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agenda 21

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE

  • INSTALLATION D’UNE NOUVELLE INSTANCE DE PARTICIPATION LOCALE A VANVES AVEC LE CESEV : « Ce CESEV sera un peu ce que vous en ferez ! »

    Vanves s’est doté d’un Conseil Economique, social et Environnemental (CEVEV) en même temps que la ville de Paris qui a choisi de la dénommer « conseil des générations ».  A Vanves, on s’en tient à la dénomination classique avec plus de 80 membres qui se sont répartis dans 4 commissions. Il remplace finalement les comités consultatifs créés sous les précédentes mandatures, puisque ces commissions reprennent ses grands thémes : Développement durable et Solidarités, Education et culture, Espaces publics, Economie/prospectives

    « C’est un moment important dans la vie démocratique locale » a déclaré Bernard Gauducheau,  maire de Vanvesq en accueillant mardi soir les conseillers à l’hôtel de ville pour l’installation de CESEV avec Bernard Roche, son président à ses côtés. Il a rappelé l’historique du développement de la participation locale à Vanves – un terme qu’il préfère à toute autre  pour parler de la participation des citoyens à un moment où la plupart d’entre eux se désintéressent de la vie de la cité et s’éloignent des urnes avec le développement de l’abstention  -  qui a commencé avec les Conseils de Quartier lancé par Guy Janvier (avec des commissions extra municipales) et qu’il  a repris en arrivant à la mairie en 2001. « Depuis que je suis maire, j’ai souhaité agir dans ce domaine, en associant les vanvéens à ce qui se passe dans leur ville : Conseils de quartier qui se sont structurés au fil du temps, Comités consultatifs sur différents thèmes qui ont bien fonctionné, un conseil de la vie associative, un comité de Jumelage, un syndicat d’initiative, un conseil des Seniors et un Conseil Municipal des Jeunes, avec les réunions publiques de quartiers semestrielles où on échange sur la vie municipale. Un millier de personnes sont concernés par ces différentes structures qui ont plus ou moins fonctionné » a-t-il expliqué.

    Cette participation connaît une nouvelle évolution avec ma création du CESEV qu remplace les comités consultatifs qui étaient lourds à gérer. « Peut être qu’avec une seule instance, on pourra en ressortir quelque chose de meilleur » espére le maire qui a confié l’organisation de cette nouvelle instance à Bernard Roche : « Notre volonté est de travailler et réfléchir ensemble, partager nos expériences et en faire partager la ville » a déclaré ce dernier en présentant les 4 commissions,  leurs présidents qui ont été nommés et non élus par leurs pairs, leurs premiers thèmes de travail  : M.Mondon pour la commission Education/Culture qui travaillera sur les orientations dans ces domaines et l’exposition Universelle 2025, Mme Azera pour la commission Espaces publics qui étudiera la problématique de la mise en sens unique de la rue Jean Bleuzen, l’aménagement d’une piste cyclable le long de la voie ferrée, et se penchera sur le sentiment d’insécurité. M.Deselle pour la commission développement durable/solidarités qui planchera sur la COP 21 et l’agenda 21. M.Dubreuil pour la commission Economie/prospectives qui réfléchira aux arbitrages budgétaires et sur le commerce local.

    Un tour de table a permis à chacun de ses membres de se présenter. Le CESEV est ainsi constitué d’anciens et de nouveaux vanvéens, d’anciens conseillers municipaux ( Perre Toulouse, Claire Papy) et maires adjoints (Mmes Sorensen, Noyer, M.Lacomére), de présidents d’associations, de citoyens désireux de participer à la vie de leur ville avec beaucoup de matière grise comme l’a reconnu le maire : « Je suis surpris de la diversité de ses membres. Si on arrive à exploiter cette ressource, car elle est basée sur la bonne volonté de tous, on peut faire du bon travail ».  Avec  les limites de  l’exercice qui ont été rappelé à l’occasion d’un échange à la fin de réunion : les présidents de commissions sont nommés et pas élus. Pas d’auto-saisine. Ce n’est pas un conseil municipal « bis ». Le conseil municipal est libre de retenir ou non une proposition, car c’est l’assemblée élue par les vanvéens qui est décisionnaire. « Ce CESEV sera un peu ce que vous en ferez » a conclu le maire.  Les premiers travaux commenceront à la Rentrée

