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ENVIRONNEMENT - Page 9

  • VANVES RETROUVE A SA PORTE LA PLUS GRANDE FERME DE PARIS

    Annulé en 2021, le Salon de l'Agriculture se tiendra comme prévu à partir d’aujourd’hui février au 6 mars 2022 au Parc des Expositions de Paris Porte de Versailles. Toutefois, les organisateurs de l’évènement ont  prévenus : «cette édition 2022 ne sera pas comme les autres en raison du covid-19».  Aussi, les organisateurs - le Ceneca (Centre national des expositions et concours agricoles), et Comexposium – ont précisés que cette édition 2022  « sera celle des retrouvailles, mais également de la responsabilité collective, le succès de l’événement reposant sur sa capacité à proposer un moment de rencontre et de partage, dans le respect des consignes sanitaires». Ils comptent donc mettre tout en œuvre pour assurer la sécurité de chacun, alors que ce salon rassemble en moyenne chaque année 500.000 visiteurs au Parc des Expos de Paris. «Des mesures et contraintes sanitaires strictes vont donc être mises en place, avec notamment la présentation du pass vaccinal obligatoire et une ventilation optimisée», le port du masque et une  organisation des conditions nécessaires à des consommations et dégustations selon la règlementation actuelle en vigueur», ont-ils expliqué. Par ailleurs, les organisateurs précisent qu’un suivi très strict sera mis en place «avec des référents Covid par zone du Salon et une cellule sanitaire spécifique».

    Ce salon sera marquée par un événement inédit qui le clôturera le 6 Mars : une transhumance inédite sur les Champs-Elysées. Un spectaculaire cortège d’animaux défilera sur la plus belle avenue du monde à Paris à  12h entre l’Arc de Triomphe et le rond-point des Champs-Élysées,  avec 2022 brebis, 20 attelages bovins et équins, chiens de troupeau mais aussi des circassiens et confréries béarnaises,  avec des danseurs... D'une longueur de 500 mètres, cette parade dévoilera au public présent la richesse du Béarn et retracera l’évolution de la transhumance et du pastoralisme, entre tradition et modernité. Juste avant et après ce beau défilé, les Parisiens seront également invités à écouter, sur une scène installée au milieu des Champs-Élysées, 4 groupes polyphoniques béarnais !

    Enfin, les territoires franciliens seront bien présents, car c’est l’occasion de rappeler qu’en plus d'une grande métropole, l'Île de France  est une grande région agricole avec près de 570.000 ha (47% de son terrtoire) dont 27% de zones naturelles, avec  4.425 exploitations dont  4.000 cultivant des céréales (blé, orge, colza, betterave et maïs) avec 2 millions de tonnes de blé tendre produites par an, 64% de cultures céréalières. La Région disposera d’un stand de 600 m² :  le pavillon Île-de-France tenu par IDF Terres de saveurs, l'organisme régional qui agit en faveur de l’alimentation des Franciliens et des secteurs agricoles et alimentaires d'ÎDF, en soutenant notamment les démarches d’innovation. IL accueillera les stands des départements de la Seine-et-Marne (77), des Yvelines (78), de l’Essonne (91), des Hauts-de-Seine (92) et du Val-d’Oise (95). Pour mieux créer des passerelles et du lien du producteur au consommateur, le pavillon régional accueillera, sur des stands de vente, environ 80 producteurs et artisans vendant leurs produits sous la marque «Produits en IDF», et de très nombreuses animations et dégustations.

    Les visiteurs pourront à la fois retrouver des acteurs de l’agriculture mais aussi déguster des produits des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Parmi les producteurs présents : les Vergers des Epinettes, l’apiculteur Beeyond-Paris, ou encore la ferme de la Tremblaye, les vins de Suresnes, des sirops artisanaux de L’Empirique, la filière et les enjeux du cacao avec À la Reine Astrid. Ainsi ses deux  Départements valoriseront les filières agricoles de leurs territoires (maraîchage, arboriculture, élevage, grandes cultures), une agriculture durable et innovante, les produits locaux, les circuits courts, la valorisation des biodéchets de la restauration scolaire, l’éco-pâturage

  • VANVES ET LA ZFE : La mise en place de la vidéoverbalisation reportée en 2023

    Initialement prévue pour 2022, la mise en place de la vidéo-verbalisation dans la ZFE (Zonedefaible émission)  du Grand Paris sera finalement reportée en 2023. Selon la Métropole du Grand Paris, la mise en place de ce dispositif mettrait plus de temps que prévu. A partir de 2023 donc, des caméras seront chargées de contrôler la vignette crit’air des véhicules circulant dans la ZFE du Grand Paris, qui concerne pas moins de 79 communes situées dans l’enceinte de l’A86 dont Vanves bien sûr. Il s’agit de verbaliser à la volée tous ceux qui n’auraient pas le droit de pénétrer dans cette zone, car jugés trop polluants. Et ils seront nombreux, puisqu’à partir du 1er juillet 2022, tous les véhicules possédant la vignette Crit’Air 3 et plus seront bannis de cette zone, soit les essences produites avant 2005 et les diesels d’avant 2010. Une mesure qui concernerait alors pas moins de 48 % du parc automobile français. Mais si la vidéo-verbalisation ne sera pas en vigueur tout de suite, la sanction si vous n’avez pas de vignette ou si vous circuler dans la ZFE alors que vous n’en avez pas le droit, se traduira par une amende de 68 €, sans retrait de point

