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station malakoff-plateau de vanves

  • MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES PARMI LES STATIONS LES PLUS POLLUEES DU METRO

    Un documentaire de la série « Vert de Rage »  diffusé sur Franc e5 a révèlée quelles sont les lignes et les stations du métro de Paris les plus polluées aux particules fines Au total, sur les 21 lignes que compte le réseau, 14 dépassent largement le niveau de recommandation de l’OMS, deux sont au niveau limite recommandé et cinq lignes sont en dessous de la référence. Ainsi la 5 est en moyenne la plus surpolluée (18µg/m3, soit 3,6 fois supérieure aux recommandations de l’OMS. Viennent ensuite le RER A  (17µg/m3, soit 3,4 fois supérieure) et la ligne 9 où elle est 3,2 fois plus importante). Les stations Breguet-Sabin, La Défense, Pont de Neuilly ou encore Malakoff- Plateau de Vanves (44,8µg/m3) qui sont selon l’étude parmi les plus polluées du réseau

    Ce reportage a dévoilé des niveaux de particules fines jusqu’à 19 fois plus élevés que le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un écart de 1 à 100 a également été constaté d’une station ou d’une ligne à l’autre. Pendant huit mois, les journalistes ont mesuré la concentration en particules PM2.5 sur les 435 quais des 332 stations des zones 1 et 2 des transports de la région. «Des prélèvements réalisés de 18 heures à 20 heures, du lundi au vendredi», précise le rapport.. En moyenne, la sur-pollution engendrée par le trafic de métro et du RER s’élève à 10,5 μg/m3, c’est « deux fois plus (5 μg/m3) que les recommandations de l'OMS », alerte le rapport. Mais ces mesures ne montrent pas des résultats homogènes. Par exemple, la ligne 5 est celle qui a montré la sur-pollution moyenne « la plus importante du réseau avec 18 μg/m3, « soit 3,6 fois supérieure aux recommandations de l'OMS ».

    «En moyenne, les teneurs en métaux lourds inhalées par les usagers de la RATP sont toutes supérieures à celles inhalées par des personnes n’ayant pas emprunté le métro et le RER.» selon cette enquête. « En moyenne, les usagers présentent des teneurs en manganèse 2,6 fois supérieures à la valeur toxicologique de référence pour l’exposition par voie respiratoire proposée par l’US Environnemental Protection Agency (EPA). » Cette pollution, causée par l’abrasion des freins en métal des trains, des roues en caoutchouc de certaines rames ou même de l’environnement minéral des tunnels, s’ajoute à la pollution extérieure qui s’introduit dans les couloirs par les bouches d’aération. 

    Evidemment la RATP a réagit en pointant  du doigt le fait que l’étude se base sur des mesures ponctuelles, et affirmant que selon ses calculs la qualité de l’air dans ses espaces respecte les «valeurs indicatives» de concentration en particules fines, définies par l’Anses. Elle précise aussi que des dispositifs de surveillance de la qualité de l’air sont mis en place ainsi que des ventilateurs ou des systèmes de freinage électrique sur les nouvelles rames pour réduire les émissions. «La RATP travaille en toute transparence avec des dispositifs de mesure dont les données sont disponibles en permanence sur notre site Internet Ratp.fr. Nous travaillons également à la réduction des émissions de particules à la source avec le déploiement du freinage électrique sur tous les nouveaux matériels, déjà effectifs sur les lignes 2, 5, 9 et 14 du métro. À court terme, les lignes 4, 14 et 11 du métro en bénéficieront, suivi de l’ensemble des lignes du métro parisien » indique-t-elle. Par ailleurs, elle précise que «s'agissant des recommandations de l'OMS, il est important de rappeler que celles-ci ne s'appliquent pas aux enceintes ferroviaires souterraines et qu’elles ne valent que pour l’air ambiant extérieur».

