questions sur sa possiblité de relancer l’Europe.

    Enfin, Dany a été très blessé que le parlement de notre parti ait vôté contre ce traité. Il l’a beaucoup dit de l’extérieur. Et du coup, le sentiment que chez les verts, rien n’est simple, a pris un coup de neuf. Je le regrette car je pense que le mieux serait que l’on s’explique entre nous, sans forcément y associer la société française.

     

    VAQ - Comment se présente cette Rentrée pour EELV à Vanves et ailleurs ?

    L.S. : « Ce qui nous interpelle actuellement est un constat : un certain nombre de dossiers municipaux donnent raison à l’engagement à la fois Vert et associatif. Nous voyons bien que l’écologie progresse, quelque part, au nivreau municipal et dans les enjeux locaux, auprès des citoyens. Tout en étant conscient que dans le même temps, son image politique reste à éclaircir. C’est un défi auquel nous devons faire face. Surtout que nous avons deux échéances importantes en 2014, locale très importante avec les municipales où les écologistes sont assez bon, et européenne qui a marquée  en 2008, une nouvelle entrée des verts dans le paysage politique français autour de EELV. La capacité que l’on aura à faire le lien entre cette échéance locale et européenne, m’interesse beaucoup,  car elle reste à démontrer. Et je suis optimiste là dessus, à la condition de refaure l’unité  les éléments européens et nationaux. Sachat que sur les éléments municipaux, nous sommes en pârfaite harmonie. Après tout le sujet, est de transformer une ville en profondeur. Et un projet municipal de transformation peut exister, même dans une ville comme Vanves où il y a de fortes contraintes. Sachant qu’on ne peut pas se contenter de repeindre les murs de la ville en vert.