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  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 : LES VERTS CHERCHENT A DONNER DES AILES A VANVES

     

    Alors que le FdeG (Front de Gauche) ne s’est pas encore décidé sur une liste autonome  ou d’union avec les socialistes, que ces derniers tardent à annoncer l’accord qui aurait été passé avec le Modem pour faire liste commune, EELV a décidé et confirmé que les écologistes présenteront leur liste verte, associative, citoyenne avec des vanvéens très impliqués dans la vie communale depuis  longtemps à divers titre. Aprés avoir rencontré le FdeG et le PS bien sûr.  Ils lanceront vendredi prochain, 13 Décembre, à 17H30 dans le square de l’îlot du métro, une soupe (bien chaude) avec les légumes de l’AMAP. Un moment de rencontre qu’ils souhaitent convial  pour discuter avec les vanvéens, commencer à échanger, recueillir leur avis. Car il s’agit  pour l’instant, d’écouter afin de ne pas faire un programme pré-fabriqué.  Il faut éviter que la campagne soit un moment de promesses dont on sait déjà qu’elles ne seront pas tenues » expliquent Lucile Schmid qui conduira la liste avec Pierre Toulouse, et Claire Martin Gousset avec Aurélie Zaluski  qui seront présentes sur cette liste. Elles insistent beaucoup sur une démarche d‘écoute, de convivialité, de créativité durant cette campagne où cette liste abordera des thémes qui ne sont pas forcément traités dans les campagnes électorales. « La créativité va être du côté de la gauche. On ne peut pas contester au maire actuel le fait de s’être identifié à sa ville, mais nous irons plus loin pour que Vanves se donne des ailes… Notre ville  a des atouts qui restent souterrain : C’est une ville dans laquelle on aime vivre, on a des amis, on apprécié la qualité des écoles, par exempl… Mais  il faut que tout cela se dévoile davantage et que nous fassions en sorte que Vanves devienne un lieu où ceux qui ne sont pas vanvéens, ont vraiment envie d’aller.


    Le Blog Vanves au Quotidien - Pourquoi avez-vous décider de mener une liste autonome ?

    Lucile Schmid : On voit bien que la politique est un champ de ruine, que le désamour des français à l’égard des partis politiques n’a jamais été aussi élevé, alors même que voilà 18 mois, il y avait un espoir assez fort, incarné par cette majorité de gauche écologiste. Comme nous sommes  implantés dans la vie communale grâce à un véritable réseau associatif, assez actif, nous avons une espéce de raisonnance sur ce que nous disent les vanvéens qui est  forte et que nous prenons en compte notamment  sur la méfiance à l’égard des partis politique qui n’épargne pas EELV. Nous avons rencontré le PS, évoqué le sujet lors de réunions avec Antonio dos Santos, tête de liste. La question du second tour, pour nous, ne se pose pas. Ce n’est pas du tout un acte d’agression. En revanche, nous portons un projet autonome, nous tenons compte d’un certain nombre de désaccords qui sont apparus entre écologistes et socialistes au niveau gouvernemental. La question est posée sur la volonté du gouvernement de porter davantage un projet écologiste. On appelle de nos vœux une majorité de projets, une culture commune entre socialistes et éclogistes. Mais pour l’instant, il y a une sorte de report des échéances notamment sur la transition écologique. C’est pour cette raison que nous avons voulu faire cette liste autonome.

    VAQ - Ne risquez-vous pas de d’amener les socialistes vanvéens à durcir leur position sur les conditions d’un rapprochement entre les deux tours si vous faites liste séparée ?

    Claire Martin Gousset : C’est à chaque fois la même chose ! Le contexte politique est différent. Mais à chaque fois, ils nous expliquent que « si on a perdu, c’est parce que vous ne vous êtes pas lié avec nous au 1er tour ». Ils savent bien, en faisant le décompte des voix que c’est faux. Ils aimeraient bien, surtout à l’heure actuelle, où cela va être un peu compliqué pour le PS, que nous soyons avec eux au 1er tour parce qu’on représente potentiellement un certain nombre d’électeurs sur Vanves. Mais avec ce qui se passe au niveau du gouvernement actuellement, on voulait vraiment se démarquer  au 1er tour, et effectivement, faire alliance au 2éme tour, comme à chaque fois. Et ils le savent très bien.  Il est important que nous gardions notre cap et nos manières de faire, car nous travaillons tous ensemble, avec des propositions communes au groupe EELV. Alors qu’au PS,  on sait très bien que c’est quand même « tous derrière ». Ce n’est pas du tout notre manière de travailler et de penser la politique. Nous voulons faire autrement

    Comment allez-vous justement constituer cette liste ?

