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préfecture de police de paris

  • UN NOUVEAU TEMOIGNAGE SUR LA LIBERATION DE VANVES- II – LE POSTE DE VANVES ENVOIE UN CANON ANTI CHAR A LA P.P.

    Gaston Marillier qui, alors qu’il faisait partie du Comité d’Insurrection de Vanves, lors de la Libération,  a  laissé à son fils, Jacques, un témoignage sur cette insurrection mis en place, par la résistance à la mi-août 1944 qui a permis la libération de Paris et de sa région, et de Vanves. Le Blog vous propose de lire, durant ces jours, encore de vacances, ce témoignage historique, avant la reprise de la Rentrée  et son actualité

    « Les délégués mandatés pour faire partie du comité local de libération se présentent à la mairie pour participer la gestion communale » écrit Gaston Marillier  le 22 Aout 1944, en faisant état de la cessation de publication des journaux publiés pendant l’occupation. Le lendemain, 23 Août, le comité de libération de Vanves est informé, comme tous les postes de commandement de la résistance, que la préfecture de police - la P.P. -  à Paris est occupé et qu’il lui faut des moyens de défense approprié : « Le poste de Vanves va procurer ce qu’il faut. Depuis plusieurs mois, un canon anti-char avait été dérobé à Villacoublay et transporté dans une cachette dans le bois de Clamart. Une équipe de « durs » aménagea un camion en faisant, à l’intérieur, une ceinture épaisse de sacs de terres. Quelques créneaux furent dissimulés et des fins-tireurs prirent le guet. Muni de son équipage prêt à tout, le camion fonça de Clamart, prit le canon et la remarque, et à toute vitesse, fila vers la capitale en évitant heureusement les rues barricadées. Il mit 25 mn pour arriver à destination. Aussitôt mis en batteries sous les voûtes et parfaitement dissimulés, il était là pour être le canon libérateur. Un tank allemand se présente, capot baissé, en position d’attaque. Arrivé à bonne portée, il reçut de plein fouet une décharge formidable, hésita, fit demi-touret disparut. Le soir, Radio-Londres annonce : « Les Forces Françaises de l’Intérieur ont libéré Paris ! » témoigne t-il en faisant état dans la nuit qui suivit, d’un violent orage qui « ajoute de l’énervement à l’angoisse latente »

    A Suivre…

  • BERNARD GAUDUCHEAU A PROPOS DES RIXES ENTRE BANDES : « Vanves n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! »

    Le Site d’Actu.92  est revenu sur les rixes qui se sont déroulés, avant les vacances de la toussaint devant des établissements scolaires de Clamart, de Malakoff et devant le LEP Dardenne  dans notre commune - « Vanves entre violences et loi du silence, les bandes de jeunes dans le collimateur des pouvoirs publics » - où il est indiqué que le 29 octobre, cinq jeunes issus de Vanves et de Malakoff ont été interpellés.

    «Ces rivalités entre différentes communes de Paris ne sont pas nouvelles. Selon la cellule bande de la Préfecture de Police de Paris , chargée d’identifier ces groupes souvent très jeunes, les tensions entre Vanves et les communes voisines auraient été portées à leurs connaissances « dès 2020 ». « Il s’agit d’une rivalité de communes, sans groupe identifié et constitué, reposant sur un sentiment d’appartenance à une circonscription et non à un quartier ou secteur défini », détaille une source policière. Ces bandes évoluent dans une zone limitée, où l’on trouve le 14ᵉ arrondissement de Paris, mais aussi de Châtillon, Clamart et Issy lesMoulineaux. « Les points de ralliements de ces violences sont souvent autour des établissements scolaires. Ces derniers temps, on constate que le phénomène touche des jeunes de plus en plus jeunes » analyse Bernard Gauducheau, maire de Vanves » selon Atcu.Hauts de Seine qui indique que « La cellule bande a ainsi identifié 7 épisodes de rixes entre 2020 et 2024, soit à peine deux par an»

    Pour ce qui est des causes de ces actes, le flou règne, selon Actu.92 qui a interrogé le maire de Vanves : « Il est très difficile d’identifier le pourquoi de ces violences, car la loi du silence règne, tant chez les auteurs que chez les victimes. On a par exemple des parents à qui on dit de porter plainte, mais ils ne veulent pas », et en conclut : «Insultes, trafic de stupéfiants ou histoires de filles… Les hypothèses sont multiples, mais ne deviennent jamais des certitudes ».

