Rentrée départementale pour la nouvelle assemblée élue Dimanche avec 15 anciens et 23 nouveaux dont Isabelle Debré (UMP) et Jean Didier Berger (UMP) qui vont découvrir le fonctionnement de cette assemblée, les us et coutume de l’hôtel départemental. Le groupe UMP-UDI-DVD qui compte 38 élus sur 46, a désigné, et son candidat qui sera élu, Patrick Devedjian qui remplie pour son 3éme mandat de président, et son président : Eric Berdoati, maire de Saint Cloud et rapporteur du budget. L’assemblée désignera donc ce matin à partir de 9H30 son président, ses vice présidents, mais les délégations seront attribuées plus tard, et l’ensemble de la Commission Permanente (CP) qui dans les Hauts de seine, est constitué de tous les conseillers départementaux. C’est là où se prennent les décisions car la CP permet d’individualiser toutes les décisions et délibérations votées en assemblée plénière. Isabelle Debré devrait être élue Vice présidente, comme l’avait été en son temps Bernard Gauducheau (1998-2004) chargé alors de la culture.
Mais revenons sur les résultats du canton et dans chaque ville, Clamart et Vanves, qui auront sûrement des implications aux Régionales qui vont suivre, et arriver très vite. Valérie Pécresse, tête de liste UMP, a prévu de lancer la campagne des régionales le 11 Avril prochain à Rosny (93).
Quelques spécialistes de la carte électorale se sont amusés à calquer les résultats de ces élections départementales dans les nouvelles régions qui présagent la victoire de la droite dans 7 régions (sur 13) dont l’Ile de France à 55%. Et ils en tirent la leçon que pour des régions comme l’Ile de France, où ce sera difficile, car la situation apparait extrêmement serrée. Ces spécialistes expliquent que la présence partout, au second tour, du FN qui va provoquer des triangulaires, « va pousser les grands blocs à s’entendre »… « Il y aura un enjeu à être uni dés le premier tour !». Il faudra donc privilégier des listes d’union UMP/UDI et notamment en Ile de France. Ce qui devrait largement changer la donne pour tous ceux qui souhaitent se représenter ou se présenter. Tout se jouera à l’aune des promesses et du respect de la parole donnée jusqu’au bulletin déposé dans l’urne dans les élections qui l’ont précédé. D’autant plus qu’il y a beaucoup de candidatures pour être sur la liste du 92 avec tous ceux qui ont laissé leur place à cause du redécoupage cantonal. Et les vainqueurs de l’élection dans le canton de Vanves/Clamart ont « un métro d’avance ». Tout d’abord parce que Valérie Pécresse a toujours souhaité avoir un coup de main d’Isabelle Debré qui a vécu l’expérience d’être, en binôme avec Roger Karoutchi, tête de liste dans les Hauts de seine aux élections régionales de 2004. Et que Jean Didier Berger peut apparaître comme un protégé de la chef de file de l’UMP en Ile de France, siégeant à ses côtés à la Commission Permanente du Conseil régional où tout se joue et se décide, et qui lui fait entièrement confiance, étant toujours à ses côtés pour le soutenir (sans état d’âme) comme ce fut le cas lors des dernières échéances électorales à Clamart.
« Partout en IDF, les forces de la droite et du centre ont largement progressé. Elles ont été confortées là où elles étaient déjà majoritaires. Grâce à une stratégie d’alliance, elles ont fait le grand chelem dans les Yvelines en remportant 21 cantons sur 21. Elles ont aussi ont très largement renforcé leurs positions dans les Hauts-de-Seine (38 élus sur 46) et dans le Val d’Oise (32 élus sur 42). La droite et le centre ont aussi fait un bond avant et fait tanguer les places fortes historiques de la gauche que sont le Val-de-Marne depuis 1976 (22 élus sur 50) et la Seine-Saint-Denis, à gauche depuis sa création en 1968 (18 élus sur 42) » constatait Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP en Ile de France et tête de liste pour les régionales de Décembre 2015 qui se réjouissait de voir deux départements franciliens basculer à droite : En Seine-et-Marne, qui était jusqu’ici dirigée par la gauche, la droite et le centre ont balayé l’ancienne majorité en remportant 19 cantons sur 23. Plus symbolique encore, le fief historique du Premier ministre, l’Essonne, à gauche depuis 1998, est tombé. Il a donné une très large victoire à la droite et au centre avec plus de 70 % des cantons acquis à leurs candidats »… « Au final, c’est à un véritable basculement politique de l’Ile de France qu’on a assisté ce soir puisque la droite et le centre compte désormais 220 conseillers départementaux sur 310 (71 % des élus) contre 143 sur 297 (48 %) auparavant » expliquait elle dimanche soir… avec les régionales en toile de mire.