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conseil économique

  • APRES SAINT REMY EN 2022, LES PROJETS POUR SAINT FRANCOIS A VANVES EN 2023

    Alors que le Conseil Municipal a voté son budget 2023 le 28 Mars, quelques jours après, à la veille de la semaine sainte et de la fête de Pâques, un membre du conseil économique des paroisses Saint Remy et Saint François faisait le point dans le sel et Lumière du week-end des 1er et 2 Avril sur leur budget fonctionnement :

    «Concrétement, il est d’environ 1000 € par jour, soit un peu moins de 400 000 € par an » indiquait Pascal Gengoux, membre du Conseil Economique en commentant deux graphiques :l’un sur les recettes qui indique que la moitié provient du denier de l’église versé par les fidéles, un tiers par les quêtes…, l’autre sur les dépenses dont prés de la moitié concerne la rémunération des laics, prés d’un tiers le traitemet du clergé, la contribution du diocése.

    «Une fois, les frais de fonctionnement de gestion et d’entretien couverts, nous pouvons envisager  des travaux plus importants, des projets d’embellissement ou des achats pour le culte » poursuit il en donnant un état des réalisations en 2022 – l’oratoire, la salle Sainte Geneviève, avec la salle Aumônerie et la salle 1 au sous sol de la maison paroissiale Saint Remy (sur la photo). En sachant que la ville de Vanves a financé, de son côté,  l’aménagement des deux portes latérales de l’église  pour les rendre accessible aux PMR avec l’installation de portes vitrées automatiques

    Et « après discernement au sein du conseil » , la liste des projets pour 2023 qui concerne surtout Saint François : la mise en œuvre d’une porte vitrée ou le réaménagement complet du Narthex, l’achat et le remplacement de 200 chaises pour cette église du Plateau, la réfection de l’ensemble de ses salles de réunion, salles de catéchisme, la remise à niveau, cet été, de la maison du foyer d’accueil dans l’ancien presbytére de Saint François, le réaménagement d’espaces de rangement à côté de sa sacristie et l’achat d’un confessionnal

  • LE CESE DE VANVES VICTIME DE LA LASSITUDE ET DE LA DECEPTION ? IL N’EN EST RIEN POUR LA MUNICIPALITE

    A l’occasion du conseil municipal du 13 Décembre dernier, Guillaume Moucheroud, conseiller municipal EELV (sur la photo à gauche) qui a remplacé Lucile schmid a posé une question sur le Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves (CESEV) qui a été installé le 30 juin 2015 avec  80 membres répartis sur les quatre commissions Espaces publics, Développement durable et solidarités, Éducation et culture, Économie et prospective.

    « Ces commissions ont travaillé et formulé, conformément aux statuts, des avis et des recommandations concernant les nombreux sujets. Chacun a pu constater sur le site de la ville la qualité de ce travail et la pertinence de nombreuses recommandations, construites par des Vanvéens compétents et motivés. Au-delà de l'intérêt pour la commune de bénéficier d'avis d'experts, cette initiative de participation des citoyens à la vie de la cité a un intérêt en soi, et toutes les personnes qui ont donné de leur temps et de leur bonne volonté dans les commissions soulignent la richesse des rencontres et du travail collectif auquel elles ont participé » a-t-il constaté avec un bémol : « Mais le petit nombre de membres du CESEV présents à la dernière réunion plénière le 19 octobre et à la réunion du 7 décembre dernier laisse penser que l'essoufflement au moins, la lassitude et la déception parfois, ont fait place à l'enthousiasme du début. Les membres du CESEV ont le sentiment que leurs travaux ne servent à rien. La commission Espaces publics a même démissionné. Les statuts prévoient que le rapport d'activité annuel du CESEV est transmis au Conseil Municipal. Pouvez-vous nous dire, Monsieur le Maire, si cela a été fait, et si oui, à quelles dates ? Au-delà du renouvellement des membres prévu en 2018, comment envisagez-vous de redonner de l'élan à cette initiative, et en particulier envisagez-vous la mise en œuvre concrète de certaines propositions, mise en œuvre qui sera la seule façon de réellement reconnaitre le travail collectif réalisé et d'encourager sa poursuite ? Que pensez-vous faire pour que le CESEV soit une instance de véritable démocratie participative ? »  

    « S’agissant des remarques sur ce que vous appelez l’essoufflement du CESEV, je tiens à rappeler et préciser plusieurs points qui contredisent votre interprétation » lui a répondu Bernard Roche conseiller municipal et président du CESEV. « Tout d’abord la commission Espace Public fonctionne toujours et malgré les 8 démissions la majorité des membres demeure au sein du CESEV. Ensuite, il y avait 23 membres présents le 19 octobre dernier à la réunion plénière de rentrée et 20 le 07 décembre pour la rencontre avec Monsieur le Maire. Toute instance de participation locale voit en effet mécaniquement son nombre de membres diminuer suite à des déménagements, des changements de vie qui ne permettent plus aux membres de participer. Cela s’observe dans toutes les instances participatives à hauteur de 10 à 15 % des membres par an. Les membres les plus actifs qui s’investissent dans le CESEV restent tous motivés et travaillent avec beaucoup d’engagement à l’étude des sujets qui leur sont soumis » a-t-il précisé

