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gare de fort d’issy-vanves-clamart

  • LE CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS CHANGE D’ECHELLE A VANVES ET SUR LA LIGNE 15 SUD

    2019 est marquée par un développement d’une ampleur inédite des activités liées au Grand Paris Express (GPE)  dans toutes leurs dimensions. De nombreux chantiers préparatoires basculent en chantiers de génie civil, marquant ainsi le déploiement ou la consolidation de 111 chantiers sur les territoires du Grand Paris sur 6 lignes (77 sites en génie civil et 34 en travaux préparatoires). En moyenne, une gare du nouveau métro représente un chantier équivalent à celui d’un immeuble de dix étages creusé dans le sol, de 100 mètres de long et de 70 mètres de large..

    Cette année, cinq  tunneliers seront déployés, alors que trois sont déjà en train de creuser sur la ligne 15 Sud. Le premier tunnelier du GPE, qui répond au nom de «Steffie Orbival», a commencé à creuser en avril 2018, depuis le Puits Champigny Plateau, en direction de l’ouvrage de raccordement «Sentier des Marins», à Villiers-sur-Marne. Il sortira à l’été 2019. Un deuxième tunnelier, appelé «Malala», a commencé à creuser début septembre, depuis le puits «Rû de Nesle» à Noisy-le-Grand en direction de la gare Bry – Villiers – Champigny.  Le troisième tunnelier baptisé «Ellen» commencera à creuser, depuis le puits Robespierre à Bagneux, jusqu’à la gare Fort d’Issy – Vanves – Clamart.  Quatre autres installations de tunnelier sont prévues en 2019 sur la ligne 15 Sud, suivis de trois autres en 2020

    Qu’en est il pour la gare de Fort d’Issy – Vanves – Clamart : le creusement de la boîte gare, débuté en septembre, se poursuit à l’abri de la dalle de couverture jusqu’ au printemps 2019. La réalisation du couloir de correspondance entre la gare de Clamart et celle du Grand Paris Express, démarrée en janvier 2018, se terminera en avril 2019. Ces travaux sont réalisés par SNCF et financés par la Société du Grand Paris. En parallèle, le chantier se prépare à l’arrivée du 3e tunnelier du Grand Paris Express prévue à l’été 2020.

    En matière d’ouvrages annexes (puit d’aération, ou de secours)  le 1er VSM – Vertical Shaft Sinking Machine – est entré en action début octobre sur l’ouvrage annexe Malleret-Joinville à Malakoff. Il a été monté sur site fin septembre avant de démarrer, en octobre, le creusement du puits d’accès. Cet engin, fabriqué par Herrenknecht, permet de creuser un tunnel vertical sans recourir à la technique des parois moulées. Il devrait être démonté au 1er trimestre 2019 avant d’être acheminé vers un autre site du Grand Paris Express et être uitilisé  sur les ouvrages «Cimetière Parisien» (Bagneux), Fort de Vanves (Châtillon – Montrouge) et «Pierre Plate» (Bagneux). 

  • LE CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL DE VANVES EN PANNE ?

    Alors que le Conseil économique, social et Environnemental  (CESE) de Boulogne-Billancourt, est devenu une institution locale atypique, son Maire, Pierre Christophe Baguet (LR) n’ayant pas hésité à le consulter sur des sujets aussi divers que brûlants, comme  la planification des travaux, l’organisation des entretiens et concertations, ou sur des sujets structurants comme l’aménagement de la ZAC Seguin, la possible fusion Boulogne/Issy-les-Moulineaux, la valorisation du patrimoine culturel… rien de tel à Vanves, où les commissions ne se réunissent pratiquement plus, et l’assemblée générale qui se tient généralement fin Mai/début Juin, comme l’année dernière,  n’a même pas été convoqué. Et pour cause !

