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centres de loisirs

  • CHRONIQUES A VANVES DU DECONFINEMENT : UNE REPRISE A L’ECOLE SELON DES REGLES STRICTES

    67% des parents souhaitent le retour de leurs enfants à l’école,  30% le retour à la cantone, et 22% le retour à l’accueil du mercredi des centres de loisirs selon les résultats d’un questionnaire transmis aux parents des 2200 enfants scolarisés à Vanves auxquels ont répondu 1800 d’entre eux, selon le maire de Vanves qui a fait le point sur la Reprise dans son intervention hebdomadaire sur le site Faceboook de la ville Vanves dernier.

    Il a indiqué que le protocole sanitaire du Ministére de l’Education Nationale fixant des normes très strictes, la ville  ne pourra ouvrir qu’une salle de classe par aile de bâtiment et par étage. Chaque groupe d’élèves sera indépendant et disposera d’un groupe sanitaire dédiée pour  faciliter les lavages de mains répétés. Un sens de circulation sera mis en place par chaque direction d’école au sein de son établissement pour respecter la distanciation physique. Les classes accueilleront de 5 à 10 enfants en maternelle, de 10 à 15 élèves en élémentaires pour respecter ces régles. «En tenant compte de ce cadre sanitaire, et des équipes d’encadrements, nous serons en capacité d’ouvrir 14 classes en maternelle et 16 en Elémentaire. 17% des enfants inscrits à l’école pourront effectivement être accueillis à compter du 14 Mai» a-t-il indiqué. «Il ne s’agit que d’un accueil scolaire restreint qu’une véritable réouverture des écoles. Parmi ses 17% d’élèves, selon les exigences du gouvernement, les directrices d’écoles devront accueillir en priorité les enfants des parents mobilisés par la crise sanitaire fortement présent dans notre département classé rouge. Puis les enfants qu’elles jugeront indispensable de re-scolariser sur site» a-t-il ajouté. Le matin, les enfants devront être déposés à la porte de l’école (les parents n’auront pas le droit de rentrer dans l’enceinte de l’école et devront respecter le marquage au sol permettant la distanciation physique) selon une entrée spécifique à chaque classe ou un horaire échelonné.

    Les temps de récréation seront eux aussi organisés en horaires échelonnés afin d’éviter que les différents groupes-classes ne se croisent. A 16h30, la sortie de l’école se déroulera dans les mêmes conditions et au même endroit que l’arrivée, le matin. Sur le plan sanitaire, un protocole très stricte est prévu : Les points de contacts comme les rampes, les poignets de porte seront nettoyés 4 fois par jour, et aprés chaque passage de groupe d’enfants, et les classes à midi, et le soir avec un produit désinfectant. Des cadres municipaux référents ont été désignés pour chaque école, pour assurer la coordination de la logistique, le traitement des imprévus en interfaces avec les équipes éducatives, d’entretien et du service éducation de la mairie. «Pour les cantines, une distanciation physique sera respectée, et pour éviter les manipulations, les enfants seront servis à tables. Des groupes de 15 enfants maximum déjeuneront pas roulement. Pendant ce temps les agents d’entretien désinfecteront les classes» a-t-il indiqué.

    Les accueils de loisirs recevront les mêmes enfants que ceux admis dans les écoles.

    Pour les créches  Boule de gomme, Caramel,Pomme Cannelle et Sucre d’orge  282 familles sont concernées. «La priorité a été donné aux enfants des parents soignants, des enseignants, des familles mono parentales, des familles ne pouvant pas poursuivre leur activité en télétravail, ou en grande précarité. 117 familles sont ainsi concernées. Les enfants de plus de 18 mois seront accueilis, car ils sont plus autonomes, et il sera plus simple pour les professionnels de mettre en ouvre les gestes barrières !». Ils seront accueillis au sein de 2 unités de 10 enfants chacune dans chaque créche, sauf à Pain d’épices qui ne pourra accueillir dans ses locaux que 8 enfants. «Les capacités d’accueil sont susceptibles d’augmenter à partir du 2 juin, en fonction de l’évolution de la situation épidémique et du retour d’expérience des trois premières semaines d’accueil» selon la mairie

  • NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : L’API N’A JAMAIS SAISI L’INTERET DE CETTE REFORME

    Un sondage  réalisé par la ville  auprès des familles des parents d’élèves de maternelle et de primaire, des eneignants,  des équipes d’animations a fait apparait très nettement qu’une majorité se dessine pour un retour à la semaine de 4 jours. 58,8% des parents se prononcent pour, 38,4% pour le statu quo,  et les équipes d’animations à 73,9% our (20,3% contre). Tous les conseils d’écoles ont été consultés et ont voté pour le retour aux 4 jours à 67,8%. « Nous ne sommes pas étonnés par ces chiffres. Deux tiers des parents veulent revenir aux rythmes antérieurs » constate Julien Trouvé président de  l’API (association des parents indépendants), avec Stephanie Gazel, parent d’éléves chargée de suivre ce dossier des rythmes scolaires pour l’API  

