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jean paul ii

  • SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU, MERE SUPERIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES A RENCONTRE LE PAPE FRANCOIS JUSTE AVANT MARSEILLE

    Après ses trois jours de visite du Roi Charles III en France auquel a participé un vanvéen, Paul Guillaud, président de l’UNC de Vanves, puisqu’il était présent à la cérémonie d’accueil et de ravivage de la Flamme mercredi dernier, c’est au tour du pape François d’être accueilli à Marseille depuis hier en d’après midi. Une vanvéenne a eu l’occasion de le rencontrer, une semaine auparavant : Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieur des Bénédictines de Vanves (sur la photo) qui participait à un congrés international des Oblates bénédictins. Elle lui a remis le livre de Sœur Colomban qui a vécut au prieuré Saint Bathilde « Mémoire d’avenir – fondation d’un monastère de bénédictines sur les hauts plateaux du Viet-Nam (1954-1975) » et une médaille du centenaire de Sainte Bathilde : « C’est pour moi ! » m’a-t-il dit. « Merci beaucoup ! Priez pour moi !» témoigne sœur Marie Madeleine qui a été émue par cette audience privée où il a salué chacun des 170 participants à ce congrés, après une intervention sur l’hospitalité. Pas sur le coup. « Mais c’est lorsque je suis rentré samedi matin au prieuré, lors d’une des priéres du matin, que je suis restée sans voix »  C’est le troisième pape qu’elle a rencontré avec Benoit XVI et Jean Paul II  

    Occasion de rappeler qu’un pape était venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Sulpice  dont les murs longent une partie de notre ville : Le pape Jean Paul II était venu  à l’occasion de sa première visite en France. A l’époque, jeune localier collaborant à Point d’Appui, journal municipal d’Issy les Moulineaux et la Tribune Régionale, j’avais couvert son court séjour au séminaire d’Issy les Moulineaux, un certain dimanche 1er Juin 1980. Il était arrivé en hélicoptére blanc qui s’était posée dans le jardin intérieur grâce à un pilote expérimentée, balayant tous les parterres de fleurs qui avaient été plantés par le jardinier pour cette occasion. Dés sa descente, il avait été salué par la municipalité conduite (déjà) par le tout jeune maire André Santini, entouré de certains de ses collègues. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, son attention aux autres, exprimant une foi profonde. Et très vite, il avait rejoint dans la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles, l’ensemble des evêques français pour une réunion à huis (photograhié par le photographe officicel du Vatican, celui de Paris Match et un modeste localier qui a donné un  tirage aux archives de la ville).

    En dehors des photos, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils sur lesquels se sont assis le souverain pontif, l’archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux. Aujourd’hui ils trônent dans la salle des mariages de l’hôtel de Ville d’Issy avec une plaque rappelant le nom des éminences. André Santini avait alors, à l’époque, accepté de prêter les fauteuils de la Municipalité à l’église de France pour cette réunion.

    Mais ce n’est pas tout, car André Santini avait joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture découverte du séminaire pour traverser les rues d’Issy où s’étaient amassée une foule très nombreuse. Il avait négocié pied à pied avec Mgr Macinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de sa sécurité, alors que le pape rencontrait les représentants français des autres cultes, puis les jeunes séminaristes avec lesquels il avait diné. Cette négociation fut couronné de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, après l’attentat de la place Saint Pierre. Et quel ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa fille soulevé et embrassé par le pape pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque Jean Paul repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au Parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. C'est pourquoi le jardin public ouvert sur une partie du domaine du séminaire porte le nom de Jean Paul II. 

