Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

météo france

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : LES DEPARTEMENTS DEMONTRENT LEUR UTILITE FACE A LA NEIGE ET AU GEL

    «Les prévisions météo annoncent un épisode neigeux qui arrivera par l'ouest à 8 h, atteindra l'est de l'Ile de France à 11 h et s'achèvera à l'ouest entre 15 et 18 h et à l'est trois heures plus tard. Cet épisode doit se traduire par 4 à 7 cm de neige, avec localement des pics à 10 cm, ce qui est plus faible que le 6 février (10 à 15 cm avec localement des pics à 20 centimètres). Ces prévisions, couplées à un froid sévère, impliqueront la poursuite des phénomènes de verglas et de neige gelée» indiquait hier soir un communiqué du préfet de police.

    «On est sur un scénario de renforcement de la neige alors que sa tenue est facilitée par  la chute des températures - jusqu'à moins 10 degrés - et l'apparition de «gelées» sur les sols enneigés», avec un fort risque de phénomènes glissants liés à la fois au regel de l'eau liquide ainsi qu'à la couche de neige qui n'aura que peu fondu» notait Météo France en expliquant  que «la neige décuple la déperdition de chaleur du sol.Le refroidissement sera d'autant plus important localement que le ciel sera dégagé et les chaussées humides vont donc regeler» comme hier.  Ce qui promet encore une belle pagaille.

    Encore que depuis Mercredi, les vanvéens ont pu constaté que la circulation s’est nettement ralentie par rapport à l’habitude. Les bus ont repris hier leur service. Le plus problématique sont l’état des trottoirs, complètement gelés par endroit, et pas nettoyés. Les riverains du parc des expositions ont pu constaté, comme d’habitude en ces circonstances, que Viparis n’a pas envoyé d’équipe pour dégager les trottoirs longeant ses murs et grilles. Les parcs et squares de la ville sont restés fermés hier.

    En tous les cas, comme le blog le constatait voilà deux jours, les sept départements d'Ile-de-France hors Paris, qui ont fermés symboliquement leurs portes Mercredi dernier, pour protester contre une hypothétique suppression de la petite couronne dans le projet «Grand Paris» qu'Emmanuel Macron doit bientôt dévoiler, ses chutes de neige les ont tout de même mobilisés avec leurs services voiries, prouvant finalement leur utilité comme l’expliquait Pierre Bédier, président des Yvelines en voie de fusion avec les Hauts de Seine : «Les Départements franciliens n’ont jamais été aussi utiles qu’aujourd’hui. La mobilisation de nos équipes techniques en apporte une nouvelle fois la preuve : sans nous, les services rendus aux Yvelinois seraient hélas dégradés. Il faut le dire au moment où l’État projette la suppression des Départements franciliens» expliquait il  en  soulignant le professionnalisme et l’abnégation des services chargés de l’exploitation des routes, en ces temps d’intempéries particulièrement pénibles pour les habitants de l’ouest francilien.  

    Des engins équipés de lames de déneigement continuent d’intervenir sur l’ensemble du territoire, de jour comme de nuit, afin de sécuriser et de rendre praticable le réseau routier : «C’est le paradoxe de cette journée sans Département : nous voulions fermer nos services pour rappeler au public notre utilité ; finalement, cette utilité, nous la prouvons tout autrement, par le déploiement nécessaire de nos services de voirie !». D’ailleurs le quotidien du soir Le Monde faisait état dans son édition du 8 Février, au lendemain de cette journée sans département très enneigée, de deux nouveaux scénarios sur lequel planche l’exécutif  pour notre région : «L’un d’eux prévoit le maintien du périmétre acuel du Val de Marne, des Hauts de Seine et la Seine Saint Denis. Sauf qu’ils ne seraient plus des départements, mais deviendrait des collectivités à statut particulier. Ils remplaceraient les onze EPT créés en 2016. Ce schéma propose la création d’une collectivité du Grand Paris à l’échelle de l’IDF. Autrement dit la fin de l’actuelle métropole» tout en citant Patrick Devedjian : «Nous pourrions tomber d’accord sur un tel scénario !»

  • EST-CE QUE L’AGENDA 21 DE VANVES EVITERA LE SCENARIO CATASTROPHE CLIMATIQUE DANS LE GRAND PARIS ?

    L’agenda 21 -  plan Climat de Vanves lancé par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012 doit occuper Vanves toute cette année 2013. Rappelons qu’il s’agit d’une obligation réglementaire issu  de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération GPSO, qui doit trouver une traduction communale. Deux documents à la fois stratégiques et opérationnels, le premier visant à réduire les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique, le second ayant une portée plus large concernant le développement durable de façon général. 3 étapes ont été définies : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014.

