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association respire

  • EST-IL JUDICIEUX D’AMENAGER DES AIRES DE JEUX SPORTIVES A PROXIMITE DU PERIPH A VANVES

    La question mérite d’être posée à l’occasion de la Journée de la qualité de l’air, tant pour le terrain de basket et le Fun Park que la construction d’un foyer pour jeunes travailleurs porte brancion. Voilà quelques jours , Jean-Baptiste Renard, Directeur de recherche laboratoire LPC2E au CNRS, a présenté une analyse inédite de 5 années de mesures du taux de particules fines (PM2.5) à Paris et dans sa proche banlieue, à partir des données du réseau de capteurs Pollutrack qui montre que un périmétre de 500 m de chaque côté du Périph avec des valeurs qui tournent autour de 20 à 30µg/m3 alors que la moyenne est de 15µg/m3 en agglomération parisienne, soit déjà trois fois la recommandation de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).

    L’association Respire ne cache pas que construire des logements au-dessus du Périph, comme ce foyer de jeunes travailleurs de Woodeum, porte Brancion, aura des conséquences sur la santé des résidents, tout comme la présence de tous ces équipements sportifs le long du Périph, comme à Vanves avec son aire de basket alors que la plupart des professionnels de santé  conseillent d’éviter de l’exercice physique dans les zones polluées et les pics de pollution

    Pendant 5 ans, environ 500 capteurs mobiles du réseau Pollutrack installés sur le toit des véhicules électriques de livraison de Geopost/DPD, ont effectué des mesures des PM2.5 contenues dans l’air de Paris et de sa proche banlieue 24h/24, 7jours/7. Pour la première fois, ces mesures ont été passées au crible par le CNRS qui a pu mettre en évidence la concentration en masse (et en nombre) des particules fines PM2.5 dans Paris et sa proche banlieue. Cette analyse qui porte sur la période 2018-2022 a permis de diviser Paris en une centaine de carré de 1 km2 de surface pour mettre en évidence les grandes tendances de la pollution moyenne locale :

    - La pollution moyenne en PM2.5 est de l’ordre de 15 µg/m3, soit 3 fois la recommandation annuelle de l’OMS.

    - La pollution est globalement plus élevée dans le nord-est de Paris que dans le sud-ouest, du fait de la combinaison de la direction des vents dominants (sud ouest), des sources locales et de la topographie de la ville avec un nombre important de rues canyons, c’est-à-dire étroite où l’air polluée entre et ne sort pas, contrairement aux grandes avenues.  «A cause de l’anticyclone dont ont bénéficié les parisiens au début de la semaine, tout l’Est de Paris était dans le rouge car il suscite la pollution» constatait Jean Baptiste Renard qui mettait en avant la notion «d’espace d’air » qui devrait inciter les urbanistes  à favoriser la circulation de l’air comme aux USA où la disposition des immeubles favorisent l’effet «venturi».  

     - Les valeurs les plus élevées sont détectées autour du Périphérique Est, avec 20 µg/m3, de la porte d’Orléans à la porte de Clignancourt, avec un point noir à Bercy (30 µg/m3) sachant que la zone polluée s’étend de 500 m de chaque côté du Périph.

    - Un autre indicateur essentiel est le nombre de jours de dépassement du seuil de 15 µg/m3, valeur journalière recommandée par l‘OMS. Pour Paris, la moyenne est d’environ 125 jours par an, en bon accord avec les mesures d’Airparif, avec des valeurs comprises 100 et 220 jours. Les valeurs les plus élevées sont encore une fois pour le Périphérique Est.

    «Ces résultats montrent la nécessité de réduire le plus possible les sources locales de pollution, et d’améliorer les moyens de prévention et d’information de la population aux épisodes de pollution aux PM2.5 » a-t-il conclu.

    D’autant plus, comme l’a montré le Dr Pierre Souvet, Président de l’Association France Environnement Santé (ASEF) ils ont un impact sanitaire : «Le fardeau sanitaire de la pollution de l'air est considérable avec des chiffres de mortalité variant entre 48000 et 97 000 décès par an en France selon les sources. Les pathologies cardio neuro vasculaires, neuro dégénératives, pulmonaires, cancers , atteinte de la grossesse et diabète sont aujourd’hui connus. Des études plus récentes montrent également les liens avec la maladie d'Alzheimer ou les troubles de la fonction cognitive notamment chez les enfants exposés, mais aussi atteinte oculaire, liens avec l'antibiorésistance …» analysait-il.