  • LA JOURNEE D’UN LOCALIER DE VANVES AVEC JEAN PAUL II

    La canonisation de Jean XXIII et de Jean Paul II  est le grand événement de ce dimanche de la Miséricorde qui suit le dimanche de Pâques dans le calendrier de l’église catholique. Quelques vanvéens sont présents au atican pour vivre sur place cet événement dont le pére Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves. Occasion de rappeler une nouvelle fois que Jean Paul II est venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Sulpice d’Issy les Moulineaux lors de sa première visite en France, un certain Dimanche 1er Juin 1980 où l’auteur de ce Blog qui faisait ses premières armes de journaliste, a pu faire un reportage paru dans la Tribune Régionale, Point d’Appui, journal municipale de la ville d’Issy Les Moulineaux.

    Ainsi en ce dimanche 1er Juin, le pape Jean Paul II est arrivé du Bourget, dans un hélicoptére blanc et bleu qui s’est posé dans le jardin  intérieur grâce à un pilote expérimenté, mettant à mal toutes les fleurs avoisinantes à cause du souffle dégagé par les palmes, au grand dam du jardinier du séminaire. Il a été salué dés sa descente par le tout jeune maire André Santini, entouré par la municipalité, Mgr Delarue alors Evêque de Nanterre, le pére Castagné curé de Saint Etienne. Le Saint pére se vit remettre la médaille de la ville et signa le livre d’or de la ville. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, l’attention aux autres que portait celui que l’on nommait « l’athléte de Dieu ». C’était bien avant l’attentat place Saint Pierre qui l’a affaiblit. 

    Très vite, il rejoignait la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles où les 130 évêques de France l’attendait pour une réunion à huis clos de 2H (immortalisé par le photographe officiel du Vatican, un journaliste  de Paris Match et un modeste localier). Une réunion où il avait dressé un bilan sans complaisance de la situation religieuse en France, après les avoir interpellé au Bourget le matin même par cette question restée sans réponse : « France, fille ainée de l’Eglise es-tu fidéle aux promesses de ton baptême ? ».

    « La question fondamentale que nous devons nous poser, nous, évêques sur lesquels pése une responsabilité particulière en ce qui concerne la vérité de  l’Evangile et la mission de l’Eglise, est celle de la crédibilité de cette mission et de notre service ». Toutefois il remarquait « qu’on ne peut pas nier que l’Eglise en France ait entrepris, et entreprenne de grands efforts en vue d’atteindre ceux qui sont loin, surtout dans les milieux ouvriers et ruraux déchristianisés ». Il ajoutait alors : « On ne peut surtout pas oublier la très grande contribution de l’église et du catholicisme français dans le domaine missionnaire de l’Eglise par exemple, ou le domaine de la culture chrétienne. On ne peut pas accepter que ces chapitres soient clos ». 

    En dehors des photos et des discours, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils utilisés par Jean Paul II, l’Archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux, étaient ceux du Conseil Municipal de l’époque qu’André Santini avait accepté de prêter. Ils trônent maintenant dans la salle des mariages de l’hôtel ville (ex-salle du Conseil) avec une plaque rappelant le nom de ces éminences qui s’y sont assis. Mais ce n’est pas tout, car André Santini a joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture décapotable du séminaire pour traverser les rues d’Issy les Moulineaux où s’était amassée une foule très nombreuse. Il avait négocié pied à pied avec Mgr Marcinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de la sécurité du Pape et lui avait expliqué qu’il n’avait « aucune confiance dans les services de sécurité français ». Pendant ce temps là Jean Paul II rencontrait les représentants des autres cultes dont le grand rabin de France, Jacob Kaplan, puis les 130 séminaristes avec lesquels il a dîné.

    Cette négociation fut couronnée de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, surtout après l’attentat de la place Saint Pierre. Le Saint Père apparaissait beaucoup plus accessible. Et quelle ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa petite fille soulevée et embrassée par Jean Paul II pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque le pape est repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. La Papamobile n’existait pas encore. « Si le pape Jean Paul II n’avait pas élu par les cardinaux, il le serait, à l’unanimité par la population » déclarait alors André Santini devant les caméras des journalistes de France 2. Cette journée resterait à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui ont vu,  approché de prés et même salué ce pape qui a marqué le monde de son empreinte, a rassemblé bien au delà de sa religion, et qui doit être béatifié dans deux jours à Rome. Jamais un localier aujourd’hui n’aurait pu réaliser ce reportage dans ces conditions et approcher d’aussi prés un pape, et surtout Jean Paul II… son regard impressionnant, son attention aux autres. Mais c’était avant les attentats, le terrorisme !