    « Notre dernière réunion de commission en novembre 2016 s’était terminée sur le constat navrant de ne pouvoir traiter les sujets proposés pour l’année 2017. En effet, les questions choisies ne relevaient pas d’un besoin municipal identifié et n’avaient pas d’élu référent.Une réunion des présidents de commission en février n’a fait que constater cette situation pour l’ensemble des commissions qui ne peuvent instruire leurs sujets faute d’interlocuteurs référents. Depuis, rien n’a changé ! » constatait un présidente de commission. Une autre commission (Espace Public)  s’est vu confié à la Rentrée 2016,  une étude  sur les déplacements à Vanves dans le cadre de la création de la gare de Fort d’Issy-Vanves-Clamart, alors qu’il est vrai que dans le même temps, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine (CD  92) réalisait une étude qui prenait en compte tous les modes de déplacement afin d’assurer pour chacun (piéton, cycliste, PMR, usagers des transports en commun, automobilistes, deux roues motorisées…) la meilleure accessibilité possible aux nouveaux pôles d’échanges, en concertation étroite avec les villes concernées par la future gare. Elle a sollicité la présence du maire adjoint chargé des travaux, de l’urbanisme, de l’environnement et du développement durable à une de ses réunions, sans succès, puisque l’ayant accepté, il l’a annulée au début de la campagne législative sans avoir proposé un nouveau rendez-vous

    L’impression générale est qu’aucun élu, ni administratif est à même de communiquer avec les membres de ses  commissions qui sont victimes d’une véritable rétention d’information. Et pour cause, car ils sont doublés par l’administration. Ainsi cette commission Espace Public qui a travaillé longuement sur la sécurisation de la rue J.BLeuzen entre 2015 et 2016, a découvert, par inadvertance que  GPSO avait réalisé une étude de sécurisation en amont de sa réflexion et qu’elle était en cours d’approbation par la municipalité. « Alors que notre étude sur la rue Jean Bleuzen préconisait des solutions pour apporter une circulation plus douce à cet axe important, en particulier en donnant une vraie place aux vélos, l’étude GPSO renvoyait l’accès des cyclistes à la rue sadi Carnot qui ne dessert qu’une partie de la zone, et tout les cas, pas l’accès au métro, ni à celui de Paris » constatait sa présidente. « Aussi le choix de la municipalité de retenir de notre étude, uniquement la création d’un passage piéton devant le Mac Do, tout en citant les travaux du CESEV dans le Vanves Infos, nous a beaucoup déçus » ajoutait elle en porte parole de ses membres, découragés devant les refus essuyés lorsqu’ils ont fait différentes propositions d’études rejetées pour leur « non actualité ». Du coup l’ensemble des membres de cette commission a décidé de démissionner pour ne pas cautionner ce simulacre de concertation  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS (suite et fin) : LORSQUE LE DEPUTE DE VANVES PARLE DE SA MISSSION A LA TETE DE LA SOCIETE DU GRAND PARIS

     

    Comme quelques rares privilégiés ont pu écouter André Santini, notre député,  parler, en tant que président Conseil de Surveillance de la société du Grand Paris, justement de ce projet qui fait débat à vanves, ,  lors de son audition par le CESER  qui regroupe les représentants de société civile, sociale et économique francilienne, Le Blog Vanves au Quotidien a décidé de vous en faire profiter. D’autant plus que sa parole s’est fait rare lors du débat public et même après. Et que nous pouvons profiter de ce début de vacancves pour approfondir nos conaissances sur des sujets d’actualités

     

    II - « La tactiques des poches ! »

     

    « La volonté quasi-unanime d’une convergence entre les deux projets soumis au débat s’est donc traduit par le constat d’une complémentarité des tracés proposés à l'Est. Plusieurs demandes de création de gares nouvelles ont été formulées et toutes ont été examinées avec la plus grande attention par la Société du Grand Paris. L’équilibre à trouver entre desserte fine des territoires et performance d'un réseau structurant, circulant à une vitesse commerciale élevée était au cœur de cette problématique. Les modalités et le calendrier de la liaison Orly-La Défense, via Massy, Saclay et Versailles assurée par la ligne verte du Métro Grand Paris, ont fait l'objet d’échanges nourris, en lien notamment avec les problématiques d'aménagement et d'accessibilité du plateau de Saclay. Rappelez-vous, à un moment, on avait adopté la tactique Patton, celles des poches : « Puisqu’on ne réussit pas à régler le problème sur Saclay, on le laisse à l’écart et on y reviendra après ! Là, on avait presque décidée de se résigner et d’attendre la suite ! Puis finalement, on a quand même travaillé.  Les gens ont un peu changé non seulement physiquement mais intellectuellement, et on a aboutit à un vœu du président de la République. Et le problème était simple : Comme le président de la République était pour Saclay, on allait  être contre » racontait il en se rappelant de « l’arrivée du nouveau  jeune président socialiste  du conseil général de l’Essonne,  Jérôme Guedj, qui n’aurait jamais cru un mois plus tôt pouvoir voter le dossier. Je lui ai dit « je ne comprends pas. Vous avez été assistant parlementaire de F.Lamy, réussi l’ENA, maintenant président d’un CG qui n’est pas le plus brillant parait il et on vous apporte la plateforme universitaire la plus brillante d’Europe et vous allez craché dessus ! ». Première réunion : Il ne votre pas contre. 2éme réunion décisive : il vote pour. J’ai été le féliciter en lui disant « vous êtes vraiment intelligent pour un socialiste. Vous avez enjambé tous les « à priori » qui est une chance extraordinaire pour fédérer et développer l’Essonne » et il me dit : « Il y a un mois, on m’aurait dit que je votai pour Saclay, je me foutais par la fenêtre ! ». Et j’ai l’impression d’avoir sauver une vie ! Au moment où France Telecom patine dans la choucroute, nous faisons de l’élémentaire soutien vital ».

