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lep dardenne

  • A VANVES UN CERTAIN 7 JANVIER 2015 : « NOUS SOMMES TOUS CHARLIE »

    Voilà 10 ans, débutait l’année des attentats, de Charlie Hebdo au Bataclan, et dés les premiers jours, un mercredi  7 janvier, en cette fin de matinée où personne n’en croyait ses oreilles avant de voir les images sur les chaînes d’infos et surtout d’apprendre le nom des victimes, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous…parmi les 12 victimes de la rédaction de Charlie hebdo ou de voir la vidéo de  l’assassinat  à bout portant de ce policier à terre. Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ou de la façon dont il a pris connaissance de cet attentat ce jour là. L’émotion était palpable, chacun donnant ses impressions, parmi les vanvéens rencontrés ce jour là, d’autres s’exprimaient sur les réseaux sociaux avec ce « Je suis Charlie ».  D’autant plus que la fusillade à Montrouge le lendemain, jeudi, où une policière municipale trouva la mort, alourdissait encore plus l’atmosphére. Les écoles vanvéennes avaient reçu beaucoup d’appel de parents qui s’inquiétaient en ce jeudi matin. Le moindre petit événement, sûrement sans rapport avec cette fusillade, prenait des proportions énormes comme un changement de trajet du bus 58 (dans Paris). Par contre, le CD 50 était bien bloqué jusqu’à Vanves, la RATP stockant les bus au niveau de la mairie de Vanves, avenue Antoine Fratacci, à cause de cette fusillade. 

    Dés Mercredi après-midi, était déclenché le niveau « alerte attentat » dans le cadre du plan Vigipirate qui n’a pas fait sentir ses effets tout de suite dans le quotidien des vanvéens, sauf pour les écoles. Les sorties scolaires dans les académies de Paris, Créteil et Versailles étaient «  suspendues jusqu'à nouvel ordre » indiquaient le ministère de l'Éducation nationale et le rectorat de Paris, alors que les élèves n’avaient pas cours. Les activités extérieures à la vie scolaire avaient été supprimées, les récréations annulées, et les cartables étaient vérifiés à l’entrée des écoles de Vanves, où il était interdit de stationner aux abords des établissements.

    « Les lycéens (de Michelet) étaient tous bien informés, émus, à telle enseigne que le Mercredi soir, ils m’ont dit qu’ils avaient l’intention de se regrouper Jeudi matin, de faire un rassemblement pacifiste et paisible dans la cour des pyramides. Dés 7H du matin, nous sommes allés à leur rencontre, car ses lycéens qui arrivent si volontiers une minute avant les cours, ce matin là, étaient très nombreux dés 7H. Nous avons beaucoup écouté, discuté, et nous avons réussi à les convaincre que rester dans la cour des Pyramides, en lien direct avec l’extérieur, était quelque peu menaçant. Ils nous ont écouté et se sont rendus dans la cour des Tilleuls, côté parc, protégé par les bâtiments scolaires. La plupart des élèves sont montés en classe, car, par ailleurs, nous avions décidé, avec les enseignants, de modifier le déroulement des cours et de parler avec eux, afin qu’ils expriment leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs doutes» témoignait Bernard Gary, alors proviseur du lycée Michelet, sur le blog. Les lycéens avaient mis des affichettes sur les grilles d’entrée « Je suis Charlie ».

    La tuerie de Montrouge qui était intervenue à quelques kilométres du lycée, durant cette matinée, a provoqué le confinement de cet établissement scolaire comme beaucoup d’autres dans le secteur. «  Nous avons reçu de la préfecture, la consigne de ne laisser sortir aucun élève sous aucun prétexte. Nous avons commandé, en catastrophe, aux boulangeries 1000 sandwichs, parce qu’il s’agissait de nourrir les élèves externes qui n’étaient pas prévus à la demi-pension » témoignait le proviseur..

    Comme prévu, comme dans tous les établissements scolaires de France, un rassemblement a été organisé à midi dans la cour des Tilleuls du lycée Michelet, avec élèves, professeurs, personnels, tous les élèves étant très attentif, lorsque le proviseur leur a parlé, lu quelques strophes d’un magnifique poème d’Aragon de 1944, « la rose et le réséda », en phase avec l’actualité qui résumait bien ce qui mobilisait tant de monde et qui commençait par « celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas ». Il leur a parlé des valeurs de la République, « de ne pas avoir peur »  et que « c’était la dignité qui devait l’emporter ». Tous ont  respecté une minute de silence, des prépas aux collègiens, dans un silence impressionnant et tous spontanément, se sont mis à chanter la marseillaise. Il n’en a pas été de même au LEP Dardenne où des lycéens avaient refusé de respecter la minute de silence. 