    Lucile et Claire : Des citoyens qui ne sont pas dans les partis, qui se sentent impliqués par rapport à ces élections, issus du mouvement associatif où ils ont été impliqués depuis longtemps (AMAP, La Ruche…) des représentants d’EELV, des gens très impliqué dans le  changement des pratiques citoyennes. On repart de l’écologie concréte, au quotidien avec des gens qui ont mis en place des choses comme le Festival du film de l’environnement. L’idée de les faire apparaitre d’une manière assez forte dans la campagne, est une des raisons de faire cette liste. Ce sont des démarches individuelles qui tiennent à un  engagement au quotidien, et débouchent sur un projet de ville qui porte la solidarité sociale. Et le projet écologique  que nous proposerons aux vanvéens, sera un vrai projet de transformation sociale, de lutte contre les inégalités qui, dans la crise, augmentent, malgré la présence d’un  gouvernement de gauche.

    VAQ - Et quel sera ce projet ?

    Lucile et Claire : L’un de nos thémes essentiels sera la transition:  « Vanves en transition ».  On voit bien  que personne n’a compris ce que voulait dire la transition, car il faut être Bac+15 pour comprendre. Mais on va expliquer,  démontrer, illustrer concrétement ce que c’est une transition sociétal, et pas seulement énérgitique, sur notre territoire, car c’est finalement une transition dans les modes de vie.  En mettant en place, par exemple, une vraie politique du vélo, des piétons et des PMR (Personnnes à Mobilité Réduite) en matière d’accessibilité, et de dire qu’il n’y a pas de places à la voiture en continuant à faire des parkings. En développant les AMAP qui sont un mode de transition alimentaire et de relation avec nos campagnes. Il ne s’agit pas de compliquer la vie des gens, mais de l’embellir, d’en faire un lieu où il y a plus d‘esthétique, plus de culture, mais aussi un autre modèle qui commence à être en acte.

    VAQ - Pourtant le maire  a essayé d’apaiser certaines rues avec ce mail S.Carnot, ces zones 20 et 30 ?

    Lucile et Claire : Il semble que depuis que B.Delanoê a été élu en 2001, il y a effectivement une forme d’écologisation des espaces municipaux et publics qui s’est produite. En revanche, la question de la place de la voiture ne peut pas se limiter à ces zones. La difficulté est de faire à un moment ou un autre, des choix. Bernard Gauducheau essaie d’avoir à la fois les automobistes et les cyclistes avec lui. Mais lorsqu’on veut ralentir les automobilistes, on esquive le sujet de fond : Est-ce qu’il ne faudrait pas qu’il y ait moins de voiture. Il a piqué dans le programme des verts et il n’est pas assez loin. Nous voulons aller plus loin pour faire réellement avancer une prise de conscience, une éducation des gens comme on l’a fait avec l’AMAP, avec cette vanvéenne  qui faisait toujours ses courses dans les grandes surfaces et qui nous a dit un  jour « ne plus pouvoir  revenir en arrière », car elle a redécouvert des produits plus naturels. Nous sommes prêt, non pas à donner des certitudes mais à poser des questions qui, peut être au début, facheront, mais on posera toutes les questions  qui nous taraudent sans les repousser ou se contenter de dire « je suis avec tout le monde et avec personne ». Et essayer de se dire « qu’est-ce qu’on peut faire qui donnerait un plus à Vanves ».  Donner des ailes à Vanves, cela veut dire Vanves en transition, Vanves en avant-garde.

  • A VANVES , LUCILE SCHMID NE PERD PAS ESPOIR DE FAIRE CHUTER ANDRE SANTINI

    4 mois après les élections législatives, rencontre avec Lucile Schmid (EELV) pour faire le point. Elle reste très déçue de ne pas avoir été la femme qui a fait chûter André Santini qui n’en menait pas large au début de la campagne des élections législatives. Mais on ne refait pas l’histoire. Comme cette occasion manquée de se présenter dans la 13éme circonscription contre Patrick Devedjian qui lui a été faîte et de battre le président du Conseil Général des Hauts de Seine comme en est persuadé son ami le sénateur EELV des hauts de Seine, André Gattolin. Mais elle ne lâche pas prêt à repartir contre André Santini. En attendant, elle planche sur la constitution d’une fondation politique EELV, comme l’ont tous les grands partis, en montant le dossier administratif et financier, avec Jean Paul Besset, député Européen qui travaille sur le programme d’activité et le budget. « Une telle fondation sert d’archivage et de mémoire du parti (comme à la Fondation J.Jaurés au PS).  L’histoire des Verts est à raconter. Des débats sont à organiser autour de l’histoire de l’écologie politique en France, sur la question du lien entre les sciences et la décision politiquen, entre l’innovation et la décision politique…..  montrer que l’écologie politique, c’est de vrais choix et pas une pensée sectorielle. Et faire passer l’idée que l’écologie transforme l’économie et la société durablement et globalement » explique t-elle.

     

     

    Vanves au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces législatives 4 mois après ?

    Lucile Schmid : « Il a bien fallu 3 mois pour me remettre de ma déception. Je croyais vraiment à la possibilité de victoire, même si André Santini est dans le paysage politique français depuis très longtemps. C’est un homme puissant. Je tiens à dire que je n’ai toujours pas perdu l’espoir de le battre

     

    VAQ - Rendez-vous en 2017 ?