    Heureusement, les franciliens ont une forte conscience du problème puisque plus 1 sur 2 (54%) considère que la qualité du lieu où ils vivent, est mauvais selon un sondage Kantar  réalisé à l’initiative de l’association Respire. Les ¾ de parents de jeunes enfants se disent inquiets car les nourrissons et jeunes enfants sont plus vulnérables à la pollution de l’air. Ils sont environ 60% à imputer l’asthme et les infections des voies respiratoires et sinus à la pollution de l’air. « Les Français ont une forte conscience du problème et sont prêts à faire des efforts. Il est donc maintenant capital de leur donner les bons repères pour qu’ils agissent de manière efficace en s’attaquant à la vraie source du problème. C’est donc aussi à l’Etat de donner la bonne impulsion politique pour favoriser cette action» explique Tony Renucci, Directeur général de l’association Respire

  • LES HABITANTS DE VANVES SONT CONSULTES SUR LA MISE EN PLACE D’UNE ZFE

    Depuis le 1er Avril, la Métropole du Grand Paris (MGP) a lancé une consultation publique sur la mise en place de la ZFE (Zone à Faible Emission) accessible sur https://zfe-planclimat-metropolegrandparis.jenparle.net/, relayée par les différentes villes concernés qui se  trouvent à l’intérieur du périmétre de A86  comme Vanves

    Rappelons que le Conseil de la MGP avait délibéré le 12 novembre 2018 pour mettre en place, à compter du 1er juillet 2019, une ZFE métropolitaine qui concernera les véhicules Crit’Air 5 et non classés quelle que soit leur motorisation. «A la lumière de l’actualité, le combat que mène la Métropole en faveur de la santé publique et de la qualité de l’air se voit renforcé par les études conduites par Airparif et l’UNICEF» constate -on au siége de la MGP. Ainsi Airparif souligne dans son bilan annuel que 14 épisodes de pollution ont eu lieu en 2018 : c’est deux de plus qu’en 2017. 85% des habitants d’IDF (soit 10 millions de personnes) sont encore soumis à des dépassements de l’objectif annuel de qualité en matière de particules fines. Les surexpositions à la pollution sont toujours très impressionnantes le long des axes routiers. Pour ces deux polluants, la France est en contentieux avec la Commission européenne pour le non-respect de la directive «Air».

    Par ailleurs, l’UNICEF s’alarme, dans un rapport paru le 4 avril, du fait que 3 enfants sur 4 en France respirent un air toxique et lance sa campagne «Pour chaque enfant un air pur». Dans ce cadre, le Fonds de l’ONU pour l’enfance prône pour une «généralisation des zones à faibles émissions (ZFE) ambitieuses prenant notamment en compte les lieux sensibles (hôpitaux, écoles...)». Si les pics de pollution révèlent l’ampleur du phénomène de manière épisodique, il convient de ne pas oublier la pollution chronique et permanente qui affecte quotidiennement les 7,5 millions d’habitants de la Métropole.  Cette publication fait écho à l’inventaire de l’association Respire sur les niveaux d’exposition des établissements scolaires de la zone dense continue (crèches, écoles, collèges et lycées) aux principaux polluants de l’air. Le bilan, sans appel, est très inquiétant : 682 établissements sont exposés à des concentrations de dioxyde d'azote (NO2) dépassant les normes légales (soit 40μg/m3). «Ce sont autant de raisons pour lesquelles la MGP a décidé de mettre en place progressivement une Zone à Faibles Emissions (ZFE) qui réduit la circulation des véhicules les plus polluants à l’intérieur de l’A86, à commencer par les véhicules Crit’Air 5 et non classés quelle que soit leur motorisation dès le 1er juillet 2019» indique Patrick Ollier, président de la MGP qui rappelle que, dès la première étape de la mise en oeuvre de la ZFE, le nombre d’Etablissements Recevant du Public (ERP) soumis à un dépassement diminuerait de 6 %, soit près de 70 établissements protégés. «Lorsqu’une organisation internationale fait le même constat que des autorités européennes, nationales et locales, à savoir qu’il y a urgence, pour des raisons sanitaires, à lutter efficacement contre la pollution de l’air, notamment dans les zones denses, les élus doivent prendre leurs responsabilités en adoptant des décisions courageuses ! C’est la raison pour laquelle la MGP met en place une ZFE» souligne t-il

