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eau potable

  • UN CONSEIL MUNICIPAL A VANVES OU LES ECOLOGISTES ONT POSES BEAUCOUP DE QUESTIONS

    Un hommage a été rendu à Fabienne Roullaux dont la disparition a bouleversée la commune, au tout début du conseil municipal de mardi soir. Bernard Gauducheau a souhaité honorer la mémoire de cette élue en 2020, délégué à la santé publique. Elle a été la première à porter cette délégation, avec la création d’un service santé publique, peu commun dans une commune. Il a salué son sens de l’écoute, sa rigueur, sa capacité à faire travailler ensemble, à fédérer des professionnels de santé  sur des actions de prévention, et l’accès aux soins pour tous, en étant à l’écoute des plus fragiles.

    Après une minute de silence, l’assemblée municipale a entamé l’examen des  32 délibérations avec de nombreux échanges entre la municipalité et le groupe écologiste, pendant 2H30 puisque le conseil s'est terminé vers 21H30.

    Il a acté des rapports d’activités des syndicats intercommunaux (gaz et électricité, eaux, énergies et réseaux de communication) suscitant des questions  des élus écologistes, notamment sur la géothermie à Vanves : « la ville s’en préoccupe, en lien avec le département des Hauts de Seine , en lien avec le SIGIEF » a indiqué le maire en précisant travailler avec la ville d’Issy les Moulineaux. Ils ont dénoncé la  présence des pesticides dans l’eau potable en demandant de faire payer les polleurs. Ils ont demandé un bilan sur l’arrêt du réseau cuivre depuis le 30 Mars dernier. « On a eu raison d’accepter ête ville pilote car on a pu être très bien accompagné pour passer à 100% en fibre » a reconnu le maire.  Sur le contrat Eau-Trame verte- bleue-climat de la Seine Centrale Urbaine, ils ont demandé des éclaircissements sur la désimperméabilisation des cours d’écoles de Marceau et de Gambetta

    Les rapports d’activités des DSP (enlévement et mise en fourrière, marché, restauration collective) ont permis aux maires adjoints de donner quelques chiffres et pistes notamment sur les enlèvements de véhicules – 180 en 2024 dont 86 effectués par la police municipale, notamment dans le centre ancien et sur le Plateau.

    Le renouvellement du protocole d’accord transactionnel avec la société Avril Brise qui gére le Cheval Vapeur, a permis de régler un dossier complexe (notamment à la suite de soucis comptables)  qui prouve que l’ouverture et la vie d‘un commerce de proximité n’est pas un long fleuve tranquille, comme l’a expliqué le maire. Mais alors que la ville accueille le siége d’un grand éditeur, il n’était pas possible , à ses yeux, de ne pas avoir une librairie en ville. C’est pourquoi la ville s’est rendu acquéreur de ce local pour ouvrir cette librairie en 2019 qui a de surcroît connu une baisse de son chiffre d’affaire

    A SUIVRE…

  • L’EAU DU ROBINET A VANVES : LE SYNDICAT DES EAUX VEILLE AU GRAIN FACE AUX POLLUANTS ETERNELS

    Il est beaucoup question des polluants éternels dans l’eau  du robinet depuis ses dernières semaines à la suite d’une enquête l’UFC-Que-Choisir et de l’ONG Générations Futures qui avaient révélé la présence de polluants éternels non réglementé, dans l’eau potable, mais aussi la proposition de loi examiné par l'assemblée Nationale  visant à protéger la population es risques liées aux PFAS. Dans leur viseur, les substances per-et polyfluoroalkylées (PFAS), des substances chimiques baptisées polluants éternels

    Ce qui a fait réagir bien sûr le Syndicat des Eaux Ile de France (SEDIF) dont dépend Vanves, ou Eau de Paris, la régie de la ville de Paris  qui assurent avoir renforcer les contrôles : Ils combinent à la fois des traitements très performants pour traiter l'eau, et arrivent à ce stade à abattre notamment les polluants éternels qui sont présents dans l'eau et aussi les métabolites de pesticides. Mais évidemment ils combinent ça à une prévention à la source des pollutions.  Du côté d’Eau de Paris dont le laboratoire de recherche et développement analyse 400 000 paramétres chaque année, la Régie indique que «l’eau potable présente dans les robinets reste en deçà des seuils fixés par les autorités sanitaires, mais ils feront l’objet de contrôle permanent dès le 1er janvier 2026. Dans le détail, 14 polluants éternels n’ont pas été révélés dans les échantillons récoltés par Eau de Paris. Les six autres sont bien présents, mais à des niveaux inférieurs à 0,1 microgramme par litre. En revanche, les TFA s’avèrent bien présents dans la grande majorité des paramètres étudiés »