    Les collectivités territoriales comme Vanves, ont eu un rôle de relais important pour informer leurs services et la population de l’activation du niveau Alerte Attentat, via notamment les panneaux d’information lumineux. Dés Jeudi matin, il n’y avait plus qu’un accès au PMS André Roche, par la rue du Docteur Arnaud, celui de la rue Jean Baptiste Potin ayant été fermé. Des militaires armés de mitraillettes étaient postés à quelques endroits stratégiques, comme sous le pont SNCF d’Ernest Laval, où passent bien sûr les TGV atlantique,  devant le siège de la station régionale de France 3 Paris Ile de France. Certaines manifestations attirant du public avaient été annulées, comme la réception du Conseil Départemental. D’autres avaient été maintenu comme celle d’André Santini à Issy les Moulineaux : « Face à l’adversité, il ne faut pas céder. C’est pourquoi j’ai maintenu cette cérémonie » avait il déclaré en faisant respecter une minute de silence. Comme à l’ouverture du match de basket Vanves-Caen.

    D’autres ont suscité un dialogue inter-religueux  et une réflexion  spirituelle sur ces événements comme ce fut le cas dans le cadre du café théo qui rassemble toujours des vanvéens de toutes religions  - « C’est la meilleure réponse qui soit par rapport à ce qui s’est passé » indiquait Henri Paul, l’animateur en citant Voltaire  - dans la grande salle du restaurant le Tout Va mieux. « Demain je manifesterais. Mercredi, j’achéterai Charlie Hebdo »  déclarait une vanvéenne bouleversée par « cette résistance nationale, mondiale » comme beaucoup d’autres qui ont reconnu avoir pleuré à la suite de ces événements. « Il est important d’être présent demain pour dire que la violence est intolérable et défendre les valeurs de tolérance. Ce n’est pas supportable ce qui s’est passé ces jours-ci ! » ajoutait une autre participante

    Justement beaucoup de Vanvéens se sont retrouvés le dimanche 11 Janvier dans cette grande manifestation républicaine entre République et Nation  qui a rassemblée 1,5 million de personnes derrière les chefs d’Etat, en partant même ensemble dans le métro, quel que soit leurs couleurs politiques :  Le maire de Vanves confiait au blog, avoir  tété impressionné par « les centaines de vanvéens qui se sont regroupés au départ de Vanves pour rejoindre ce grand rassemblement républicain en hommage aux victimes de l’effroyable tuerie de ces derniers jours. Nous pouvons être fiers de notre capacité à nous réunir lorsque la République est en danger. Ce rassemblement dans Paris et la France entière qui s’est déroulé dans le calme et la dignité a permis de faire résonner les valeurs fondamentales de notre nation française que sont la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité bien au-delà de nos frontières. Et je suis fier d’appartenir à ce grand et beau pays qu’est la France ». Guy Janvier () alors conseiller général socialiste confiait avoir ressenti tout au long de cet après-midi entre La République et La Nation « une grande tristesse » et un « profond recueillement ». Il est vrai que les manifestants – 1,5 millions quand même – étaient dignes, silencieux, exprimant régulièrement leurs sentiments par des applaudissements, avec quelques Marseillaises, sans que les appartenances tant politiques que religieuses n’apparaissent au premier plan. « Impressionnante  marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse. Le peuple de France debout qui dit non à la peur, non à la violence, non à l’antisémitisme. C’était très émouvant. Je suis fière d’être française » réagissait Isabelle Debré Vice présidente du Sénat.

    Mais voilà, Vanves n’en avait pas fini, comme la France, avec les attentats, et cette terrible soirée du 13 Novembre 2015 au Stade de France, au bataclan et dans le 11éme arrondissement de Paris, sur lequel le blog reviendra en fin semaine avec son traditionnel article rappelant les anniversaires heureux et malheureux qui ont marqué l’histoire de Vanves

  • BERNARD GAUDUCHEAU A PROPOS DES RIXES ENTRE BANDES : « Vanves n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! »

    Le Site d’Actu.92  est revenu sur les rixes qui se sont déroulés, avant les vacances de la toussaint devant des établissements scolaires de Clamart, de Malakoff et devant le LEP Dardenne  dans notre commune - « Vanves entre violences et loi du silence, les bandes de jeunes dans le collimateur des pouvoirs publics » - où il est indiqué que le 29 octobre, cinq jeunes issus de Vanves et de Malakoff ont été interpellés.