  • L’AIR DE VANVES POUR LES ECOLIERS EST PASSABLE SELON L’ASSOCIATION RESPIRE

    L’association Respire a suscité de multiples réactions politique et sociétal en publiant la semaine dernière une carte des écoles du Grand Paris et de l’IDF, associée à leur pollution locale de l’air extérieur, à partir des données d’Airparif sur  les particules fines (PM 10 et PM 2,5) et le dioxyde d’azote (NO2), marqueurs du trafic routier dans les zones urbaines et principalement liés aux moteurs diesel.  L’information que l’air du Grand Paris est pollué n’est pourtant pas nouvelle mais cette cartographie des données d’Airparif, école par école, sur plusieurs années, permet à chaque grand parisien de rendre un peu plus concrète et objective cette pollution invisible, qui vaut aux petits Grands Parisiens le record national d’asthmatiques et de maladies respiratoires. 682 établissements scolaires d’IDF (sur 12 520 crèches, écoles, lycées et collèges) dépassent les seuils réglementaires. La majeure partie se situe à Paris (548) et sa proche couronne (125). Le facteur principal d’exposition est la proximité des axes routiers tel que l’autoroute A86 - c’est à l’intérieur de ce périmètre que se trouve la majorité des ERP (soit 78 % des ERP de la Métropole et la grande couronne) et du bd périphérique où le niveau serait sous estimé.

    Pour Vanves le diagnostic est passable pour les écoles et les créches

    Concernant les PM10, le seuil réglementaire européen est fixé à 40μg/m3 contre une recommandation de l’OMS à 20μg/m3. Pour les PM2,5, le seuil légal européen est situé à 25μg/m3 contre une recommandation de l’OMS à 10μg/m3. Pour le NO2 les normes légales (soit 40µg/m3),

    Ecole primaire Jacques Cabourg :

    PM2,5 ( 14 µg/M3)  ; PM10 ( 24) ; NO2 ( 40) : Tous passable

    Ecole élémentaire Larmeroux :

    PM25 (14) et PM10 ( 23) : passable ;   NO2 (39) :  correct

    Ecole élémentaire publique Gambetta :

    PM25 (12) et PM10 : 20 passable ; NO2 (32) :  correct

    Ecole maternelle  Gambetta :

    PM25 ( 13)  et PM10 ( 22) :  passable ; NO2 ( 38) :  correct

    Ecole maternelle Le Parc :

    PM25 (12) et PM10 (20) :  passable ; NO2 ( 30 ) :  correct


    Ecole élémentaire publique Le Parc :

    PM25 (12) et PM10 ( 20) :  passable ; NO2 (30) correct

    Ecole : Groupe scolaire Marceau :

    PM 25 ( 12) et PM10 ( 20) : passable ;  NO2  (31) :  correct

    Ecole : Goupe scolaire Max Fourestier :

    PM25 (12)  et PM10 (20) : passable ; NO2  (32) : correct

    Ecole : Ecole maternelle Claude Lemel :

    PM25 (12) et PM10 ( 20 passable) ;  NO2 ( 30) :  correct

    Etablisements secondaires :

    Collège Saint-Exupéry :

    PM25 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2 (31): correct

    Lycée professionnel Louis Dardenne :

    PM25 (12) et PM10 (20 passable) ; NO2 (31) :  correct

    Lycée Michelet :

    PM2,5 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2(31 : correct

    Créches :

    Pain d'épices :

    PM25 : 16 ; PM10 : 24 ; NO2 : 41touys passable

    Nougatine et Caramel :

    PM25  (15 ),  PM10 (24),  NO2 ( 42) :  tous passable

    ELPHY :

    PM25 : 15 ; PM10 : 24 ; NO2 : 41, tous passable

    POMME CANNELLE :

    PM25 (12) et PM10 ( 20) : pasable ;  (NO2): 32 correct

    SUCRE D'ORGE :

    PM25 : (12 ) et PM10 ( 20) :  passable ; NO2 (30 ) : correct

    BERLINGOT :

    PM25 ( 15) ; PM10 ( 24) et NO2 (40) :  tous passable

    BOULE DE GOMME :

    PM25 ( 12) et PM10 ( 20) :  passable ;  NO2 (31) : correct

    LES P'TITES CANAILLES :

    PM25 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2(31) :  correct