  • RENCONTRE AVEC LES VERTS DE VANVES : LUCILE SCHMID EN(VERTS) ET CONTRE TOUS

    Les Verts vanvéens se font très discrets ses derniers temps, leur blog étant en panne d’informations, et leurs rares élus très discrets en paroles, contrairement au plan national où certains d’entre eux tiennent la vedette. Mais ils n’agissent pas toujours sur le terrain local. Lucile Schmid, conseillère municipale est  très mobilisée sur la Fondation politique des Verts et un projet de livre. Elle a publié 7 notes sur « la résistance à l’écologie » qui ont été énormément commentés et qui l’ont conforté sur l’idée d’un livre : « Pourquoi le Grenelle de l’Environnement n’a pas débouché sur quelque chose ? On a l’impression qu’il ya plusieurs écologies » explique t-elle. Elle va ainsi publier une réflexion sur « démocratie et écologie » pour montrer sur quoi on peut mettre en mouvement l’écologie. Elle va participer à un colloque au collège de France avec l’UNESCO, la Revue Esprit, la Fondation politique et la CDC sur « comment penser l’anthropocéne », c'est-à-dire cette nouvelle ère de la planète où c’est l’homme qui la fait évoluer par ses différents actions. Elle anime le groupe de discussion avec le PS sur la «question environnementale » au niveau du bureau exécutif des verts. Marc Lipinski qui préside l’ARENE (Agence Régionale pour l’Environnement et les nouvelles Energies) n’aurait pas l’intention de se représenter aux prochaines Régionales. Par contre Catherine Naviaux, candidate aux élections départementales sur le canton de Vanves/Clamart  serait partante

    Affaire Hamon : « Il y a une sorte de hargne vis-à-vis des Verts qui ont déposé le recours ayant abouti à l’arrêt de ce musée d’art contemporain. Ils avaient proposé une alternative au projet Vilmotte en réutilisant un bâtiment existant. Les choses auraient pu se dérouler différemment s’ils nous avaient écouté » commente Lucile Schmid.

    GPSO/Commune Nouvelle : « C’est quelque chose de trop gros pour être vrai ! Il faut avoir des garanties. Ce n’est qu’un canular. Ce serait un déni démocratique si c’étrait vrai ! » réagit Lucile Schmid qui a reçu le coup de file d’IPSOS pour le sondage : « Est-ce que ce n’est pas une manière de régler la succession d’André Santini ? N’y aurait il pas une lutte Marseille-Baguet ? » s’interroge t-elle. 

    Elections Régionales : « Je souhaite que la Gauche conserve la Région. L’élection de 2010 avait permis aux Vers d’être le 2éme groupe après le PS avec 51 élus, avec 4 Vice présidents aux responsabilités importantes (transports, logement, environnement, action sociale) dont Laure Lechatellier qui a beaucoup travaillé sur le lien santé-environnement » indique Lucile Schmid pour qui la candidature de Claude Bartolone est une bonne chose. « Il a organisé des meetings commun au PS et aux Verts dans le 93 pour afficher l’union de la gauche. Il y a quelque chose à construire de plus global»

    Agenda 21 local : « Un travail extraordinaire a été fait par les services de la mairie de Vanves » reconnait Lucile Schmid en regrettant « le choix qui a été de faire beaucoup de mesures sur un certain nombre d’axes. Il faut réduire les mesures et simplifier cet agenda 21 fourre-tout. D’autant plus que les investissements lourds ont été reportés à cause des tensions budgétaires et financières. Mais c’est le cas pour tout le territoire ! C’est pourquoi ils ont focalisé sur les actions de sensibilisation » explique t-elle en parlant notamment de l’action sur les copropriétés pour les travaux d’isolation thermique où il y aurait des difficultés à trouver les bons interlocuteurs. A ses yeux, il faut appliquer cet agenda 21 à une échelle plus vaste que Vanves entre GPSO et le Grand Paris : « Nous avions proposé de mettre la rue J.Bleuzen en sens unique en se concertant avec Malakoff sur l’avenue du Général de Gaulle qui serait mise aussi en sens unique (contraire). C’est aller beaucoup plus loin que les seules zones 30. Le vrai défi est de faire reculer l’utilisation de la voiture dans notre ville. Il s’inscrit dans la transition écologique »