    Du côté du SEDIF (photo d'A.Santini son président en visite sur le chantier d'une conduite d'eau potable) qui distribue l’eau potable à Vanves, il explique  «affronter cette problématique de plein fouet. Notre ressource, l’eau que nous traitons pour la rendre potable avant de l'acheminer vers le robinet de 4 millions de Franciliens, provient presque exclusivement des cours d'eau tels que la Seine, l'Oise et la Marne» indique-t-il.  Afin d’améliorer de la qualité de l’eau du robinet et répondre à la détection croissante de micropolluants (dont les PFAS - polluants éternels, TFA…) dans les ressources en eau, le SEDIF prépare la mise en œuvre d’une étape de filtration complémentaire sur ses usines de production - la filière membranaire haute performance – et va investir un milliard d’euros pour l’ installer dans ses trois principales usines franciliennes, afin «d’assurer à nos usagers une eau de grande qualité sanitaire, débarrassée d'un maximum de polluants dont les PFAS» souligne le SEDIF en faisant remarquer que  «malgré sa taille respectable et ses technologies d'avant-garde, le SEDIF ne peut résorber à lui seul un tel fléau. Pour en venir à bout, seule l'union fera la force, en alliant actions préventives et curatives».

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN CONFINEMENT : « L’eau du robinet peut être consommé sans crainte » selon André Santini, président du SEDIF

    Beacoup de questions taraudent les vanvéens durant cette crise sanitaire : la durée du confinement et les conditions du déconfinement alors que la grande crainte des professionnels de santé est qu’elle ne provoque une nouvelle vague si elle n’est pas progressive, le port du masque obligatoire dont a fait état le maire de Vanves dans l’une de ses vidéos hebdomadaires, comme la désinfection des rues ou du mobilier urbain  etc… Est-ce que l’on peut boire l’eau du robinet revient aussi. Le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France) qui regroupe 151 communes et distribue de l’eau à 4,6 millions de franciliens a apporté des éclaircissements ces derniers jours par la voixde Philippe Knusmann, son directeur général, et par ailleurs maire adjoint d’Issy les Moulineaux, et André Santini, son président  (sur la photo lors d'une visite d'un chantier de canalisation) 

     «L’eau potable n’est pas un vecteur de contamination comme l’ont dit et répété les autorités sanitaires. Parce que nous avons au sein de nos usines, des concepts multibarrières, une terminologie qu’on utilise depuis longtemps puisque les processus mis en place permettent de traiter et d’éliminer tous les éléments indésirables susceptibles d’infecter l’eau, y compris les virus. Nos filières actuelles de traitement, ce qui est commun à tous les producteurs d’eau gérant sérieusement leurs installations, traitent les virus et les bactéries avec un certain nombre de process qui s’accumulent au cours du processus de traitement, ce qui fait que tous les éléments indésirables susceptibles d’être dans l’eau, sont éliminés. Aux sorties d’usine et à travers le cheminement de l’eau à travers le réseau jusqu’au robinet du consommateur, l’eau ne comporte jamais aucun virus. On a des processus de contrôles tout au long du réseau qui permettent de vérifier constamment si l’eau partie de l’usine, présente au cours de son cheminement, les mêmes caractéristiques sanitaires. Il n’y a pas d’ambiguité, ni de crainte à avoir sur ce point là» précisait Philippe Knusmann, dans une lettre d’information politique des Hauts de Seine  

    L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  a d’ailleurs préconisé le maintien d’un résiduel de chlore pendant la distribution de l’eau, afin de garantir sa qualité microbiologique jusqu’au robinet de consommation. Sur les installations du SEDIF, le contrôle continu de la qualité de l’eau montre que les consignes de chlore en vigueur avant la pandémie permettaient déjà une bonne couverture du réseau de distribution. Il n’a donc pas été nécessaire d’augmenter les résiduels de chlore sur le réseau du SEDIF. « Il faut savoir que sur le plan des installations proprement dite, elles sont très automatisées. Il y a peu d’interventions humaines, sauf en matière de surveillances et de contrôles, à partir d’écrans de contrôles qui surveillent le fonctionnement des installations, les différents paramètres que doit présenter l’eau avant d’être mis en distribution» ajoute -il .

    D’ailleurs dans Environnement Magazine.fr, André Santini président du SEDIF indiquait ces jours-ci que «sur le fonctionnement de nos installations,, tous les indicateurs sont actuellement au vert, grâce à leur grande fiabilité et à la compétence de ceux qui les font fonctionnerJe n’ai pas enregistré à ce jour de la part de mes collègues maires, une seule critique sur la manière dont le service est assuré au quotidien… Ce qui démontre l’efficacité de nos filières de traitement, qui reposent depuis longtemps sur le fameux concept « multi barrières », actuellement mis en avant pour nous prémunir du Coronavirus.  Et qui fait que l’eau du robinet, le produit alimentaire le plus contrôlé en France, peut être consommée sans crainte» indique t-il.. « Un bilan devra toutefois être dressé, et une réflexion menée, en coordination avec les services de l’Etat, sur les moyens de renforcer la prévention et l’anticipation d’événements de cette nature. C’est aussi le résultat de l’organisation depuis plusieurs années, d’exercices annuels de crise faisant appel à divers scénarios plus ou moins graves, qui nous apprennent à organiser nos processus de gestion de crise».