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ELECTIONS EUROPEENNES : LES RAISONS D’UN DESINTERET A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE

La campagne pour l’élection au parlement européen de dimanche n’a guére passionné les vanvéens comme les français. Les politiques vanvéens se sont tous retrouvés au marché, de la droite à l’extrême gauche, samedi dernier, pour distribuer  - exercice obligé - le programme de leurs candidats-députés, sans Front National. Ils se sont mobilisés pour faire tenir les bureaux de vote durant  le scrutin par leurs militants alors que c’est la fête des méres, et faire des procurations ...

Certains ont participé à des réunions départementales comme le PS à Clichy, l’UMP à la Garenne Colombes dirigé par un député européen-maire UMP (Philippe Juvin), l’UDI à une rencontre avec un candidat à la Commission européenne  (Guy Verhofstadt) dans la halle de l’Ile Saint Germain. Pour le reste, c’est passé complétement au dessus de la tête des vanvéens. Certains ont réagis face à cette multitude de liste, 31 en Ile de France ( ?), ce qui a posé quelques problèmes avec les panneaux électoraux et d’envois de ce qu’on l’appelle « la propagande » en terme militant. D’autres occasionnellement comme ce vanvéen, mercredi dernier à la lecture de l’article de parisien sur la nouvelle réglementation des « chasses d’eau » par l’Europe.  

A comparer avec la campagne des européennes de 2009 à Vanves : L’UMP avait organisé une réunion avec Pierre Lequiller alors député et Président de la Délégation de l’assemblée Nationale pour l’UE (9 Mars 2009), Le PS avec Elisabeth Guigou (11 Mai 2009), le NC et  l’UMP avec Jean Marie Cavada et Isabelle Caullery, deux députés européens (18 Mai 2009). Et pourtant déjà, la campagne était qualifiée de morne en 2009. Six ans après, c’était le service très minimum.     

« Si nos habitants étaient au courant de ce qui est fait par l’Europe dans les communes, peut être qu’ils changeraient d’avis et y porteraient plus d’attention » expliquait un européen convaincu lors d’une réunion organisée par la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO voilà une dizaine de jours en constatant par exemple que les grands panneaux d’affichages de nos collectivités locales sur leurs chantiers où apparaissent les cofinancement (Région, Département etc..) oublie toujours d’indiquer l’aide apportée par l’UE lorsque c’est le cas. Et pourtant, elle finance des projets vraiment communaux  ! Le nouveau maire adjoint chargé des relations  européennes et internationales d’Issy les Moulineaux, Alain Levy  indiquait que la sensibilisation à l’idée européenne commençait par les jeunes et les jumelages en donnant un exemple : Le séminaire de rentrée du Conseil Municipal des Jeunes se déroule dans l’une des villes jumelles européennes d’Issy les Moulineaux. Vanves pourrait bien s’en inspirer tant pour la recherche de subventions extérieures puisqu’elle est championne en la matière, que pour relancer les jumelages auprès des vanvéens.  

Même son de cloche du côte de la Région Ile de France lorsque Valérie Pécresse, président du groupe UMP expliquaient que « si les franciliens étaient au courant de ce qui est fait avec les Fonds Structurels Européens (FSE) peut être qu’ils voteraient plus facilement pour l’Europe ». D’autant plus que leur gestion ont été délégué aux Régions. Mais ils sont mal ou peu utilisés en  Ile de France  selon la chef de file UMP régional : 13 € par francilien contre 138 € par habitant dans les autres régions. 2 milliards de FSE n’auraient pas été « appelés » selon ses dires.  « Ils pourraient nous aider à financer des infrastructures de transports ! » constatait elle. Et l’UE a financé des projets d’investissements pour améliorer le réseau existant et soutenir des projets de mobilités innovants : Le tram des Maréchaux qui relie le pont Garigliano et la Porte de la Chapelle, avant son extension à la porte d’Asnières à hauteur de 1,2 Mde€ entre 2004 et 2014, Autolib’ à hauteur de 75 M€, et différents programmes franciliens de recherches et de développement de voitures électriques (280 M€).

Mais voilà, tout ce que les franciliens ont retenu ces derniers temps de l’Europe, c’est la nouvelle réglementation européenne sur la TVA qui a amené la France à rehausser de 10% le taux de TVA dans les transports alors qu’ils constituent un besoin de première nécessité pour les franciliens. Sans que l’Ile de France soit entendu lorsque son président, Jean Paul Huchon est allé plaider à Bruxelles en faveur d’un taux réduit sur les transports franciliens...sans succés.  

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