Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lep dardenne

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE FETES ET D’INAUGURATIONS SUR LE PLATEAU

    C’est une semaine d’anniversaire – Pour l’appel du 18 Juin 1940, mercredi,  pour le conservatoire l’ODE vendredi – de fête dans différents de lieux et places  de Vanves samedi, à l’occasion de Vanves En Fête et de la fête de la musique, et surtout d’inaugurations sur le Plateau : Elles commenceront dés le jeudi 19 Juin avec  le foyer de jeunes travailleurs Hosta et la résidence étudiante Funkia porte Brancion, construite par Woodeum dans le cadre du 1er appel à concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » de la MGP . Elles continueront samedi après midi, avec les rues Auguste Comte et sa place du 19 Mars 1962, Louis Vicat qui ont fait l’objet d’une vaste requalification  grâce à GPSO qui a accompagné la restructuration et l’immeuble de Bureaux de Mata Capital, et du square Viparis à l’angle des rues du Moulin et Marcel Yol.

    Durant la semaine passée, Vanves a revêtu son aspect estival visible grâce à plusieurs événements : Le retour de la piétonnisation de la place de la République durant tous les week-ends jusqu’au 14 Juillet. Grâce à la ré-ouverture  temporaire, vendredi après-midi de la rue Raymond Marcheron en double sens. Sachant qu’à compter du 20 juin, la rue Marcheron sera définitivement ouverte à la circulation en double sens, a indiqué la mairie de Vanves, et non pas fin Juillet/Début Août. La neutralisation par section de cette voie  durant le mois de Mai, a permis d’accélérer le chantier et gagner prés de 6 semaines, même s’il y a eu quelques nuisances pour les riverains. Le retour des médiateurs, avec leur tee-shirt, dans les rues de Vanves. La vanvéenne pour sa 21éme édition (sur la photo), dont les trés nombreux participants ont quelque peu souffert de la chaleur – événement sportif sur lequel reviendra le blog – l’exposition des Ateliers d’Expression qui attiré prés de 400 visiteurs dans le préau de l’école Marceau etc... 

     

    Lundi 16 Juin

    A 14H30 au conseil Départemental  des Hauts de Seine : commission Permanente à laquelle participera Sandrine Bourg

    A19H au LEP Dardenne : Spectacle flamenco « chef d’œuvre » présenté par les éléves dans leur cadre de leur épreuve du bac

    Mercredi 18 Juin

    A 9H au Conseil Régional (Saint Ouen) : Séance plénière à laquelle devrait participer Bernard Gauducheau

    A 18H au Monument aux Morts : Cérémonie pour le 85e anniversaire de l’appel du 18 Juin 1940 par le Général de Gaulle qui aurait pu se dérouler au square Marceau, depuis son réaménagement, devant la plaque rendant hommage à Charles de Gaulle. Elle avait été inauguré voilà 35 ans, avec cet extrait de ses mémoires de guerre -Le Salut 1944-1046 : « Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera tôt ou tard, une source d’ardeurs nouvelles après que j’aurais disparu »

    A 19H à Clamart -Salle Jules Hunebelle) : Réunion publique organisé par Ile de France Mobilités sur le Prolongement du tram T10 jusqu’à la gare SNCF et du Grand Paris Express de Clamart

    Jeudi 19 Juin

    A 11H porte Brançion : Inauguration des résidences Hosta et Funkia par Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, Lamia El Aaraje, Adjointe à la Maire de Paris chargée de l’urbanisme, de l’architecture, Philippe Goujon, Maire du 15ème arrondissement de Paris, Bernard Gauducheau, Maire de Vanves, et Edward Arkwright, Directeur Général groupe Altarea

    Vendredi 20 Juin

    A 18H au conservatoire : Célébration  des 10 ans de l’Ode en présence de Bernard Gauducheau, maire de Vanves et Denis Larghero, vice président culture du GPSO et maire de Meudon, avec des discours,  une représentation de la chorale adultes, un concert des groupes de musique actuelle et du jazz  sur le parvis, un concert de l’orchestre symphonique Issy-vanves  avec un hommage à Ravel à l’auditorium

    Samedi 21 Juin

    A partir de 14H sur le parvis du conservatoire ODE : Fête du 10e anniversaire avec des animations et des concerts

    A 14H30 Sur le Plateau : Inauguration  de la rue Auguste Comte, de la place du 19 mars1962, de la rue Louis Vicat et du square VIPARIS Rue du Moulin