    L.S. : « Quand il y aura une élection ! Mais c’est une déception qui a été profonde et  continue à être présente. Dans l’action politique, il faut toujours rebondir. Evidement, j’ai réfléchi à ce bilan de campagne. Aux éléments positifs et négatifs. Parce que, lorsqu’on n’a été jamais aussi prés de la victoire, il faut réfléchir aux éléments positifs : J’ai adoré le fait que l’on fasse campagne ensemble, écologistes et socialistes. Cela été quelque chose de fort. Des jeunes ont été très présents dans la campagne, qui n’appartenaient à aucun parti politique. Il y avait une capacité d’élan par rapport à l’idée que la politique nous concerne tous. Enfin, j’ai été en tête partout dans la 10éme circonscriptiojn sauf à Issy les Moulineaux, et notamment à Vanves où j’habite.

     

    VAQ - Et les éléments négatifs ?

    L.S. : « La division, avec la présence d’une dissidence socialiste, a été un élément qui nous a affablit collectivement. Les réseaux municipaux ont joué un rôle très important à Issy les Moulineaux où André Santini a été très largement en tête. Cela signifie que cette élection est vraiment mixte, à la fois nationale et municipale. Le fait que l’on ai eu aucune mairie a été déterminant. J’ai été frappée de voir dans la  campagne comment André Santini avait re-municipalisé l’élection. Il passait son temps à dire aux isséens qui représentent 60% de l’électorat de la circonscription : « Je suis votre maire ! Regardez tout ce que je fais de bien. J’ai baissé les impôts locaux, j’ai ouvert des classes ». Il se servait du cumul des mandats pour assurer un résultat aux législatives. Et je tiens à ré-affirmer  que je suis contre le cumul des mandats.

     

    VAQ - Que se passe t-il actuellement chez les Verts,  notamment avec le traité européen ? Etes-vous dans ou hors de la Majorité ?

    L.S. : « Tout d’abord, le parti EELV a un parlement, comme dans tous les partis politiques, qui a voté à 70% contre ce traité. J’ai fait parti de ceux qui étaient contre ce traité, mais plutôt pour l’abstention. Parce que je pense que le traité, dans son contenu, est très contestable. En même temps, être dans le gouvernement, fait que l’on a aussi des responsabilités par rapport à des directives majoritaire. Le désaccord entre socialistes et écologistes s’est fait sur un texte qui avait été négocié par Nicolas Sarkozy, donc qui n’est pas de gauche.

    Ensuite, parlons de Daniel Cohn Bendit qui m’a beaucoup soutenu dans ma campagne et s’est beaucoup impliqué dans les Hauts de Seine puisque notre sénateur André Gattolin est l’un de ses très proches et de mes supporters. Dany qui sait dépasser les idées partisanes et croit toujours en l’Europe, parce que c’est son espace politique, nous a expliqué qu’il fallait, à tout prix, voter pour ce traité même s’il est mauvais – et c’est tout le paradoxe – parce qu’il permettra, malgré tout, de recréer un élan qui manque à l’Europe. Il nous a incité à faire un pari même si on se pose des questions sur sa possiblité de relancer l’Europe.

    Enfin, Dany a été très blessé que le parlement de notre parti ait vôté contre ce traité. Il l’a beaucoup dit de l’extérieur. Et du coup, le sentiment que chez les verts, rien n’est simple, a pris un coup de neuf. Je le regrette car je pense que le mieux serait que l’on s’explique entre nous, sans forcément y associer la société française.

     

    VAQ - Comment se présente cette Rentrée pour EELV à Vanves et ailleurs ?

    L.S. : « Ce qui nous interpelle actuellement est un constat : un certain nombre de dossiers municipaux donnent raison à l’engagement à la fois Vert et associatif. Nous voyons bien que l’écologie progresse, quelque part, au nivreau municipal et dans les enjeux locaux, auprès des citoyens. Tout en étant conscient que dans le même temps, son image politique reste à éclaircir. C’est un défi auquel nous devons faire face. Surtout que nous avons deux échéances importantes en 2014, locale très importante avec les municipales où les écologistes sont assez bon, et européenne qui a marquée  en 2008, une nouvelle entrée des verts dans le paysage politique français autour de EELV. La capacité que l’on aura à faire le lien entre cette échéance locale et européenne, m’interesse beaucoup,  car elle reste à démontrer. Et je suis optimiste là dessus, à la condition de refaure l’unité  les éléments européens et nationaux. Sachat que sur les éléments municipaux, nous sommes en pârfaite harmonie. Après tout le sujet, est de transformer une ville en profondeur. Et un projet municipal de transformation peut exister, même dans une ville comme Vanves où il y a de fortes contraintes. Sachant qu’on ne peut pas se contenter de repeindre les murs de la ville en vert.