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ENVIRONNEMENT - Page 7

  • VANVES LANCE UNE CAMPAGNE INEDITE D’ANALYSE DES SOLS SUITE A DES POLLUTIONS DE TERRES

    «Par courrier daté de la fin septembre 2021 à des associations vanvéennes, vous indiquiez que la parcelle cultivée devant l’espace Cabourg était impropre à cette activité dans son état actuel du fait de la présence de métaux lourds (plomb). Vous indiquiez aussi que compte tenu des résultats inquiétants de la qualité des sols vous faisiez procéder à des mesures complémentaires et faisiez étudier des solutions de remise en état des terres polluées. Par ailleurs un programme d’abattage d’une trentaine d’arbres malades dans le Parc Pic aurait été annoncé par GPSO. Un certain nombre de vanvéens se posent la question de savoir si ces maladies sont liées ou non à la pollution aux hydrocarbures qu’a subie le Parc Pic du fait de la société Popihn» a expliqué Thibault Lejeune (EELV) en demandant, lors du conseil municipal du 7 Décembre, «où en sont les analyses des terrains pollués à Vanves, quelles sont les solutions envisagées par la Ville pour remédier à ces pollutions, et quelle est la programmation d’évacuation des terres en question ?»

    «La végétalisation de l’espace public est un objectif majeur de la politique développement durable de la ville de Vanves. Pour y concourir, l’une des actions menées s’est traduit par la création de jardins partagés en lien avec l’association Grainenville. Ce projet, important et dédié à un usage maraîcher, s’est développé dans un premier temps à l’espace Cabourg, espace vert ornemental dans lequel un composteur a été installé, situé à côté du Tribunal d’Instance. Parallèlement l’EPT GPSO, au travers de sa mission Agriculture Urbaine, a contacté la ville afin de mener des analyses de sol sur notre territoire. La ville a ainsi vu l’opportunité de se former à la méthodologie d’analyse de sol et ainsi à confirmer la viabilité du site Cabourg. Malheureusement, les analyses ont révélé la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures. Ces résultats ont été communiqués à l’association Grainenville fin septembre, en toute transparence, afin de l’informer de l’impossibilité d’utilisation de cet espace en l’état» expliqué Pascal Vertanessian, adjoint au maire en annoncant que «suite  à ces résultats, la ville de Vanves, en lien avec GPSO, a décidé de lancer une campagne inédite d’analyse des sols de tous les potagers de la commune afin de garantir leur qualité. Il est à noter que rien ne contraint aujourd’hui une collectivité à analyser les sols dans lesquels sont installés des jardins potagers. Vanves est l’une des premières villes à réaliser des analyses et à se lancer dans une campagne de cette envergure. SOCOTEC Environnement a été par ailleurs missionné par la Ville et GPSO afin de fiabiliser les données et proposer une stratégie sur les différents sites de la ville. En effet, SOCOTEC s’appuie sur un référentiel mis en œuvre par l’école AgroParisTech afin de réaliser les analyses nécessaires et proposer des solutions en cohérence avec les résultats obtenus. Le travail des équipes permet aussi de mesurer le risque d’exposition par ingestion de terre et des comestibles cultivés dessus».

    Il a indiqué que «les solutions envisagées par la ville se feront au cas par cas en fonction des résultats des analyses, puis des Analyse des Enjeux Sanitaires (AES) si besoin. Cette analyse permet de calculer le risque sanitaire d’un espace en fonction de l’exposition des usagers à une possible pollution mise en avant dans les analyses de sol. Ces différentes actions prennent du temps car il est important pour la Ville de ne pas prendre de risque concernant la santé des usagers. En terme de remédiation, il n’est pas envisagé de procéder à une excavation des terres. D’un point de vue environnemental, la balance coût/bénéfice s’avère faible. En effet, l’excavation des terres ne permet que de déplacer le problème d’un point A à un point B. Aujourd’hui, peu de solutions de retraitement des terres polluées existent et ces dernières sont souvent stockées dans des centres de déchets. La solution avancée par le bureau d’étude SOCOTEC Environnement est l’installation de bacs hors sols avec un géotextile empêchant tout contact avec la terre polluée. Ces bacs seraient remplis de terre végétale saine et un paillage serait installé autour des bacs».

    Occasion de rappeler que la région a une histoire industrielle induisant une exposition des terres à différentes pollutions, rendant les terres impropres à la culture. Vanves ne fait pas figure d’exception. De plus, les espaces verts, que cela soit sur l’espace public ou dans les écoles, étaient, jusqu’à il y a quelques années, des espaces ornementaux qui n’avaient pas vocation à abriter des plants comestibles et encore moins des jardins pédagogiques. Ainsi ces terres n’avaient pas à respecter des critères de qualité. La terre pouvait être « végétale » ou de la terre de « remblais », dont la provenance, inconnue le plus souvent, sans aucune obligation d’être analysée. Il en découle aujourd’hui une grande difficulté à identifier les pollueurs.

    «Enfin, pour terminer, concernant l’abattage des arbres dont vous faites mention, le service des espaces verts de GPSO a en effet opéré le remplacement de 8 arbres dans le Parc Pic, et une trentaine sur toute la ville, en raison de problèmes phytosanitaires (champignons) qui ne sont pas en lien avec la pollution d’hydrocarbures identifiée par le passé dont vous faites état dans votre question (entreprise Popihn). La fuite d’hydrocarbure qui avait impacté le Parc Pic a fait l’objet d’une indemnisation suite à une décision de la Cour d’Appel de Versailles, condamnant Popihn a versé une indemnité de 709 406 € à la ville».

