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france 5

  • 7029 ECOLES TOUCHEES PAR L’AMIANTE EN ILE DE FRANCE DONT 3 A VANVES

    Un reportage très intéressant a été diffusé ces jours-ci sur France 5 dans la série documentaire Vert de Rage.  D’après ses journalistes, près d’un tiers des établissements scolaires en France contiendrait des matériaux amiantés. Sur les 7 029 écoles franciliennes, au moins 993 d’entre elles contiennent des matériaux amiantés, soit une école sur sept. Ce qui place l'Ile-de-France comme la deuxième région le plus touchée par ce fléau après la Bretagne. Un chiffre certainement sous-évalué car 4 254 établissements de la région n'ont pas accepté de communiquer leurs informations. À Paris, l’une des seules villes à avoir fait preuve de transparence, sur les 644 écoles publiques, 440 d’entre elles renferment des matériaux amiantés, soit 70 % des écoles. Une statistique inquiétante, mais à relativiser selon le Docteur Maxime Misseri, spécialiste de l’amiante. «Dans les écoles, beaucoup de matériaux de construction ont été fabriqués avec de l’amiante : les dalles de sol, les cloisons extérieures, intérieures, les portes. Il peut y avoir aussi des fibrociments ondulés. Tant qu’il est calfeutré, il n’y a pas de danger. Tout dépend de la quantité d’amiante utilisée et de son état de conservation». D’après l’enquête de Vert de Rage, un tiers des écoles n’a jamais accompli de Diagnostic Technique Amiante (DTA) pourtant obligatoire depuis 22 ans dans les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997. D’autres écoles n’ont pas entrepris de travaux de rénovation malgré des injonctions, 70 en Ile de France . 

    A Vanves qui n’a pas fait preuve de transparence, il a fallu la persévérance d’un parent d’élève qui a entamé des procédures contentieuses avec un article dans le parisien,  pour que la mairie donne des informations concernant l’école Larmeroux fréquentée par son enfant. Une question orale du groupe Renaissance a été posée au Conseil municipale de Mars 2022, voilà plus d’un an, pour avoir des précisions de la municipalité  qui a du reconnaître la présence d’amiante dans des locaux municipaux accueillant du public, plus particulièrement dans les écoles Larmeroux, Marceau et du Parc, ainsi que la bibliothèque municipale. «Comme vous le savez, la présence d’amiante a été détectée dans le préau de l’école (poteaux) ainsi que dans la colle du sol d’une salle destinée à l’accueil des enfants. Il en est de même dans la chaufferie et sur les allèges des fenêtres. Nous pensons que les allèges des fenêtres du bâtiment des logements de fonction en cours d’aménagement en Centre de loisir sont également concernées, or la construction d’un escalier extérieur jouxte ces fenêtres, et seul le rdc a fait l’objet d’un désamiantage» indiquait Séverine Edou, conseillère Municipale qui précisait à propos de la bibliothéque municipale que «ses 600m2 de plafond contiennent de l’amiante non dégradée et protégée par de faux plafonds»

    Situation tout à fait connue et suivie par les services de la mairie comme l’avait rassuré Pascal Vertanessian, Maire adjoint. D’ailleurs des travaux de désamiantage ont été opérés dans ce bâtiment de logements de fonction de l’école Larmeroux  lors de ses travaux pour l’aménager en centre de loisirs inauguré voilà quelques mois, tout comme sur le chantier de l’Ecole du Parc qui ont démarré voilà quelques semaines, et avant d’entamer la rénovation de la bibliorhéque municipale. Il indiquait à l’époque qu’il n’était pas prévu d’autres opérations de désamiantages sur l’ensemble des bâtiments municipaux concernés afin de prévenir tout risque futur de dégradation. «Les matériaux amiantés repérés (matériaux de la liste B de l’annexe 13-9 du code de la santé publique) sont soumis à une recommandation d’effectuer une évaluation périodique qui consiste à contrôler périodiquement que l’état de dégradation des matériaux et produits concernés ne s’aggrave pas et, le cas échéant, que leur protection demeure en bon état de conservation sans que la réglementation n’impose de fréquence d’évaluation. Par conséquent les services de la ville se conforment à la réglementation et il n’est pas prévu d’autres opérations de désamiantage à ce jour ».

    En attendant «Sans prise de conscience collective, sans solution d’urgence, le fléau de l'amiante pourrait continuer à faire des ravages. Une bombe à retardement dont on ne verra les effets que dans quelques années» indiquait les journalistes de m’émission Vert de Rage.

  • MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES PARMI LES STATIONS LES PLUS POLLUEES DU METRO

    Un documentaire de la série « Vert de Rage »  diffusé sur Franc e5 a révèlée quelles sont les lignes et les stations du métro de Paris les plus polluées aux particules fines Au total, sur les 21 lignes que compte le réseau, 14 dépassent largement le niveau de recommandation de l’OMS, deux sont au niveau limite recommandé et cinq lignes sont en dessous de la référence. Ainsi la 5 est en moyenne la plus surpolluée (18µg/m3, soit 3,6 fois supérieure aux recommandations de l’OMS. Viennent ensuite le RER A  (17µg/m3, soit 3,4 fois supérieure) et la ligne 9 où elle est 3,2 fois plus importante). Les stations Breguet-Sabin, La Défense, Pont de Neuilly ou encore Malakoff- Plateau de Vanves (44,8µg/m3) qui sont selon l’étude parmi les plus polluées du réseau

    Ce reportage a dévoilé des niveaux de particules fines jusqu’à 19 fois plus élevés que le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un écart de 1 à 100 a également été constaté d’une station ou d’une ligne à l’autre. Pendant huit mois, les journalistes ont mesuré la concentration en particules PM2.5 sur les 435 quais des 332 stations des zones 1 et 2 des transports de la région. «Des prélèvements réalisés de 18 heures à 20 heures, du lundi au vendredi», précise le rapport.. En moyenne, la sur-pollution engendrée par le trafic de métro et du RER s’élève à 10,5 μg/m3, c’est « deux fois plus (5 μg/m3) que les recommandations de l'OMS », alerte le rapport. Mais ces mesures ne montrent pas des résultats homogènes. Par exemple, la ligne 5 est celle qui a montré la sur-pollution moyenne « la plus importante du réseau avec 18 μg/m3, « soit 3,6 fois supérieure aux recommandations de l'OMS ».

    «En moyenne, les teneurs en métaux lourds inhalées par les usagers de la RATP sont toutes supérieures à celles inhalées par des personnes n’ayant pas emprunté le métro et le RER.» selon cette enquête. « En moyenne, les usagers présentent des teneurs en manganèse 2,6 fois supérieures à la valeur toxicologique de référence pour l’exposition par voie respiratoire proposée par l’US Environnemental Protection Agency (EPA). » Cette pollution, causée par l’abrasion des freins en métal des trains, des roues en caoutchouc de certaines rames ou même de l’environnement minéral des tunnels, s’ajoute à la pollution extérieure qui s’introduit dans les couloirs par les bouches d’aération. 

    Evidemment la RATP a réagit en pointant  du doigt le fait que l’étude se base sur des mesures ponctuelles, et affirmant que selon ses calculs la qualité de l’air dans ses espaces respecte les «valeurs indicatives» de concentration en particules fines, définies par l’Anses. Elle précise aussi que des dispositifs de surveillance de la qualité de l’air sont mis en place ainsi que des ventilateurs ou des systèmes de freinage électrique sur les nouvelles rames pour réduire les émissions. «La RATP travaille en toute transparence avec des dispositifs de mesure dont les données sont disponibles en permanence sur notre site Internet Ratp.fr. Nous travaillons également à la réduction des émissions de particules à la source avec le déploiement du freinage électrique sur tous les nouveaux matériels, déjà effectifs sur les lignes 2, 5, 9 et 14 du métro. À court terme, les lignes 4, 14 et 11 du métro en bénéficieront, suivi de l’ensemble des lignes du métro parisien » indique-t-elle. Par ailleurs, elle précise que «s'agissant des recommandations de l'OMS, il est important de rappeler que celles-ci ne s'appliquent pas aux enceintes ferroviaires souterraines et qu’elles ne valent que pour l’air ambiant extérieur».

  • UN GRAND REPORTER DE VANVES EN COTE D’IVOIRE : VINCENT HUGEUX

    Le journaliste de l’Express qui couvre actuellement les événements de la Côte d’Ivoire est un habitant de Vanves : Vincent Hugeux qui intervient sur LCI, sur France 5 où il racontait hier en fin d’après midi dans « C dans l’Air » la chute et l’arrestation de Laurent Ghabo, vit dans notre ville depuis longtemps. C’est un spécialiste de l’Afrique, du Proche-Orient, de l’espace arabo-musulman où il a séjourné souvent. Et pourtant, ce grand reporter quinquagénaire a commencé par des reportages très locaux en étant correspondant de la Croix pour les Hauts de Seine. L’auteur de ce blog en sait quelque chose puisqu’il lui a succédé à quelques mois prés, auprés d’un rédacteur en chef de la rubrique Ile de France attachant qui habitait lui aussi, Vanves : Michel Capillon, disparu voilà 11 ans, dont l’épouse vit toujours dans notre commune, très active notamment au sein de la communauté catholique de Saint Remy, avec un grand petit fils qui passe le bac cette année au lycée Michelet, passionné de jeux de stratégie.

    Vincent Hugeux participait le 20 Mars 2010 aux dédicaces des écrivains et poétes de Vanves avec son livre sur « L’iran, l’état d’alerte ». L’un de ces multiples livres puisqu’il a publié en 2007, un livre très remarqué sur « Les sorciers blancs – Enquête sur lesx faux amis français de l’Afrique ». Il a de sa profession une vision qui tient en trois formules : « En journalisme, cet art de la subversion qui consiste à raconter des histoires vraies, mieux vaut inspirer le respect que la sympathie ; la liberté ne s’use que si l’on s’en sert pas ; un journaliste décoré, c’est un journaliste en moins ». A méditer.