    Pour pallier ce phénomène, des mesures ont été mises en place au fil des années par la municipalité, selon Actu 92 qui cite des groupes d’éducateurs qui assurent une vigilance permanente dans les zones sensibles, des médiateurs entre Mai et Octobre qui circulent à des horaires tardifs sur des lieux où l’on sait qu’il y a des rassemblements de bandes.

    Depuis fin Octobre, un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD)  a été mis en place par le parquet de Nanterre. « Ce dernier, temporaire, a pour but de réunir tous les acteurs, allant des municipalités en passant par la police et les acteurs éducatifs : « Nous avons par exemple été mis en lien avec la Protection judiciaire de la jeunesse et les services pénitentiaires, car certains des jeunes impliqués sont déjà connus de la justice. L’enjeu de ce groupe, c’est de pouvoir intervenir le plus en amont possible» a indiqué Bernard Gauducheau à Actu 92 en soulignant que « les récents évènements ne doivent pas créer tant d’inquiétudes : Sur les 30 000 habitants de la commune, il y a une douzaine d’individus à risque. Ce n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! ».

  • CONTROLES DE POLICE AUX PUCES DE VANVES POUR ERADIQUER LES VENDEURS A LA SAUVETTE EN VU DES JO

    En dehors des périmétres de sécurité autour du Parc des Expositions, et sur le parcours des deux courses cyclistes olympiques qui traverseront et ciupreont en deux la coommune,  sur lesquels la mairie de Vanves a commencé à communiquer lors des trois réunions publiques de quartier, les sites olympiques  et leurs abords ont fait l’objectif d’une attention particulière de la préfecture de police ses derniers mois, tout comme les transports. «La présence policière a été rehaussée, en ciblant les gares et les stations les plus criminogènes», précisait la préfecture de Police qui a annoncé une baisse des violences physiques de 7,3% au premier trimestre 2024, grâce à  125 patrouilles déployées quotidiennement dans les transports. Un dispositif qui va être renforcé dans les semaines à venir, pour atteindre 700 patrouilles quotidiennes durant la période des jeux. Mais c’est surtout la lutte contre les vendeurs à la sauvette qui sont dans le collimateur de la PP, au Trocadéro, au Champ de Mars…aux puces de Vanves, tout à coté de notre ville, fréquenté bien sûr par des vanvéens, car l’objectif du préfet de police, Laurent Nunez, est « l’éradication totale du phénoméne »

    Plusieurs contrôles de police ont été organisés ses derniers temps, suite à des demandes des maires de Malakoff et du 14e arrondissement de Paris. « Ça crée des nuisances pour les habitants, des déchets qui s’amoncellent, des invectives parfois. Pour la ville, ça coûte 30 000 euros par an pour le nettoyage, on est obligés de faire appel au volontariat de nos agents de notre propre service de nettoyage, qui ne travaillent pas le dimanche, normalement » témoignait la maire (PCF) de Malakoff, Jacqueline Belhomme dans le Parisien qui indiquait que treize opérations conjointes (polices municipales et nationale) ont été menées plusieurs dimanches de suite. À la clé, pour les vendeurs, une verbalisation — puisque la vente à la sauvette est considérée comme un délit — et la saisie des marchandises. Au total, 93 m3 de produits illégaux ont été saisis et détruits.

    «Ce sont des actions fortes qui sont menées sur toute la capitale avec la police municipale et on va continuer tous les dimanches autant de fois qu’il le faudra» assurait Laurent Nuñez, en rappelant le nombre d’opérations « sauvette » engagées, passées de 2 500 en 2022 à 7 000 en 2023. « C’est presque plus de 200 %. On essaie d’être efficaces et dissuasifs. On a eu de très bons résultats porte de Choisy et dans le VIIIe arrondissement. L’objectif, c’est bien de faire disparaître ce marché de vente à la sauvette. »

    Heureusement, le territoire de Vanves n’est pas touché par les nuisances de ses « vendeur sà la sauvette ». Mais avec l’approche des JO, les autorités publiques n’en restent pas moins vigilantes