     

    Il s’agit au niveau modeste de Vanves d’apporter sa contribution à la lutte contre l’effet de serre qui aura des effets catastrophiques sur le Grand Paris si rien n’est fait comme l’ont démontré différentes études très intéressantes ces derniers mois. Comme ces cherchers de Météo France et du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) qui ont cartographié l’intensité de l’effet « ilôt de chaleur urbaine » sur l’agglomération parisienne où se situe Vanves. Cette bulle accroît en moyenne de 4° la température du centre de Paris et de 2° sur la petite couronne par rapport à la périphérie du Grand Paris. Vanves n’y échappe pas d’autant plus – et le maire le rappelle très souvent – que notre commune est très dense.

     

    Or une ville dense chauffe et surchauffe en raison de bâtiments anciens, véritables passoires énergétiques. Ainsi la nuit, le centre du Grand Paris est le plus chaud grâce à l’apport d’énergie authropique en hiver (chauffage, éclairage, transports, individus) et l’accumulation de l’énergie diurne dans les bâtiments, restituée la nuit, surtout lorsqu’ils sont très rapprochés. Ainsi l’écart de température peut varier jusqu’à 16° (4° à 7° en moyenne en hiver, 8° à 9° en été) entre le cente de Paris et certains fonds de vallée plus froide (Biévres, Chevreuse). Ces écarts de températures expliquent la diminution des jours de gels (54 à 22 en un siécle), de brouillards (107 à 11 jours en un siécle)  

     

    Les scénarios imaginés par les experts du GIEC prédisent entre 2° et 6° de plus en 2100. Ce qui évaudra à un climat équivalent à celui actuellement en vigueur au sud de l’Espagne. Ainsi la température moyenne au cœur du Grand Paris sera proche des 32°, neutralité thermique de l’homme, c'est-à-dire la température à laquelle il peut confortablement vivre sans vêtement. Toutefois une moyenne de 30° signifie que des pics de 45° voire plus seront atteints à l’ombre et qu’au soleil 60° seront dépassés.

     

    Résultats : Des canicules rapprochées de type 2003, avec une grande vulnérabilité de la Capitale avec ses communes riveraines  qui par leurs structures retiennent la chaleur, avec des nuit où les températures restent élévés (+10°) par rapport à la périphérie. Des effets sanitaires négatifs  car les organismes peineront à récupérer. Une forte pollution locale aggravée par des smogs comme à Londres  constitué d’une brune épaisse faite d’ozone et de fines particules. Des pluies plus souvent en hiver (comme ses dernières semaines) qui se rarifieront l’été, des orages plus violents et destructeurs. Mais aussi des impacts économiques avec une baisse de la fréquentation touristique (-25% de touristes en moins à Paris), qui se traduira par des milliers d’emplois supprimés

     

    Certains urbanistes ont commencé  à sonner le toscin face à ses scénarios catastrophes, en constatant que « peu de villes prennent en compte ces données, même dans leurs plans climat-énergie. Pour répondre à cet enjeu, il faut absolument articuler les plans climat avec les plans d’urbanisme, en intégrant une forte densité urbaine tout en maintenant une qualité de vie. Les villes vont devoir gérer des objectifs parfois contradictoires comme la baisse des émissions de gaz à effet de serre et le confort de vie au sein de la ville » expliquent ils en ajoutant : « En réponse à l’élévation des températures estivales, on pourrait créer plus d’espaces verts au cœur des villes, ainsi que des plans d’eaux, mais on ferait alors diminuer la densité de l’habitat créant des villes plus étendues qui imposent des temps de transports plus long donc des consommations de carburant plus importante avec des émissions supplémentaires de gaz à effet de serre »

  • VANVES TOUCHE PAR LE FROID SIBERIEN MAIS PAS A L’ABRI D’UNE PANNE D’ELECTRICITE

    C’est un véritable marronnier, dans le terme journalistique, qui revient chaque année, à cette époque, mais un peu tard, aprés des records de douceurs autour de la tréve des confisseurs, dés que le thermométre descend en dessous de zéro pour atteindre cette semaine -8° à -10° aujourd’hui ou demain dans notre commune et la région. Une offensive particulièrement brutale parce que que le froid n’a commencé à s’installer que depuis le week-end dernier.  Occasion de se rappeler comme le Blog de Vanves Au Quotidien, un certain passé de froid et de gel.  Il s'agit d'une "vague de froid intense", "une bonne offensive hivernale", comme il s'en produit peut-être tous les 3 à 5 ans, mais pas un record comme en 1956 ou en 1985, avec cette petite bise gelante.