    « Nous n’avons jamais saisi l’intérêt de cette réforme. Elle a donné lieu à une usine à gaz. Elle a créé des inégalités et elle n’a pas rempli ses objectifs. Et on s’est heurté à la difficulté de trouver un bon rythme. On aurait aimé que ces nouveaux rythmes scolaires soient lissés sur la semaine, en commençant tous les jours à 15H45,  au lieu d’une semaine déséqulibrée où un jour les écoliers basculaient en activité péri-scolaires à 15H, et un autre à 16H30. Mais ce n’était pas possible, faute de pouvoir recruter suffisamment d’animateurs » explique t-il. Beaucoup de parents comme les enseignants d’ailleurs, avaient remarqué la fatigue des tous petits écoliers en maternelle, car ils n’avaient plus une journée compléte de repos le mercredi : « La théorie veut que la rupture du mercredi peut compromettre les apprentissages. Mais on constate que la pause est nécessaire chez soi ou en centre de loisirs. Ce qui suscite la fatigue, c’est la discontuinité des activités, et la perte de repères. La mairie avait d’ailleurs tenue compte de nos remarques, en mettant en place des activités moins contraignantes, la possibilité de glisser d’une activité à un temps libre, avoir le choix entre une activité ou un temps de repos »

    Le tiers de parents qui s’est prononcé pour le maintien de la semaine de 4 jours et demi s’expliquerait aisément, certains parce qu’ils ne veulent pas remettre en question les nouvelles habitudes, d’autres parce qu’ils ont suivi les instructions de la FCPE. La plupart considèrent que 5 matinées d’apprentissages étaient bénéfiques. Mais c’était lourd en termes de personnel et de logistique. « On a assisté à un turn over croissant des animateurs. Se déplacer pour 1H30 d’activités morcelle leur métier, d’autant qu’il n’y a vraiment que ¾ d’heure d’activité réelle. Avec le retour aux 4 jours, ils retrouveraient une journée entière pour organiser ses activités, avec le retour des sorties du mercredi, un vrai projet pédagogique » constate t-il en ajoutant : « Le seul point positif et bénéfice de  cette réforme, est d’avoir montré le rôle important des animateurs dans l’éducation de nos enfants. Il a suscité le dialogue entre enseignants et animateurs, et a formalisé le lien avec les parents au sein de la COPIL qui devrait se réunir en Janvier 2018 pour formaliser le nouveau PEDT. D’ailleurs nous espérons bien que la COPIL continuera à se réunir sur d’autres problématiques. Enfin, elle a permis d’élargir les plages d’accueil des enfants, à 8H le matin, jusqu’à 19H le soir » reconnait Julien Trouvé  

  • ENQUETE SUR LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES ET DANS LES 1281 COMMUNES FRANCILIENNES

    A l’occasion d’un  colloque sur « la Réforme de l’Ecole en questions, L’AMIF (Association des maires d’IDF) a présenté les résultats d’une enquête réalisé auprès des maires sur les nouveaux rythmes scolaires entre le 1er Juillet et le 31 Août 2016.

    «La réforme a été imposée aux maires qui, réticents au départ mais responsables, ont dû devant la demande très forte des parents s’adapter et chercher des solutions pour mettre en place des activités»  constate l’AMIF en indiquant «qu’en 2013, 13% des communes volontaires ont mis en place la réforme, 81% en 2014 lorsqu’elle est devenue obligatoire - comme à Vanves - et les 6% restant s’y sont pliées en 2015». Cette enquête montre que 90% des maires sondés ont estimé avoir rencontré des difficultés dans la mise en place de la réforme et 90% des communes franciliennes ont établi un Plan éducatif de territoire (PEDT).

    Les difficultés les plus importantes ont été : la fatigue des élèves (76%) constaté par l’ensemble des enseignants et des parents d’élèves surtout pour les maternelles comme ont témoignés ces derniers sur le blog autour de la Toussaint 2014. Le recrutement et la formation des personnels (64%). Vanves a vraiment rencontré des difficultés avec les recrutements extérieurs la première année, certains des animateurs extérieurs dans les différents ateliers ayant des comportements qui « laissaient à désirer ». C’est pourquoi, dés la Rentrée 2015, la ville adoptait une formule plus souple, en remplaçant les ateliers par une prise en charge par les centres de loisirs chargés de l’accueil, avec des activités de qualité, animées par du personnel connu et formé. Enfin, le financement (22%) : Il en a coûté 600 000 € la première année à Vanves, beaucoup plus que les évaluations faites avec l’aide du fonds de compensation. C’est pourquoi une participation des parents a été demandée, en pratiquant le tarif des centres de loisirs.

    Cette enquête montre que les dépenses qui risquent de croître en 2016-17 concernent : les personnels (75%), le matériel (43%), la restauration (26%), les transports (10%). Les NAP sont fréquentées par 62% des élèves en élémentaire et 57% des élèves en maternelle. Elles sont encadrées par des animateurs (75%), des ATSEM (63%), des enseignants (41%), des entraîneurs sportifs (41%), des animateurs d’associations d’éducation populaires (37%) et des bénévoles retraités ou des étudiants (22%). A Vanves, seuls les animateurs des Centres de loisirs animent ces NAP, le maire exigeant le BAFA. « Le temps passé par les  animateurs avec les écoliers est aujourd’hui plus long et important que les enseignants. Il ne faut pas négliger cette nouvelle donne, car les animateurs ont un rôle pédagogique. C’est pourquoi j’exige une formation BAFA ! » indique Bernard Gauducheau pour qui c’est une filière qui s’est professionnalisé depuis les années 1980/90