    A 14H30 place de la République : Fête de la musique sur deux scénes avec un spectacle à 20H30 « Le faux-homme orchestre » de la Compagnie la Muette suivi de la soirée de l’Escal avec le groupe Groove Buster

    A 14H30 place des Lavandières : Fête de l’intergénérationnel avec démonstrations interactives et initiations dans le cadre de de la grande cause vanvéenne 2025 : Sports et Santé, avec une kermesse dans la cour de l’école Cabourg, et  des ateliers créatifs et des jeux organisé par Le SQUARE dans la cour du LEP Dardenne

    A 15H rue Jean Jaurés : L’Association Raid Aventure Organisation qui rassemble des policiers bénévoles engagés, organisera plusieurs animations afin de créer du lien entre la police et la population pour promouvoir la citoyenneté et les valeurs de la République, avec le bus de la prévention Oriane de la Région, et la caravane solidaire du département SST9

    A 15H au square Jarrousse : Plusieurs associations (Unoin Liban, Sections Basket et Arts Martiaux du Stade de Vanves, Fang Gym Volontaires, Club d’Echecs, Tant Danse, Passion Latina, Dunes des Airs, Biblio-club, Amis des Arts, Ateliers d’Expression) proposeront des initiations et des démonstrations, des animations et des spectacles, avec en clôture le concert du groupe Dakoté à 19H30 

    Dimanche 22 Juin

    A 16H30 à l’église Saint Remy : Concert baroque Violon et Orgue avec Agnés Ruffard au violon, Emmanuelle Flament à la Harpe, Pierre Muller à l’orgue qui interpréteront  des oeuvres de Vivaldi, la sonate pour violon opus 2

  • A VANVES UN CERTAIN 7 JANVIER 2015 : « NOUS SOMMES TOUS CHARLIE »

    Voilà 10 ans, débutait l’année des attentats, de Charlie Hebdo au Bataclan, et dés les premiers jours, un mercredi  7 janvier, en cette fin de matinée où personne n’en croyait ses oreilles avant de voir les images sur les chaînes d’infos et surtout d’apprendre le nom des victimes, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous…parmi les 12 victimes de la rédaction de Charlie hebdo ou de voir la vidéo de  l’assassinat  à bout portant de ce policier à terre. Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ou de la façon dont il a pris connaissance de cet attentat ce jour là. L’émotion était palpable, chacun donnant ses impressions, parmi les vanvéens rencontrés ce jour là, d’autres s’exprimaient sur les réseaux sociaux avec ce « Je suis Charlie ».  D’autant plus que la fusillade à Montrouge le lendemain, jeudi, où une policière municipale trouva la mort, alourdissait encore plus l’atmosphére. Les écoles vanvéennes avaient reçu beaucoup d’appel de parents qui s’inquiétaient en ce jeudi matin. Le moindre petit événement, sûrement sans rapport avec cette fusillade, prenait des proportions énormes comme un changement de trajet du bus 58 (dans Paris). Par contre, le CD 50 était bien bloqué jusqu’à Vanves, la RATP stockant les bus au niveau de la mairie de Vanves, avenue Antoine Fratacci, à cause de cette fusillade. 

    Dés Mercredi après-midi, était déclenché le niveau « alerte attentat » dans le cadre du plan Vigipirate qui n’a pas fait sentir ses effets tout de suite dans le quotidien des vanvéens, sauf pour les écoles. Les sorties scolaires dans les académies de Paris, Créteil et Versailles étaient «  suspendues jusqu'à nouvel ordre » indiquaient le ministère de l'Éducation nationale et le rectorat de Paris, alors que les élèves n’avaient pas cours. Les activités extérieures à la vie scolaire avaient été supprimées, les récréations annulées, et les cartables étaient vérifiés à l’entrée des écoles de Vanves, où il était interdit de stationner aux abords des établissements.

    « Les lycéens (de Michelet) étaient tous bien informés, émus, à telle enseigne que le Mercredi soir, ils m’ont dit qu’ils avaient l’intention de se regrouper Jeudi matin, de faire un rassemblement pacifiste et paisible dans la cour des pyramides. Dés 7H du matin, nous sommes allés à leur rencontre, car ses lycéens qui arrivent si volontiers une minute avant les cours, ce matin là, étaient très nombreux dés 7H. Nous avons beaucoup écouté, discuté, et nous avons réussi à les convaincre que rester dans la cour des Pyramides, en lien direct avec l’extérieur, était quelque peu menaçant. Ils nous ont écouté et se sont rendus dans la cour des Tilleuls, côté parc, protégé par les bâtiments scolaires. La plupart des élèves sont montés en classe, car, par ailleurs, nous avions décidé, avec les enseignants, de modifier le déroulement des cours et de parler avec eux, afin qu’ils expriment leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs doutes» témoignait Bernard Gary, alors proviseur du lycée Michelet, sur le blog. Les lycéens avaient mis des affichettes sur les grilles d’entrée « Je suis Charlie ».

