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ENVIRONNEMENT - Page 10

  • VANVES PAS A L’ABRI DE L’IMPACT D’UNE CRUE DECENNALE

    A l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe naturelle, le 13 octobre, par l’intermédiaire  de son Institut Paris Région (ex-IAU IDF) a proposé  pour la première fois aux Franciliens d’accéder sur son site web,  à une carte interactive permettant de visualiser l'impact d'une crue des quatre grandes rivières d'Île-de-France sur leur lieu de vie : la Seine, la Marne, l’Oise et le Loing.

    Cette cartographie dynamique permet à tous les riverains de ces cours d’eau de savoir, en fonction de l’adresse qu’ils auront saisie dans la barre de recherche, quelle sera la hauteur d’eau estimée à cet endroit, en fonction de différents niveaux de crue. Cette cartographie permet également de visualiser les impacts des inondations sur leur commune et sur certains équipements (école, hôpital, mairie, industrie…). Vanves qui est sur les hauteurs, ne devrait pas être inondé, la crue centenale de 1919 ayant mené la seine jusqu’au niveau de la route des Gardes à Issy les Moulineaux c’est-à-dire au bout du BD du lycée à Corentin Celton et la Mairie d’Issy les Moulineaux.

    Mais elle n’en sera pas moins impacté une crue équivalente ou légèrement supérieure à celle de 1910 pourrait toucher directement jusqu’à 900 000 personnes et 730 000 emplois, car les impacts d’une inondation majeure seraient ressentis bien au-delà des zones inondées.  Les réseaux d’électricité, de transport routier et ferré, les services d’eau potable et d’assainissement seraient largement touchés. L’activité économique serait ralentie.. Et le territoire mettra plusieurs mois voire plusieurs années à se remettre sur pied. «Il s’agit de faire de la cartographie inondation non plus seulement un objet technique mais un outil attractif, que l’utilisateur peut facilement s’approprier en y projetant son vécu (son logement, son entreprise, sa commune, ses services) et en présentant les enjeux sur son territoire» indique l’Institut en ajoutant que «cette Carte des zones d’inondation potentielles s’inspire des données produites par l’État pour la préparation à la gestion de crise. Elle se veut un levier de développement de la culture du risque inondation pour le grand public, en accès libre et gratuit, en complémentarité avec les outils réglementaires existants basés sur une crue centennale (plan de prévention des risques d’inondation, PPRI). Ce nouvel outil participe à la préparation face aux prochaines crues pour permettre aux Franciliens d’acquérir une culture du risque».

  • VANVES VA PARTICIPER A LA TRANSITION ECOLOGIQUE DE L’ILE DE FRANCE GRACE A LA COP REGIONALE

    L’un des résultats de la première COP régionale en IDF qui s’est jouée à guichet fermé, voilà une quinzaine jours  avec plus de 1000 participants, est ce budget participatif auquel participe Vanves qui a présenté trois projets au suffrage des Franciliens «On s’appuiera sur la participation citoyenne  et l’hyper décentralisation» a promis Valérie Pécresse, présidente de la région qui souhaite associer les franciliens à la mise en œuvre des 192  propositions pour la reconstruction écologique de la région qui en est ressortie qui serviront de socle à l’acte II du plan de relance régional à la suite de la crise sanitaire. Il promeut trois objectifs : Une région ZEN (Zéro émission nette), ZAN (Zéro artificialisation nette) et une région développant l’économie circulaire. Avec la création GIEC régional avec la participation de chercheurs franciliens  et d’experts climat pour réaliser des travaux de recherche et de prévision climatique à l’échelon régional, car l’IDF est l’une des régions les plus touchées d’Europe par le réchauffement climatique.

    Que retenir de ses 192 propositions qui vont concerner les vanvéens comme les franciliens :

    Pour la région ZEN :  Electrification de 100% des bus. Etendre à toutes les stations de métro l’expérimentation actuellement en cours dans une vingtaine d’entre elles de dépollution de l’air intérieur qui a donné des résultats avec -20% de pollution. Développer les bulles d’air dans les écoles comme c’est expérimenté dans une école de Poissy, financer des dispositions de purification de l’air et de puits carbone dans les écoles et les crèches. Automatiser les lignes 4 et 13 du métro, après les lignes 14 et 1. Développer la filiére rétrofile pour changer les moteurs des voitures thermiques en moteur électrique, ainsi que la conversion à l’électrique de vélos classiques…

    Pour la région ZAN : Lancement de la révision du SDRIF (Schéma Directeur de l’Ile de France)  pour en faire un SDRIF environnemental afin de la réadapter grâce à nouveaux objectifs qui s’impose aux PLU communaux et intercommnaux comme à Vanves qui densifie, aménager 1000 ha d’espaces verts, 150 km de berges, planter 500 km de haies d’ici 2030 et 10 000 arbres et arbustes dans les lycées, accompagner 100 Villes dans la désimperméabilisation des sols, créer 4 nouvelles naturelles réserves régionales   et un 5e PNR (parc Naturel Régional) avec le futur PNR de la Brie et des deux Morins. Soutenir 100 projets d’îlots de fraicheur dans les communes, aider à la rénovation de 50 000 logements passoires thermiques dans le parc HLM, trouver une alternative aux chauffages de terrasses et de restaurants grâce à un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt). Il s’agit aussi de favoriser la réémergence de filières pour développer les cultures (vigne, champignon, cresson, poires de Groslay, cerises de Montmorency), poursuivre la mesure COVID de soutien à la vente directe agricole (drive fermier, boutique coopérative, box fermiére, Amap).

