Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENVIRONNEMENT - Page 8

  • DEUX NOUVEAUX SITES DE COMPOSTAGES A VANVES AU PMS A.ROCHE ET A JARROUSSE

    Deux nouveaux sites de compostages devraient être inaugurés aujourd’hui en 10H et 12H à l’entrée du PMS A.Roche rue Jean Baptiste Potin à côté du nouveau jardin partagé et au square Jarrousse. Ils s’ajouteront aux sites de compostage de l'Escal et de Cabourg mis en place fin Mars 2021 qui tournent à plein régime.

    Ils sont gérés et animés, là aussi, par l’association Grainenville en lien avec un maitre composteur de GPSO qui avait sondée les vanvéens par un questionnaire via internet. Cette association est à la recherche de référents pour chacun des sites, sachant qu’elle organise des formations. Prés d’une centaine de vanvéens ont adhéré à cette association

    Toutes les listes aux municipales de 2020 avaient proposé de mettre des composteurs dans la ville : La liste écologiste «Vanves demain » consacrait toute une page de son programme au projet de « compostage à tous les étages » où elle imaginait Vanves en Mars 2022 « où avaient fleuris des composteurs publics dans les parcs et jardins de la ville ». La liste « Vivre Vanves » de LREM promettait en une phrase « l’installation de composteurs dans le cadre »d’une amélioration du tri sélectif et de la récupération des déchets ». La liste Vanves en Tête (UDI/LR)  promettait, en une ligne « d’inciter à l’installation de récupérateurs d’eau de pluie et de composteurs, notamment dans les copropriétés ». Ce qu’elle a commencée à faire timidement  

    Mais ce sont surtout les associations et les particuliers qui s’y sont mis : La Ruche de Vanves qui militait depuis longtemps pour les mette en place, cette dernière ayant même créé un groupe « compostage et zéro déchets » en 2017, sans parler de nombreuses initiatives individuelles notamment chez les propriétaires de pavillons, et même dans une copropriété particulière organisée en habitat participatif,  la Fonderie, re Jean Bleuzen qui, dés l’origine de sa création, avait installé des composteurs… «En compostant les déchets de cuisine et du jardin, vous pouvez réduire votre production d'environ 30 kg par an et par habitant. Après quelques mois, le compostage récolté permet d'embellir plantes d'intérieur et jardinières, espaces verts, jardin partagé ou carré potage» expliquent tous ces acteurs

  • DEUX NOUVEAUX JARDINS PARTAGES A VANVES AU PMS A.ROCHE ET DANS L’ILOT CABOURG

    A l’occasion de ce déconfinement couplé avec la levée de l’état d’urgence sanitaire et le printemps, les activités de jardin partagé de la ville redémarrent sur les 4 existants (rue Auguste Comte dans le square des droits de l’enfant, dans le square de la place des Province, rue Marcel Yol et avenue Victor Hugo), mais aussi sur deux nouveaux terrains, à l’entrée de la rue JB Potin du PMS A.Roche dans le jardin du petit pavillon (sur la photo) et dans l’ilôt Cabourg. «Ces terrains sont vierges aujourd'hui et offrent beaucoup d'opportunités ! Ils doivent faire l'objet d'une réflexion collective entre les adhérents, quant à la structure à donner à ces parcelles, le plan des cultures, etc ... Nous souhaitons que ces parcelles soient cultivées de manière collective et non individualisée» a indiqué l’association Grainenville qui gère et anime ces espaces naturels sur tout le territoire de GPSO et qui a signé avec la ville, une charte d’occupation

    Ces jardins partagés entrent dans le cadre d’un projet «jardiner ma ville» qui est porté par GPSO. Il permet aux Vanvéens de jardiner et d'entretenir un bout d'espace public. «Le but est de végétaliser la ville en permettant aux habitants intéressés de jardiner, améliorant ainsi leur cadre de vie et ramenant la nature en ville. Ce projet permet également d'augmenter la présence du végétal en ville et ainsi de lutter contre les îlots de chaleur et d'améliorer la qualité de l'air» explique-t-on à GPSO. Ces projets sont réalisés dans les jardinières sur l'espace public, où les Vanvéens ont la possibilité de planter ce qu’ils aiment à quelques pas de chez eux, fruits, légumes, plantes aromatiques. Mais pas question d’herbes illicites comme des petits malins pourraient le penser, prohibées bien sûr, sous peine de sanctions.

