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ENVIRONNEMENT - Page 6

  • POLEMIQUES A VANVES SUR LA PLANTATION D’ARBRES POUR LUTTER CONTRE LE RECHAUFFEMENT

    « Habitant Paris dans le 14e arrondissement, c’est un plaisir de venir travailler à Vanves. J’apprécie cette commune qui me fait penser à un village, apaisé par rapport à l’agitation de  Paris, dans un cadre agréable, dans ce quartier pavillonnaire avec ces jardins » confiait ce parisien qui travaille dans un café du Plateau.  Etonnant car, à l’opposée, les vanvéens sont très critiques vis-à-vis de la municipalité, accusée de bétonner et densifier à outrance leur commune au détriment de leur qualité de vie. Même si l’équipe municipale essaie de bien faire pour développer et requalifier les espaces verts, avec le projet du square Marceau-Charles de Gaulle, planter plus d’arbres et arbustres (600 d’ici 2026), contribuer à oeuvrer pour la préservation de la biodiversité en milieu urbain, comme ses membres l’expliquent notamment lors des réunions publiques de quartier. Mais  le message est inaudible et a du mal à passer, car lesvanvéens retiennent une seule chose : l'abattage d'arbres.

    On l’a vu ces derniers jours  avec  les réactions à la suite l’article du parisien consacré à l’aide de la ville aux copropriétés pour planter des arbres  « Vanves : coup de pouce aux copropriétaires pour l’achat d’arbres » qui entre dans le cadre du programme de végétalisation de l’espace public voté voilà un an. Il vise notamment la plantation de 100 arbres par an, mené par la Ville pour embellir les copropriétés et l’espace public, et œuvrer pour la protection de la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur et l’imperméabilisation des sols. «En 2020, l’objectif annoncé était de planter 600 arbres supplémentaires jusqu’en 2026. Aujourd’hui, le patrimoine arboré de la commune représente 3275 arbres ( 2740 arbres en dehors des par cet squares publics) soit 0,1 arbre par habitant » indiquait le Parisien  en ajoutant : « On le sait aujourd’hui, augmenter la part de végétalisation en ville permet de lutter contre la chaleur et de faire redescendre la température de 2°C en moyenne. »

    «Le dispositif mis en place est sympathique, il  ne faut pas oublier que sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, 57 au moins un arbre (en bac ou en pleine terre) » constatait Laurent Delrieu, un vanvéen très actif sur les réseaux sociaux  en se référant à une étude de l’Institut Paris Région cité aussi par Le Parisien, montrant que « si on compte 2,1 arbres par habitant en Ile de France, Vanves en aurait 0,1 par habitant ». Il dénoncait « les (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières »  en citant l’exemple de « ce chantier du 42 Larmeroux où un programme immobilier remplace une maison comprenant un jardin arboré dont, à moins d’un mètre de la voie publique, un superbe cèdre adulte de grande hauteur. La résidence se construit et ses murs sont au ras de la rue alors même que, sur le reste de la rue, les villas démarrent 2 mètres en retrait de la rue ... d’où la présence de nombreux arbres. Pourquoi ne pas avoir imposé cette règle à l’immeuble en construction ? » s’interrogeait il en  ajoutant : « Certes dans quelques rues (impasse Sadi Carnot, villa franco-russe, etc ), les plantations ne sont pas possibles. Mais ailleurs elles le sont et seule la volonté fait défaut. La rue Pruvot refaite en 2022 ? La villa de la gare refaite en 2023 ? Zéro arbre planté. Pourquoi une telle carence ? Dans de nombreuses rues, la végétalisation ne tient qu’à la présence d’arbres dans des jardins privés .. jardins privés qui disparaissent lors de la construction d'immeubles » constatait il.

    « Avant de demander aux copropriétés de planter un arbre, il faudrait obliger les promoteurs à construire des programmes avec de la pleine terre pour pouvoir planter des arbres » Twittait Karine Mortelette Forhan de son côté. Alors que Sphie Gremion présidente de l’ARRM  s’interrogeait à propos de la végétation au cimetière : « Les arbres de même type plantés il y a plus de 5 ans dans le cimetière ressemblent toujours à des plumeaux : c’est quel type d’arbres pour qu’ils ne fassent pas de ramures donc pas d’ombre ?! » comme le montrent des photos de l’ancienne allée avec des arbres plus flamboyants. Finalement, tout le monde est d’accord sur un point, mais pas sur la façon d’agir. Sans aller jusqu’à parodier Emmanuel Grégoire 1er adjoint de la maire d Paris présentant le plan anti-chauffe de la capitale : « Pour adapter Vanves au réchauffement, il faut planter à chaque endroit où c’est possible ! »… et pas un immeuble !

  • LE RUCHER MUNICIPAL DE VANVES LAUREAT DU CONCOURS DE MIEL METROPOLITAIN

    Vanves fait parti des 12 Communes qui ont des rûchers municipaux  à être récompensé par la Métropole du Grand Paris dans le cadre du concours de miel qu’elle organise depuis 2016 avec la Société Centrale d’Apiculture. Un événement qui est l’occasion de sensibiliser à la préservation et à la valorisation de la biodiversité dans la MGP, qui constitue un réel enjeu pour les communes,  contribue à améliorer le cadre de vie, la santé des habitants, à prévenir les risques environnementaux et à développer les activités économiques.