     

    Rappelez-vous les terribles hiver de 1985, 1986 et 1987…  annoncé par de petites rigueurs en 1984. Vanves Infos avait relaté particulièrement en Février 1987 les « intempéries hivernales » avec des photos de Vanves croulant sous la Neige. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulait alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions ( à l’emplacement du nouvel hall 5)  où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de nos communes. Vanves comme toute la Région parisienne avait connu ses jours et ses nuits les plus froide, où la température était même descendu jusqu’à moins 16° en plein centre de Paris (quartier du Marais). Mais ce n’était pas le record enregistré le 10 Décembre 1879 avec -23,9°

     

    Nos parents ou grands pourraient  nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant la seconde guerre mondiale suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963. Ce qui est très rare car le caractère océanique du climat francilien se traduit par des hivers frais (des étés modérés et des pluies médiocres) de plus en plus perturbé par la densité de l’urbanisation. Du coup l’hiver est devenu plus doux, le brouillard et les brumes ont plus ou moins disparu (100 jours par dans les années 20, une douzaine actuellement),  les jours de gel ont diminué : 54 au début du XXéme siécle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau. Et les pluies sont moins fréquentes avec un soleil qui brille plus longtemps comme l’ont constaté des spécialistes de la climatologie qui se sont intéressés plus particulièrement à l’Ile de France.

     

    Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau de Clamart à Béclére, ou du plessis dans la zone d’activité par exemple. Et c’est particulièrement visible en hiver, car cet écart peut être de 14°C entre un quartier très dense du Grand Paris et une vallée verdoyante et peu habité des Yvelines. Et notamment pour les températures nocturnes : les points les plus chauds sont le 9éme arrondissement de Paris (1°C à 1,5°C en plus) en hiver et les quartiers centraux situés à quelques distances de la Seine, généralement sans espaces verts et à forte densité de bâtiments.

     

    De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de métres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne.  D’ailleurs durant les journées de grand froid et de neige, dans cette rue comme d’autres, qui ne sont pas encore sous le régime du stationnement payant, un phénoméne curieux se déroule  : Comme par hasard, il y a  des places disponibles à des heures où ce n’est généralement pas le cas. A croire  que certains ont quand même garé leur véhicule dans leur parking.

     

    En  attendant, l’Etat avec les moyens des préfectures des Hauts de Seine et de l’Ile de France se sont mobilisés avec les associations  depuis le début de la semaine. Les Préfets ont décidés de renforcer les capacités d'accueil et d'hébergement des SDF  dans le département en activant le niveau 2 du plan grand froid. « Avec l’activation du niveau 1 du plan hiver, 55 places d’hébergement supplémentaires ont été ouvertes hier (à Nanterre, La Garenne Colombes et Puteaux). Aujourd’hui, 55 places additionnelles sont mobilisées (à Nanterre et Garches).  Le dispositif de maraudes nocturne et de jour, assuré par le SAMU social et les équipes mobiles de la Croix-Rouge (dont des éléments de Vanves)  et de l’Ordre de Malte,  a été renforcé et élargi aux bois et squats avec une intervention 7 jours sur 7 » indiquait hier,  un comuniqué de la préfecture des Hauts de Seine en rappelant que « le signalement d’une personne en danger doit être effectué auprès du Samu social (composer le 115). Le 115 évalue l’urgence des situations, déclenche l’intervention des équipes mobiles et régule les places d’hébergement disponibles pour la nuit sur l’ensemble du département ».

     

    Enfin, malgré l'apparent paradoxe, cette petite  vague de froid « ne remet pas en cause le réchauffement climatique » nous expliquent les experts de Météo France. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne de la France s'est élevée d'un degré. « Là où vous rencontriez des hivers à -20 degrés, aujourd'hui ça fait -19. Ce n'est pas parce qu'on parle de réchauffement climatique que d'un seul coup on va avoir des températures positives tout l'hiver et 40 degrés tout l'été ». Ouf cela nous rassure. En attendant on se couvre et on se tend chaud ! Avec une seule crainte :  La panne d’électricité à cause d’une consommation trop forte d’électricité. 3 départements sont concernés (Bretagne, Alpes Maritimes, Var)où les consommateurs sont invités à modérer leur consommation pour passer sans coupures les pics de consommation. Ce qui n’empêche les vanvéens de faire pareil…surtout Vendredi où il faut s’attendre au pire.