    Tout en ajoutant : « Concernant les actions envisagées à court terme pour le CESEV, nous attendons les résultats de la mission confiée à un cadre de la Commune qui travaille actuellement à un état des lieux de la participation locale et qui doit faire des propositions pour redynamiser les instances les moins actives. Ensuite une révision du règlement du CESEV (composition, organisation, fonctionnement…) est à l’étude au regard du bilan des deux années d’existence de l’instance. Il s’agit d’évaluer la pertinence de l’organisation actuelle et d’en modifier certains aspects pour faciliter le travail du CESEV. La visibilité des travaux du CESEV est importante pour les membres qui ont besoin de reconnaissance de la part des élus et des citoyens pour leur engagement au sein de l’instance. La Municipalité accentuera son effort de communication sur les travaux réalisés par le CESEV et permettra au plus grand nombre d’en prendre connaissance. Un échange avec les élus, comme celui du jeudi 7 décembre est aussi très important pour faire un retour aux membres du CESEV sur leurs travaux et les recommandations remises. En outre, ce temps d’échange permet aux élus de préciser auprès des membres les points qui ont suscité leur intérêt dans les avis remis en Assemblée plénière. Enfin, je rappelle que le CESEV est une instance participative de prospective et consultative. Ses préconisations n’ont pas vocation à être appliquées à l’état brut. En revanche, soyez assuré que les avis ou préconisations remises abondent la réflexion des élus et aident à la décision le cas échéant ».

  • LE CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL DE VANVES EN PANNE ?

    Alors que le Conseil économique, social et Environnemental  (CESE) de Boulogne-Billancourt, est devenu une institution locale atypique, son Maire, Pierre Christophe Baguet (LR) n’ayant pas hésité à le consulter sur des sujets aussi divers que brûlants, comme  la planification des travaux, l’organisation des entretiens et concertations, ou sur des sujets structurants comme l’aménagement de la ZAC Seguin, la possible fusion Boulogne/Issy-les-Moulineaux, la valorisation du patrimoine culturel… rien de tel à Vanves, où les commissions ne se réunissent pratiquement plus, et l’assemblée générale qui se tient généralement fin Mai/début Juin, comme l’année dernière,  n’a même pas été convoqué. Et pour cause !

    « Notre dernière réunion de commission en novembre 2016 s’était terminée sur le constat navrant de ne pouvoir traiter les sujets proposés pour l’année 2017. En effet, les questions choisies ne relevaient pas d’un besoin municipal identifié et n’avaient pas d’élu référent.Une réunion des présidents de commission en février n’a fait que constater cette situation pour l’ensemble des commissions qui ne peuvent instruire leurs sujets faute d’interlocuteurs référents. Depuis, rien n’a changé ! » constatait un présidente de commission. Une autre commission (Espace Public)  s’est vu confié à la Rentrée 2016,  une étude  sur les déplacements à Vanves dans le cadre de la création de la gare de Fort d’Issy-Vanves-Clamart, alors qu’il est vrai que dans le même temps, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine (CD  92) réalisait une étude qui prenait en compte tous les modes de déplacement afin d’assurer pour chacun (piéton, cycliste, PMR, usagers des transports en commun, automobilistes, deux roues motorisées…) la meilleure accessibilité possible aux nouveaux pôles d’échanges, en concertation étroite avec les villes concernées par la future gare. Elle a sollicité la présence du maire adjoint chargé des travaux, de l’urbanisme, de l’environnement et du développement durable à une de ses réunions, sans succès, puisque l’ayant accepté, il l’a annulée au début de la campagne législative sans avoir proposé un nouveau rendez-vous

    L’impression générale est qu’aucun élu, ni administratif est à même de communiquer avec les membres de ses  commissions qui sont victimes d’une véritable rétention d’information. Et pour cause, car ils sont doublés par l’administration. Ainsi cette commission Espace Public qui a travaillé longuement sur la sécurisation de la rue J.BLeuzen entre 2015 et 2016, a découvert, par inadvertance que  GPSO avait réalisé une étude de sécurisation en amont de sa réflexion et qu’elle était en cours d’approbation par la municipalité. « Alors que notre étude sur la rue Jean Bleuzen préconisait des solutions pour apporter une circulation plus douce à cet axe important, en particulier en donnant une vraie place aux vélos, l’étude GPSO renvoyait l’accès des cyclistes à la rue sadi Carnot qui ne dessert qu’une partie de la zone, et tout les cas, pas l’accès au métro, ni à celui de Paris » constatait sa présidente. « Aussi le choix de la municipalité de retenir de notre étude, uniquement la création d’un passage piéton devant le Mac Do, tout en citant les travaux du CESEV dans le Vanves Infos, nous a beaucoup déçus » ajoutait elle en porte parole de ses membres, découragés devant les refus essuyés lorsqu’ils ont fait différentes propositions d’études rejetées pour leur « non actualité ». Du coup l’ensemble des membres de cette commission a décidé de démissionner pour ne pas cautionner ce simulacre de concertation