    D’une manière générale,  ces jardins potagers sont des lieux ouverts sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de la ville, mais aussi de sensibiliser les Vanvéens à la saisonnalité des fruits et légumes et à l’intérêt d’une production locale sans engrais, tout en favorisant le lien social. Il est aussi un terrain d’expérimentation pour des pratiques respectueuses de l’environnement. Il participe au maintien de la biodiversité en milieu urbain et à la diffusion des connaissances sur ce milieu

  • L’EVENEMENT A VANVES LA SEMAINE PROCHAINE : La 12ème édition du festival Cinéma-Ecologie de Vanves (92) aura pour thème «Quelle économie pour un monde écologique ? » mais en visio

    « Quelle économie pour un monde écologique » est le thème de la 12ème édition du festival Cinéma-Ecologie de Vanves (Hauts de Seine) proposé par La Ruche de Vanves, alternatives écologiques et solidaires, qui se tiendra du 6 au 11 avril 2021 en visio sur https://www.imagotv.fr/ . Pas question d’investir le théâtre du lycée Michelet comme c’était le cas jusqu’en 2019

    «Avec ce titre « Quelle économie pour un monde écologique ? », notre 12ème festival pose d'abord la question de savoir si notre système économique actuel peut répondre aux grands défis environnementaux qui nous attendent. Si non, comment le réformer et par quoi le remplacer ? Faut-il faire pression sur les politiques et les entreprises pour rendre celles-ci écologiquement responsables ? Faut-il aller plus loin et envisager un système économique totalement différent ? Les quatre films suivis par des débats nous permettront de nous poser ces questions et d'échanger sur des modèles économiques plus compatibles avec un monde écologique » expliquent ses organisateurs qui rappellent que « La Ruche de Vanves qui  est née à Vanves en 2008,  propose un espace de rassemblement où chacun peut réfléchir, s’engager et agir en faveur de l’écologie et de la solidarité. Convaincus que le combat pour un monde meilleur commence à notre porte, ses membres privilégient l’action locale concrète. L’association est constituée de bénévoles et fonctionne avec une présidence collégiale. Nous nous sommes données de favoriser et organiser la diffusion des idées et informations relatives à l’écologie et à la solidarit, de promouvoir des pratiques respectueuses de l’humain et de la nature, et expérimenter une organisation non hiérarchisée. Depuis 2009, nous organisons actions et événements tels que le Festival Cinéma – Ecologie pour lequel  nous choisissons avec soin le thème et les films documentaires en fonction de l’actualité et de sujets qui nous posent question. Chaque projection est l’occasion d’échanger des idées avec le public avec l’aide des spécialistes que nous invitons pour alimenter le débat ».

    Au progamme

    Mardi 6 Avril à 20H30 : «Le capitalisme peut il faire face aux défis environnementaux ?» de Gilles LMitteau (2020) : «Après avoir défini les mots capitalisme et environnement, Gilles Mitteau montre, à l’aide de schémas, les interactions entre l’usine monde et l’environnement. Les ressources et les services qu’offre ce dernier sont limités par des frontières ou par des limites. Une limite est un mur infranchissable que le capitalisme peut cependant contourner : il peut, par exemple, remplacer par une autre une ressource fossile qui s’épuise. Une frontière est une ligne invisible à ne pas franchir, un seuil à ne pas dépasser : par exemple, les 2°C de réchauffement climatique au-delà desquels la situation deviendra intenable. Alors que ce réchauffement sera contraire à leurs intérêts, les capitalistes peuvent-ils, d’eux-mêmes, faire de la prévention et s’interdire de franchir cette frontière ? Non, sans doute, car ils sont dans le court terme et dans la concurrence. Ils trouvent divers moyens de déplacer leurs coûts et d’augmenter leurs profits dans l’immédiat. Et le capitalisme a fait de l’homme un homo œconomicus centré sur l’appât du gain et la maximisation de sa consommation. Le mythe de la croissance l’aide à oublier les frontières écologiques à ne pas franchir». Le film sera suivi d'un débat animé par Sandra Moatti, rédactrice en chef de l’Économie politique - Alternatives Économiques, avec Claire Tutenuit, déléguée générale d’Entreprises pour l’Environnement, et Antonin Pottier, économiste, maître de conférences à l’EHESS