  • HISTOIRE DE LA GARE DE VANVES-MALAKOFF (Suite et fin) : l’ORIGINE DU PASSAGE DES REFLETS

    La création de ce passage piétonnier sous la voie SNCF ( sur la photo prise avant la construction d'Audiens ) est finalement liée au prolongement de la ligne 13 (issue de la fusion de l’ancienne ligne 14 – qui reliait les Invalides à la porte de Vanves – et de la ligne 13) jusqu’à Châtillon en 1976. C’était manifestement un souhait spécifique de la municipalité de Vanves, dans la logique sans doute de la demande (non aboutie) de 1924 de Frédéric Pic, mais elle n’y avait pas fait allusion dans ses démarches et ses délibérations

    Lors d’une réunion de concertation avec la RATP et les servies du préfet de région dès 1972 au sujet du projet de prolongement de la ligne de métro il avait été  simplement noté que « la municipalité de Vanves appelle l’attention de M. le Préfet de Région sur l’intérêt que présente la création d’un passage public pour piétons destiné à relier les secteurs de rénovation de Vanves et de Malakoff ». 3 ans plus tard, le conseil municipal du 12 juin 1975 votait une délibération se prononçant « pour la construction d’un passage souterrain (sous les voies SNCF paris-Montparnasse-Brest) devant permettre la liaison du secteur urbanisé de Vanves à la future station de métro Malakoff-Plateau de Vanves (ligne 14 prolongée) ».

    Ce jour là, avant ce conseil municipal, André Roche maire de Vanves avec son collègue de Malakoff, avait assisté à une réunion de la DDE desHauts de Seine avec les représentants de la SNCF, de la RATP et du STIF (STP à l’époque). Ils avaient arrêté le projet d’un passage public pour piétons, d’une soixantaine de mètres de longueur, et d’une largeur de 4 mètres, dans le prolongement de la rue Gambetta, pour un coût de 2,7 M€ assumé par la RATP (50%), le STP (37,50%) et la ville (12,50%), Malakoff refusant de concourir au financement (comme d’habitude). Une convention prévoyait de confier la maîtrise d’ouvrage à la ville qui confierait la maîtrise d’oeuvre à la SNCF. Mais la propriété de ce passage, son exploitation et sa police était aux mains de la commune de Vanves. « Inutile de faire des commentaires sur l’utilité que représentera pour la population du secteur nord de Vanves, la création de ce passage d’accès au métro. Cela n’a pas, en effet, à être démontré. C’est l’évidence même » constatait André Roche lors de ce conseil municipal  

    Il n’en reste pas moins qu’en 1975 la municipalité de Malakoff souhaitait que ce passage reste un «passage privé» ouvert uniquement aux heures d’ouverture au public de la future station de métro. Apparemment le maire de Vanves ne semblait pas en alors d’accord avec ce point de vue. Intéressant dans la mesure où plus de 40 ans après, c’est le maire de Vanves, depuis le réaménagement de ce passage des Reflets qui souhaite le fermer lorsque le métro ne circule pas (entre 1H et 5H30 du matin) et la maire de Malakoff qui ne souhaite pas sa fermeture la nuit. Pour une raison évidente : beaucoup de noctambules l’utilisent dans les deux sens  pour aller passer une soirée chez des amis, dans l’une et l’autre commune,  et souhaitent revenir chez sans faire un grand détour, comme c’est le cas pour la maire de Malakoff.

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : LE NOUVEL ESCALIER MECANIQUE FONCTIONNE

    Depuis le début de cette semaine les vanvéens qui empruntent quotidiennement le métro à la station Malakoff-Plateau de Vanves, ont pu découvrir et emprunter le nouvel escalier mécanique qui dessert le quai direction Paris. Un équipement qu’attendaient et espéraient beaucoup de PMR (Personnes à Mobilité Réduite) vanvéennes comme certains l’avaient exprimé lors des réunions publiques du maire, à l'instar de J.Dumont, un habitant du Plateau. Il devrait être inauguré en même temps que le passage des reflets fin Juin.