  • VANVES LANCE UNE CAMPAGNE INEDITE D’ANALYSE DES SOLS SUITE A DES POLLUTIONS DE TERRES

    «Par courrier daté de la fin septembre 2021 à des associations vanvéennes, vous indiquiez que la parcelle cultivée devant l’espace Cabourg était impropre à cette activité dans son état actuel du fait de la présence de métaux lourds (plomb). Vous indiquiez aussi que compte tenu des résultats inquiétants de la qualité des sols vous faisiez procéder à des mesures complémentaires et faisiez étudier des solutions de remise en état des terres polluées. Par ailleurs un programme d’abattage d’une trentaine d’arbres malades dans le Parc Pic aurait été annoncé par GPSO. Un certain nombre de vanvéens se posent la question de savoir si ces maladies sont liées ou non à la pollution aux hydrocarbures qu’a subie le Parc Pic du fait de la société Popihn» a expliqué Thibault Lejeune (EELV) en demandant, lors du conseil municipal du 7 Décembre, «où en sont les analyses des terrains pollués à Vanves, quelles sont les solutions envisagées par la Ville pour remédier à ces pollutions, et quelle est la programmation d’évacuation des terres en question ?»

    «La végétalisation de l’espace public est un objectif majeur de la politique développement durable de la ville de Vanves. Pour y concourir, l’une des actions menées s’est traduit par la création de jardins partagés en lien avec l’association Grainenville. Ce projet, important et dédié à un usage maraîcher, s’est développé dans un premier temps à l’espace Cabourg, espace vert ornemental dans lequel un composteur a été installé, situé à côté du Tribunal d’Instance. Parallèlement l’EPT GPSO, au travers de sa mission Agriculture Urbaine, a contacté la ville afin de mener des analyses de sol sur notre territoire. La ville a ainsi vu l’opportunité de se former à la méthodologie d’analyse de sol et ainsi à confirmer la viabilité du site Cabourg. Malheureusement, les analyses ont révélé la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures. Ces résultats ont été communiqués à l’association Grainenville fin septembre, en toute transparence, afin de l’informer de l’impossibilité d’utilisation de cet espace en l’état» expliqué Pascal Vertanessian, adjoint au maire en annoncant que «suite  à ces résultats, la ville de Vanves, en lien avec GPSO, a décidé de lancer une campagne inédite d’analyse des sols de tous les potagers de la commune afin de garantir leur qualité. Il est à noter que rien ne contraint aujourd’hui une collectivité à analyser les sols dans lesquels sont installés des jardins potagers. Vanves est l’une des premières villes à réaliser des analyses et à se lancer dans une campagne de cette envergure. SOCOTEC Environnement a été par ailleurs missionné par la Ville et GPSO afin de fiabiliser les données et proposer une stratégie sur les différents sites de la ville. En effet, SOCOTEC s’appuie sur un référentiel mis en œuvre par l’école AgroParisTech afin de réaliser les analyses nécessaires et proposer des solutions en cohérence avec les résultats obtenus. Le travail des équipes permet aussi de mesurer le risque d’exposition par ingestion de terre et des comestibles cultivés dessus».

    Il a indiqué que «les solutions envisagées par la ville se feront au cas par cas en fonction des résultats des analyses, puis des Analyse des Enjeux Sanitaires (AES) si besoin. Cette analyse permet de calculer le risque sanitaire d’un espace en fonction de l’exposition des usagers à une possible pollution mise en avant dans les analyses de sol. Ces différentes actions prennent du temps car il est important pour la Ville de ne pas prendre de risque concernant la santé des usagers. En terme de remédiation, il n’est pas envisagé de procéder à une excavation des terres. D’un point de vue environnemental, la balance coût/bénéfice s’avère faible. En effet, l’excavation des terres ne permet que de déplacer le problème d’un point A à un point B. Aujourd’hui, peu de solutions de retraitement des terres polluées existent et ces dernières sont souvent stockées dans des centres de déchets. La solution avancée par le bureau d’étude SOCOTEC Environnement est l’installation de bacs hors sols avec un géotextile empêchant tout contact avec la terre polluée. Ces bacs seraient remplis de terre végétale saine et un paillage serait installé autour des bacs».

    Occasion de rappeler que la région a une histoire industrielle induisant une exposition des terres à différentes pollutions, rendant les terres impropres à la culture. Vanves ne fait pas figure d’exception. De plus, les espaces verts, que cela soit sur l’espace public ou dans les écoles, étaient, jusqu’à il y a quelques années, des espaces ornementaux qui n’avaient pas vocation à abriter des plants comestibles et encore moins des jardins pédagogiques. Ainsi ces terres n’avaient pas à respecter des critères de qualité. La terre pouvait être « végétale » ou de la terre de « remblais », dont la provenance, inconnue le plus souvent, sans aucune obligation d’être analysée. Il en découle aujourd’hui une grande difficulté à identifier les pollueurs.

    «Enfin, pour terminer, concernant l’abattage des arbres dont vous faites mention, le service des espaces verts de GPSO a en effet opéré le remplacement de 8 arbres dans le Parc Pic, et une trentaine sur toute la ville, en raison de problèmes phytosanitaires (champignons) qui ne sont pas en lien avec la pollution d’hydrocarbures identifiée par le passé dont vous faites état dans votre question (entreprise Popihn). La fuite d’hydrocarbure qui avait impacté le Parc Pic a fait l’objet d’une indemnisation suite à une décision de la Cour d’Appel de Versailles, condamnant Popihn a versé une indemnité de 709 406 € à la ville».