     

    3 liaisons ont été retenues : «  Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris a approuvé, à l'unanimité, un schéma d'ensemble composé de trois liaisons : une liaison directe entre Saint-Denis Pleyel et Orly, correspondant aux prolongements Nord et Sud de la ligne 14 – ligne bleue ; une liaison principalement en rocade desservant l'Est de la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val de Marne, les Hauts-de-Seine, la Plaine Saint-Denis et les bassins de population et d'emplois s'étendant du Bourget à la plate-forme de Roissy – ligne rouge ; une liaison de rocade en moyenne couronne entre Orly, Versailles et Nanterre, desservant l'Essonne, les Yvelines et les Hauts-de-Seine – ligne verte. Cette dernière sera réalisée en deux temps, en commençant par la liaison Orly-Versailles, puis, au-delà de 2020, la liaison Versailles-Nanterre sera réalisée au-delà de 2025. La création de ce réseau de transport sera coordonnée avec les projets de liaisons structurantes complémentaires reliant Saint-Denis Pleyel à Noisy-Champs à l'Est et Nanterre à l'Ouest, ainsi que Val de Fontenay à Champigny-sur-Marne. Les modalités envisagées en matière d'exploitation et d'organisation des lignes pourront évoluer dans le cadre des études à venir, sous réserve de ne pas remettre en cause ni les caractéristiques premières du réseau – tracés et gares retenus –, ni les équilibres fondamentaux du schéma d'ensemble ». Enfin, plusieurs gares demandées ont été ajoutées : « Certaines répondent à l'objectif d'une meilleure interconnexion avec le réseau ferré, comme « Fort-Issy – Vanves – Clamart », « Bois-Colombes », « Saint-Maur – Créteil » ou encore « Pont-de-Rungis ». D’autres répondent à des demandes exprimées à l’occasion du débat public, comme « Le Blanc-Mesnil » ou encore « Nanterre-la Boule ». Outre une éventuelle gare supplémentaire au Terminal 4 de Roissy-Charles-de-Gaulle, quatre gares ont été retenues à titre conservatoire ».

     

    A propos des gares, il  a parlé de l’exemple « que j’ai mis au défi mes colllaborateurs de réaliser » : Saint Pancréas ! « Quand vous prenez le train à la gare du Nord et que vous arrivez à la gare de Saint Pancras en Angleterre, vous avez l’impression d’être passé du tiers monde à Shanghaï.  Cette splendide ancienne  gare victorienne avec une grande toiture en nid d’abeille, avec une façade en brique victorienne que les anglais ont travaillé et restauré, moyennant 1,5 milliard d’euros de travaux. Vous avez 6 lignes de métro qui se croisent, 150 000 personnes par jour dont 25 % ne viennent que pour les boutiques, bars et restaurants, ce qui crée des emplois ». André Santini a terminé son exposé en indiquant que « nous entrons dans la période des études et des enquêtes qui va durer entre 12 et 15 mois,  ainsi que des discussions avec les maires pour finaliser. C’est une grande opportunité pour la Région IDF, pour la France, parce qu’on va regarder comment on fait. Je crois beaucoup à cette opération. Cela ne fait qu’un an qu’on est dessus, avec des échéances terribles à tenir, des documents à fournir, des textes à présenter. Beaucoup pensaient qu’on n’y arriverait pas. On est pile dans les clous ».