    «Ces rivalités entre différentes communes de Paris ne sont pas nouvelles. Selon la cellule bande de la Préfecture de Police de Paris , chargée d’identifier ces groupes souvent très jeunes, les tensions entre Vanves et les communes voisines auraient été portées à leurs connaissances « dès 2020 ». « Il s’agit d’une rivalité de communes, sans groupe identifié et constitué, reposant sur un sentiment d’appartenance à une circonscription et non à un quartier ou secteur défini », détaille une source policière. Ces bandes évoluent dans une zone limitée, où l’on trouve le 14ᵉ arrondissement de Paris, mais aussi de Châtillon, Clamart et Issy lesMoulineaux. « Les points de ralliements de ces violences sont souvent autour des établissements scolaires. Ces derniers temps, on constate que le phénomène touche des jeunes de plus en plus jeunes » analyse Bernard Gauducheau, maire de Vanves » selon Atcu.Hauts de Seine qui indique que « La cellule bande a ainsi identifié 7 épisodes de rixes entre 2020 et 2024, soit à peine deux par an»

    Pour ce qui est des causes de ces actes, le flou règne, selon Actu.92 qui a interrogé le maire de Vanves : « Il est très difficile d’identifier le pourquoi de ces violences, car la loi du silence règne, tant chez les auteurs que chez les victimes. On a par exemple des parents à qui on dit de porter plainte, mais ils ne veulent pas », et en conclut : «Insultes, trafic de stupéfiants ou histoires de filles… Les hypothèses sont multiples, mais ne deviennent jamais des certitudes ».

    Pour pallier ce phénomène, des mesures ont été mises en place au fil des années par la municipalité, selon Actu 92 qui cite des groupes d’éducateurs qui assurent une vigilance permanente dans les zones sensibles, des médiateurs entre Mai et Octobre qui circulent à des horaires tardifs sur des lieux où l’on sait qu’il y a des rassemblements de bandes.

    Depuis fin Octobre, un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD)  a été mis en place par le parquet de Nanterre. « Ce dernier, temporaire, a pour but de réunir tous les acteurs, allant des municipalités en passant par la police et les acteurs éducatifs : « Nous avons par exemple été mis en lien avec la Protection judiciaire de la jeunesse et les services pénitentiaires, car certains des jeunes impliqués sont déjà connus de la justice. L’enjeu de ce groupe, c’est de pouvoir intervenir le plus en amont possible» a indiqué Bernard Gauducheau à Actu 92 en soulignant que « les récents évènements ne doivent pas créer tant d’inquiétudes : Sur les 30 000 habitants de la commune, il y a une douzaine d’individus à risque. Ce n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! ».

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE REPRISE VRAIMENT AUTOMNALE

    A l’occasion de la semaine de la Toussaint, après le passage à d‘heure d’hiver, Vanves a pris ses airs d’automne avec ce temps grisâtre et maussade, et même du brouillard, les arbres s’éclaircissant en perdant leurs feuilles sur les trottoirs. La Ville a même célébré Hallooween avec ses groupes d’enfants déguisés venant chercherdes bonbons chez les commerçants, et cette soirée de l’horreur à Gambetta : « vraiment un moment incroyable grâce à l'énergie des bénévoles... pas pour rien qu'on y retourne! Les services techniques sont tops pour mettre en lumière les lieux... et les gens de l' Escal sont aussi au taquet. C'est dommage qu'on ne retrouve pas un autre moment de l'année regroupant cette belle dynamique de groupe » soulignait sur les réseaux sociaux Karine Mortelle Forhan. La ville a distribué des bougies aux vanvéens qui venaient se recueillir sur la tombe de leurs proches. Beaucoup ont apprécié le fleurissement des tombes du carré militaire (sur la photo)  réalisé par le service des espaces verts. 