    Cette initiative témoigne de l’engagement de la Métropole en faveur de la protection des pollinisateurs et de la biodiversité, ainsi qu’au développement de la filière apicole. La préservation des pollinisateurs est un enjeu défini dans le Plan biodiversité métropolitain, approuvé par le Conseil métropolitain du 4 avril 2022.  «Les abeilles vivent aujourd’hui mieux en ville qu’à la campagne ! La vitalité du concours des miels métropolitains, avec 124 candidats cette année dont 30 ruchers municipaux, atteste du nombre croissant de producteurs de miels dans l’aire métropolitaine. Cette opération vient également rappeler que l’utilisation réduite de pesticides ne suffit pas à créer les conditions favorables à l’installation de ruches en milieu urbain. Cela doit s’accompagner de plantations de plantes mellifères dans nos communes. À plus grande échelle, cela doit aussi s’appuyer sur une politique engagée en faveur de la biodiversité, à l’instar de celle que nous menons avec CDC Biodiversité au travers du programme Nature 2050» a souligné Antoinette Guhl, Vice-présidente de la MGP déléguée à la Nature en ville, à la Biodiversité et à l’Agriculture métropolitaine.

    Ainsi , pour la 5e édition de ce concours ; la MGP avait  reçu 124 candidatures dont 30 ruchers municipaux  avec 72 communes métropolitaines représentées. 65 lauréat, représentant 39 villes du territoire métropolitain, ont été désignés au sein de 7 sections différentes : Acacia ; Miel de forêt ; Tilleul, Miel de printemps liquide ; Miel de printemps cristallisé ; Miel d’été liquide ; Miel d’été cristallisé.

    Parmi les lauréats,  Vanves et 11 ruchers municipaux  : Argenteuil, Bry-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Dugny, Malakoff, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Sceaux, Saint-Mandé, Villeneuve-la-Garenne, Villeneuve-Saint-Georges.

  • UN PREMIER SECTEUR CONCERNE DEPUIS LUNDI A VANVES PAR LA NOUVELLE COLLECTE DESDECHETS ALIMENTAIRE DU GPSO

    Un premier secteur de la ville de Vanves est concerné par la collecte des déchets alimentaires depuis 6 février 2023 : IL s’agit de tout les quartier riverain du parc des expositions et du lycée Michelet jusqu’à l’Avenue Victor Hugo, et dans le bas de Vanves entre le parc du lycée, de l’avenue du Général de Gaulle et du Centre Ancien. Des éco-animateurs passeront à partir de fin janvier 2023 chez les habitants des pavillons ou des immeubles pour les équiper et  présenter les bonnes pratiques. Les nouveaux bacs de collecte seront distribués entre le lundi 23 janvier et le vendredi 3 février 2023. Pour ce secteur, deux collectes pour les déchets alimentaires auront lieu chaque semaine (nouveau bac marron) : les mercredi et samedi.

    Le déploiement de la collecte des déchets alimentaires s’effectuera progressivement de 2023 à 2025 sur l’ensemble du territoire de GPSO, et à Vanves dans d’autre secteurs : Lorsqu’un secteur sera concerné, ses habitants recevront un courrier dans leur boîte aux lettres pour les en informer en amont et des éco-animateurs se présenteront à leur domicile pour vous équiper et vous présenter les bonnes pratiques.

    Ainsi,  Grand Paris Seine Ouest (GPSO), «fidèle à son identité de territoire innovant et durable», a souhaité franchir une nouvelle étape en matière de tri des déchets, en lançant progressivement la collecte des déchets alimentaires. «Ainsi, pour la première fois sur un territoire tel que le nôtre, une collecte des déchets alimentaires va être progressivement mise en place à Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, et Vanves, Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray en bénéficiant déjà» explique GPSO sur son site.

    Un tiers de nos déchets ménagers sont des déchets alimentaires. Aujourd’hui ces déchets, quand ils ne sont pas compostés, sont traités sans différenciation. Epluchures mais également carcasses de poulet, arêtes de poisson ou encore les restes de nos repas sont autant de ressources à valoriser. GPSO anticipe l’échéance fixée par la loi. En effet, la généralisation du tri à la source des biodéchets est rendue obligatoire en France à partir du 1er janvier 2024 dans le cadre de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, dite loi anti-gaspillage (loi AGEC). Après de premières expérimentations réussies depuis 2018 à Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray, le territoire de GPSO, chargé de la collecte des déchets, s’engage dès maintenant dans cette démarche afin de réussir au mieux cette transition et de continuer à porter son engagement environnemental.

    «L’enjeu économique de cette nouvelle collecte est particulièrement important quand on sait que le tarif de traitement d’une tonne d’ordures ménagères s’élève à 103€, alors que celui d’une tonne de déchets alimentaires n’est que de 19€ (Tarifs de traitement SYCTOM 2022). Elle permettra d’optimiser le coût global de traitement de nos déchets. Mais l’enjeu est aussi environnemental, puisque les déchets issus de nos assiettes vont à terme produire de l’énergie par méthanisation et contribuer ainsi à la production d’une énergie renouvelable se substituant aux énergies fossiles. Ils seront aussi utilisés pour fabriquer un compost destiné à l’agriculture, limitant ainsi le recours aux engrais chimiques».