  • APRES LES FETES DE PAQUES A VANVES, LES VACANCES CONTINUENT

     

    Ce grand week-end « Pascal » a été fort calme contrairement à l’année dernière. Souvenez-vous de cet incendie du garage Vaysse, rue Marcel Martinie face au squatre Etienne Jarrousse le samedi 30 Mars. D’autant plus que les vanvéens sont partis en vacances dés le Vendredi Saint en prenant les quatre jours de cette semaine de vacances scolaires. Et le marché de samedi l’a bien montré, où il y avait bien moins de monde que le week-end précédent.

    Ce qui n’a pas empêché de nombreux vanvéens de participer aux différentes célébrations de ce week-end Pascal avec de nombreux temps forts : Le chemin de croix et la lecture de passion vendredi après-midi au prieuré Sainte Bathilde où les Bénédictines avaient rassemblés les communautés des Xavières et de Simon de Cyréne. La Vigie Pascale à Saint Remy samedi soir avec le baptême de la jeune Nina très émue après la liturgie baptismale lorsqu’elle a traversée la nef avec sa bougie pour ré-allumer toutes les bougies de l’assistance pour la rénovation de leur foi baptismale, apergée par des péres Hauttecoeur et Bouleau en mémoire de leur propre baptême. Elle avait commencé par la liturgie de la lumière dans la cour de la maison paroissiale autour d’un feu de bois puis d’une procession juste dans l’église St Remy plongée dans la noir éclairée par la lueur des bougies, et d’une longue liturgie de la parole menée avec Maestria par le pére Bouleau, avec la lecture de tous ces textes de l’ancien testament qui rappelaient certains souvenirs de cathéchisme à beaucoup. Et les vanvéens étaient tous aussi nombreux dimanche matin, pour les messes de Pâques.  

    Peu de rendez-vous sont prévus pour cette semaine de vacances : Expograph Vanves qui est en 1/2 finale de la coupe après sa belle victoire sur le terrain de l 'Apsap 94, un des ténors de la division d'honneur, par le score sans appel de 3/0, joue la demi-finale samedi 26 Avril à 15H au PMS André Roche, en espérant que « la pelouse être digne de cette 1/2 finale » selon Jean Royer, l’entraîneur et René Jeandonnet, le président de l’AS Expograph Vanves. L'équipe de Basket rencontrera le FC Mulhouse le soir à 20H au gymnase André Roche. Le lendemain, Dimanche 27 Avril, Vanves rendra hommage à 11H devant la stéle  du square de l’Insurrection, aux victimes vanvéennes du nazisme à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation. Cette cérémonie sera prolongé par la célébration de Yom Hashoah à 19H à la Palestre organisée par l’ACCIV. Entretemps à 15H au PMS André Roche, l'équipe première defootball du stade de Vanves rencontrera  Neuilly Olympique.

    Pâques se prolongera quelque peu lors du dimanche de la divine miséricorde (Dimanche après Pâques) institué par Jean Paul II, avec la canonisation justement de ce dernier avec Jean XXIII par le pape François. L’abbé Vincent Hauttecoeur devrait être présent au Vatican pour ces deux canonisations. Le Foyer d’Accueil de Saint FrançoisFrançois-Xavier et Lucie Choutet, a prévu une soirée film le dimanche 27 Avril à 20H à Saint François « pour accompagner ce grand jour pour notre église, et découvrir la vie exceptionnelle de Jean XXIII » avec la diffusion du film de Guiorgi Capitani « le bon pape Jean XXIIII, le pape du peuple ».