    La tuerie de Montrouge qui était intervenue à quelques kilométres du lycée, durant cette matinée, a provoqué le confinement de cet établissement scolaire comme beaucoup d’autres dans le secteur. «  Nous avons reçu de la préfecture, la consigne de ne laisser sortir aucun élève sous aucun prétexte. Nous avons commandé, en catastrophe, aux boulangeries 1000 sandwichs, parce qu’il s’agissait de nourrir les élèves externes qui n’étaient pas prévus à la demi-pension » témoignait le proviseur..

    Comme prévu, comme dans tous les établissements scolaires de France, un rassemblement a été organisé à midi dans la cour des Tilleuls du lycée Michelet, avec élèves, professeurs, personnels, tous les élèves étant très attentif, lorsque le proviseur leur a parlé, lu quelques strophes d’un magnifique poème d’Aragon de 1944, « la rose et le réséda », en phase avec l’actualité qui résumait bien ce qui mobilisait tant de monde et qui commençait par « celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas ». Il leur a parlé des valeurs de la République, « de ne pas avoir peur »  et que « c’était la dignité qui devait l’emporter ». Tous ont  respecté une minute de silence, des prépas aux collègiens, dans un silence impressionnant et tous spontanément, se sont mis à chanter la marseillaise. Il n’en a pas été de même au LEP Dardenne où des lycéens avaient refusé de respecter la minute de silence. 

    Les collectivités territoriales comme Vanves, ont eu un rôle de relais important pour informer leurs services et la population de l’activation du niveau Alerte Attentat, via notamment les panneaux d’information lumineux. Dés Jeudi matin, il n’y avait plus qu’un accès au PMS André Roche, par la rue du Docteur Arnaud, celui de la rue Jean Baptiste Potin ayant été fermé. Des militaires armés de mitraillettes étaient postés à quelques endroits stratégiques, comme sous le pont SNCF d’Ernest Laval, où passent bien sûr les TGV atlantique,  devant le siège de la station régionale de France 3 Paris Ile de France. Certaines manifestations attirant du public avaient été annulées, comme la réception du Conseil Départemental. D’autres avaient été maintenu comme celle d’André Santini à Issy les Moulineaux : « Face à l’adversité, il ne faut pas céder. C’est pourquoi j’ai maintenu cette cérémonie » avait il déclaré en faisant respecter une minute de silence. Comme à l’ouverture du match de basket Vanves-Caen.

    D’autres ont suscité un dialogue inter-religueux  et une réflexion  spirituelle sur ces événements comme ce fut le cas dans le cadre du café théo qui rassemble toujours des vanvéens de toutes religions  - « C’est la meilleure réponse qui soit par rapport à ce qui s’est passé » indiquait Henri Paul, l’animateur en citant Voltaire  - dans la grande salle du restaurant le Tout Va mieux. « Demain je manifesterais. Mercredi, j’achéterai Charlie Hebdo »  déclarait une vanvéenne bouleversée par « cette résistance nationale, mondiale » comme beaucoup d’autres qui ont reconnu avoir pleuré à la suite de ces événements. « Il est important d’être présent demain pour dire que la violence est intolérable et défendre les valeurs de tolérance. Ce n’est pas supportable ce qui s’est passé ces jours-ci ! » ajoutait une autre participante