    Les premiers arbres du square Marceau-Charles de Gaulle ont été livré et commencé à être planté, beaucoup de passants les trouvant rabougris ( ?). Pour une future « forêt urbaine », ça l’a fout mal ! Les espaces intérieurs de la gare de vanves Malakoff, après leur inauguration voilà prés d’un mois, sont accessibles aux voyageurs depuis quelques jours, mais pas aux PMR, malheureusement comme le faisait remarquer une internaute  « Ça nous fait une belle jambe d’avoir des trains flambant neuf et accessibles si l’on ne peut pas accéder aux quais! Le schéma directeur d’accessibilité est un beau papier non suivi d’effets! ». Les habitués de cette gare qui prennent la ligne N du Transilien (Paris Montparnasse- Versailles Chantiers) ne sont pas au bout de leur peine, car comme ce week-end de la Toussaint, aucun train ne circulera les week-end de Novembre à cause de travaux de maintenance, de remplacement d’appareils de voies à Paris-Montparnasse, de modernisation et mise aux normes d’accessibilité de la gare de Clamart en vue de sa liaison de la future ligne 15 du Grand Paris Express, de remplacement de câbles sur Versailles-Chantiers. Il en sera de même pour les habitués de la ligne 13 où plusieurs arrêts ne seront plus desservis en Novembre, comme Mairie de Clichy, Porte de Clichy, Brochant après la Fourche

    Après les rixes survenues avant les vacances devant des lycées de Clamart, Malakoff, Vanves(LEP Dardenne), cinq personnes ont été interpellés le 29 Octobre, a annoncé la préfecture des Hauts de Seine : « Tous les services de l’État ont accentué leurs actions afin de faire cesser ces actes intolérables et identifier les auteurs des infractions. Les patrouilles de la police nationale ont été fortement renforcées aux abords des établissements, en lien avec la Direction Académique des Services de l’Éducation Nationale, la police municipale et les chefs d’établissements. La mobilisation a permis l’interpellation des cinq jeunes » dont un vanvéen. Enfin, l’horizon s’est éclaircit pour Gabriel Attal qui a fait acte de candidature en en envoyant une lettre aux militants à la veille de la Toussaint, après le retrait d’Elisabeth Borne, pour prendre la présidence de Renaissance lors du Congrés prévu les 23 et 24  Novembre.  En attendant mercredi prochain, le député de Vanves lancera sa fondation contre le harcélement « Faire face » afin de poursuivre un combat qu’il avait entamé au ministère de l’Éducation nationale.

    Lundi 4 Septembre

    A 8H au parc F.Pic et rue R.Marcheron : Début des chantiers de la restauration des glacières et de la requalification de cette rue entre le carrefour de l’insurrection et la rue Larmeroux sur lesquels le Blog Reviendra cette semaine

    Mercredi 6 Novembre 

    A 9H30 salle Danton : Assemblée générale de la FNACA

    Jeudi 7 Novembre :

    A 18H30 à l’hôtel Mercure :  Forum des Entreprises de la Ville de Vanves organisé par le Challenger Club en lien avec GPSO et la CCI 92. Le théme pour cette 8éme édition sera le circuit court et les liens qui peuvent s’établir entre entrepreneurs du même territoire pour former un écosystéme

    Samedi 9 Novembre

    A 10H place de la République : GPSO et EcoSystéme organise une collecte solidaire des appareils électriques

    Dimanche 10 Novembre

    A 18H30 sous l’Arc de Triomphe : Paul Guillaud, président de la 71e section de  l’UNC Vanves qui célèbre son centenaire  conduit une délégation d’élus, d’anciens combattants et de collégiens de Saint Exupery qui participera au ravivage de la Flamme Sacrée et ramènera un flambeau à Vanves pour la cérémonie du lendemain

    Lundi 11 Novembre

    A 10H30  au Cimetière puis devant le monument aux morts : Cérémonie marquant le 106e anniversaire de l’armistice mais aussi le 100e anniversaire de l’inauguration du monument aux morts de Vanves réalisé par  un architecte-sculpteur  de talent, Robert Le Bout, ancien combattant dont le frère était tombé au champ d’honneur comme il l’avait rappelé F.Pic, maire de l’époque qui avait souhaité qui s’élève au cœur de Vanves, non à l’endroit où il se trouve aujourd’hui, le long d’un mur du cimetière face à l’hôtel de ville, mais le long de l’avenue A.Fratacci, au bas du square de l’hôtel de ville.  « Un choix guidé par le souci de la vérité, de la simplicité…un simple mur rappelant la mort de centaines de vanvéens »avait souligné F.Pic maire de Vanves lors du discours inaugural