Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENVIRONNEMENT - Page 10

  • MOINS D’HELICOPTERES AU DESSUSDE VANVES GRACE A LA FERMETURE DE L’HELIPORT D’ISSY

    La fermeture de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux à nouveau en discussion au conseil de Paris ces jours-ci puisqu’il va adopter le plan bruit 2021-2026 de la municipalité. Et bien sûr, parmi les mesures proposées, figure ce serpent de mer, exprimé depuis des années  par la mairie de Paris : la fermeture partielle de l'héliport, situé à cheval entre la capitale et la ville des Hauts-de-Seine, entre l'Aquaboulevard et le parc Suzanne Lenglen. Il est installé sur un terrain de sept hectares appartenant à la mairie de Paris et exploité par le groupe Aéroports de Paris (ADP). Mais la concession qui encadre son exploitation touche à sa fin en 2024 et la ville de Paris ne souhaite pas la renouveler.

    «Nous nous sommes engagés pendant la campagne à créer un nouveau parc en remplacement de l'héliport. Nous envisageons ainsi l'extension du parc Suzanne Lenglen, la création d'une cité fertile, démonstrateur et lieu d'expérimentation d'une ville durable et agricole»  explique la mairie de Paris, en ajoutant vouloir «améliorer le cadre de vie et mettre un terme aux différentes sources de pollutions générées par les hélicoptères». Car ses nuisances sonores sont au cœur des préoccupations. Un rapport établi par Bruitparif en 2011 estime que les habitants des quartiers limitrophe de l'héliport, souffraient de nuisances pouvant atteindre 65 décibels, selon les trajectoires de vol, comme le constatent chaque jour de nombreux vanvéens

    Mais curieusement parmi ses voisins, l’héliport a ses supporters : «Il est essentiel qu'une région-capitale comme la nôtre bénéficie d'une infrastructure aéroportuaire comme l'héliport pour des missions de service public comme l'acheminement des secours, mais aussi pour répondre à des besoins régaliens en situation de crise» expliquait Sebastien Bizot, directeur général des services de la ville d'Issy-les-Moulineaux au Parisien, qui constatait que  le trafic aérien a déjà considérablement diminué : «En 1989, il y avait 32.000 mouvements (atterrissage et décollage) par an sur l'héliport. Aujourd'hui nous ne sommes plus qu'à 10.000», En 2018, les vols de service publics représentaient 40 % des mouvements. Dans un premier temps, la mairie de Paris prévoit de ne supprimer que les vols commerciaux

  • GPSO A REJETE LE RECOURS GRACIEUX D’AGIR POUR LE PLATEAU CONTRE LE PROJET DE TOUR HOTELIERE A VANVES

    Alors qu’une enquête publique sur le projet Mixcité de la Société Viparis gestionnaire du parc des expositions de la porte de Versailles sur la construction de deux hôtels  sur l’emprise du parc des expos depuis la mi Août (jusqu’au 17 Septembre 2021), l’association Agir sur Le Plateau avait reçu un mois auparavant, à la mi-Juillet la réponse de GPSO qui rejetait son recours gracieux. «Nous pensons que nous avons combattu avec constance ce PLU mais que nos espoirs de gagner au tribunal administratif deviennent faibles. Nous notons qu'il aura quand même fallu une lettre de 5 pages pour contrer point à point nos arguments. Il faut maintenant nous concentrer sur l'enquête publique associée au permis de construire de l'hôtel» réagissait son président Pierre Bousseau . «A Vanves, le maire a volontairement évité toute concertation, alors que les avis des riverains (cf. enquête publique sur la modification du PLU) étaient unanimement contre ce projet d'hôtel. A n'en pas douter, faisons le pari que le permis de construire sera signé avant la fin du mois de septembre. Mais il est vrai que la perspective des jeux olympiques de 2024 justifie l'urgence de construire deux hôtels supplémentaires dans une zone urbaine «où la faiblesse du réseau hôtelier est une évidence» expliquait René Lobry, président du Collectif des riverains de la rue du Septembre .