    Justement beaucoup de Vanvéens se sont retrouvés le dimanche 11 Janvier dans cette grande manifestation républicaine entre République et Nation  qui a rassemblée 1,5 million de personnes derrière les chefs d’Etat, en partant même ensemble dans le métro, quel que soit leurs couleurs politiques :  Le maire de Vanves confiait au blog, avoir  tété impressionné par « les centaines de vanvéens qui se sont regroupés au départ de Vanves pour rejoindre ce grand rassemblement républicain en hommage aux victimes de l’effroyable tuerie de ces derniers jours. Nous pouvons être fiers de notre capacité à nous réunir lorsque la République est en danger. Ce rassemblement dans Paris et la France entière qui s’est déroulé dans le calme et la dignité a permis de faire résonner les valeurs fondamentales de notre nation française que sont la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité bien au-delà de nos frontières. Et je suis fier d’appartenir à ce grand et beau pays qu’est la France ». Guy Janvier () alors conseiller général socialiste confiait avoir ressenti tout au long de cet après-midi entre La République et La Nation « une grande tristesse » et un « profond recueillement ». Il est vrai que les manifestants – 1,5 millions quand même – étaient dignes, silencieux, exprimant régulièrement leurs sentiments par des applaudissements, avec quelques Marseillaises, sans que les appartenances tant politiques que religieuses n’apparaissent au premier plan. « Impressionnante  marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse. Le peuple de France debout qui dit non à la peur, non à la violence, non à l’antisémitisme. C’était très émouvant. Je suis fière d’être française » réagissait Isabelle Debré Vice présidente du Sénat.

    Mais voilà, Vanves n’en avait pas fini, comme la France, avec les attentats, et cette terrible soirée du 13 Novembre 2015 au Stade de France, au bataclan et dans le 11éme arrondissement de Paris, sur lequel le blog reviendra en fin semaine avec son traditionnel article rappelant les anniversaires heureux et malheureux qui ont marqué l’histoire de Vanves

  • BERNARD GAUDUCHEAU A PROPOS DES RIXES ENTRE BANDES : « Vanves n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! »

    Le Site d’Actu.92  est revenu sur les rixes qui se sont déroulés, avant les vacances de la toussaint devant des établissements scolaires de Clamart, de Malakoff et devant le LEP Dardenne  dans notre commune - « Vanves entre violences et loi du silence, les bandes de jeunes dans le collimateur des pouvoirs publics » - où il est indiqué que le 29 octobre, cinq jeunes issus de Vanves et de Malakoff ont été interpellés.

    «Ces rivalités entre différentes communes de Paris ne sont pas nouvelles. Selon la cellule bande de la Préfecture de Police de Paris , chargée d’identifier ces groupes souvent très jeunes, les tensions entre Vanves et les communes voisines auraient été portées à leurs connaissances « dès 2020 ». « Il s’agit d’une rivalité de communes, sans groupe identifié et constitué, reposant sur un sentiment d’appartenance à une circonscription et non à un quartier ou secteur défini », détaille une source policière. Ces bandes évoluent dans une zone limitée, où l’on trouve le 14ᵉ arrondissement de Paris, mais aussi de Châtillon, Clamart et Issy lesMoulineaux. « Les points de ralliements de ces violences sont souvent autour des établissements scolaires. Ces derniers temps, on constate que le phénomène touche des jeunes de plus en plus jeunes » analyse Bernard Gauducheau, maire de Vanves » selon Atcu.Hauts de Seine qui indique que « La cellule bande a ainsi identifié 7 épisodes de rixes entre 2020 et 2024, soit à peine deux par an»

    Pour ce qui est des causes de ces actes, le flou règne, selon Actu.92 qui a interrogé le maire de Vanves : « Il est très difficile d’identifier le pourquoi de ces violences, car la loi du silence règne, tant chez les auteurs que chez les victimes. On a par exemple des parents à qui on dit de porter plainte, mais ils ne veulent pas », et en conclut : «Insultes, trafic de stupéfiants ou histoires de filles… Les hypothèses sont multiples, mais ne deviennent jamais des certitudes ».

    Pour pallier ce phénomène, des mesures ont été mises en place au fil des années par la municipalité, selon Actu 92 qui cite des groupes d’éducateurs qui assurent une vigilance permanente dans les zones sensibles, des médiateurs entre Mai et Octobre qui circulent à des horaires tardifs sur des lieux où l’on sait qu’il y a des rassemblements de bandes.

    Depuis fin Octobre, un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD)  a été mis en place par le parquet de Nanterre. « Ce dernier, temporaire, a pour but de réunir tous les acteurs, allant des municipalités en passant par la police et les acteurs éducatifs : « Nous avons par exemple été mis en lien avec la Protection judiciaire de la jeunesse et les services pénitentiaires, car certains des jeunes impliqués sont déjà connus de la justice. L’enjeu de ce groupe, c’est de pouvoir intervenir le plus en amont possible» a indiqué Bernard Gauducheau à Actu 92 en soulignant que « les récents évènements ne doivent pas créer tant d’inquiétudes : Sur les 30 000 habitants de la commune, il y a une douzaine d’individus à risque. Ce n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! ».