    Mercredi Avril à 20H30 : «Nature, le nouvel eldorado de la finance » de Denis Delestrac et Sandrine Feydel (2015) : «La nature a de la valeur, on la perd parce qu’elle est gratuite. », « En investissant dans la nature, le retour sur investissement serait très fort. », tels sont les slogans lancés par quelques économistes et banquiers affirmant pouvoir résoudre la crise écologique. Une espèce animale en voie d’extinction, une forêt menacée auraient une valeur bancaire. Soucieux de redorer son image, le monde des multinationales a créé un marché des écosystèmes. Dominés par les lobbies et les marchés financiers, les états impuissants par manque de fonds publics se sont convertis à la privatisation du vivant. Mais que cache réellement cette supposée prise de conscience écologique sous couvert de bonnes intentions ? Et quelle confiance peut-on accorder à la finance mondiale responsable de la crise économique de 2008 ? Et maintenant que nous sommes en train de vivre une crise sanitaire d'origine environnementale que pensons-nous du rôle joué par les États face aux entreprises pharmaceutiques ?». Le film sera suivi d'un débat avec Christophe Bonneuil (Directeur de recherche au CNRS
    Vendredi 9 Avril à 20H30 : « Océans, la voix des invisibles» de Mathilde Jounot (2016) : «Selon certaines études une consommation trop importante de poissons épuiserait les réserves halieutiques des océans. C’est à partir de ce constat que Mathilde Jounot a démarré son enquête. Pourtant, au cours de ses recherches, la réalisatrice a mis au jour les intentions réelles de certains défenseurs de l’environnement. En exploitant ce thème de la surpêche, des ONG dépendantes de grands groupes financiers utilisent cet argument afin de s’approprier le milieu marin par le biais de réserves naturelles censées protéger la biodiversité. En décryptant le discours de ces organisations il s’agit bien d’investissement et de capital à valoriser dépossédant par là même les États et les populations de leur pouvoir décisionnaire sur leurs territoires maritimes. Au vu de l’état actuel des espèces marines, il s’avère que leur raréfaction supposée ne serait qu’un prétexte permettant la privatisation et l’exploitation des océans. Une mainmise qui de surcroît priverait toujours davantage les petits pêcheurs de l’exercice de leur métier et de leur mission, nourrir l’humanité». Le film sera suivi d'un débat avec la réalisatrice.

    Dimanche 11 Avril à 16H : «Tout s’accélére» de Gilles Vernet (2015) : «La modernité nous pousse à vouloir aller toujours plus vite pour acquérir reconnaissance sociale et biens matériels. Gilles Vernet, ancien trader, témoigne de ce temps qui lui filait entre les doigts jusqu’au jour où il apprit que sa mère était atteinte d’une maladie incurable. Ce fut un déclic devant l’emballement du monde toujours plus prégnant qui nous détourne de ce que nous avons de plus précieux. Il  a abandonné son travail de trader pour devenir enseignant et documentariste. Autre rythme, autre monde où l’apprentissage de l’enfant demande du temps et de la patience. Mais ici comme ailleurs, la compétitivité est devenue force de loi notamment au rythme accéléré des nouvelles technologies. À l’heure de la prédominance d’internet et des écrans, comment échapper à cette frénésie destructrice à plus d’un titre ? Il a recueilli les réflexions de ses élèves présentées à la lumière des explications de quelques experts venus de différents horizons. Tous nous alertent sur cette urgence et sur le besoin de retrouver des rythmes en adéquation avec la nature humaine. Dans quelle mesure la crise du COVID, avec en particulier l'école à distance et le télétravail, a-t-elle contribué à cette accélération ? » Le film sera suivi d'un débat  avec le réalisateur.