    Enfin, une Région «circulaire» est la deuxième phase d’un plan déchet régional lancé voilà un an et voté lors du conseil régional dela semaine dernière. Il repose sur 10 leviers : Accompagner les territoires avec, par exemple, un appel à projet pour le recyclage des masques ; soutenir 200 projets de surecvclage, de réemploi et de réparation pour rallonger la durée de vie des équipements des franciliens d’ici 2025 ; financer 100 projets pour développer la consigne de verre pour réemploi d’ici 225, créer une «Mine urbaine» Smart lab pour développer des procédés innovants pour transformer les déchets de nos villes en ressources et intégrer les matériaux issus du réemploi et renouvelables dans la construction ; populariser «l’emporte restes» selon une expression québécoise (doggy bag) dans la restauration pour lutter contre le gaspillage alimentaire, avec les syndicats de la restauration ; installer 2000 composteurs collectifs (immeubles, quartiers, établissements)…

    Ces 192 mesures auront sûrement, dans le temps, des implications dans la vie quotidienne des vanvéens comme des franciliens, vu leur ampleur et leur diversité. Et cela commence par ce budget participatif auquel participe la ville de Vanves

  • DEPUIS CET ETE VANVES A SON COMITE DE SURVEILLANCE ET DE SAUVEGARDE DES ARBRES

    Depuis cet été, une antenne vanvéenne du groupe national de surveillance des arbres (GNSA)  s’est créé grâce à Sophie Gremion, présidente-fondatrice de l’ARRM (Association des riverains de la rue Marcheron) qui s’est constitué pour défendre les intérêts des riverains d’un projet de construction immobilière de Bouygues Construction sur cette rue vanvéenne, sans respecter les régles d’alignement. Elle relaie à Vanves l’action de ce groupe national créé par Thomas Braille qu’il a créé face à l’abattage d’arbres vieux souvent de plus de 50 ans pour aménager des pistes cyclables, pour construire des immeubles sans compenser comme par exemple à Vanves…. en se mobilisant pour arrêter une déclaration universelle des droits de l’arbre (DUDA) car «tant que l'arbre, n'aura pas de statut juridique il ne sera pas protégé» et faire signer une pétition pour l’obtenir, déjà signé par 57 000 personnes. «L’Arbre est la base de tout l’écosystème terrestre» explique-t-il en ayant rédigé une chartre.

    Cette question est d’autant plus d’actualité à vanves que notre ville est concernée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une enquête d’Environnement 92 à partir du MOS Ile de France a montré que Vanves fait partie des villes des Hauts de Seine qu dispose le moins d’espaces verts par habitant, soit 6 m2 contre plus de 10 mé voilà une vongtaine d’année. Ensuite, comme l’ont remarqué beaucoup de vanvéens, les chantiers de construction arrêtés, non pas seulement à cause du confinement seulement, mais parce que les promoteurs-constructeurs ne voulaient pas gêner les maires lors de la campagne des élections municipales, ont repris dés le lendemain du scrutin du 28 Juin. A Vanves, c’était édifiant, avec le premier coup de pioche du futur immeuble qui sera construit face à Audiens entre l’école Maternelle Gambetta et un pavillon, avecl’abattage d’un arbre. Mais aussi le coup de fil de l’avocat de Bouygues  à l’avocat de l’ARRM pour lui annoncer que le projet d’immeuble rue Marcheron se fera. Enfin, la reprise des chantier se voit que ce soit à la gare de Vanves, avenue de la Paix notamment sans parler de ceux en cours, où les arbres sont bien maltraités : Ainsi avec le chantier de rue Sahors un beau cédre du Liban (sur la photo à l'extrême gauche, lors du chantier de démolition des pavillons) a été massacré car des branches latérales  ont été coupés par nécessité. Et ce n’est guére mieux pour un autre arbre remarquable derrière l’immeuble du promoteur Legendre. D’autres sont menacés par un projet de construction d’immeuble  à l’emplacement des deux pavillons face à la mairie rue Antoine Fratacci alors qu’ils font écran avec la cour de l’école Cabourg. Sans parler des craintes concernant la Villa Dupont avec ses magnifiques arbres dont beaucoup de vanvéens souhaitent un classement comme patrimoine remarquable

    « L’objectif du groupe local est d’alerter sur la disparition ou la maltraitance de ces arbres, remplacé par d’autres espéces rikiki comme dans le square de l’Insurrection, de poser la problématique de santé généré par ces abattages alors que les arbres ont un grand pouvoir d’oxygénation, d’assurer une alerte sur les arbres en danger » explique Sophie Grémion animatrice du groupe vanvéen qui va recenser les arbres remarquables de Vanves pour les protéger en demandant qu’ils soient inscrit dans le PLU