    Pour GPSO, «la programmation hôtelière qui constitue une une composante du développement du parc des expositions, présente un caractére général qui ne saurait être contesté… Car ce projet s’inscrit dans le cadre du développement touristique et économique du territoire et répond à un double objecjtif régional de renforcement de l’offre hotelière et du réaménagement du parc des expositions de la porte de Versailles. Les évolutions du PLU apportées par la modification sont en effet compatibles avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) » explique P.C. Baguet président de GPSO  qui considère comme une nécessité de «soutenir le développement de l’offre hôtelière, car l’offre actuelle est insuffisante au regard des évolutions envisageables et du risque de saturation».  Tout en faisant remarquer que «le commissaire enquêteur a d’ailleurs reconnu que le développement du parc des expositions est incontestablement d’intérêt général, le développement de l’iffre hôtelière en est la conséquence et ce projet d’hôtel y participe ».

    Le président de GPSO note que «l’évolution des régles de hauteur afin de permette  la réalisation d’un bâtiment de 35 m favorisera l’émergence d’un projet visible depuis le périphérique sans être disproportionnée…constituant une façade urbaine qui structurera l’entrée de ville, créera un écran acoustique protégeant les constructions situées à l’arrière des nuisances sonores dues au boulevard Périphérique » tout en notant l’avis favorable des différentes autorités publiques consultées et notamment la CCI 92, mais aussi que la réalisation de cet hôtel ne l’exonére pas de l’avis de l’ABF qui lui sera propre et s’imposera. Quant au risque majeur de présence d’anciennes carriéres d’argile, aux yeux de PC Baguetj il n’existe pas : « La zone d’implantation du futur hôtel est simplement en zone d’aléas « moyen » et le risque de cavité souterraine est nulle dans cette zone »… « En toute état cause, dés lorsqu’existe un tel risque,  l’OGC exerce un contrôle attentif des constructions projetés » en annonçant qu’elle sera consultée»   

  • DEUX NOUVEAUX SITES DE COMPOSTAGES A VANVES AU PMS A.ROCHE ET A JARROUSSE

    Deux nouveaux sites de compostages devraient être inaugurés aujourd’hui en 10H et 12H à l’entrée du PMS A.Roche rue Jean Baptiste Potin à côté du nouveau jardin partagé et au square Jarrousse. Ils s’ajouteront aux sites de compostage de l'Escal et de Cabourg mis en place fin Mars 2021 qui tournent à plein régime.

    Ils sont gérés et animés, là aussi, par l’association Grainenville en lien avec un maitre composteur de GPSO qui avait sondée les vanvéens par un questionnaire via internet. Cette association est à la recherche de référents pour chacun des sites, sachant qu’elle organise des formations. Prés d’une centaine de vanvéens ont adhéré à cette association

    Toutes les listes aux municipales de 2020 avaient proposé de mettre des composteurs dans la ville : La liste écologiste «Vanves demain » consacrait toute une page de son programme au projet de « compostage à tous les étages » où elle imaginait Vanves en Mars 2022 « où avaient fleuris des composteurs publics dans les parcs et jardins de la ville ». La liste « Vivre Vanves » de LREM promettait en une phrase « l’installation de composteurs dans le cadre »d’une amélioration du tri sélectif et de la récupération des déchets ». La liste Vanves en Tête (UDI/LR)  promettait, en une ligne « d’inciter à l’installation de récupérateurs d’eau de pluie et de composteurs, notamment dans les copropriétés ». Ce qu’elle a commencée à faire timidement  

    Mais ce sont surtout les associations et les particuliers qui s’y sont mis : La Ruche de Vanves qui militait depuis longtemps pour les mette en place, cette dernière ayant même créé un groupe « compostage et zéro déchets » en 2017, sans parler de nombreuses initiatives individuelles notamment chez les propriétaires de pavillons, et même dans une copropriété particulière organisée en habitat participatif,  la Fonderie, re Jean Bleuzen qui, dés l’origine de sa création, avait installé des composteurs… «En compostant les déchets de cuisine et du jardin, vous pouvez réduire votre production d'environ 30 kg par an et par habitant. Après quelques mois, le compostage récolté permet d'embellir plantes d'intérieur et jardinières, espaces verts, jardin partagé ou carré potage» expliquent tous ces acteurs