  • MOINS D’HELICOPTERES AU DESSUSDE VANVES GRACE A LA FERMETURE DE L’HELIPORT D’ISSY

    La fermeture de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux à nouveau en discussion au conseil de Paris ces jours-ci puisqu’il va adopter le plan bruit 2021-2026 de la municipalité. Et bien sûr, parmi les mesures proposées, figure ce serpent de mer, exprimé depuis des années  par la mairie de Paris : la fermeture partielle de l'héliport, situé à cheval entre la capitale et la ville des Hauts-de-Seine, entre l'Aquaboulevard et le parc Suzanne Lenglen. Il est installé sur un terrain de sept hectares appartenant à la mairie de Paris et exploité par le groupe Aéroports de Paris (ADP). Mais la concession qui encadre son exploitation touche à sa fin en 2024 et la ville de Paris ne souhaite pas la renouveler.

    «Nous nous sommes engagés pendant la campagne à créer un nouveau parc en remplacement de l'héliport. Nous envisageons ainsi l'extension du parc Suzanne Lenglen, la création d'une cité fertile, démonstrateur et lieu d'expérimentation d'une ville durable et agricole»  explique la mairie de Paris, en ajoutant vouloir «améliorer le cadre de vie et mettre un terme aux différentes sources de pollutions générées par les hélicoptères». Car ses nuisances sonores sont au cœur des préoccupations. Un rapport établi par Bruitparif en 2011 estime que les habitants des quartiers limitrophe de l'héliport, souffraient de nuisances pouvant atteindre 65 décibels, selon les trajectoires de vol, comme le constatent chaque jour de nombreux vanvéens

    Mais curieusement parmi ses voisins, l’héliport a ses supporters : «Il est essentiel qu'une région-capitale comme la nôtre bénéficie d'une infrastructure aéroportuaire comme l'héliport pour des missions de service public comme l'acheminement des secours, mais aussi pour répondre à des besoins régaliens en situation de crise» expliquait Sebastien Bizot, directeur général des services de la ville d'Issy-les-Moulineaux au Parisien, qui constatait que  le trafic aérien a déjà considérablement diminué : «En 1989, il y avait 32.000 mouvements (atterrissage et décollage) par an sur l'héliport. Aujourd'hui nous ne sommes plus qu'à 10.000», En 2018, les vols de service publics représentaient 40 % des mouvements. Dans un premier temps, la mairie de Paris prévoit de ne supprimer que les vols commerciaux

  • GPSO A REJETE LE RECOURS GRACIEUX D’AGIR POUR LE PLATEAU CONTRE LE PROJET DE TOUR HOTELIERE A VANVES

    Alors qu’une enquête publique sur le projet Mixcité de la Société Viparis gestionnaire du parc des expositions de la porte de Versailles sur la construction de deux hôtels  sur l’emprise du parc des expos depuis la mi Août (jusqu’au 17 Septembre 2021), l’association Agir sur Le Plateau avait reçu un mois auparavant, à la mi-Juillet la réponse de GPSO qui rejetait son recours gracieux. «Nous pensons que nous avons combattu avec constance ce PLU mais que nos espoirs de gagner au tribunal administratif deviennent faibles. Nous notons qu'il aura quand même fallu une lettre de 5 pages pour contrer point à point nos arguments. Il faut maintenant nous concentrer sur l'enquête publique associée au permis de construire de l'hôtel» réagissait son président Pierre Bousseau . «A Vanves, le maire a volontairement évité toute concertation, alors que les avis des riverains (cf. enquête publique sur la modification du PLU) étaient unanimement contre ce projet d'hôtel. A n'en pas douter, faisons le pari que le permis de construire sera signé avant la fin du mois de septembre. Mais il est vrai que la perspective des jeux olympiques de 2024 justifie l'urgence de construire deux hôtels supplémentaires dans une zone urbaine «où la faiblesse du réseau hôtelier est une évidence» expliquait René Lobry, président du Collectif des riverains de la rue du Septembre .

    Pour GPSO, «la programmation hôtelière qui constitue une une composante du développement du parc des expositions, présente un caractére général qui ne saurait être contesté… Car ce projet s’inscrit dans le cadre du développement touristique et économique du territoire et répond à un double objecjtif régional de renforcement de l’offre hotelière et du réaménagement du parc des expositions de la porte de Versailles. Les évolutions du PLU apportées par la modification sont en effet compatibles avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) » explique P.C. Baguet président de GPSO  qui considère comme une nécessité de «soutenir le développement de l’offre hôtelière, car l’offre actuelle est insuffisante au regard des évolutions envisageables et du risque de saturation».  Tout en faisant remarquer que «le commissaire enquêteur a d’ailleurs reconnu que le développement du parc des expositions est incontestablement d’intérêt général, le développement de l’iffre hôtelière en est la conséquence et ce projet d’hôtel y participe ».

    Le président de GPSO note que «l’évolution des régles de hauteur afin de permette  la réalisation d’un bâtiment de 35 m favorisera l’émergence d’un projet visible depuis le périphérique sans être disproportionnée…constituant une façade urbaine qui structurera l’entrée de ville, créera un écran acoustique protégeant les constructions situées à l’arrière des nuisances sonores dues au boulevard Périphérique » tout en notant l’avis favorable des différentes autorités publiques consultées et notamment la CCI 92, mais aussi que la réalisation de cet hôtel ne l’exonére pas de l’avis de l’ABF qui lui sera propre et s’imposera. Quant au risque majeur de présence d’anciennes carriéres d’argile, aux yeux de PC Baguetj il n’existe pas : « La zone d’implantation du futur hôtel est simplement en zone d’aléas « moyen » et le risque de cavité souterraine est nulle dans cette zone »… « En toute état cause, dés lorsqu’existe un tel risque,  l’OGC exerce un contrôle attentif des constructions projetés » en annonçant qu’elle sera consultée»